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PERSONNEL ÉPISCOPALE DU DIOCÈSE DE VANNES : L'ARCHIPRÊTRE

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Jusqu’aux premières années du XVIème siècle, la cathédrale de Vannes n'eût que deux archiprêtres, appelés aussi semainiers, parce qu'ils devaient faire alternativement chacun sa semaine aux offices du chœur. Ils y remplissaient les fonctions de chantres. Mais, à cause de l'alternative établie entre eux, le secours qu'ils apportaient au chant de l'office laissait à désirer. C'est pourquoi le Chapitre songea à les doubler, et obtint, en 1505, de Jules II, une bulle portant création de deux nouvelles archiprêtrises et autorisant l'Évêque à assigner à chacune une pension de 70 livres monnaie sur des paroisses de son choix. En 1517, Laurent Pucci chargea de ces pensions les paroisses de Guidel et de Noyal-Muzillac, qui les ont payées jusqu'à la Révolution. Les deux anciennes archiprêtrises étaient depuis de nombreuses années, des siècles même, en possession des dîmes de la paraisse de Guern, qu’elles se partageaient et dont chacune ne retirait pas moins de 300 livres vers le milieu du XVIIème siècle. La chapellenie de Notre-Dame, fondée jadis à la cathédrale par l'évêque Jean de Saint-Léon, fut aussi annexée à cet office avec ses charges et sa dotation évaluée à environ 40 livres de rente annuelle. Les archiprêtres avaient, de plus, la jouissance de deux prairies situées auprès de la Magdelaine et qui leur rapportaient environ 220 livres par an, et d'une rente de 25 à 30 livres sur une tenue du village de Brouel, en Séné. Les distributions manuelles du chœur valaient à chacun une centaine de livres. Enfin, ils avaient pour se loger quatre maisons semi-prébendales : deux dans la rue des Vierges et les deux autres sur la rue de Notre-Dame. Il faut supposer que ces maisons étaient considérables ou qu'elles avaient de vastes jardins, puisque, à la fin du XVIIIème siècle, lorsqu'il ne l'habitait pas, chaque titulaire ne retirait pas de la sienne moins de 200 à 250 livres de location. En résumé, ces offices n'étaient point à dédaigner.

(abbé Luco).

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