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PERSONNEL ÉPISCOPALE DU DIOCÈSE DE VANNES : LE BAS-CHOEUR (ou BAS-CHŒUR)

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Nous en avons fini avec les principaux membres du clergé de la ville épiscopale ; mais il ne sont pas les seuls que nous y montrent les siècles passés. Après eux apparaît toute une classe d'officiers ecclésiastiques attachés au service de la cathédrale et formant ce que l'on appelait alors le bas-chœur, parce que, laissant aux dignitaires et aux chanoines les hautes stalles du chœur, ceux-ci n'y occupaient que les siéges inférieurs. Les revenus attachés à leurs offices ou leurs bénéfices portaient le nom de semi-prébendes, parce que, presque partout, pour former la dotation du bas-chœur, les Chapitres durent y consacrer des prébendes entières dont chacune fut partagée en deux. C'était le moyen de se faire aider par un plus grand nombre d'officiers en n'affectant à chacun que la moitié d'une prébende. De là vint à ces ecclésiastiques eux-mêmes le nom de semi-prébendés et à leurs logements celui de maisons semi-prébendales. On les appelait aussi chapelains. Sous ces différents titres, ils se trouvent déjà mentionnés au concile de Plaisance de 1095. Le bas-chœur de la cathédrale de Vannes comprenait le sous-chantre, les archiprêtres, le diacre, le sous-diacre, la psallette et le sacristain, tous sujets du Chapitre qui les nommait, les corrigeait, au besoin, et pouvait même les révoquer de concert avec l'Évêque ; une bulle de Sixte IV, du 10 mai 1484, lui reconnaît tous ces droits sur eux. Quant au vicaire perpétuel de Saint-Pierre, que plusieurs pièces rangent dans cette catégorie, il me parait bien difficile de le classer dans le bas-chœur au même titre que les autres, car il ne m'est nullement démontré qu'il fut astreint aux offices du Chapitre. Il avait sa paroisse à desservir et ne remplissait probablement ici aucune autre fonction. Il me semble donc avoir été compris parmi les officiers du bas-chœur uniquement parce qu'il ne siégeait point dans les hautes stalles. D'ailleurs, il lui arriva parfois d'être membre du Chapitre et même dignitaire de la cathédrale. De plus, il n'était rétribué par le Chapitre que comme les autres vicaires relevant de ce corps, pour la desserte de la paroisse de Saint-Pierre qui était unie au Chapitre. A son sujet, qu'il suffise de remarquer ici que son ministère devait lui laisser assez de loisirs. Les dimanches et les fêtes, la paroisse n'avait, comme telle, qu'une messe basse à l'autel du Crucifix ; la messe chantée et les vêpres du Chapitre suppléaient pour le reste. Ce bénéfice paroissial devait être assez peu important, puisque, pendant de longues années, son titulaire adressa inutilement au Chapitre supplique sur supplique pour lui demander le secours d'un curé, ce qui, toutefois, ne signifie nullement qu'il fût seul appliqué à l'administration de sa paroisse, mais seul officiel, responsable et rétribué ; la paroisse de Saint-Pierre avait sa communauté de prêtres.

(abbé Luco).

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