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PERSONNEL DES PAROISSES DU DIOCÈSE DE VANNES : LE DOYEN

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La vieille division du diocèse en trois territoires et six doyennés nous fournit donc une première classification qui ne comprend que les doyens de Pont-Belz, des Bois, de Guémené, de Porhoët, de Carentoir et de Péaule, les territoires étant dépourvus de chefs analogues. On attribue généralement l'institution de ces doyens ruraux au parti pris de réduire par tous les moyens possibles la grande influence et les pouvoirs des archidiacres. A l'origine, ce titre n'était attaché à aucune église déterminée ; l'Évêque le conférait à un prêtre de son choix, sans même s'astreindre à n'en revêtir que les chefs des paroisses. Plus tard, on l'inféoda, pour ainsi dire, à une église paroissiale et on l'y attacha d'une manière permanente, de sorte que le titulaire de cette église s'en trouvât par le fait même investi. Cette inféodation en modifia profondément la nature et l'affranchit de l'autorité épiscopale pour la durée et parfois pour la collation. Il devint perpétuel comme le bénéfice auquel il se trouvait annexé et avec lequel il se conférait. Ce serait ainsi, sans qu'on en puisse fixer l'époque, que les décanats ruraux de Pont-Belz, des Bois ou de Kemenet-Héboë, de Guémené ou de Kemenet-Guégant, de Porhoët, de Carentoir et de Péaule se seraient trouvés unis aux églises paroissiales de Mendon, de Guidel, de Locmalo, de Saint-Servant, de Carentoir et de Péaule devenues les sièges de leurs doyennés respectifs. Ce titre de doyen conférait plus d'honneurs que de pouvoirs. Les attributions correspondantes se bornaient à bien peu de chose. Le doyen rural, appelé aussi doyen de chrétienté, avait la surveillance des ecclésiastiques de son ressort, présidait à leurs réunions, leur transmettait les circulaires et les mandements épiscopaux, leur distribuait les saintes-huiles, mettait, jusqu'à l'édit royal de 1691 qui confia cette mission aux notaires apostoliques, les nouveaux recteurs en possession de leurs bénéfices, visitait les paroisses, mais non le Saint-Sacrement et sans se servir de l'étole dans cette fonction ; à lui aussi était réservé l'honneur de célébrer les funérailles des recteurs de son doyenné. A l'origine, ses pouvoirs furent probablement beaucoup plus étendus, mais j'avoue n'en avoir rencontré aucune trace.

(abbé Luco).

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