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VENDEL

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La commune de Vendel (bzh.gif (80 octets) Gwennel) fait partie du canton de Saint-Aubin-du-Cormier. Vendel dépend de l'arrondissement de Fougères, du département d'Ille-et-Vilaine (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de VENDEL

Vendel est le centre de l'une des divisions territoriales de la cité des Rhedones, sous le nom de Pagus Vendellensis, dont on a fait depuis le Vendelais. Le territoire de Vendel était jadis traversé par deux voies anciennes : la rue des Tombeaux (nom attaché par la tradition à un sentier près duquel on découvre des cercueils en calcaire coquillier) et le Chemin Chasles.

Ville de Vendel (Bretagne).

Vendel paraît avoir eu dans l'antiquité une importance qu'on ne lui soupçonnerait pas aujourd'hui. C'était le chef-lieu d'une région à laquelle il donnait son nom, « pagus Vendellensis » (Dom Morice, Preuves de l'Histoire de Bretagne, I, 394 et 403), et qui sous l'administration ecclésiastique devint un doyenné. Situé sur le bord d'une voie gallo-romaine, Vendel dut être originairement une station habitée par les vainqueurs des Gaulois ; il s'y trouvait encore au VIIème siècle un atelier monétaire dont quelques pièces sont venues jusqu'à nous (Voir Bigot, Essai sur les monnaies de Bretagne, 15). A plusieurs reprises on a découvert de nos jours dans le bourg de Vendel et dans ses environs d'antiques sépultures ; c'était parfois des coffres de granit ou des châsses faites de briques, parfois aussi des cercueils en calcaire coquillier. Le plus grand nombre avoisinait un vieux chemin portant traditionnellement le nom caractéristique de Rue des Tombeaux. Vers le milieu du XIème siècle, les religieux de l'abbaye de Saint-Florent de Saumur fondèrent le prieuré de Saint-Christophe-des-Bois ; Sigon, abbé de Saint-Florent (d'Anjou) de 1055 à 1070, reçut alors d'un nommé Hamon le quart de l'église de Vendel et toute la dîme du village de Mésaubouin (« Quartam partem ecclesiœ quœ vocatur Vendels et totam decimam villœ quœ vocatur Mesalboin » - Dom Morice, Preuves de l'Histoire de Bretagne, I, 416). Plus tard, en 1213, Harscoët de Vendel, chevalier (nota : Vendel a donné son nom à une famille noble que représentait encore dans la paroisse Jehan de Vendel en 1513 ; il est probable qu'à l'origine la maison du Plessix ou celle du Manoir était la demeure des sires de Vendel), se désista en faveur d'Olive, abbesse de Saint-Sulpice-des-Bois, des prétentions qu'il avait émises sur certaines dîmes de Vendel, de La Chapelle-Saint-Aubert et de Chesné, dîmes appartenant de fait au monastère de cette dame (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, H, 152). Jusqu'à la Révolution, ces deux abbayes de Saint-Florent et de Saint-Sulpice conservèrent des droits en Vendel ; c'est ce que nous apprend la déclaration faite par M. de la Touche, recteur de Vendel, le 25 février 1790. Il jouissait, en effet, alors du presbytère, avec cour et jardin, estimé 30 livres de rente ; — d'un pourpris d'environ 18 journaux de terre, valant 260 livres, — et de la totalité des dîmes, rapportant 1800 livres. C'était donc un revenu brut total de 2090 livres. Mais les charges étaient considérables. L'abbesse de Saint-Sulpice ayant droit à un tiers de la dîme de Vendel, le recteur lui devait une rente de 600 livres ; — le prieur de Saint-Christophe-des-Bois, représentant l'abbaye de Saint-Florent, avait également droit à 32 boisseaux de seigle, estimés 220 livres ; — il fallait, de plus, payer les décimes, 100 livres ; — la pension d'un vicaire, 350 livres ; — les réparations de bâtiments, 60 livres ; — les frais de récolte, 150 livres — Total des dépenses : 1480 livres. De sorte que le recteur de Vendel ne retirait de son bénéfice que 610 livres de revenu net. Il est vrai qu'il jouissait, en outre, d'une partie des fondations de son église, rapportant alors 230 livres (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, H, 152 ; et Pouillé de Rennes).

On rencontre les appellations suivantes : Ecclesia de Vendels (au XIème siècle), parochia de Vandello (en 1516).

Ville de Vendel (Bretagne).

Note : liste non exhaustive des recteurs de la paroisse de Vendel : Jean Gobery (en 1595 ; il eut en 1604 une contestation avec Gervais Chévrolier, prieur de Saint-Christophe-des-Bois). Michel Chevalier (1605-1634). Julien Gautrais (1635-1651). Marin Vallée (en 1652 ; décédé le 17 octobre 1664). Briand Durocher (décédé le 10 mai 1665). N... de la Dourye (en 1666). Julien de Servaude (sieur de la Deurie, fils de Gilles de Servaude, sieur de la Pierre, il avait été marié à Marie Le Gaudiger ; devenu veuf, il se fit prêtre et gouverna de 1667 à 1678). Julien Tréhu (1679-1688). Jean Morazin (prêtre du diocèse, il succéda au précédent ; décédé le 10 janvier 1736). Jean-Baptiste Perrigault (prêtre de Saint-Brieuc, il fut pourvu le 18 août 1736 ; il résigna au suivant ; décédé le 27 juin 1766). Louis Doré (prêtre de Saint-Brieuc, il fut pourvu le 20 mai 1766 et résigna l'année suivante). Joseph-Jean Quintin (prêtre de Saint-Brieuc, il fut pourvu le 20 août 1767 ; décédé le 9 octobre 1776). Pierre-Claude de la Touche (prêtre de Vendel, pourvu le 13 octobre 1776, il fut incarcéré au Mont Saint-Michel en 1792). André-Pierre Guyon (1803-1833). Jean Gernigon (1834-1838). Michel-Olivier Rambourg (1839, décédé en 1864). Pierre Delamaire (1864, décédé en 1867). Adolphe Dupuis (1867-1870). Emmanuel Deshayes (en 1870). René Delaire (1870-1876). Charles Beaulieu (à partir de 1876), ....

Voir   Ville de Vendel (Bretagne) " Cahier de doléances de Vendel en 1789 ".

Voir   Ville de Vendel (Bretagne) " Origines de la paroisse de Vendel ".

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PATRIMOINE de VENDEL

l'église Saint-Martin (XIV-XVI-XVIII-XIXème siècle), réaménagée par l'architecte Jourdin au XIXème siècle (entre 1840 et 1857, dates sculptées sur des linteaux). Dédiée à saint Martin, évêque de Tours, l'église de Vendel se composait naguère d'une simple nef, dont quelques parties semblaient remonter au XVème siècle ; elle était accostée toutefois d'une chapelle dédiée à saint Jean et qui pouvait bien avoir été originairement une chapelle seigneuriale. Le chanceau de cette église fut refait, selon M. Maupillé, en 1776, et Mgr de Girac, visitant Vendel le 17 juillet 1781, exhorta les paroissiens à construire en l'honneur de la Sainte Vierge une chapelle parallèle à celle de Saint-Jean, ce qui fut exécuté. Par suite, l'édifice présente actuellement la forme d'une croix, dont le pied a été prolongé à l'Ouest en 1840 (Pouillé de Rennes). L'église primitive, mentionnée dès le XIème siècle, est reconstruite en partie au XVIème siècle puis agrandie en 1782. La charpente date du XIVème siècle. L'église se composait au milieu du XVIIIème siècle d'une simple nef qui remontait semble-t-il en partie au XVème siècle, avec une chapelle au sud qui a pu être seigneuriale. Le chœur est reconstruit en 1776 et restauré en 1840 et 1857. Une deuxième chapelle est construite au nord vers 1782. Le retable du maître-autel date du XVII-XVIIIème siècle. La nef date du XVIIIème siècle : elle a été prolongée vers l'ouest en 1840. L'église possède des fonts à baldaquin, une Pièta (XVIème siècle), deux statues en bois (XVIIème siècle) et plusieurs tombes de recteurs. L'église était jadis entourée d'une litre aux armes de Charles de la Belinaye seigneurs du Bois-le-Houx et de Launay-Vendel, et de Marie de Beaucé, son épouse (au milieu du XVIIIème siècle) ;

Eglise de Vendel (Bretagne).

la chapelle située jadis au village de Bleau et détruite en 1793 ;

l'ancienne chapelle Saint-Nicolas, aujourd'hui disparue. Saint-Nicolas était une chapelle frairienne fondée de messes et autour de laquelle se tenait au jour de la fête patronale une assemblée très-fréquentée. Elle a été démolie vers 1840 (Pouillé de Rennes) ;

le manoir de Moulin-Blot (XVIIème siècle). Il avait une motte castrale et une chapelle. La chapelle Saint-Yves du Moulin-Blot fut bâti en 1659 près du manoir de ce nom par le seigneur du Moulin-Blot. Il fut alors fondé d'une messe, et en 1732 Pierre Fournier fut pourvu de ce petit bénéfice après le décès de M. Ernault. Mais le 5 novembre 1747 Marie de la Belinaye, veuve de Michel de Sainte-Marie, seigneur du Moulin-Blot, habitant ce manoir, y fonda une seconde messe pour tous les dimanches et dota ainsi sa chapellenie de 100 livres de rente (Pouillé de Rennes). Propriété en 1070 de Brien ou Brient (fils de Blot) et des seigneurs du Moulin-Blot en 1380 et en 1399, puis propriété successive des familles de Champeaux (au début du XVème siècle et en 1513), de Mars (en 1543), de la Sauldraye seigneurs de la Galesnaye (en 1611), du Groesquer seigneurs de Bossant (vers 1648), de la Belinaye (en 1742 et en 1789) ;

Moulin-Biot à Vendel (Bretagne).

le moulin du manoir de Moulin-Blot (XIX-XXème siècle) ;

Moulin-Biot à Vendel (Bretagne).

A signaler aussi :

la découverte au lieu-dit "Champ du Châtelet", vers 1876, des fondations d'un petit édifice gallo-romain. Cet édifice renfermait plusieurs squelettes humains et deux petites monnaies du Bas-Empire ;

la croix (1599) située au pont sur le Couësnon et qui marque l'ancienne limite des seigneuries de Fougères et de Vitré ;

l'ancien Logis du Manoir, situé route de Javené. Propriété successive des familles de Vendel (au XIIème siècle), du Boix-le-Houx (au début du XVIème siècle), de Brégel seigneurs de Mesguérin (en 1660), le Mercier sieurs du Temple (vers 1686 et en 1747) ;

l'ancien manoir de la Villaye, situé route de Javené ;

l'ancien manoir de la Barberie, situé route de Saint-Georges-de-Chesné. Propriété successive des familles Champeaux seigneurs du Moulin-Blot (en 1432 et en 1513), de Mars seigneurs du Moulin-Blot (en 1553), de Teillay, Pinel seigneurs de Chaudeboeuf, puis des Ursulines de Fougères en 1789 ;

l'ancien manoir du Plessis. Propriété de la famille de Champeaux seigneurs du Moulin-Blot en 1432. Il reste entre les mains des seigneurs du Moulin-blot jusqu'en 1789 ;

l'ancien manoir et l'ancienne chapelle de Saint-Nicolas. La chapelle frairienne a été démolie vers 1840 ;

l'ancien manoir de la Constantinaye. Propriété successive des familles Rabault, de Champeaux (au XVème siècle), de Bénazé (en 1486), de Mars seigneurs du Moulin-Blot (au début du XVIIème siècle). Il est ensuite uni à la seigneurie du Moulin-Blot jusqu'en 1789 ;

l'ancien manoir de Lislouère. Propriété de la famille de Bénazé seigneurs de la Constantinaye en 1508 et en 1691 ;

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ANCIENNE NOBLESSE de VENDEL

Depuis le mariage d'Inoguen de Fougères avec Tristan de Vitré, au XIème siècle, la paroisse de Vendel dépendait de Vitré, sous la châtellenie de Châtillon-en-Vendelais.

Voir   Ville de Vendel (Bretagne) " Seigneuries, domaines seigneuriaux et mouvances de Vendel ".

(à compléter)

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