|
Bienvenue chez les Vergéalais |
VERGEAL |
Retour page d'accueil Retour Canton d'Argentré-du-Plessis
La commune
de Vergéal ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de VERGEAL
La paroisse de Vergéal n'est pas mentionnée avant le XIIIème siècle : elle relevait depuis 1448 de la Collégiale de Champeaux.
La paroisse de Vergeal existait probablement dès le XIème siècle, mais on ne trouve aujourd'hui son nom dans des actes authentiques qu'au XIIIème siècle. A cette dernière époque elle dépendait de la baronnie de Vitré, et Le Baud nous apprend qu'en 1210 André II, sire de Vitré, faisant son testament avant de partir pour la croisade contre les Albigeois, donna en douaire à sa femme, Luce Painel, plusieurs terres, parmi lesquelles figure Vergeal (Chroniques de Vitré, ch. 38).
La paroisse et le bourg de Vergeal, « burgum et parrochia de Verjal », figurent aussi dans l'acte du mois de janvier 1240, par lequel Geoffroy de Pouancé, sire de la Guerche, constitue la dot de sa fille Thomase en la mariant à André III, baron de Vitré (Dom Morice, Preuves de l'Histoire de Bretagne, I, 917). En 1448, le pape Nicolas V unit au Chapitre de la collégiale de Champeaux la cure de Vergeal. A partir donc de cette époque et jusqu'en 1777 le recteur de Vergeal fut toujours un chanoine de Champeaux. Après la désunion de la cure de Vergeal et du Chapitre de Champeaux, le recteur de Vergeal n'en continua pas moins d'être jusqu'à la Révolution présenté par le marquis d'Espinay, fondateur de Champeaux. En 1790, Jean Fouassier, recteur de Vergeal, déclara jouir du presbytère et de son pourpris, contenant 4 journaux de terre et valant 200 livres, — et des dîmes grosses et menues, estimées 3 000 livres. Il avait donc un revenu brut de 3 200 livres, réduit par 697 livres de charges au chiffre net de 2 503 livres (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 1 V, 28 - Pouillé de Rennes).
La paroisse de Vergéal dépendait autrefois de la châtellenie du Désert et de l'ancien diocèse de Rennes.
On rencontre les appellations suivantes : Verjal (en 1240), parochia de Viridi Gallo (en 1340 et en 1516).
Note : liste non exhaustive des recteurs de la paroisse de Vergéal : Mathieu de Monterfil (vers 1340), Jacques Mazure (vers 1531), Jean Lescuyer (décédé en 1613), Jacques Le Sage (1613-1616), Jean Janneaux ou Jameaux (en 1617 et jusqu'en 1627), René Le Potier (avant 1651), Pierre Rahier (1651-1671), Lancelot de Launay (1671-1685), René-Georges Pélerin (1685-1706), Gilles Jollivet (1707-1732), Antoine Primault (1732-1757), Charles Le Bordais (1758-1772), René-Luc Beziel ou Le Beziel (1772-1780), Jean-François Fouassier (1780-1789), Pierre Bouthemy (en 1803), N... Buchet (en 1803), Jacques Posson (1804-1817), Jean Orrière (1817-1825), Jean-Pierre Jeulaut (1825-1849), Prosper Théard (1849-1851), Magloire Prime (à partir de 1851), ....
Voir
"
Le
cahier de doléances de Vergéal en 1789
".
PATRIMOINE de VERGEAL
l'église
Notre-Dame-de-la-Visitation (XV-XIXème siècle). Dédiée à la Sainte
Vierge, fêtée le jour de la Visitation, l'église de Vergéal forme une
croix, dont la partie supérieure seule est ancienne. C'est un chevet droit
ajouré jadis d'une grande baie actuellement murée, flanqué extérieurement
de contreforts avec pinacles de style ogival fleuri et armorié d'écussons
frustes. Au Nord du choeur est une ancienne chapelle seigneuriale
(certainement Houzillé) de même style convertie maintenant en sacristie.
Enfin, une porte et une crédence richement ornementée achèvent de prouver
que ce chanceau doit dater de la fin du XVème siècle. Quant à la nef et
aux deux chapelles formant bras de croix, elles sont modernes et n'ont été
construites qu'en 1851 ; on a eu le bon esprit d'y ouvrir des fenêtres
flamboyantes correspondant à l'ornementation du choeur et l'on a élevé un
clocher au bas de la nef. La confrérie du Saint-Sacrement fut fondée en
cette église en 1747 par le recteur Olivier Fouassier (Pouillé de Rennes).
L'église a perdu sa flèche érigée en 1859 et abattue par un ouragan en 1929. Le chœur date
du XVème siècle. La nef et le transept sont restaurés en 1851. La porte
date du XVème siècle. Le retable du maître-autel date du XVIIème
siècle. Les stalles datent du XVIIème siècle. Le recteur Jean Janneaux ou
Jameaux fut parrain d'une cloche à Vergéal le 16 juillet 1617 ;
l'ancienne
chapelle de la Mazure, aujourd'hui disparue. La chapelle de la Mazure, dépendant,
dit-on, de la seigneurie de Houzillé, était fondée au XVIIIème siècle
de deux messes par semaine ;
l'ancien
oratoire dédié à Sainte-Anne. Sainte-Anne, bâtie dans le cimetière,
était un oratoire sans importance, quoique entretenu au XIXème siècle ;
il a été en partie reconstruit vers la fin du XIXème siècle avec des débris
de l'ancienne église paroissiale, tels que gargouilles et autres pierres
sculptées, prouvant que la nef de Vergéal était naguère du même temps
que le choeur (Pouillé de Rennes) ;
l'ancien
manoir du Bois-Raoul ou du Bois-Roux (XVème siècle). Propriété de la
famille Chevaigné, seigneurs de Coaismes en 1513 ;
l'ancien
manoir d'Houzillé (XV-XVIème siècle). Propriété successive des familles le
Vayer, seigneurs de Coësmes (en 1300), Maillé (au début du XVème
siècle), Chevaigné ou Chevigné (vers 1445), Du Refuge (en 1555), de Gondi, ducs de
Retz (avant 1584), et de l'Abbaye de Sainte-Croix de Quimperlé (en 1584 et
en 1789). Sa porte gothique flamboyant s'ouvre sous un porche en saillie à
arc en anse-de-panier. A droite de l'entrée se trouve une tourelle carrée
du XVème siècle. On signale à la montre de 1541 un Nicolas de Chevigné,
époux d'Isabeau d'Espinay ;
le moulin
à eau de Vergéal ;
A signaler aussi :
une
motte féodale entourée de fossés près du bois de Maindron ;
l'ancienne
maison de la Morinais ;
l'ancien
manoir de la Convenancière. Propriété successive des familles la Gouaybe
(en 1429), de Chevaigné, seigneurs de Coaismes (en 1513) ;
l'ancienne
maison de la Gouërie ;
l'ancienne
maison de la Fonderie ;
l'ancienne
maison de la Chennevetière. Propriété de la famille Chevaigné, seigneurs
de Coaismes en 1513 et en 1541, puis de l'Abbaye de Sainte-Croix de Quimperlé en 1789 ;
l'ancien
manoir de la Guénaisse. Propriété successive des familles Sévigné (en
1436), Chevaigné, seigneurs de Coaismes (en 1513), et de l'Abbaye de Sainte-Croix de Quimperlé (en 1789) ;
l'ancien
manoir des Rochers ;
l'ancien
manoir de la Prie ou de l'Aperie ;
l'ancien
manoir de l'Hôtel-Pavi ;
l'ancien
manoir de Crozet. Il était pour partie à la famille le Roy, seigneurs du Grand Maimbier en 1513 ;
l'ancien
manoir de Loisonnière ou de l'Oisonnière ;
ANCIENNE NOBLESSE de VERGEAL
A la montre de 1541 des feudataires de l'évêché de Rennes est mentionné à "Vrégéal" (sic) :
- Hardouyn Orhant : "Hardouyn Orhant pour les mestaeryes nobles des Rochers et de Pont Jolys s'est présenté pour luy ung homme monté et armé en estat d'archer. Et vériffie par serment la déclaration de luy précédantement baillée à monseigneur le séneschal estre véritable et qu'elle se monte et vault en revenu noble environ soixante livres tournois. Et a supplyé luy estre pourveu d'ajoinct ovecq la dame d'Orgères en la parrouesse de Gennes, de quoy luy sera faict raison. Et a faict ledict Orhant le serment.".
(extraits du "manuscrit de Missirien" de Guy Autret, né en 1599 au manoir de Lézoualch en Goulien, et complétés par l'article "Montre des Gentilshommes de l'évêché de Rennes de 1541" de G. Sèvegrand).
(à compléter)
© Copyright - Tous droits réservés.