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VERTOU |
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La commune de Vertou ( Gwerzhav) est chef lieu de canton. Vertou dépend de l'arrondissement de Nantes, du département de Loire-Atlantique. |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de VERTOU
Vertou vient du latin "Vertavum" ou du celtique "Vertaw" : de "ver" (ruisseau) et de "taw" (paix). D'où le nom des habitants de la commune : les Vertaviens.
Vers 575, saint Martin (de Vertou), disciple de saint Félix, évêque de Nantes de 550 à 583, fonde une communauté de moines à Vertou, dans la forêt du Menne, en un lieu appelé Vertaws. On prétend même que saint Martin fonda deux abbayes sur le territoire de Vertou, l'une, réservée aux hommes, sous le vocable de saint Jean à l'emplacement du presbytère actuel (dont il reste le portail d'entrée du XVIIème siècle), l'autre, réservée aux femmes, derrière la croix Saint-Pierre (avec église dédiée à Saint-Pierre).
Lors des invasions normandes (IX-Xème siècle), les moines se replient à Ension (aujourd'hui Saint-Jouin-de-Marnes) en emportant le corps de leur saint patron. Les moines ne reviennent à Vertou qu'à la fin du Xème siècle, après le départ des Normands. Ils reconstruisent alors leur église et enterrent autour de la nécropole des Grisons.
Le bourg de Vertou est presque entièrement détruit pendant la Révolution, lors des affrontements entre Blancs et Bleus en 1793. Vertou est la ville natale du général Marie-Alphonse Bedeau (1804-1863).
Note 1 : Saint-Martin de Vertou vécut au temps de Saint Félix. Né à Nantes et ordonné prêtre par le Saint Evêque, il est chargé par lui d'évangéliser la contrée la plus peuplée d'infidèles. Il croit qu'il y parviendra plus sûrement en fondant des monastères d'hommes et de femmes et en propageant le goût de la vie cloîtrée. Ses principales fondations sont à Vertou : Saint-Jean pour les hommes et Saint-Pierre pour les femmes, Saint-Georges-de-Montaigu et Aution (Saint-Jouin-de-Marnes, Deux-Sèvres). Les monastères ainsi créés étaient chargés de propager la bonne parole, mais aussi de défricher les terres incultes, de construire des ponts et des barrages. On cite parmi les travaux qu'il a dirigés ou inspirés : le pont Saint-Martin sur l'Ognon, le pont de Vertou, sur la Vertonne, près d'Olonne et le pont de Louan. Parmi les prédications les plus célèbres, il y a lieu de citer celle qu'il fit à Herbauges (ville engloutie suite à son passage dans une dépression qui deviendra le lac de Grandlieu). La légende dit que Saint Martin planta son bâton de pèlerin à l'emplacement de la cure actuelle de Vertou. Ce bâton prit racine, se ramifia et devint un arbre qui vécut plusieurs siècles. On a d'ailleurs choisi ce symbole pour les armes de Vertou. Saint-Martin mourut dans un monastère de Montaigu. Du XVIe siècle, Vertou garde le souvenir de la visite de Rabelais : en pèlerinage dans la région, l'écrivain s'arrêta à La Haye Fouassière.
Note 2 : liste non exhaustive des maires de la commune de Vertou : Henri Soulastre, ancien prieur de l'abbaye de Vertou (1790-1791), Guillemot Berthelot (1794-1797), Alexandre Souvestre (1797-1807), Touaille de la Rabrie (1807-1810), Jean-Joseph Perret (jusqu'en 1816), François Nouazé (1816-1821), Mathurin Guilbaud (1821-1830), Charles Godillon (sous Louis-Philippe), Charles Callier (1848-1853), Mannet-Babonneau (1854-1860), François Garnier (1860-1878), Victor Tertrais (1878-1881), Jean Bureau (1881-1885), Louis Bonnigal (assure l'intérim, 1885-1888), Henri Delahaye (1888-1912), Hardy, Alphonse Fillion (1912-1931), Jules Bouchaud (1931-1939), Louis Ordronneau (1939-1941), Lucien Dejoie (1941-1944), Henri Sauvage (1944-1945), Auguste Saupin (1946), Marcel Rondeau (octobre 1946), Henri Lesage (1947-1954), Ernest Guichet (1956-1959), Auguste Priou (1959-1971), Dejoie, fils, .....
Note 3 : liste non exhaustive des curés et recteurs de la paroisse de Vertou : Gilles Bernardeau (1558-1579), Roland Bureau (1579-1598), Jean Ruffet (1598-1623), Victor Even (1623-1643), André Platel (1643-1668), Gilles Leroy (1668-1673), Jean Garreau (1673-1682), Yves Quiquebault (1682-1702), François Brodu (1702-1717), Victor Tribard (1717-1723), François Gaudin (1723-1744), Jean Rolland du Bois (1744-1757), Jean René Treven (1757-1775), Charles Maugeais (1775-1793), [Note : entre 1793 et 1803, pas de curé à Vertou], Jean Michel Bascher (1803-1806), François (Prudent) Monnier (1806-1821), Celestin Bizeul (1821-1830), Antoine Roland (1830-1833), Jean-François Dommergue (1833-1847), Jean-François Cormerais (1847-1873), Pierre Athanase Sotin (1873-1885), François Mainguy (1885-1904), Ferdinand Guibert (1904-1930), Jean-Marie Lambert (1930-1950), Alphonse Jarnoux (1950-1960), Joseph-Pierre Moreau (à partir de 1960), etc ..
Note 4 : Vertou était dès 1790 chef-lieu de canton. Ce dernier comprenait les communes de Haute-Goulaine et de la Haye-Fouassière. Les Sorinières n'étaient qu'un village de Vertou. Le 28 mars 1790, on devait procéder à l'élection des Membres de l'Assemblée Primaire du Canton de Vertou, chargés par la suite de désigner à leur tour les administrateurs de ces trois communes. Nous en donnons ici la liste pour information : François Cathelineau, maire de Haute-Goulaine ; Franços Juguet, notaire à Haute-Goulaine ; René Chailloux, fermier à Haute-Goulaine ; Charles Louis De Bruc, maire de Haye-Fouassière ; Alphonse Terrien, recteur de Haye-Fouassière ; Jacques Bourmaleau, marchand à Haie-Fouassière ; Henri Soulastre, maire de Vertou ; Guillaume Bureau, gabarier à Vertou ; Jean Leroux, notaire à Vertou ; Michel David, greffier à Vertou ; Julien Dejoie, .. Pierre Corgnet et François Gaboriau, laboureurs à Vertou (Lallier, Assemblées Primaires, Vertou).
Note 5 : Instruction publique à Vertou. — A la fin du XVIIème siècle les filles et les garçons de Vertou étaient réunis dans la même classe, sous la direction d'un seul maître d'école : le fait est attesté par le procès-verbal de visite de 1680 (Livres des visites du climat de Clisson – Archives départementales, G). Au siècle suivant, les actes font mention d'un bénéfice ecclésiastique nommé la Magisterie : le titulaire jouissait de la chapellenie de la Bresetterie (Rôle des bénéfices sujets aux décimes en 1789 – Archives départementales, G). D'après le brevet de 1776, l'abbé Garreau en était titulaire à cette date. Il avait pour concurrent un laïque, M. Lamant (Brevets des paroisses. Vertou – Archives départementales, G). Les filles étaient instruites par Mlle. Louise Martin. Il serait possible que le magister fût un professeur de latin, car le bâtiment, où se rassemblaient les écoliers à côté de l'église, s'appelait le collège, nom qu'on ne donne jamais aux petites écoles élémentaires (L. Maître).
Voir " Le clergé de Vertou sous la Révolution ".
Voir " Les Vendéens et leur chef Cathelineau ".
PATRIMOINE de VERTOU
l'église Saint-Martin (1875-1887). Elle prend la suite de trois églises : la première construite par Saint Martin en 576 (édifiée en même temps que l'abbaye et consacrée par saint Félix, évêque de Nantes), la deuxième commencée en 840 et interrompue en 853 (à cause des invasions normandes), et la troisième qui sert à partir de 945 (reconstruite en 985 lors du retour des moines à Vertou) et qui est détruite le 17 septembre 1793. En 1850, on refait la partie de la façade et allonge la nef. L'église est reconstruite entre 1875 et 1887 (les souscriptions s'élèvent à 47 000 francs et l'adjudication se monte à 80 000 francs). Consacrée d'abord à saint Jean Baptiste, puis à sainte Blaise, elle retrouve le patronage de saint Martin dès 1993. L'autel date de 1867. La statue de Saint-Martin de Vertou, œuvre de Jean Mazuet, date du XIXème siècle. Le transfert du cimetière a lieu en 1855 ;
Voir " L'église primitive de Saint-Martin de Vertou ".
la chapelle de Beautour (XIXème siècle), dédiée à Notre-Dame des Victoires et réalisée par Georges Tertrais à la suite d'un vœu qu'il avait formulé d'épouser Marie Louise Versin ;
la chapelle de la Bastière (1820), située chemin de La Blandinière ;
la chapelle de Bon-Acquêt, située au village de Bon-Acquêt. Propriété de l'abbé Prudent Monnier, curé de Vertou de 1807 à 1820, puis de l'abbé Berthelot des Vergers ;
Voir " Les chapellenies de Vertou ".
la croix des Mouzières (vers 1561), située route de la Frémoire et édifiée par Isabelle Going, fille du seigneur de La Frémoire ;
le portail (1656) de l'ancienne abbaye Saint-Martin, situé place Saint-Martin. Il s'agit du seul vestige qui subsiste de l'abbaye fondée par saint Martin en 575 et ravagée par les Normands au IXème siècle. Cette abbaye avait été en partie reconstruite à la fin du Xème siècle, restaurée au XVIIème siècle et détruite durant la Révolution ;
Voir " Abbés et Prévôts de l'abbaye de Vertou ".
Voir " L'agonie du monastère de Vertou en 1790 ".
l'ancienne
Abbaye ou Prieuré de Saint-Pierre, située sur une éminence entre le Bourg
et la Chaussée. Il s'agit de l'ancien siège de la Prévôté qui
possédait de nombreuses fermes à : la Grolerie, au Chêne, la Mortalière,
la Verrie, la Grammoire, la Denilière, la Briancière, la Laudière, ... ;
la
Chaussée des Moines (vers l'an 1000 et entre 1470 et 1650), édifiée par
les moines de l'abbaye. Ce barrage régularisant le cours de la Sèvre va
permettre la navigation et va contribuer au développement de Vertou ; Voir
"
La
Chaussée des Moines de Vertou
". le
château de l'Angebardière (XVIIIème siècle). Ce château appartient, en
1855, à Théodore Auguste Dubigeon (1803-1875), fils d'Augustin Jean
Baptiste Dubigeon (1769-1851) propriétaire des chantiers navals Dubigeon
fondés en 1760 par Julien Dubigeon. Il est reconstruit vers 1856. L'orangerie date
du XVIIIème siècle ;
le
château de la Frémoire (1725). Propriété de la famille Pantin (du XVIème
au XVIIIème siècle), de Joseph Charet (en 1720), de Claude François
Lemoine (en 1791). Le château est partiellement détruit par un incendie
lors des combats de 1793. Après avoir été restauré par la famille
Rousseau (amie de l'architecte Bourgerel qui aménagea la demeure et le
parc), qui en était propriétaire, vers 1860, la demeure passe entre les
mains de la famille Baillargeau (ou Baillergeau). La "Maison des appellations"
(syndicat des producteurs de vin) est logée aujourd'hui au château. Il
possédait jadis une chapelle privée du XVIIIème siècle ;
l'écluse
du Vertou (1839). Les premières écluses sur la Sèvre sont construites au
XVIIème siècle. La grande écluse actuelle, édifiée par Pierre Desprez,
accueille son premier bateau le 3 septembre 1755. Cette écluse est détruite
en septembre 1793 avant d'être reconstruite ; la
Salmonière (XV-XIXème siècle). Ce nom apparaît dans les écrits dès
1460. L'ancien édifice est partiellement détruit en 1793. Il ne reste que
le porche d'entrée avec ses tourelles, et au fond de la cour au coin de la
demeure un belvédère ; le
manoir du Portereau (XVI-XIXème siècle), situé route du Chêne à Rezé.
Propriété de Gilles Courgeon (en 1567), de la famille Couperie (au
XVIIème siècle), de M. Méry (au XIXème siècle),
puis de la famille Lefèvre-Utile qui en a revendu une partie avec le logis,
aux Pères Montfortains. On mentionne aussi les familles Lelardic de la
Ganrie et Charles de Novion (1800-1864), cousin du général Lamoricière ;
le
manoir de la Bareille (XVIIIème siècle), situé route de Portillon-aux-Pégers.
La seigneurie de la Bareille dépendait jadis de la vicomté de Rezé.
Propriété de Jean Le Bonnetier (en
1723), de René Jean Andrieux (en 1775). C'est Jean Le Bonnetier qui fait édifier
une chapelle privée. La demeure est restaurée à la fin du XVIIIème
siècle par la famille Andrieux ; le
manoir du Drouillay ou Drouillet. Propriété de Joachim Tissard (vers 1540), de
Christophe Titaud (en 1580), de René de Nauroye (en 1618) et de la famille
Lagarde (également propriétaire à La Chapelle-sur-Erdre). La famille Nauroye
(ou Naurois) restaure l'édifice et fait construire une
chapelle privée. On y trouve aussi la famille Terrien. C'est au Drouillet
que naît en 1745 l'abbé Pierre Terrien qui fut curé de La
Haie-Fouassière. Le manoir est détruit en septembre 1793 par les troupes
de Kléber et reconstruit au cours du XIXème siècle. Le portail, vestige
de l'ancien manoir, date du XVIIème siècle ; le
manoir de Mottechaix ou Mottechette (XIXème siècle).
Les terres de Motte Chet, Mottechette ou, à l’heure actuelle,
Mottechaix, appartiennent d’abord à la famille Bonvalet qui les achète
peu avant la Révolution. En 1813, Mme Bonvalet, veuve, abandonne la «
maison de maître », certainement plus pittoresque que confortable, à sa
fille Anne Rose et à son gendre Jean-Baptiste Le Cour Grandmaison (1759 –
1861). La propriété passe ensuite à leurs descendants, jusqu’en 1992,
année où les héritiers d’Antoine Le Cour Grandmaison, dernier propriétaire
de la famille, vendent la propriété. En 1847, Jean-Baptiste Le Cour
Grandmaison achète le moulin de la Garouère qui deviendra la ferme de
Mottechaix. Le château (moitié du XIXème siècle) est édifié à la fin
des années 1850 par Jean-Baptiste Le Cour Grandmaison pour remplacer
l’ancienne construction située en bordure de Sèvre, en zone inondable.
L’armateur Charles Le Cour Grandmaison (Nantes, 12 février 1848 –
Paris, 16 janvier 1901), dont la rue, partant de la Chaussée-aux-Moines et
remontant vers la place de l’église, porte le nom, descend de ce Le Cour
; il est élu conseiller municipal, député de 1885 à 1893, puis sénateur
en 1895 à 1901, mandat qui s’interrompt à son décès ;
le
manoir de l'Aulnaye ou Launay (fin du XVIIIème siècle), situé route du Château-Thébaud.
Propriété successive des familles Du Bot (aux XVIème
et XVIIème siècles), La Bourdonnaie, Mosneron (en 1785), GrandJouan
(au XXème siècle). La propriété appartient depuis 1989 à Mr et Mme
Clerfeuille. Monsieur Lieubeau, viticulteur, entretient les vignes situées
autour de l'Aulnaye : il est propriétaire de quelques hectares situés à
proximité du château et il fait sa mise en bouteilles dans le pressoir de
l'Aulnaye ; la
maison Bonnigal (XIXème siècle), située rue Louis-Bonnigal. Propriété
de la famille Binard en 1766, la demeure est incendiée en septembre 1793,
puis reconstruite au début du XIXème siècle, et transmise à la famille
Bonnigal ; la
maison de la Bastière (XIXème siècle), située route de Pont-Caffino et
édifiée vers 1820 par Claude Eugène Ferrey (baron de Rozengat), sur une
terre ayant appartenu jadis à la famille Navineaux. On y mentionne aussi
primitivement la famille Proust de la Gironnière. Les descendants de la
famille Ferrey sont les des Nouhes et Williamson qui ont conservé une aile
de la demeure, le reste ayant été acquis par les Morgan. On y trouve une
chapelle privée ;
la
maison de La Noë Rocard (avant le XVIIIème siècle), située rue du
Port-aux-Meules. Propriété d'Yvon Rocaz (au XVIème siècle), de la
famille de Lisle de la Nicolière, de la famille Sengstack (juste avant la
Révolution), et d'Hélène de Valette (vers 1840) ;
la
maison de Vigneron (XVIII-XIXème siècle), située place de La Barbinière ; le
portail de la Bauche-Malo (1774), situé route de Pont-Saint-Martin. Ce
portail et une chapelle sont les seuls vestiges d'une seigneurie fondée
vers 1552 par Georges Lévesque. Cette demeure fut aussi aux Le Loup de la
Motte-Glain qui y créèrent une chapelle en 1774, puis aux Berthaud du
Marais et aux Priou. Le général Charette y prépare ses attaques sur Nantes ;
l'Hôpital-Hospice
(1884), situé rue Henri-Charpentier et œuvre de l'architecte René Ménard.
Dans le bulletin paroissial "Chronique de Vertou" on trouve
mentionné "Henri Charpentier, imprimeur-éditeur à Nantes, est
mort à Vertou, cette année 1882, à l'âge de 76 ans. Avant de mourir il
décida la création d'un Hospice qu'il subventionnerait". En 1884,
l'Hospice est terminé, c'est l'oeuvre de MM. Charpentier et Delahaye
(héritier de son parrain Henri Charpentier). En souvenir des fondateurs, la
rue de l'Hospice est nommée rue Charpentier. Les vitraux de la chapelle
portent aussi les initiales A. S. (Athanase Sorin, ancien recteur) et H. C.
(Henri Charpentier). L'achat de l'Hospice par la commune de Vertou est fait
en 1934 au temps du maire Jules Bouchaud (d'où le nom de l'Hôpital
Bouchaud). En 1963, l'Hôpital compte 106 lits d'hébergement et 20 lits de
médecine ; la
fontaine Lerat (1900), œuvre de l'architecte M. Bassy ; 17
moulins
dont le moulin de la Lande, de Beautour, du Bois-Hardy, de la Garouère, de
la Nicolière, des Hérettes, Chauveau, des Sergeux, des Mustières, des
Couteaux, de l'Herbray, du Chêne (1817), des Haies, Gautron (1898), du
Portillon (XIXème siècle), ... ;
A signaler aussi : la
découverte de nombreux indices archéologiques : haches en pierre polie,
auges en pierre meulière remplies de flèches en silex, ou encore ruines
d'un tombeau, garni de poteries brisées et d'ossements humains, au village
de la Blandinière… ; les
sarcophages en calcaire (époque mérovingienne), découverts en 1911 dans
le jardin du presbytère et en 1932 sur la place de l'Eglise ;
Nota 1 : C'est au mois de Juillet 1911 que furent
découverts des cercueils mérovingiens dans le jardin du presbytère. " Les
cercueils ont été trouvés serrés les uns contres les autres. Ils sont distincts
par la qualité de la pierre et par l'ornementation. Le plus remarquable est en
pierre blanche à grains très fins, qui doit venir du Poitou ou des Charentes. Le
couvercle, comme l'auge, est formé d'une seule pierre. Il est orné d'une croix
trinitaire et de canelures ondulées ou striées. Cette croix est formée d'une
longue bande occupant à peu près le tiers du couvercle, et allant de son chevet
à ses pieds. Elle est traversée perpendiculairement par trois autres bandes de
largeur analogue, une à chaque bout... l'autre au milieu... Cette ornementation
est spéciale à notre région. Sa rencontre répond à une préoccupation religieuse,
qui avait sa raison d'être au début du VIème siècle. Le Poitou était alors sous
la domination des Wisigoths, qui professaient l'Arianisme et qui par la négation
de la divinité du Christ s'opposaient au mystère de la Sainte Trinité.
Débarrassés de la domination des Ariens par la victoire remportée par Clovis à
Vouillé en 507, on comprend que les Catholiques, même après leur mort, voulaient
ainsi dans la pierre de leur tombeau proclamer hautement leur foi en ce mystère...
Une autre série de cercueils est de pierre plus commune. On y rencontre même
quelques couvercles en schiste d'ardoise. Le couvercle adhère à l'auge scellé au
ciment rouge. On ne trouve à l'intérieur qu'un seul squelette en position
normale et pas la moindre trace d'objets ayant appartenus au défunt. Il ne
semble pas que ces sarcophages aient été violés.... La chambre sépulcrale se
trouvant à l'intérieur du monastère, ces tombes étaient sans doute celles de
moines déposés là par leurs frères " (Compte rendu du Chanoine Durville).
Ces tombes étaient préservées par deux dallages dont l'un ressemblait à une
mosaïque. Cette chape de mortier s'étendait comme un linceul dominant de
quelques centimètres seulement les sarcophages. Un massif de maçonnerie fait d
e briques fut mis à jour. Ce massif juxtaposé au mur fut peut-être la base
d'un autel. Cette chambre sépulcrale faisait-elle partie de l'église ou
était-elle seulement une chapelle adjacente. Nul ne saurait le dire.
Nota 2 : C'est au mois de Décembre 1932 que furent
découverts des cercueils mérovingiens sur la place de l'église lors d'un
creusement de tranchées pour l'établissement du service d'eau. " Cette
tranchée est venue traverser de part en part les fondations de l'Ancienne
Abbatiale, dans l'angle Nord-Ouest de la façade da l'église actuelle.
Celle-ci a été construite à quelques mètres en retrait du temple divin
relevé par les Moines de Vertou au début du XIème siècle. Le percement de
ces fondations fut extrêmement difficile. Ces murs étaient constitués de
grosses pierres et de quelques briques mêlées à d'énormes blocs de béton
coulé, le tout formant une masse compacte d'une solidité à toute épreuve.
Tel est le témoignage recueilli près de l'Ingenieur Comproger, chargé de
diriger los travaux. Tout près de cette vieille façade, on devait découvrir
le fût d'une colonnette en calcaire du Poitou, à demi engagée dans le mur,
dont elle devait sans doute fournir la décoration. Les premiers coups de
pioche devait mettre à jour une douzaine de sarcophages, dont deux
accouplés, face à la petite porte de l'église, côté presbytère. Ces deux
sarcophages ont une double particularité. Chacun d'entre eux contient deux
corps. Ils ne sont pas placés dans l'orientation rituelle consignée par les
liturgistes du XIIème siècle. Il faut placer la tête vers l'Occident et les
pieds vers l'Orient. Elle est motivée sans doute, par leur position. Ces
deux cercueils touchent en effet aux murs de façade de l'ancienne église.
Les autres sarcophres furent découverts dons la partie nord de la Place en
direction de la rue Charpentier. Les tombeaux se trouvaient presque à fleur
de terre. 40 à 50 centimètres tout au plus. C'est là que fut trouvé un
sarcophage d'enfant, qui grâce à ses petites dimensions a pu être sauvé de
la destruction. Quant aux autres, ils furent pour la plupart coupés et
brisés par le marteau piqueur et les outils des ouvriers... " (M.
Bonnigal, notaire à Vertou). une
nécropole gallo-romaine du IIIème siècle, situées dans les champs des
"Grands et Petits Grisons" ; le
domaine de l'Ebaupin. Il s'agit d'une vieille châtellenie détachée de la
Maillardière. Propriété de la famille Fresneau de la Couronnerie en
Carquefou. Le général de Bréa, tué en juin 1848, y habita. Les
héritiers du général Bréa, les Genouillac, en sont actuellement les
propriétaires. Le château a une partie Henri IV au centre, prolongée par
deux ailes XVIIIème siècle. En 1747, fut célébré dans la chapelle
privée, le mariage du marquis de Coutances avec Blanche de Maurepas ;
le
domaine du Port-aux-Meules. Il s'agit d'un domaine appartenant aux comtes de
Novion et le berceau des Filiol de Raimond ;
l'ancien
logis de la Boissière. Propriété du colonel Provost et de la famille Halgan ;
l'ancien
logis de la Bareille. Propriété successive des familles Le Bonnetier, du
Chardonnay et Andrieux ; l'ancien
logis de la Châtelière ;
l'ancien
logis du Chêne, près du village de La Chaussée. Propriété de la famille
Grouchy et Haxo en 1793 ; l'ancien
logis de la Bretonnière, situé en direction de Saint-Fiacre. Propriété
des familles du Bochet et de Larmina ; l'ancien
logis des Thébaudières. Propriété successive des familles Kergus de
Kerstaing (alliée aux de Lair de Lessongère), Bertrand et Fauchier (par
alliance). Ces derniers en font don à la commune de Vertou qui y établit
ensuite une oeuvre de bienfaisance ; l'ancien
logis de la Ramée. Propriété de la famille Labeyrie ; au
lie-dit "La Ville-Bachelier", se trouvent le domaine des Lorois et
celui des Miraillé ; le
logis de la Ville-au-Blanc. Propriété jadis de la famille Bouchaud. C'est
dans la chapelle privée que furent inhumés plusieurs membres de la famille
Bouchaud. M. Deniau, ancien curé de Saint-Aubin-des-Châteaux s'est penché
sur l'origine de la Ville-au-Blanc : " .. le prieuré des Moutiers
tout proche a développé la culture des vignes et en particulier celle du
vin blanc. De ce prieuré à la Grammoire, il y a une étendue importante de
cépages. Au milieu devait se trouver une ferme (une villa, au sens latin)
qui avait pour but de cultiver des cépages de vin blanc ; cela expliquerait
le nom de Ville-au-Blanc" ; les
anciens logis des Hérettes et de la Foresterie. Propriété de la famille Bouchaud ; les
anciens logis des Mortiers, de La Chevrue et de La Nicolière. Propriété
de la famille Panneton ;
le
puits de La Barbinière. L'ancienne terre noble de la Barbinière existait dès
le XVème siècle ; le
four à pain de La Courante, situé rue du 1er Mai ; la
biscuiterie Nantaise - BN (1961), située au n° 27 route du
Mortier-Vannerie ; l'ancienne
conserverie Tertrais (1853), située à Beautour ;
ANCIENNE NOBLESSE de VERTOU
(à compléter)
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