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Sur le nom de cette commune a été formé l'adjectif vieuxbourgeois, employé des 1966 pour qualifier les habitants et les biens de cette localité.
Il semble que ce soit cette paroisse qui était appelée Kintin vers 1330 et Quintin en 1368 (Lorignon, Pouillés de Tours, 301 et 305) [Note : Selon l'abbé Audo (1862), le Vieux-Bourg était encore appelé au XIXème siècle le Vieux-Quintin par les habitants du pays]. La ville actuelle de Quitin s'appelait alors le Château Neuf (Castrum novum) (voir la notice de Quintin). En 1405 l'église du Château Neuf devint le siège d'une paroisse que l'on a tout lieu de croire avoir été prélevée sur celle du Bourg de Quintin (ainsi encore appelé en 1546. Arch. des C-du-N, 1 E 2361). Cette dernière paroisse est devenue celle du Vieulx-Bourg de Quintin dès 1569 (même article).
La paroisse du Vieux-Bourg-Quintin, qui appartenait au diocèse de Saint-Brieuc sous l'Ancien Régime et avait pour succursales le Leslay et Saint-Gildas, élut pour le première fois une municipalité au début de 1790, donnant ainsi naissance à la commune du Vieux-Bourg, Dans l'arrêté du 27 octobre 1801, fixant le nom officiel des communes, l'article le fut omis, mais il fut rétabli par l'arrêté rectificatif du 14 février 1802.
Plusieurs monuments de la préhistoire ou de la protohistoire sont classés ou inscrits :
1) La stèle de Kerbrun (époque protohistorique), au cadastre C 205, classée monument historique le 5 août 1964 ;
2) La Croix de Pasquiou, menhir christianisé, à Crozel-Huellan (A 650), classée le même jour ;
3) Le menhir de Porzic, à Coët-Porzic (A 524), classé le 18 octobre 1965 ;
4) Le menhir de Pasquiou, à Parc-ar-Parvars (A 684), classé le 21 décembre 1965 ;
5) Le menhir de la Ville-Juhel ou du Pont-aux-Prêtres, au Clos de Billic (B 254), classé par décret du 29 septembre 1967 ;
6) Le dolmen de Pasquiou, au Parc-Meur (A 624), inscrit sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 1er juillet 1966 ;
7) Le menhir de Botudo, à la limite du Petit-Bièro (B 65) et du Grand-Bras-Epilven (B 70), inscrit le 22 septembre 1969 ;
D'autres édifices, la plupart plus récents, ne sont pas protégés au titre de la législation des monuments historiques :
8) L'établissement du Clos du Vieux-Châtel (époque gauloise ou gallo-romaine) ;
9) Les menhirs du Roscoët (époque néolithique) ;
10) Le menhir du Crech-Ogel (époque néolithique) ;
11) Plusieurs établissements à Parc-Pilate, au Colédic, au Bourg-Blanc, à Troubardou, à Coz-Chaussée et au Collédo (époque gallo-romaine) ;
12) L'église Notre-Dame et Saint-Corentin (1724, sauf le clocher) ;
13) La fontaine Notre-Dame (1718) ;
14) La croix de Kericouët (1711) ;
15) Le manoir de Troubardou (1711) ;
16) Le manoir de Kerjean (1719), aujourd'hui ferme ;
17) Le manoir du Colédic (1741), aujourd'hui ferme ;
18) La ferme du Bourg-Blanc (1763) ;
19) La ferme du Drenneuc (1786) ;
20) La ferme de Bocoten (1773) ;
21) L’étude notariale du bourg (1803) ;
22) Le manoir de la Haye (1759) ;
Mathurin Audo est né à Lamballe le 28 janvier 1821. Il est devenu prêtre en 1845. Après avoir été vicaire du Vieux-Bourg (1853) et recteur de Pléneuf (1866), il a été nommé recteur du Vieux-Bourg (1867) et il est mort dans cette paroisse le 26 août 1884. Il a donné à l'Annuaire des Côtes-du-Nord de 1862 : Le Vieux-Bourg-Quintin, quelques notes sur cette ancienne paroisse et ses trèves, Saint-Gildas et le Leslay. Il a aussi laissé des articles sur Saint-Caradec, Saint-Gilles-Pligeaux, Bothoa, etc. et un manuscrit sur l'histoire de Lamballe (Kerviler, Bio-bibliogr. bret., I, 340).
(Bulletin d'informations des maires).
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