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LA PAROISSE DE VIEUX-VIEL

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Vieuviel (1163).

Etymologie. — On se demande si ce nom signifie : vieille voie (vetus via), ou vieux bourg (vetus vicus). (Voir GUILLOTIN DE CORSON, Pouillé, VI, 456 — et VI, 461).

La signification de « vieux bourg » semble être préférée par Longnon, Flach et Jullian. Vieuxviel et Vieuxvy auraient alors la même origine.

Cette paroisse appartient actuellement à l'arrondissement de Saint-Malo ; mais elle fit jadis partie de la baronnie de Fougères, dans la châtellenie de Bazouges ; au point de vue ecclésiastique, elle était membre du doyenné de Fougères.

Si l'agglomération paraît des plus anciennes, la paroisse religieuse remonte également à une époque très éloignée.

Vieuxviel (aujourd'hui Vieux-Viel) était compris dans le ressort du lieutenant de justice royale de Bazouges ; et fit partie, au XVIIème siècle, de la subdélégation d'Antrain.

En vertu d'une donation de Raoul II de Fougères, les religieux de Rillé levaient la moitié des dîmes ; en 1776, elles leur rapportaient 1.100 livres. En 1646, le recteur possédait environ 450 livres de rentes ; à la veille de la Révolution, son revenu était de 1.568 livres, net.

M. Joseph Martin Bercegay, originaire de Saint-Sulpice de Fougères, et recteur de Vieuxviel, refusa de prêter le serment constitutionnel. Il quitta sa paroisse le 13 août 1792, fut enfermé le 15 à Saint-Melaine, et demanda à passer en Angleterre. Il fit partie du convoi du 8 septembre 1792, dirigé vers Saint-Malo en vue de la déportation à Jersey, où M. de l'Estourbeillon signale sa présence. En 1803, il fut nommé recteur de la Couyère.

Son vicaire, M. Guy-Julien Beaudour, refusa également le serment ; enfermé comme son recteur à Saint-Melaine, il fut, par son âge (64 ans), exempté de la déportation. Il passa à la Trinité (5 octobre 1792), puis au Mont Saint-Michel (16 octobre 1793). Libéré en mars 1795, il revint à Vieuxviel, mais ne put exercer le culte dans l'église, encore occupée par l'intrus. En 1797, il reparut, et cette fois exerça le ministère dans l'église qu'avait abandonné Dufour le schismatique.

L'administration municipale du canton de Trans, dont Vieuxviel faisait partie, eut à l'égard de M. Baudour une attitude contradictoire. Après l'avoir autorisé à célébrer dans l'église, et à sonner les cloches, elle prétendit l'en empêcher. Une pétition du 8 février 1797, revêtue de 60 signatures, fut adressée au Département, et l'administration de Trans dut s'incliner. (Delarue, IV, 103).

En octobre 1797, M. Baudour se retira à Dol où il mourut en 1803. Plusieurs prêtres assermentés, élus à la cure de Vieuxviel, refusèrent ce poste. Le District de Dol y nomma, le 19 décembre 1792, Henri-Jean Dufour, ex-bénédictin du Mont Saint-Michel, qui s'installa à Vieuxviel le 23. Dufour renonça à ses fonctions sacerdotales le 9 avril 1794 ; les reprit de juillet à novembre 1795 ; puis s'enfuit, par crainte des chouans, à Pontorson où il mourut, à l'hospice, le 28 novembre 1804.

Le recteur concordataire de Vieuxviel fut M. Louis-Marin Jouanne, ex-vicaire insermenté de Saint-Ouen-la-Rouërie.

Vieuxviel a eu l'honneur de compter parmi ses enfants un Confesseur de la foi, M. Julien-Jean Lemaréchal.

L'église, sous le patronage de saint Martin, est récente ; elle renferme une intéressante statue ancienne de la Vierge (N.-D. de la Délivrance). Les prééminences appartenaient au comte de Combourg et au seigneur du Chastellier. Dans le cimetière, on remarque un très vieil if en 1926.

CHAPELLES.

1° Le Saint-Esprit du CHASTELLIER (abandonnée).

2° A la MOTTE-BERTHIER (détruite).

3° A TRÉET (détruite).

4° A la MALADRERIE, non loin du vieux chemin de Bazouges.

(Emile Pautrel).

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