|
Bienvenue ! |
L'ESCURE ET LA VILLE-ES-NONAIS |
Retour page d'accueil Retour Ville de La Ville-ès-Nonais
Ce village doit son origine à un vieux manoir « dont les ruines désolées se voyaient naguère sur le Tertre », colline dépendant actuellement de Saint-Père. Il reste encore la fontaine intarissable. La clef de la source porte, dit-on, cette inscription : « Qui m'enlève, inonde ». Elle débite dix-huit barriques à l'heure !
Le Tertre de l'Escure, qui surplombe la vallée du château de la Basse-Motte, manoir du général de Charette de La Contrie, chef des zouaves pontificaux, jouit d'un panorama splendide de Combourg à Solidor, de Cancale au Mont-Dol et à la pointe de Roz.
En 1460, l'Escure dépendait de la seigneurie du Plessis-Bertrand, en Saint-Coulomb, comme nous l'apprend la curieuse redevance de Jocelyn du Chalonge. « Lequel est subjit et obéissant de Noble et Puissant Messire Briend, Sire du Plessi-Bertran,... et de luy tenir... une pièce de terre appelée les Haults-Ouaizig... joignant à la sente par laquelle on vait du pressouër du dit sire à la fontaine d'Ecurt, que la ligence en est deüe et droit par chacun an à son dit Seigneur par chacun jour de la sainct Gille : Une paire d'esperons dorez, desquelles les molletes et les hardeillons sont indes (bleus), et les cloux dont les batans sont rivés, et les corages (courroies) d'icelx esperons vermailles... et pavez au dict Sire par la main du digit Jocelyn, qui en oultre ce doit au dict Sire foy, rachapt... avesque obéissance comme homme féal pour son Seigneur... Ce fut fait le vingt deuxième jour de septembre, l'an mil quatre cens soixante ». (Les points de suspension remplacent les mots illisibles ou dévorés par les mites).
En 1900, alors qu'il creusait une fosse pour planter un pommier, le fermier de l'Escure découvrit une statue en bois, mais tellement détériorée qu'elle ne put être identifiée.
Le Tertre de l'Escure, pas plus que l'histoire, ne nous a livré ses secrets. Et pourtant que de faits ont dû se passer sous les toits et autour des murs qu'il portait !
(Abbé Auffret).
© Copyright - Tous droits réservés.