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MANOIR DE LA HAUTE-MOTTE EN LA VILLE-ES-NONAIS

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Comme l'Escure, la Haute-Motte jouit d'un site pittoresque. On devine que ses grands arbres poussés dans le roc abritèrent jadis un donjon. Dans les vieux aveux il est souvent question du « Seigneur de la Motte-Cohiniac aux terres proches de la Baguay ». Bénéat dit en parlant de la Haute-Motte : « Le manoir ancien a été démoli, ainsi que la chapelle ».

Le manoir actuel de la Haute-Motte est une jolie malouinière à deux ailes peu saillantes. A l'époque de la Révolution, il appartenait à M. de La Motte-Montmuran, à M. et Mme Duchesne. Depuis, les différents propriétaires ont été M. Pierre Le Pelletier, en 1826 ; M. Malo Pellerin, capitaine au long cours, en 1829 ; l'amiral Léonard Charner, en 1840 ; les frères Péral, en 1849 ; M. Le Mintier et Mme de Lorgeril, en 1869 ; M. le comte Le Mintier et Mme la comtesse de Pontbriand, en 1886 ; Mme Desprez de Gésincourt, en 1893 ; M. le baron Yves du Crest, en 1924 ; M. Georges Scelle, professeur à la Faculté de Droit, en 1934 ; la Société de Golf de Saint-Lunaire, en 1944 ; le commandant Sambron, en 1947 ; M. et Mme Besnard, en 1955.

La Motte-Bily était autrefois une dépendance de la Basse-Motte.

L'amiral Léonard Charner, qui habita la Haute-Motte pendant neuf ans, commanda de 1860 à 1862 la flotte envoyée par Napoléon III en Cochinchine, au secours des chrétiens persécutés par l'empereur Tu-Duc. Charner voulait lancer une offensive rapide, qui aurait détrôné le tyran et établi un régime favorable à la religion. Il s'aperçut alors que le gouvernement français, se posant en champion de la tolérance, voulait tout simplement profiter de l'occasion pour fonder une colonie et ne se préoccupait guère des massacres des chrétiens, qui redoublaient au contraire du fait du débarquement des troupes françaises. Meurtri dans sa foi chrétienne et sa droiture bretonne par cette erreur sur le but de sa mission, il tenta l'impossible pour secourir les chrétiens.

L'évêque du lieu, Mgr Lefèbvre, rendit publiquement hommage à l'amiral Léonard Charner, et les indigènes gardèrent longtemps de lui un excellent souvenir.

(Abbé Auffret).

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