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BLERUAIS

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La commune de Bléruais (bzh.gif (80 octets) Blerwaz) fait partie du canton de Saint-Méen-le-Grand. Bléruais dépend de l'arrondissement de Rennes, du département d'Ille-et-Vilaine (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de BLERUAIS

Bléruais vient de "Bluharnais" (sommet des tertres).

Bléruais est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive d'Iffendic et son histoire est liée à celle d'Iffendic. La seigneurie de Bléruais est achetée par les de France en 1654 (Pouillé de Rennes). Autrefois appelée Saint-Armel-de-Bléruais, cette ancienne trève d'Iffendic voit son existence reconnue le 11 octobre 1673 par Mgr de Guémadeuc (bulletin paroissiale d'Iffendic, août 1911).

Ville de Bléruais (Bretagne).

Le manoir de Bléruais, en Iffendic, appartenait au XVème siècle à la famille Guischart de Bléruais. En 1654, Claude de France, seigneur dudit lieu et des Vergers, acheta la seigneurie de Bléruais et vint y habiter. Une quinzaine d'années plus tard, voyant que la chapelle de son manoir était pleine de peuple les dimanches et fêtes, à cause de l'éloignement de l'église paroissiale d'Iffendic, il se fit l'interprète des habitants de ce quartier près de Mgr du Guémadeuc, alors évêque de Saint-Malo et prieur commendataire d'Iffendic, et offrit même de construire à ses frais une église et de fournir un presbytère si ce prélat voulait bien ériger Bléruais en église tréviale ou succursale. Sébastien du Guémadeuc écouta favorablement cette demande et envoya son official, Jean Gaultier, diriger à Iffendic une enquête à ce sujet ; celui-ci s'en acquitta au mois d'août 1672 et fit à l'évêque un rapport favorable. Seuls, Julien Bilbouc, recteur d'Iffendic, et François d'Andigné, seigneur de la Châsse, firent opposition au projet ; mais Mgr du Guémadeuc n'en tint point compte. Le 11 octobre 1673, ce prélat, considérant les besoins des habitants de Bléruais, éloignés de deux lieues de l'église d'Iffendic, et ayant égard à la bonne volonté du seigneur de Bléruais, érigea « l'église et chapelle de Bléruais, dépendant de la terre et seigneurie de Bléruais, en trève et église subcursale », voulant et ordonnant « que les habitans des villages circonvoisins de ladite chapelle de Bléruais qui avoient accoustumé de recevoir le Saint-Sacrement et entendre le service divin dans l'église parochiale d'Iffendicq, aillent désormais en ladite église subcursale de Bléruais, indépendamment de la direction et subjection du recteur ou curé d'Iffendicq ; qu'ils aient en leur chapelle des fonts baptismaux tout ainsi qu'une paroisse, et que tous les sacrements de l'Eglise y soient administrés par des prêtres approuvés de l'ordinaire, et principalement par leur propre subcuré ou vicaire ; que la procession y soit faite à la grand'messe ; que les vespres y soient célébrées aux jours de dimanches et festes ; qu'ils puissent inhumer dans le cimetière ou dans les enfeux de ladite chapelle les corps des défunts habitans ; enfin, qu'on puisse généralement y faire toutes les fonctions curiales ainsi que dans les autres paroisses, sans toutefois nuire ni préjudicier aux droits du recteur d'Iffendicq ni de l'église parochiale et maîtresse ». Bien plus, pour reconnaître cette supériorité de l'église Saint-Pierre d'Iffendic, l'évêque ordonna que « les prêtres et ecclésiastiques desservant ladite chapelle succursale de Bléruais seraient tenus et obligés d'aller tous les ans deux fois à Iffendicq, avec leur procession et avec les habitans dudit canton de Bléruais, le Jeudi Absolu (c'est-à-dire le Jeudi-Saint), pour y entendre le service, et le jour de la feste Saint-Pierre, patron de ladite église d'Iffendicq » (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, fonds de Saint-Malo). Cette ordonnance épiscopale fut promulguée quelques jours après par l'official de Saint-Malo-de-Beignon. Quant à l'église succursale, Claude de France promit d'en bâtir une incessamment, et mit en attendant la chapelle domestique de son manoir à la disposition du public. Le seigneur de Bléruais s'occupa, du reste, sans retard de cette oeuvre, et au bout de deux ans la nouvelle église de Saint-Armel de Bléruais fut achevée. Il la garnit d'ornements et de toutes choses nécessaires au culte divin, et s'engagea à l'entretenir toujours en bon état ; de plus, il affranchit et mit en fief amortis l'emplacement de cette église et de son presbytère. Le 13 janvier 1676, Mgr du Guémadeuc autorisa Nicolas Aubert, curé de Bléruais, à bénir l'église et le cimetière dudit lieu, en attendant qu'il pût aller lui-même consacrer ce nouveau temple. Claude de France termina son oeuvre en faisant construire le presbytère de Bléruais ; il le bâtit en 1677, il y joignit un jardin et assura 75 livres de rente au curé. En conséquence de tous ces bienfaits, le seigneur de Bléruais fut déclaré officiellement « seigneur patron et fondateur de l'église et du presbytère de Bléruais, et présentateur du curé desservant la trève ». Ce dernier reçut de l'évêque son institution canonique en qualité de « subcuré perpétuel, en titre de bénéfice, indépendant du recteur d'Iffendic ». Toutefois, « par arrêt du 8 août 1736, il fut jugé que cette indépendance du subcuré de Bléruais ne lui attribuait pas le droit de prendre la qualité de recteur, ni de percevoir dans l'étendue de sa succursale les dîmes novales, qui appartiennent toujours au recteur de la paroisse » (Potier de la Germondaye, Du gouvernement des paroisses, 33). Au milieu du XVIIIème siècle, le Pouillé ms. de Saint-Malo nous apprend que le « curé inamovible de Bléruais a 200 livres de revenu, que sa fabrique n'a que 20 livres de rente, mais que le seigneur de Bléruais, alors le comte de Landal, continue d'entretenir l'église ». Cet état de choses dura jusqu'à l'époque de la Révolution, qui détruisit toute la fondation des seigneurs de Bléruais. En 1826 seulement une ordonnance royale, en date du 16 (ou 26) avril, érigea de nouveau Bléruais en succursale. Le premier recteur, nommé en 1828, fut Auguste Martin, qui est mort missionnaire et évêque de Natchitoches (Pouillé de Rennes).

La paroisse de Bléruais est supprimée en 1793, puis rétablie comme succursale du canton de Saint-Méen-le-Grand sous le gouvernement de Charles X par une ordonnance royale datée du 26 avril 1826 Ses manoirs de la Ville-ès-Marquer et du Val-Botherel, la ferme du Temple, indiquent en partie son ancienne importance.

Note 1 : liste non exhaustive des recteurs de la paroisse de Bléruais : Nicolas Aubert (en 1673), Jean Josse (en 1700, décédé en 1720), Joseph Garel (en 1720, décédé en 1730), Jacques Millet (en 1730), Julien Pembouc (décédé en 1735), Mathurin Quémin (décédé en 1754), Olivier Simon (1754-1765), Mathurin Boucher (en 1765, décédé en 1780), René-Jean Nogues (1780-1792), Auguste-Marie Martin (1828-1832), Joseph Pellan (1832-1834), Joseph Le Breton (1834-1858), François Duscorps (1858-1862), Jean-Marie Gourheu (1862-1867), François Gauthier (1867-1874), Joseph-Marie Thezé (1874-1879), Pierre-Marie Petitpas (1879-1880), Joseph Phily (à partir de 1880), ...

Note 2 : liste non exhaustive de quelques lieux-dits de Bléruais : Le Baronnais, La Besnardière, Le Champ Perron, Le Château, Le Closel, Coquenée, Le Fournet, La Hesnière, La Lande Marion, La Landelle, La Motte, Le Presbytère, Le Tertre, Le Val Botherel, Viel, La Ville-ès-Marquer, La Ville-ès-Roux.

Voir   Ville de Bléruais (Bretagne) " Le cahier de doléances de Bléruais en 1789 ".

Voir   Ville de Bléruais (Bretagne) " Les origines paroissiales de Bléruais ".

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PATRIMOINE de BLERUAIS

l'église Saint-Armel (1675-1676-XIX-XXème siècle), financée par la famille de Claude de France, propriétaire de la seigneurie de Bléruais. La première pierre est posée le 9 mai 1675 et l'église est bénite le 20 juillet 1676. Après la mort de Claude de France, sa veuve, Marie Lavalle, dame des Vergers et de Bléruais, fonda, le 4 septembre 1686, deux messes par semaine dans cette église : l'une, le dimanche, pour le repos de l'âme d'Olivier de France, chanoine et scholastique de Vannes ; l'autre, le mercredi, pour son mari défunt, Claude de France, et pour Jeanne Le Vayer, sa première femme (Registres des insinuations ecclésiastiques de l'évêché de Saint-Malo). L'église de Bléruais n'offre rien d'intéressant au point de vue architectural ; on voit qu'elle est du XVIIème siècle. On s'y rend beaucoup en pèlerinage en l'honneur de saint Armel, dont la fontaine se trouve sur la route du presbytère ; de toutes les paroisses voisines on vient s'y faire évangéliser aux fêtes de l'Assomption et de saint Armel. On honore aussi spécialement à Bléruais saint Amateur (Pouillé de Rennes). L'église comprend une nef à chevet droit avec un transept et un clocher à l'extrémité du croisillon nord. Le pignon du croisillon sud possède un porche et un cadran solaire en ardoise. Restaurée en 1898, puis en 1925, en 1931 et en 1932. Elle est détruite le 5 mars 1948 par un incendie. Le chœur, ainsi que la peinture murale représentant saint Armel datent de 1950 ;

Eglise de Bléruais (Bretagne).

la fontaine Saint-Armel (XXème siècle) ;

A signaler aussi :

l'ancien manoir du Temple, situé au bourg de Bléruais ;

l'ancien manoir du Clossel, situé route de Saint-Gonlay. Propriété de la famille Bouestard, puis de la famille de Quéhéon (en 1513) ;

l'ancien manoir de la Ville-ès-Marquer, situé route de Saint-Gonlay ;

l'ancien manoir de la Renardière, situé route de Saint-Gonlay. Propriété de la famille des Salles en 1513 ;

l'ancien manoir de la Ville-ès-Roux, situé route de Saint-Gonlay. Propriété de la famille Henry (avant 1513), puis Bouestard (en 1513) ;

l'ancien manoir du Val-Botherel, situé route de Saint-Gonlay. Propriété de la famille de Saint-Jouan (en 1427), puis de la famille du Fau (en 1513) ;

le manoir de Bléruais, situé route de Muel. Il possédait jadis une chapelle privée aujourd'hui disparue. Il n'y avait en Bléruais que la chapelle du château, qui n'existe plus depuis la Révolution. Lorsque Claude de France acheta en 1654 le manoir de Bléruais, il trouva la chapelle de cette maison desservie par un prêtre, nommé Pierre de Lourme, qui y disait la messe tous les dimanches et fêtes. Nous avons vu précédemment que cette chapelle servit d'église tréviale pendant qu'on construisait l'église actuelle (Pouillé de Rennes). Propriété de la famille Guichart ou Guischart (en 1427), puis de la famille de France (en 1654) ;

Château de la ville de Bléruais (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de BLERUAIS

Bléruais est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive d'Iffendic et son histoire est liée à celle d'Iffendic.

(à compléter)

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