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Léproseries de Saint-André

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Léproseries de Saint-André du comté et diocèse de Nantes.

Le village du Châtel, au Sud de Bouvron, sur la route du Temple, possédait une chapelle de Saint-André décorée du titre de prieuré, dont les revenus ne montaient pas à moins de 1.200 livres. Les abbés de Pornic et de Saint-Gildas-des-Bois ont eu successivement la présentation de ce bénéfice. La foire, qui se tenait autour de la chapelle, a été transférée près du bourg, autour de la chapelle Saint-Mathurin (Pouillé du diocèse. — Visites du diocèse de 1573).

Le prieuré de Saint-André, en Carquefou, se composait d’un vaste domaine érigé en fief et seigneurie par les ducs de Bretagne, au milieu des terres de l'Evêque de Nantes, à la limite orientale de cette paroisse, sur le grand chemin d'Ancenis. Sa chapelle était entourée d’une maison avec jardin, d’un bois de haute futaie, de clos de vignes et de terres labourables situées au village du Chemin Nantais et aux environs (Liasses des paroisses et fonds de l’évêché. - Archives départementales, G).

A une demi lieue de Châteaubriant, sur le chemin de Rennes, on voyait au XVIIème siècle, au lieu marqué par la ferme de Saint-André, la chapelle d’un prieuré, dédiée au même saint, qui, bien certainement, a été élevée pour une léproserie. Elle était très-ancienne, suivant le témoignage du doyen Blais, « et fut bastie, selon l’ancienne tradition, pour faire entendre la messe aux lépreux qui estoient en grand nombre pour lors par la France. Elle fut douée de quelques terres, bois et galoys, et honorée de quelques droits de foires, d’épaves et galoys par les seigneurs de Châteaubriant, qui donnèrent à ces chappelains les deux tiers des dîmes, laissant le tiers au doyen et, de plus, les rentes, devoirs et obéissances qui leur estoient deubs sur les estagers dudit village ; enfin, les deux tiers sur la foire de Noël audit Chasteaubriant, qui se tenoit autrefois audit lieu de Saint-André. Ceci se prouve par une interrogation juridique, au sujet de tous ces droits faite d’office, les témoins ouys par Jacquet Martin, chastelain et juge ordinaire de la Cour de Châteaubriant, et Jean de Kalemborgne, greffier d’icelle, le 2ème jour de juillet 1474  » [Note : Mémoires du doyen Biais qui vivait au XVIIème siècle. Histoire de Châteaubriant, de l’abbé Goudé, p. 433].

La métairie de Saint-André, avec ses jardins, ses prés et ses vergers, contenant en tout 45 journaux, fut affermée 350 livres en 1790 (Soumission de la ville - Archives départementales, Q).

La chapelle et le prieuré de Saint-André, près de Pornic, furent construits, dit Travers (Histoire de la ville et de l’évêché de Nantes, t. I, p. 240), par les moines de Saint-Serge d'Angers. Les sires de Retz, qui les avaient appelés, leur avaient concédé une foire et le droit de prélever le onzième pain sur les fours banaux de Pornic [Note : Aveu du baron de Retz de 1477, f° 105. (Archives départementales, B). Voir aussi Registre de visites de 1554]. En 1554, ce prieuré était annexé à celui de Rouans.

Outre son église paroissiale, érigée au XVème siècle [Note : « Cappella S. Andree que est etiam nunc ecclesia parrochialis in Guerrandia » 1476. (Concordat de l’évêque avec l’abbé de Saint-Florent, fonds de l’évêché, Archives départementales, G)], la commune de Saint-André-des-Eaux, dans la presqu’île Guérandaise, possédait une petite chapelle plus antique, sous l’invocation de saint André, au Sud du bourg, qui est sans aucun doute la chapelle de l’une des léproseries établies autour de Guérande. La topographie nous fournit encore ici des enseignements du plus haut intérêt. Je trouve autour le parc de la Maladrie, le clos de la chapelle, le landier du Grand-Chemin, la chapellerie, la Croix-Conière, un carrefour, l’étang et le cimetière (Cadastre, H, n°s 1110-1118, 818-829, 835-838, 414, 421-458). Je suis donc persuadé qu’en faisant des recherches analogues à Saint-André de Treize-Voies, sur les marches de la Vendée, on arriverait à constater que ces deux paroisses ont le même point de départ [Note ; Treize-Voies était un prieuré de l’abbaye de Nieul-sur-l'Autize].

Sur la chapelle Saint-André, de la commune de Saint-Etienne-de-Montluc, je n’ai recueilli qu’une note : c’est qu’elle passait pour une fondation des seigneurs de la Juliennais (Livres des visites du climat de la Mée de 1665, p. 7 – Archives départementales). J’en conclus qu’elle était sur leurs terres, entre le bourg et la grande route de la Roche-Bernard.

La chapelle de Saint-André, établie à la sortie de Nantes, sur le passage du grand chemin de Châteaubriant [Note : Le bas chemin de Saint-Donatien est désigné comme le grand chemin de Nantes à Châteaubriant, dans un titre de 1454. (Archives départementales, E, 485)], a bien quelques droits à figurer dans cette nomenclature, quoique sa destination soit restée complètement inconnue. Les historiens la font remonter au IXème siècle, c’est-à-dire au début même du culte de saint André en Occident. Il est constant que cette dévotion s’est propagée à la suite du concile tenu à Mayence en 813, grâce aux encouragements de Charlemagne et de ses fils (L. Maître).

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