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Léproseries de Saint-Barthélemy

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Léproseries de Saint-Barthélemy du comté et diocèse de Nantes.

Saint Barthélemy a subi un martyre qui devait naturellement le recommander aux invocations des lépreux. Ses bourreaux l’ont fait écorcher tout vif de la tête aux pieds, sans épargner aucune partie de son corps. La plus célèbre image de ce saint est une statue de marbre blanc érigée dans la cathédrale de Milan, qui le représente portant sa peau sur un bâton. Saint-Barthélemy de Vézelay était une maladrerie. Autour de Nantes, quelques chapelles de léproseries lui ont été dédiées. En voici le dénombrement :

Au village de la Touche, sur la route de Châteaubriant à Saint-Julien-de-Vouvantes, on voit une petite chapelle dédiée à saint Barthélemy, qui n’a pas plus d’un siècle (fin du XVIIIème-début du XIXème siècle) ; mais il en existait une autre auparavant dans la chesnaie, en face. Sa fontaine vénérée coulait à la Crochetière, siége primitif du village de la Touche, avant que la route fut détournée.

La chapelle du Trépas, au Nord de Jans, est sous l’invocation de saint Barthélemy, qu’on nomme aussi dans le pays saint Rachou, parce que les parents lui portent les enfants atteints de la teigne, appelée vulgairement la râche.

A Lavau, saint Barthélemy est aussi connu depuis des siècles par les nombreux pèlerins qui se rendaient à Chaussan, emplacement de sa chapelle [Note : Archives départementales, titres des séries G et Q. Le nom de Chaussan indique sans doute le passage d’une chaussée pour la voie qui allait du Goust de Malville à Donges]. Le titulaire qui desservait ce bénéfice jouissait de 4 journaux de prés, d’une maison avec jardin au bourg, et de la métairie du Chaussan.

Dans le bourg de Pouillé, il existe une vieille chapelle de Saint-Barthélemy transformée en maison qui, d’après le recteur lui-même, avait été à l’origine l’église paroissiale. Le cimetière contigu, longtemps abandonné, fut pris en 1750 pour agrandir le cimetière trop étroit de la paroisse. On ignore à quelle époque saint Aubin a supplanté saint Barthélemy (Brevet de 1777 – Archives départementales, série G).

Saffré possédait une chapellenie de Saint-Barthélemy, dont l’édifice est renversé depuis si longtemps, qu’on ignore son emplacement. Après avoir été desservie dans la chapelle Sainte-Marguerite, elle fut réunie à la fabrique vers 1740 avec ce second bénéfice, à la charge d’entretenir un maître et une maîtresse d’école [Note : Brevet du recteur de 1755. (Ibid.) — Le temporel valait 320 livres de rente. Il y a une chapelle à la Briandaie, dont le vocable est inconnu, et des pièces de la chapelle entre Gremil et le Druglay].

La chapelle qui est au village de Saint-Barthélemy, en Saint-Julien-de-Concelles, annoncerait par sa construction qu’elle est du XVème siècle ; mais les tombeaux en maçonneries qui l’entourent attestent, ainsi que les briques romaines dont le terrain est rempli, qu’il y a là une léproserie très-ancienne. Ce cimetière était dans le grand clos situé au Nord, dont les murs tombent en ruines. Les cultivateurs des environs, en bêchant leurs vignes, ont retrouvé l’empierrement d’une voie romaine aboutissant au village de Saint-Barthélemy. Une pièce d’eau d’une grande étendue et un ruisseau sont à côté de la chapelle. La foire de Saint-Barthélemy attire une nombreuse assemblée.

Le saint Barthélemy de Soudan était honoré dans la chapelle du prieuré du Dou-Gislard ou Duits-Gislard, appartenant aux Dames de l’abbaye de Nioiseau (Anjou). Là aussi, il est connu sous le nom de saint Rachou. Dougilard est sur la route de Pouancé, à la limite de la Bretagne [Note : Registres paroissiaux de Soudan. — Le prieuré valait 100 livres de ferme aux religieuses. (Archives départementales, série Q)].

Varades avait aussi son saint Barthélemy à la chapelle de la Fenouillère. Non-seulement l'Enfrenière voisine rappelle l'infirmerie, mais le fief qui englobait ses terres s’appelait le fief de la Lardière. Un grand chemin passait aussi sur ce domaine ; il n’est donc pas douteux que ce lieu n’ait été le siége d’une maladrerie. Le bénéficier qui affermait la Fenouillère en retirait un revenu de 400 livres en 1698 [Note : La pièce des Trois-Fontaines, dépendant de la Billière, « dans le fief paîtreau de la Lardière ». — « Le grand chemin qui est au-dessous du village de l'Enfrenière » (Terrier de 1680, vol. XVI, f° 76. Archives départementales)] (L. Maître).

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