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Léproseries de Saint-Laurent

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Léproseries de Saint-Laurent du comté et diocèse de Nantes.

Saint Laurent, archidiacre de l’église de Rome, méritait bien d’être choisi pour patron par les lépreux. On sait que ses bourreaux le couvrirent d’horribles brûlures, en l’étendant sur un gril [Note : La maladrie de Dourdans était certainement sous l’invocation de saint Laurent].

La chapelle de la Bauche, au Sud-Est du Grand-Auverné, est sous l’invocation de saint Laurent, comme le chemin rural qui relie le village au grand chemin Bernard (Tableau des chemins ruraux d'Auverné).

Le bourg de Batz avait, en 1573, une chapelle de Saint-Laurent qui a disparu entièrement (Livre de visites épiscopales. – Archives départementales, G).

Saint Laurent, patron de la ville de Blain, est honoré par une foire très-célèbre ; mais, n’y a-t-il pas là, comme à Saint-Fiacre, une substitution de culte ? Les fontaines vénérées sont toujours près des chapelles ; or, la fontaine de Saint-Laurent est en dehors de Blain, près de l’endroit présumé où se trouvait la Madeleine. Il serait possible que la chapelle de cette léproserie ait aussi été dédiée à saint Laurent, et que la statue du saint ait été transférée à l’église paroissiale après la disparition de la lèpre.

Le prieuré de Saint-Laurent de Bourgneuf, situé à 800 mètres au Nord de la ville, au lieu dit la Priauté, avait aussi son droit de foire. Suivant les notes de Chevas, il serait antérieur d’un siècle à l’abbaye de Pornic, dont il dépendait. Quand le temporel du bénéfice fut réuni en 1729 à l’hôpital de Bourgneuf, il fut arrêté qu’une statue convenable de saint Laurent serait entretenue dans la chapelle des pauvres [Note : Ce bénéfice valait 450 livres. – Archives de l’hôpital de Bourgneuf).

Saint-Laurent de Guérande, était à l'Ouest, près la porte Bizienne, sur la gauche du chemin qui conduit à Piriac. Les marguilliers en aliénèrent l’emplacement pour 210 livres, en 1661 (Archives départementales, E, 1488).

Le vieux logis du prieuré de Saint-Laurent de Legé se voit encore au village du Douet, à 3 kilomètres 600 mètres du bourg, mais la chapelle n’existe plus qu’en partie. A côté de la statue de saint Laurent était celle de Barthélemy, nommé dans le pays saint Ratiché. Elles sont conservées toutes deux dans le grenier de la maison. Dans le cimetière des lépreux, on a retiré quelques anneaux. La fontaine est sur le bord d’un chemin nommé le Croisillac [Note : Témoignage des propriétaires. On nomme souvent ce prieuré Saint-Laurent de Fougeray (Ibid. E 219)].

Le prieuré de Saint-Laurent du Loroux-Bottereau, dépendant de l’abbaye de Saint-Jouin de Marnes, était en ville, près la porte ouverte sur le faubourg de Bourgogne.

A Missillac, la ville des lépreux, la chapelle de Saint-Laurent était à la Briandais, dans la frairie de Saint-Diis (Terrier de la sénéchaussée de Nantes, 1680, vol. XVII, f° 224). D’après le livre des visites du diocèse de 1573, son entretien était à la charge du prieur, recteur de la paroisse, comme celles de Sainte-Luce et de Saint-Etienne. Il n’y a pas longtemps que les pèlerins y allaient encore en dévotion.

Saint-Laurent de Montbert était dans le canton de la forêt, enclave des régales, en 1678. Aujourd’hui, elle est comprise dans le village des Buzinières (Chapellenie des Neaux ou de la Chaussée. - Terrier de 1678).

Le cadastre de Rezé indique, dans la section de la Banche, un pré dit de la Fontaine-Laurent, entre le village de la Brosse et la limite du Pont-Saint-Martin (Section E , 229-832, 884-889. — A l’autre bout de la forêt, se trouve le village des Chapelles, section D, avec les pièces de la Strée). Ce point étant voisin de la forêt de Melleray et d’un carrefour, on peut croire qu’il nous conserve le souvenir d’une chapelle dédiée à Saint-Laurent. Le mot saint disparaît souvent dans les appellations. On dit très-bien le clos Madelon et Madeleneux pour le clos de Sainte-Madeleine.

Les ruines de Saint-Laurent de Riaillé sont dans la forêt d'Ancenis. La chapelle était desservie en 1145 par un prieur, moine de l’abbaye de Saint-Florent (Chartes nantaises de l’abbaye de Saint-Florent). L’assemblée qui se tenait autour fut supprimée en 1700, sous prétexte que les convenances n’y étaient pas observées.

Il y avait à Saint-Hilaire-de-Chaléons, en 1638, une chapelle de Saint-Laurent, dont M. de Juigné était présentateur (Livre des visites de 1638). Son emplacement étant ignoré, je proposerai le clos de la Croix, à côté de Malabry, où quatre chemins se rencontrent (Cadastre, E, 1944). Le ruisseau de Noyeux arrose le pied de la butte, et le village du Temple n’est pas loin.

La chapelle de Saint-Laurent de Vieillevigne était bâtie dans le domaine de la cure et se nommait Saint-Laurent de la Guérinière, pour rappeler sans doute un bienfaiteur (Livre des visites du climat de Clisson de 1683, f° 43).

On croit que la ferme de Saint-Igné, à l'Est de Saint-Vincent-des-Landes, sur la route de Louisfert, rappelle l’emplacement d’une chapelle dédiée à saint Laurent. Le nom d'Igné (Ignitus) peint assez bien, en effet, le supplice de ce martyr [Note : Il y a une commune de Saint-Igneuc en Bretagne].

Saint-Laurent de Sion, annexe du prieuré de Villepots, bénéfice de l’abbaye de la Roë, était dans le bois de Brillengaut (L. Maître).

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