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Léproseries de Saint-Mandé du comté et diocèse de Nantes.

Saint-Mandé, a été le patron certain de plusieurs léproseries, de celle de Trôo (Loir-et-Cher), en particulier. Je vais donc citer ici les deux chapelles du pays nantais qui étaient sous son invocation.

Saint-Mandé, de la paroisse Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, était hors ville sur cette éminence qui sert de cimetière communal depuis deux ou trois siècles (Livre des visites du climat de Retz et Brevet de 1777. – Archives départementales, G). Sa statue se voyait dans le choeur à la place principale, à côté de celle de la Vierge. Autour de lui étaient saint Jacques et sainte Catherine. On nommait l’édifice la chapelle du Chaffault pour rappeler les nombreuses fondations pieuses des seigneurs de cette maison.

La chapelle de Saint-Mandé de Trans, qui était à 200 mètres du bourg, a été démolie dernièrement malgré les protestations des habitants. Les abords, les prés, les champs voisins, portant le nom de Saint-Mandé, représentent sans doute le temporel qui en dépendait. Elle avait son cimetière, ce qui faisait dire dans le pays qu’elle fut la première église paroissiale, et un champ de foire fréquenté le 18 novembre. D’après un brevet de 1777, on y faisait beaucoup de pèlerinages dans les temps d’épidémie (Archives départementales, G) (L. Maître).