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Léproseries de Saint-Marc |
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Léproseries de Saint-Marc du comté et diocèse de Nantes.
On a remarqué, dans tous les diocèses de France, que les chapelles dédiées à saint Marc étaient visitées par des pèlerins atteints de diverses maladies : c’est en raison de cette dévotion ancienne qu’il a été donné pour patron à des léproseries et à des hôpitaux. Saint-Marc d'Houdant était certainement une maladrerie, de même que Saint-Marc en Vendée possédait un hôpital de saint Blaise. Dans la Loire-Inférieure, je n’ai pas de documents précis qui me permettent de dire ce qu’étaient les chapelles de saint Marc ; cependant je ne puis m’empêcher de consigner ici quelques remarques sur leur situation.
Celle de Nantes était dans l’enclos de l’hôpital de Notre-Dame hors les murs ou de Saint-Clément. Les prêtres de l'Oratoire en firent leur salle d’exercices oratoires quand ils ouvrirent leur collège sur cet emplacement au XVIIème siècle (Archives départementales, série G. — Dictionnaire de Bretagne d'Ogée, p. 158).
Saint-Marc de Batz était au village de Kervallet.
Saint-Marc de la Chapelle-Glain, aujourd’hui dans la commune de Juigné-des-Moûtiers, était au village de Ruigné et possédait un cimetière [Note : Brevet de la paroisse de 1755. (Archives départementales, G). Livre de visites de 1570. (Archives du Chapitre)].
Saint-Marc de Mesquer était au prieuré de Merquelle, au bord de la mer, et appartenait aux religieux de Saint-Gildas-de-Rhuys (Pouillé du diocèse).
La petite chapelle voisine du bourg de Mouais, entre la Chère et la route de Sion, est dédiée, à saint Marc et à saint Marcellin. Son estimation, en 1790, comprend un pré et un cimetière (Estimation des biens du clergé. – Archives départementales, Q). D’après les preuves de l'histoire de Bretagne, cet oratoire remonterait au temps de Noménoë et serait la première église de Mouais. Les Bas-Bretons y venaient en pèlerinage tous les ans, puisaient de l’eau à la fontaine contre la fièvre et ne repartaient pas sans avoir fait le tour de la chapelle.
Saint-Marc de Saint-Nazaire est une chapelle placée, comme celle de Mesquer, sur le bord de la mer, à l’extrémité d’un grand chemin qui venait de la Grande-Brière [Note : Brevet de 1787. — E 542. — « Le grand chemin qui va à la chapelle saint Marc » 1543. (Archives de M. le baron de Wismes)]. La fontaine voisine à la réputation de guérir de la fièvre et des maux d’yeux (L. Maître).
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