Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue !

Léproseries de Saint-Symphorien

  Retour page d'accueil      Retour "Léproseries du comté et diocèse de Nantes"      Retour Ville de Nantes   

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Léproseries de Saint-Symphorien du comté et diocèse de Nantes.

Saint Symphorien, martyr du IIème siècle, fut décapité à Autun. On croit que son culte est venu de Bourgogne en Bretagne, après les invasions normandes, c’est-à-dire à l’époque où les reliques de saint Philbert furent transportées à Tournus. Ce saint avait une chapelle dans la ville du Loroux au XIIème siècle [Note : Chartes nantaises de saint Florent. Treillières a pour patron saint Symphorien]. Lomedé, dans son catalogue des léproseries, le cite parmi les patrons adoptés. Les établissements suivants ne diffèrent pas, quant à leur situation, de ceux qui sont reconnus pour des maladreries.

Saint-Symphorien d'Abbaretz était en dehors du bourg, sur la route d'Issé. Il est regrettable qu’en prenant son paradis pour en faire le cimetière communal, on n’ait pas pu conserver la chapelle. La foire fondée en cet endroit le 22 août, depuis des siècles, n’est pas tombée en désuétude.

Quand l’archidiacre du diocèse passa à Saint-Symphorien de la Bruffière, sur les marches du Poitou en 1683, et visita ce prieuré de l’abbaye de Geneston, les paroissiens présents lui déclarèrent avoir vu « un hôpital en ledit prieuré où l’on retiroit et faisoit l’aumosne aux pauvres passans, lequel a été détruit depuis trente-cinq à quarante ans » [Note : Les rentes de ce prieuré s’affermaient 300 livres en 1789. (E. 1429). Livre des visites du climat de Clisson, f° 361].

Saint-Symphorien de Couffé, situé à 2 kilomètres 800 mètres au Sud-Est du bourg, sur la route d'Ancenis, dépendait, avec sa métairie, du prieuré de Saint-Meen-du-Cellier (Terrier de la sénéchaussée de Nantes, XI, 361).

Le prieuré de Saint-Symphorien de l'Ile d'Er en Donges, fut donné, en 1058, à l’abbaye de Saint-Sauveur de Redon. Deux foires se tenaient autour, aux fêtes de saint Georges et de saint Laurent. Sa chapelle en ruines contenait, disent les anciens, une statue de saint Fiacre.

Doulon possédait, au XVIème siècle, une chapellenie de saint Symphorien de laquelle dépendait une « faillie maison de terrasse, couverte d’ardoises, faite à l’anticque, en forme d’appentilz » (Déclarations de bénéfices de 1554, f° 219), dont on ignore l’emplacement. J’ai en vain cherché à rattacher ce bénéfice au vieux logis de la cour Saint-Laud et à la chapelle dédiée à saint Roch.

A Nantes, je trouve une chapelle de Saint-Symphorien, sur le coteau de Tombe-Rouge qui domine le Bourgneuf en Saint-Similien ; mais elle est si rapprochée du cimetière paroissial ancien, que j’hésite à la présenter comme une maladrerie. Il est cependant certain que son cimetière était, au XVIème siècle, distinct de celui de la place Saint-Similien, puisque, dans les débornements d’une maison de la rue de Bourgneuf, on dit qu’elle est « près le cimetière de la chapelle Saint-Cyphorien » (Déclarations de bénéfices de 1554, f° 76).

Le domaine de Saint-Symphorien de Saint-Lumine-de-Contais est à 2 kilomètres au Sud du bourg, sur la route de Saint-Philbert à Chaléons. Dans la chapelle qui existe encore, on voyait une statue de sainte Emerantienne, devant laquelle de nombreux pèlerins venaient prier pour les maux d’entrailles et la guérison des maladies de peau. D’après les vieillards, les moines de Villeneuve, possesseurs du prieuré, auraient transféré près de leur abbaye la foire qui, dans l’origine, se tenait à Saint-Symphorien [Note : Ce prieuré est estimé 2.837 livres en 1790 (Archives départementales, Q)] (L. Maître).

 © Copyright - Tous droits réservés.