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Léproseries de Sainte-Luce du comté et diocèse de Nantes.

Sainte Luce est une martyre en l’an 304.

L’abbaye de Melleray avait une chapelle Sainte-Luce au village de Quiheix en Nort (Brevets, Archives départementales, série G).

Dans la même paroisse, on voit au village de Tacon les restes d’une chapelle de Sainte-Luce qui avait un cimetière. Le procès-verbal d’estimation de 1790 la désigne comme un ancien édifice et y adjoint les masures d’une autre plus grande et y attenant (Procès-verbaux d’estimation des biens du Clergé. - Archives départementales, série Q). Un cimetière a été également constaté autour de la chapelle de Sainte-Luce de Missillac, quand le propriétaire de la Haie-Eder la fit reconstruire vers 1860. Les landes de la frairie de Tournolie l’environnaient (Terrier de la sénéchaussée de Nantes, XVII, f° 224. Livre des visites de 1573). Le prieur recteur de la paroisse en 1573 avait la charge de son entretien.

Le village de Sainte-Luce, qui a donné son nom à la paroisse nommée Chasseil jusqu’au XVIème siècle, n’aurait-il pas pris naissance autour de la chapelle d’une léproserie fondée par les évêques près de leur maison de campagne ? C’est une question à laquelle les chercheurs futurs répondront par l’affirmative (L. Maître).