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DEVOTION A NOTRE-DAME DU MUR

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I - La dévotion à Notre-Dame du Mur à Morlaix.

Après ce que nous avons raconté, il n'est plus besoin de redire combien les générations disparue ont eu le culte et l'amour de Notre-Dame du Mur, la dévotion à la patronne de Morlaix [Note : La dévotion à Notre-Dame du Mur, dit M. Alexandre, s'étendait bien au delà des limites de Morlaix : elle était répandue dans toute la Basse-Bretagne. Les Souverains Pontifes l'avaient encouragée par d'abondantes et précieuses faveurs spirituelles. De nombreux pèlerins venaient de toutes parts visiter le sanctuaire vénéré de la Mère de Dieu, lui offrir leurs hommages et lui exposer leurs besoins].

L'invocation que rèpétent les Morlaisiens d'aujourd'hui, qui n'ont rien vu des splendeurs du passé et qui soupçonnent à peine l'histoire vraie de Notre-Dame du Mur, Itron Varia ar Vur, pedit evidomp, n'est que l'écho de la foi de leurs pères : il y a là la meilleure de toutes les preuves, la prescription est acquise au culte de Notre-Dame du Mur.

En quoi consiste-t-il ? Laissons parler M. le chanoine Alexandre.

Respect, amour, confiance : tel est le triple hommage qui constitue le culte dû à la Reine du Ciel. Et ces trois obligations découlent clairement de son double titre de Mère de Dieu et de Mère des hommes.

Nous lui devons un profond respect, parce qu'elle est la Mère de Dieu, un amour filial parce qu'elle est notre Mère, une confiance sans bornes par la double raison qu'elle est la Mère de Dieu et notre Mère.

La Mère de Dieu s'adressant à son divin Fils pourrait-elle essuyer un refus ? Notre bonne Mère pourrait-elle repousser ses enfants ? Et avec quelle confiance, en raison du passé, l'enfant de Morlaix ne peut-il pas dire « notre Mère » ?

Ce respect, cet amour, cette confiance, nous les manifestons par notre exactitude à invoquer la très sainte Vierge et notre ferveur à pratiquer les vertus dont elle a donné l'exemple.

Il faut les manifester surtout par la récitation du rosaire, dévotion indiquée par l'aspect même de la statue, qui présente plusieurs mystères de la vie de Notre-Seigneur.

L'Eglise nous facilite la dévotion en son humble chapelle, et, venant au secours de notre faiblesse, elle ouvre le trésor de ses faveurs spirituelles.

N. S. Père le Pape Pie IX, à la date de mai 1857, a accordé à perpétuité :

1° Une indulgence plénière à ceux qui visiteront la chapelle de N.-D. du Mur le dimanche de la Sainte Trinité, jour du grand pardon ; — pareille indulgence à toutes les fêtes de la Sainte-Vierge, et par conséquent aussi, au jour du petit, pardon, anniversaire de la bénédiction de la chapelle, en la fête de la Nativité de la T. S. Vierge ;

2° Sept ans et sept quarantaines d'indulgence à tous les fidèles de l'un et de l'autre sexe chaque fois qu'ils prieront dans cette chapelle conformément aux intentions de l'Eglise [Note : La chapelle de N. D. du Mur a été dotée aussi de deux reliques précieuses : un fragment du voile de la Sainte-Vierge et un fragment du manteau de saint Joseph. M Alexandre fait observer, en outre, que l’église archipresbytérale de Saint-Matthieu possède aussi des reliques des XII Apôtres, de saint Roch et de sainte Geneviève].

Toutes ces indulgences sont applicables aux défunts.

Cette dévotion est-elle suivie à Morlaix ? Recueillons les témoignages :

M. Alexandre, en 1857, écrit : « Les vieillards pleurent encore en parlant à leurs petits enfants de la basilique de Notre-Dame du Mur, l'auguste patronne de Morlaix. Nous avons vu cette église, disent-ils. Oh ! Elle était bien belle, et aujourd'hui il n'en reste pas pierre sur pierre. Ils la regrettent et ils prient ».

A côté de l'église paroissiale de Saint-Matthieu, écrit le même auteur, l'auguste patronne de Morlaix, qui veillait autrefois à la défense des murs de la cité, veille aujourd'hui en particulier aux deux grands mystères de la vie, la naissance et la mort. L'enfant lui est voué au sortir des eaux baptismales, et le vieillard expire en invoquant et bénissant son nom ».

Ecoutons l'Histoire de Morlaix. « Cette chapelle est visitée par les personnes pieuses. C'est à la patronne de Morlaix que s'adressent les mères qui ont des enfants en langueur pour obtenir leur guérison. A toute heure du jour et de la nuit, des cierges brûlent devant son autel et, lorsque vous la visiterez, vous pourrez entendre ce cantique en langue de Breiz-Izel s'élever vers le ciel : Itron Varia Vur, patronez Montroulez, pedit evidomp ». Oui, ce cantique, vous l'entendrez aux jours de fête, et je ne sais rien de plus émouvant que l'accent de toutes ces voix chantant le cri du cœur, qui dit amour à notre Mère. Oui, presque constamment la lumière des cierges dit la reconnaissance ou l'angoisse d'un cœur qui prie et espère ; oui, non seulement les petits enfants sont conduits à N.-D. du Mur, mais il n'est pas de Morlaisiens, je ne dirai pas chrétiens jusqu'à la pratique, mais ayant simplement conservé la foi, qui, un jour ou l'autre, ne vienne s'agenouiller devant l'Image vénérée plusieurs fois séculaire.

Voyez-vous ces files d'enfants qui, joyeux, s'en vont, au lendemain de la Première Communion ? Ils se pressent de toutes les paroisses de Morlaix et se dirigent, le long de la rivière, vers un coteau privilégié ; ils vont saluer Notre-Dame de la Salette ; mais, la veille, conduits par une pieuse mère, ils ont terminé le plus beau jour de leur vie en s'agenouillant aux pieds de l'antique Patronne de Morlaix.

Est-ce le soldat qui part ou qui revient ? la jeune fille qui va décider son avenir ? Venez, enfant, votre mère est là, elle vous attend, et vous, parents qui souffrez, inquiets de l'avenir, soucieux des dangers que courent ceux que vous aimez, venez aussi : elle est la Vierge du Mur ; son nom dit : protection et secours. Il dit aussi : courage et vaillance. L'humble petit drapeau revenu de la guerre meurtrière, de la guerre où la France fut vaincue ! il était là auprès de Notre Dame, pour dire que l'honneur fut sauvé et que l'espoir reste toujours [Note : Ce drapeau, souvenir de la guerre de 1870, est aujourd'hui au musée de Morlaix]. Et quand la mort sans pitié fauche les enfants de Morlaix, quand l'épidémie envahit la cité et que le choléra, noir fléau, désole les familles et multiplie les deuils, vers qui s'élèvent les mains suppliantes ? Quel est le cri qui retentit ? Les mains montent vers Marie et la bannière de 1867 redira toujours le cri de la détresse et de la foi : Notre-Dame du Mur, patronne de Morlaix, priez pour nous !

Ce sont des faits. Chacun a pu les constater. Mais ce qui éclate au grand jour, c'est l'enthousiasme de Morlaix toutes les fois que Notre-Dame du Mur paraît en public et que son honneur est en jeu. Processions de 1834, de 1857, de 1873 ! Qu'elles furent belles et dignes de l'antique renom de Morlaix ! Et la manifestation de 1854, après la proclamation du dogme de l'Immaculée-Conception, à quoi dut-elle sa spontanéité, sa généralité et sa générosité telle qu'aux illuminations brillantes le plus pauvre même voulut prendre part ? A quoi ? Sinon à la vieille dévotion toujours vivace au plus profond des entrailles de Morlaix, la dévotion à Notre-Dame du Mur. Dans tout Français, a-t-on dit, vienne le jour du danger, il y a un héros qui s'ignorait jusque-là. Dans tout Morlaisien, vienne l'occasion propice, on trouvera l'enfant de Notre-Dame du Mur.

Qui donc oserait dire que la dévotion à N.-D. du Mur a fait son temps et qu'elle n'a plus d'écho dans Morlaix ? Autant vaut dire que l'instrument puissant n'a plus d'harmonie, et, parce qu'il n'est personne pour faire vibrer ses cordes, qu'il n'a plus ces accords doux ou entraînants qui charment, ravissent et transportent les âmes ! Vienne l'artiste qui, d'une main habile, fait mouvoir les touches longtemps muettes, les flots d'harmonie se répandent et les âmes sont conquises. Instrument précieux sous la main divine, la dévotion à N.-D. du Mur arrête sur le chemin mauvais, gagne et ramène à Dieu les chrétiens de Morlaix, pourvu qu'ils prêtent l'oreille et qu'ils ouvrent leurs cœurs. Leur dévotion doit revêtir, c'est là ce que je veux dire, des formes diverses suivant les circonstances. Patronne de la Cité, N.-D. du Mur protégeait le commerce. Mère d'amour, elle faisait l'union parmi ses enfants. Terrible à l'ennemi comme une armée rangée en bataille, elle vengeait la défaite et donnait la victoire. Aujourd'hui, pour sauver l'enfance et assurer l'avenir, elle préside aux écoles chrétiennes, et la forme que doit revêtir la dévotion pour elle, c'est le secours à l'école chrétienne.

 

II - Notre-Dame du Mur et les écoles chrétiennes.

Une idée monstrueuese a été émise de nos jours ; elle fut inconnue à toute l'antiquité, et le païen lui-même, qui professait « qu'à l'enfance est dû le respect », n'aurait osé l'accueillir : c'est la théorie de l'école neutre, c'est-à-dire de l'école sans religion. Théorie perfide de la part de ceux qui l'ont lancée et veulent l'appliquer à tout prix. Elle séduit, les naïfs, et ceux qui sont amis de la paix quand même, oublieux de la grande parole des saints livres : Dicentes pax et non erat pax (Jérémie. VI, 14), « ils parlent de paix, mais ce n'est pas là la paix ». L'Église avait le devoir d'éclairer les consciences, car, s'il est des circonstances où la bonne foi peut être respectée, il en est d'autres où l'intérêt commun fait un devoir d'éclairer ceux qui sont trompés. L'Église a parlé : elle a condamné l'école neutre et enseigné l'obligation stricte de l'école chrétienne.

Le moment vint où Morlaix dut assurer le salut de ses enfants. Au plus fort de la lutte, Notre-Dame du Mur s'est montrée toujours maternelle, et son image dit à tous dans sa ville bien aimée : Ayez confiance je suis là !. Elle a fait l'union entre tous les catholique et ceux qui ont le souci de l'honneur et de la dignité du pays, entre tous ceux qui on l'amour de l'enfance. Nous ne voulons pas dire qu'elle ait supprimé une sainte émulation pour le bien ; cette émulation est un des éléments et des garants du succès ; mais elle a fait briller à tous les yeux l'unité du but à poursuivre : l'établissement d'écoles chrétiennes à tout prix. Comme on a bien vu alors ce que vaut dans Morlaix la dévotion à Notre-Dame du Mur : l'obole du pauvre est venue s'ajouter à l'offrande du riche ; n'était-ce pas pour N.-D. du Mur ?

L'histoire se répète et les enseignement du passé ne doivent pas être perdus.

Nous avons vu en 1594, en 1619, des quêtes faites pour Notre-Dame du Mur. Autant sont généreux les habitants en ces circonstance autant est inexplicable l'attitude de la Communauté de ville, qui ne donne rien.

Nous avons vu un prévôt de N.-D. du Mur, M. Oriot de la Villebasse, fils de M. Jean Oriot du Runiou, combler les Morlaisiens de ses bienfaits, en digne ministre de N.-D. du Mur.

Et, depuis Mgr Jean de Calloët de Lannidy, évêque de Tréguier, qui n'oublia pas bonne Mère du Mur avant de mourir en odeur de sainteté à St-Michel-en-Grève, jusqu'à Jacques René de Calloët, prévôt en 1715, quatre membres au moins de cette famille privilégiée, pour l'honneur de N.-D. du Mur, se dévouent au bien de la basilique et de la ville de Morlaix.

En 1887, quand il fallut aviser aux écoles chrétiennes sous la protection de Notre-Dame du Mur, la municipalité, représentant l'ancienne communauté de ville, elle non plus, ne donna rien. Elle gardait tout, comme en 1833 M. de Keramanac'h dut lui céder la propriété de la chapelle qu'il bâtissait avec les dons de la charité. Mais, comme en 1833, en 1619 et en 1594, les habitants furent dignes de leur patronne, et leurs dons proclamèrent qu'une municipalité, même élue, n'est pas toujours la représentation fidèle de ceux qui la portèrent au pouvoir.

Il se trouva que l'endroit choisi pour les écoles libres de Saint-Matthieu, appelée autrefois le Petit-Runiou, avait été la propriété même de l'ancien prévôt du Mur, Oriot de la Villebasse, qui le donnait en location par acte de 1699.

Et, si le nom des Calloët est aujourd'hui éteint dans Morlaix, leur petite-nièce montrait généreusement qu'en son cœur régnait toujours l'amour de N.-D. du Mur et le dévouement aux enfants de notre cité [Note :  Les propriétaire du Petit-Runiou (Petit-Runio) sont :
En 1699, vénérable et discret messire René Oriot, sieur de Villebasse, prévost de l'église collégiale et royale de Nostre-Dame du Mur, demeurant en sa maison prévost, proche la dite église, comme héritier de son père, Jean Oriot du Runiou.
En 1706, Joseph Auvril, seigneur de la Chaunière, conseiller au parlement de Bretagne, demeurant à Rennes.
En 1717, .... Oriot et dame de Servigny, sa sœur, héritière des sieur et dame Oriot du Runiou.
En 1721, Catherine Oriot et messire Guillaume Daché, chevalier, seigneur comte de Servigny, chef d'escadre des armées navales de Sa Majesté, chevalier de l'ordre militaire de St-Louis, demeurant rue de Bourret..
En 1738, dame Catherine-Renée Oriot, dame de Botlay.
En 1739, la même, qualifiée héritière de défunte Mme de la Chaunière, demeurant en son hôtel, quartier du Pavé.
En 1747 et 1748, la propriétaire est Catherine-Renée-Oriot, dame douairière de Botlay, demeurant au Pavé.
En 1756, on trouve messire Louis-François de Penmarc'h demeurant à son château de Penmarc'h, en Guissény, agisant pour dame Poline Oriot, épouse de messire Charles-Joseph Haudinaux, chevalier, seigneur de Breignon, demeurant en son hôtel à Brest.
En 1766, Mme la comtesse de Breignon, héritière de la marquise de Penmarc'h.
La même année, Mme la comtesse de Breignon, veuve communière et donataire de messire Charles-Joseph Haudenaux, en son vivant chevalier, comte de Breignon., de Gourdon et autres lieux, chef d'escadre des armées navales de Sa Majesté, héritière de feu Mme la marquise de Penmarc'h.
En 1784, messire Pierre-Olaude Haudenaux, comte Breignon, commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, lieutenant-général des armées navales, ancien ambassadeur de Sa Majesté Très Chrétienne près l'empereur du Maroc.
En 1795 (19 pluviôse an III, 7 février) Renée-0. Haudenaux, demeurant marché au seigle à Vannes.
En 1799, 2 octobre (10 vendémiaire an VII), Mme Jeanne-Louise-Marguerite-Grégoire Saint-Sauveur, épouse de Pierre-Claude Haudeneau-Breignon, vend la propriété à la famille Le Bihan de Pennelé.
Celle-ci, plus tard, l'a revendue à M. Philippe-Mathurin de Denmat-Resguen, de qui, par l'entremise de M. Eugène-Marie-Hippolyte Le Denmat-Kervern, elle a été recue en succession par Madame la comtesse du Plessis-Parscau qui l'a cédée pour y bâtir l'école de Notre-Dame du Mur].

Encore une fois, gloire, honneur et amour furent rendus à Notre-Dame du Mur dans sa bonne ville de Morlaix. Il en sera toujours ainsi et lorsque, éclairés par une triste expérience, les Morlaisiens trop longtemps aveuglés ou abusés reviendront tous aux écoles chrétiennes, alors, l'union complète étant faite de tous les cœurs et de toutes les volontés, une basilique s'élèvera digne d'un peuple chrétien et généreux comme celui de Morlaix, digne aussi de la protection plusieurs fois séculaire de N.-D. du Mur. Sa place serait sur la colline du château. Ne désespérons pas de l'y voir. « Je ne sais pourquoi, disait M. le chanoine Dulong dans son beau panégyrique de Jeanne d'Arc, le château de Morlaix a toujours été l'objet des convoitises des Anglais. Ils y sont encore !... ». Mais, comme Jeanne d'Arc à ses juges put répondre : « Si Dieu aime les Anglais ou non, je ne sais ; ce que je sais, c'est qu'ils seront tous boutés dehors » ; l'histoire de Morlaix en main, nous pouvons dire : Pourquoi N.-D. du Mur a-t-elle permis la main mise de l'Anglais sur la terre qui devrait être sienne, je ne le sais ; ce que je sais, c'est qu'au moment où Morlaix l'aura mérité, elle saura bien la reprendre.

 

Cantique (part. 1) en l'honneur de Notre-Dame du Mur à Morlaix (Bretagne).

Cantique (part. 2) en l'honneur de Notre-Dame du Mur à Morlaix (Bretagne).

Cantique (part. 3) en l'honneur de Notre-Dame du Mur à Morlaix (Bretagne).

Cantique (part. 4) en l'honneur de Notre-Dame du Mur à Morlaix (Bretagne).

Cantique (part. 5) en l'honneur de Notre-Dame du Mur à Morlaix (Bretagne).

Cantique (part. 6) en l'honneur de Notre-Dame du Mur à Morlaix (Bretagne).

Cantique (part. 7) en l'honneur de Notre-Dame du Mur à Morlaix (Bretagne).

Cantique (part. 8) en l'honneur de Notre-Dame du Mur à Morlaix (Bretagne).

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Cantic (part. 1) en l'honneur de Notre-Dame du Mur à Morlaix (Bretagne).

Cantic (part. 2) en l'honneur de Notre-Dame du Mur à Morlaix (Bretagne).

Cantic (part. 3) en l'honneur de Notre-Dame du Mur à Morlaix (Bretagne).

(abbé L. Stéphan).

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