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L'instruction primaire dans le comté nantais

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Bretagne : duc de Bretagne

L'instruction primaire dans le comté nantais avant 1789.

Nomenclature des bienfaiteurs des petites écoles du comté de Nantes.

Bretagne : duc de Bretagne

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Ancenis. — Les Ursulines de Nantes établirent à Ancenis un couvent de leur ordre, avec le concours des habitants, et s'engagèrent à instruire gratuitement toutes les pauvres filles qui se présenteraient. Leurs classes furent ouvertes le 25 novembre 1642. Elles ne s'établirent à la Davraie qu'en 1743. (Dictionnaire de Bretagne).

Anetz. — En 1600, Arthur Mabit fonda un bénéfice, dont le desservant devait tenir école pour la jeunesse. La dotation se composait d'un capital de 400 livres, de quelques prés et de vignes. (Archives de la fabrique).

Auverné (le Grand). — D'après un brevet, cette paroisse était dépourvue d'écoles en 1755.

Belligné. — En 1683, un sous-diacre de la paroisse tenait l'école sans être pourvu d'aucun bénéfice. (Reg. des visites).

Blain. — Par décret épiscopal, enregistré au Parlement et confirmé par lettres patentes, quatre bénéfices ecclésiastiques furent convertis, en 1772, en dotation séculière, pour l'entretien de l'école qui était ouverte, dès 1768, à la requête du bureau de charité. Un laïque enseignait, au XVIIème siècle. (Archives de l'hospice de Blain.)

Boissière (la). — Mlle de Bras de La Bourdonnais, en fondant la maison Saint-Charles de Nantes, avait réservé 120 livres pour la maîtresse qui enseignerait à la Boissière.

Bonnoeuvre. — En 1755, le vicaire de la paroisse tenait l'école. (Brevet du recteur).

Bouaye. — Bernardin Bretel et son épouse Françoise Leroy fondèrent les écoles des filles de Bouaye et de Saint-Léger, par acte du 23 novembre 1691. Ils donnèrent un grand logis, avec cour et jardin, plus 10 hommées, 1 canton de vigne et 6 bauches de pré, en imposant à la maîtresse l'obligation d'enseigner gratuitement les pauvres. Le droit de nomination était laissé à l'évêque. (Archives de la fabrique).

Bouguenais. — Les seigneurs de l'Eperonnière doivent être regardés comme les fondateurs et bienfaiteurs des écoles de Bouguenais, car ils déclarent, dans leurs aveux du XVème siècle, que le droit de nommer et de révoquer le maître d'école leur appartient. En 1715, Jeanne Bretagne, veuve de messire Jacques Peillac, écuyer, sieur de la Thibaudière, juge au Présidial, dota l'école des filles d'une somme de 100 livres et d'une maison nommée le Cadran. La maîtresse était à la présentation des prieurs et des fabriciens de la paroisse. (Chambre des comptes de Bretagne et série D).

Boussay. — Un laïque enseignait en 1683. (Reg. des visites).

Campbon. — M. de Coislin, évêque de Metz, légua aux écoles de Campbon, 400 livres de rente, vers 1750. Dès le XVIème siècle l'instruction était donnée aux enfants de Campbon et des environs, par un laïque, et il en était de même encore en 1623. En 1758, les écoles étaient tenues par un instituteur et sa femme, qui prenaient trente sous par mois à leurs élèves. Outre la jouissance d'un pré, ils recevaient encore de la Fabrique dix livres de rente. En 1789, les enfants étaient instruits par un prêtre. (Archives départementales, série D).

Carquefou. — Il n'y avait aucune école en 1686. (Reg. des visites).

Chapelle-Glain. — En 1755, un notaire et deux demoiselles tenaient les écoles (Brevet de 1755).

Chapelle-Heulin. — Une femme instruisait les enfants des deux sexes en 1686. (Reg. des visites).

Châteaubriant. — En 1716, N. Olivier, prêtre missionnaire de Nantes, agissant pour lui et plusieurs personnes charitables, établit un institut de filles institutrices garde-malades. La ville créa aussi une charge de maître d'école en 1786. Les maîtresses étaient à la nomination du plus ancien prêtre de la paroisse ou du doyen, elles avaient une maison avec jardin. Le maître touchait 200 livres par an, pour enseigner le français et le latin, et il recevait de ses élèves 2 livres par mois. Il ne pouvait renvoyer aucun enfant, sans la permission de la mairie. Dès 1643, les filles étaient instruites par les Ursulines. (Archives départementales, série D).

Château-Thébaud. — Michel Saillant enseignait vers 1540. (Archives du château de la Bourdinière).

Chevrolière (la). — En 1686, il n'y avait aucune école. (Reg. des visites).

Clisson. — En 1686, deux maîtres, trois maîtresses et un diacre enseignaient à Clisson. (Reg. des visites). L'hôpital de cette ville avait reçu, on ignore de qui, une donation, à la charge d'entretenir toute l'année une école charitable, de distribuer aux filles qui la fréquentaient 20 livres de pain par semaine, et d'habiller chaque année quelques-unes des plus pauvres écolières. Une soeur était spécialement chargée de cette école en 1789. (Déclaration de 1790, série Q.).

Couëron. — L'évêque attribua au traitement du maître d'école le revenu du bénéfice de Goyaux, qui valait 66 livres en 1789. (Archives départementales, série Q).

Croisic (le). — La ville payait, en 1762, 150 livres par an au sieur La Place, pour instruire les enfants. Elle fut obligée de le congédier, faute de ressources, en 1784, et en 1790, elle se plaignait encore de n'avoir plus de maîtres. (Chambre des comptes de Bretagne, section des miseries).

Derval. — M. Moulin de La Bourdonnaie donna, en 1774, un constitut de 3 100 livres, avec une maison, pour l'entretien des deux soeurs, qui partageraient leur temps entre la visite des malades et l'instruction des enfants. (Archives départementales, série X).

Donges. — Il est fait mention, dans un ancien document, d'une fondation en faveur des petites écoles de Donges ; mais je n'ai rien découvert sur son auteur, sa valeur et sa date. (Série Q., archives départementales).

Gétigné. — Aucune école en 1686. (Reg. des visites).

Guenrouet. — Le marquis de Coislin donna 10 journaux de terre à l'école en 1752. A la même date, par arrêt du Parlement, confirmé par l'évêque, le légat Raoul de la Haie fut attribué au traitement de l'instituteur. Suivant l'arrêt, le titulaire devait être prêtre, et les habitants avaient le droit de le présenter. La dotation n'étant pas suffisante, les paroissiens promirent de pourvoir à sa rétribution. (Reg. de la fabrique).

Guérande. — M. Claude Noize, officier en retraite, Lorrain d'origine, faisait l'école aux garçons, vers 1787, avec le titre de maître de pension. Il avait succédé à M. Laurent, aussi officier retraité. Les Ursulines, appelées par les chanoines de la collégiale de Saint-Aubin, avaient fondé, dès 1646, une école de filles, qui prospérait encore en 1789. Elles avaient à cette époque, selon la tradition, au moins une centaine de filles pauvres et une quinzaine de pensionnaires appartenant à la bourgeoisie et à la noblesse du pays. (Reg. paroissiaux ; notes de M. l'abbé Gallard).

Héric. — Aucune école en 1755. (Brevet de la cure).

Joué-sur-Erdre. — En 1683, la paroisse était pourvue d'une école pour les garçons. (Reg. des visites).

Ligné. — Vers 1680, un laïque et une veuve instruisaient les enfants de la paroisse. (Reg. des visites).

Limouzinière (la). — Aucune école en 1686. (Reg. des visites).

Machecoul. — Deux bénéfices ecclésiastiques furent réunis au collége pour la dotation du principal, en 1730 ; mais 120 livres étaient réservées pour les frais du logement du maître des petites écoles. En 1686, quatre maîtres, quatre maîtresses et un vicaire enseignaient dans les paroisses de Machecoul. (Reg. des visites).

Marne (la). — En 1686, le vicaire de la paroisse était disposé à instruire la jeunesse, mais aucun enfant ne se présentait. (Reg. des visites).

Maumusson. — Le vicaire s'offrait, en 1686, pour faire l'école ; mais personne ne se présentait. (Reg. des visites).

Mezanger. — Un laïc, une dame de La Tour et la soeur Morlière, enseignaient aux enfants en 1683. (Reg. des visites).

Missillac. — René Espert, recteur de la paroisse, donna 1 948 livres en divers constituts, plus un pré valant 25 livres de revenu, le 23 décembre 1692. En 1787, l'école étant déserte, la fabrique en percevait les revenus. (Brevet de 1787).

Mouzeil. — Un laïc enseignait en 1683. (Reg. des visites).

Nantes. — En 1471 , Guillemin Delaunay donna deux maisons rue Saint-Léonard. Vers 1704, Mlle de Bras de La Bourdonnaie ouvrit la maison Saint-Charles, qu'elle dota de 12 000 livres. En 1737, l'évêque Turpin de Crissé établit les frères de Saint-Yon dans les Fossés-Mercoeur. Un cordonnier enseignait à lire aux enfants de Saint-Donatien, en 1686. Les filles de Nantes étaient instruites, dès 1630, par les Ursulines. Une dame tenait école de filles en Biesse, en 1789. (Archives départementales et Archives municipales).

Nozay. — En 1783, Louis de Martre, recteur de Nozay, dota les écoles de Nozay de 400 livres de revenu, sur lesquelles la maîtresse des filles touchait 60 livres seulement. (Archives départementales, série X).

Paimbœuf. — La jeunesse était instruite, en 1781, par quatre maîtres et deux maîtresses. (Brevet du recteur).

Pallet (le). — Aucune école en 1780. (Brevet).

Pannecé. — Un laïc et les soeurs du Tiers-Ordre instruisaient les enfants en 1683. (Reg. des visites).

Paulx. — En 1686, un séculier enseignait à lire et à écrire. Il prenait 5 sous par mois à ses élèves. (Reg. des visites).

Pellerin (le). — Pierre Bonfils, prêtre de l'Oratoire, légua une rente de 300 livres, en 1726, pour les pauvres écoliers du Pellerin. Les frères ignorantins ayant refusé de les instruire, un maître les remplaça. De 1775 à 1790, il y eut dans cette paroisse deux instituteurs laïcs, deux maîtresses et un maître de latin. (Brevet et série L).

Petit-Mars. — En 1683, le vicaire était disposé à enseigner, mais aucun enfant ne se présentait. (Reg. des visites).

Pierric. — En 1783, aucune école. (Brevet du recteur).

Plaine (la). — Il y avait une école pour les garçons en 1781. (Brevet du recteur).

Plessé. — Aucune école en 1783. (Reg. des visites).

Pontchâteau. — M. de Coislin, évêque de Metz, donna un constitut de 4 000 livres, vers 1750, pour les écoles des deux sexes, mais spécialement pour les filles. Les enfants étaient instruits par des laïques au XVlllème siècle. (Archives de la fabrique).

Pont-Saint-Martin. — En 1686, les garçons étaient instruits par le vicaire. (Reg. des visites).

Port-Saint-Père. — Les paroissiens donnèrent, au XVIIème siècle, une petite maison avec jardin, pour loger le maître d'école, à la condition que les écoliers chanteraient l'antienne de la Vierge à l'église. Les pauvres étaient reçus gratuitement en 1686. En 1761, l'école était fermée, faute de ressources. (Reg. des visites).

Pouillé. — En 1683, un prêtre était disposé à enseigner, mais aucun enfant ne se présentait. (Reg. des visites).

Pouliguen (le). — Jacques Breny, prêtre, fut chapelain et maître d'école de 1782 à 1785. (Registre paroisse de Batz).

Remaudière (la). — Une maîtresse enseignait en 1780. (Brevet du recteur).

Rezé. — Me Fruneau de La Simonnière donna une rente de 150 livres, pour la fondation d'une école de filles. En 1781, il y avait école de garçons à Pont-Rousseau et à Trentemoult ; école de filles à Rezé et à Trentemoult. Toutes ces écoles étaient tenues par des laïques. (Brevet du recteur).

Rouans. — L'évêque de Chartres, abbé de Buzay, payait 200 livres à un maître qui enseigna au village de Launay, de 1773 à 1785. (Brevet du recteur ; archives départementales, séries G et L).

Saffré. — En 1740, l'évêque de Nantes constitua un revenu pour l'entretien des écoles de Saffré, en réunissant à la fabrique le bénéfice de Sainte-Marguerite, qui rapportait 350 livres. Ce n'est qu'en 1752, cependant, qu'un prêtre commença à faire l'école aux garçons. Les filles n'avaient pas de maîtresse en 1755. (Brevet du recteur).

Saint-Aignan. — Les écoles de Saint-Aignan furent l'objet de deux fondations : l'une, antérieure à 1680, leur apportait 150 livres de rentes, l'autre postérieure, leur avait procuré une maison avec jardin, plus 2 journaux 178 cordes de terre en culture. Deux maîtres laïques instruisaient la jeunesse, en 1686. Sébastien Lancié, patroné par le curé, fut nommé maître des petites écoles, en avril 1768, par l'assemblée générale des habitants, et confirmé trois fois dans sa charge par l'évêché. Pour se dérober aux obsessions du curé, qui voulait régenter l'école et s'épargner aussi les frais de réparation qu'exigeaient les immeubles dont il jouissait, il se retira, en 1784, à Saint-Sébastien. La dotation de l'école lui rapportait 400 livres environ chaque année. (Livre des visites, série L. Archives départementales).

Saint-Colombin. — En 1685, le vicaire et une fille enseignaient. (Reg. des visites).

Saint-Géréon. — Les Ursulines de la Davraie recevaient les filles depuis 1743.

Saint-Jean-de-Boiseau. — Les enfants étaient instruits en 1790. Un ancien titre atteste que les écoles de cette paroisse avaient été dotées. (Archives départementales, séries Q et D).

Saint-Leger. — Ecole de filles, fondée en 1691. (Voir Bouaye).

Saint-Lumine de Clisson. — Aucune école en 1680. (Reg. des visites).

Saint-Lumine de Coutais. — Un laïque instruisait les garçons en 1680. (Reg. des visites).

Saint-Mars du Désert. — Le vicaire tenait l'école en 1683. (Reg. des visites).

Saint-Mars de Coutais. — En 1686, deux instituteurs laïques instruisaient la jeunesse. (Reg. des visites).

Saint-Même. — Le vicaire tenait l'école en 1689. (Reg. des visites).

Saint-Nazaire. — François Bertrand et Marguerite Verdon, par acte du 8 mai 1627, fondèrent plusieurs petites écoles, dont ils donnèrent la direction à quatre régents, qui étaient à la nomination du recteur et du général des habitants. En 1784, les maîtres d'écoles étaient Pierrot et Durand. Ce dernier enseignait seul en 1787, et les filles n'avaient qu'une maîtresse, nommée la Pomelin. Jacques Breny, prêtre d'Escoublac, exerçait en 1782, la double charge de chapelain et de maître d'école dans la frairie de Saint-Sébastien. (Brevet et registres paroissiaux).

Saint-Père-en-Retz. — Le vicaire est désigné, en 1561, comme maître des petites écoles. Vers 1710, M. l'abbé Pondavy, recteur de Sainte-Opportune, a pris soin de consigner dans les registres de sa paroisse qu'il réunissait le plus d'enfants qu'il pouvait autour de lui pour leur faire la classe. Il leur apprenait à lire, à écrire, et les appliquait surtout à la traduction du latin. Ses notes engagent ses successeurs à l'imiter. ll donnait parfois à manger à ses écoliers, attention, dit-il, qui touche beaucoup les parents. Vers 1785, les enfants avaient pour maître d'école un sieur Debucan, originaire de Paris. (Série G. Procès-verbaux de visites de 1561. Registres paroissiaux du XVIIIème siècle).

Saint-Philbert. — Le régent était prêtre, en 1686 ; mais il se faisait remplacer par un laïque. Diverses personnes instruisaient les filles en 1761. Le sacristain était maître d'école en 1775. Les habitants fournissaient le logement à l'instituteur, qui, pour sa rétribution, touchait 200 livres en 1761. (Brevet du recteur).

Saint-Viaud. — En 1682, il y avait des écoles. (Reg. des visites). 

Sautron. — En 1779, un instituteur laïc instruisait les enfants et leur donnait le bon exemple, dit le texte. Il avait des pensionnaires et des externes. (Brevet du recteur).

Savenay. — On voit dans le titre de fondation de l'hôpital, que dès 1480, il y avait une école à Savenay, pour les garçons. Julien Pageot, chanoine de Nantes, recteur de Savenay, dota, en 1601, l'école des garçons de quelques morceaux de pré auxquels l'évêque ajouta les revenus de trois bénéfices. En 1699, René de Lopriac, chevalier seigneur de Coëtmadeuc, dota l'école des filles d'une rente de 150 livres. Les sœurs hospitalières de Saint-Armel enseignaient, en 1783, en soignant les malades. A la même date, les garçons étaient instruits par un clerc minoré. Le brevet indique que plusieurs personnes faisaient alors l'école sans autorisation. (Archives départementales, série H. Brevets des recteurs).

Sucé. — Aucune école en 1780. (Brevet du recteur).

Touches (les). — Le vicaire enseignait en 1680. Il avertit les paroissiens qu'il prendrait cinq sous par mois, pour enseigner à lire, et dix sous pour montrer à écrire. Aucun maître en 1777. (Brevets de visites).

Touvois. — Aucune école en 1686. (Reg. des visites). 

Trans. — Aucune école en 1683. (Reg. des visites). 

Treffieuc. — Aucune école en 1783. (Brevet du recteur). 

Treillières. — Aucune école en 1783. (Brevet du recteur).

Vallet. — René Le Peigné, sieur de Saint-Louis, recteur de Vallet, fonda un collège d'instruction primaire, sur un terrain communal. Par acte du 17 janvier 1626, il donna une rente de 160 livres, quelques héritages, et fit bâtir une maison. Le principal était tenu d'instruire les vrais pauvres, sans en recevoir de salaire. Il était à la nomination du chapitre. (Archives départementales, série D).

Vertou. — En 1680, un maître d'école enseignait aux enfants des deux sexes. En 1776, les écoles étaient tenues par des laïques (Brevets de visites).

Vieillevigne. — Il y avait, en 1789, une dotation qu'on nommait le bénéfice de l'école. En 1740, les écoles étaient bien tenues et ouvertes aux deux sexes. (Archives départementales, séries Q et G).

Vue. — Aucune école, en 1781. (Brevet du recteur).

Vritz. — Un document de 1746 dit qu'un chacun se faisait un plaisir d'enseigner aux enfants dans les villages, mais qu'il n'y avait pas d'école publique. En 1755, même situation. (Brevet du recteur).

Léon Maître

Ville de Nantes Voir  Les petites écoles de Nantes (cliquer)

 

Bretagne : Histoire, Voyage, Vacances, Location, Hôtel et Patrimoine Immobilier

ÉCOLES PUBLIQUES & GRATUITES FONDÉES A NANTES

L'Université a été créée et fondée en 1460, par François II, duc de Bretagne. Elle a toujours été composée des Facultés de théologie, de médecine, des arts et de droit jusqu'à l'an 1735, que cette dernière fut transférée, par ordre du roi, dans la ville de Rennes.

La Faculté de médecine nomme, tous les ans, des docteurs, régens et professeurs, pour enseigner gratuitement la médecine à tous les élèves. M. Bonami, docteur en médecine et membre de l'Académie de La Rochelle, est en possession d'enseigner aux étudiants la botanique, dont il fait deux fois l'an des démonstrations publiques.

La Faculté des arts est exercée par MM. les prêtres de l'Oratoire, qui enseignent gratuitement, dans le collège fondé et renté par la ville, les humanités, la philosophie, les mathématiques et la théologie. Ces Messieurs se chargent de pensionnaires, dont ils ont ordinairement un très grand nombre, qu'ils contiennent, instruisent et élèvent avec soin : ils ont même un professeur particulier, qui leur enseigne gratuitement la géographie, l'histoire, le blason et les mathématiques.

Le roi a établi, au séminaire, une seconde école de théologie, enseignée par deux professeurs, qui sont, au bout de deux ans, membres de l'Université, et ont droit et rang parmi les docteurs de la Faculté de théologie, tant et si longtemps qu'ils professent.

Le corps et communauté des chirurgiens nomme aussi, tous les ans, quatre démonstrateurs, qui enseignent les élèves et font très fréquemment des démonstrations sur leur amphithéâtre, dans leur maison commune, près de St-Léonard.

Ecole publique et gratuite d'hydrographie, de navigation et de mathématiques, rentée par la ville et professée à la Fosse, par M. Rousseau, qui donne gratuitement ses leçons cinq jours de la semaine, depuis huit heures du matin jusqu'à onze, aux écoliers qui se présentent.

Bibliothèque publique, projetée dès l'an 1588 ; elle fut fondée par les maire et échevins en 1753, et, au moyen de certains arrangements concertés entr'eux et MM. les prêtres de l'Oratoire, et énoncés dans l'arrêt du Conseil, du 16 juin 1753 , la bibliothèque de MM. de l'Oratoire, enrichie de celle de M. de Bourgneuf, évêque de Nantes, et des dons du célèbre abbé Barrin, grand vicaire de l'église de Nantes, est devenue une Bibliothèque publique, qui est ouverte, tous les après-midi des lundi, mercredi et vendredi, depuis deux heures jusqu'à six heures en été, et jusqu'à la nuit en hiver.

Ecole publique et gratuite de dessin, fondée à Nantes en 1757, par les Etats de la province, qui nommèrent M. Volaire, lequel donne ses leçons à tous ceux qui se présentent, rue de Briord.

 

ÉCOLES CHARITABLES

Les frères des Ecoles-Chrétiennes et du Verbe-Incarné enseignent gratis à lire et à écrire, ainsi que les principes de la religion, à tous les jeunes gens de la ville de Nantes et des faubourgs, dans leur maison, près de la place Bretagne.

Pareille école charitable chez les dames Ursulines, pour les jeunes filles de la ville et faubourgs.

Les Dames de Saint-Charles ont aussi deux pareilles écoles, une dans leur maison, près les Chartreux, pour la commodité des jeunes filles des faubourgs voisins, et l'autre dans une maison sur la place de Bretagne, pour la commodité de la ville et des autres faubourgs.

Il devrait exister encore beaucoup d'autres écoles charitables à Nantes, très-bien fondées et rentées par d'anciennes familles, mais dont les fonds font actuellement partie de plusieurs bénéfices.

 

SOCIÉTÉS DE LECTURE CRÉÉES ET ÉTABLIES A NANTES.

Ces établissements projetés sur la fin de 1759, par un amateur (M. Bontant, marchand et citoyen de Nantes), formés en 1760, et approuvés depuis par le roi Louis XV, n'ont aucunement le ton solennel d'académie. Ce sont de simples associations de concitoyens, qui, à frais communs, et sous l'administration d'un petit nombre de commissaires annuels et d'un trésorier, cherchent à se procurer l'utile et l'agréable et un délassement après leurs affaires, et qui pour cet effet se rendent, à leur commodité et quand bon leur semble, dans un appartement confortable et décent, ouvert toute l'année, depuis huit heures du matin jusqu'à huit heures du soir exclusivement, où l'on trouve des livres en tout genre, brochures, ouvrages périodiques, gazettes, etc., achetés de l'épargne et bourse commune. Tout y est tenu en bon ordre par un bibliothécaire, et proprement et en sûreté par un concierge, qui loge dans l'appartement. On y fait usage pendant l'hiver de bougies, on y entretient un grand feu, etc. Pour frayer à toutes les dépenses, il n'en coûte à chaque associé qu'un louis d'or par an. L'appartement est composé de plusieurs pièces : la principale salle est consacrée à la lecture, et par conséquent au silence ; l'autre est destinée à la conversation générale ; les autres au logement du concierge, etc. Les règlements dressés, rédigés et proposés à la souscription par l'auteur, ont mérité l'approbation du gouvernement [Note : Voir Société de lecture établie, sur la fin de 1759, à la Fosse de Nantes, approuvée ainsi que ses règlements, par S. M, Louis XV. Nantes, P.-I. Brun, imprimeur libraire, 1763, in-8 de 23 pages, texte encadré ou réglé, avec cette épigraphe : Ex societate, robur et undique fructus. Il existe une "Vue perspective de la (première) Société de lecture, établie à la Fosse de Nantes, levée et dessinée d'après le plan et élévation géométrale, au mois de juillet 1763". Ce dessin est un lavé à l'encre de Chine, appartenant aujourd'hui à M. de Wismes. Il a sans doute été exécuté par l'architecte peintre Antoine Hénon, auquel on doit plusieurs vues de Nantes. Il représente l'intérieur de la salle de lecture : dans le fond sont deux fenêtres et entre les deux une pendule et les armes de France ; à droite, une bibliothèque vitrée qui existe encore au cercle du château ; à gauche, des cartes et des instruments de physique. L'appartement dont elle faisait partie est situé dans la maison des Tourelles, à l'entrée de la Fosse, où a été signé, dit-on, l'édit de Nantes. Cette coïncidence est notable. L'estampille ou cachet, dont on collait l'empreinte sur les livres pour ne pas les gâter, porte au milieu trois rayons de bibliothèque garnis de volumes et surmontés d'une fleur de lis, accolée à deux hermines. Au-dessus des rayons, on lit ces mots : LEGE NON TOLLE, et autour de l'estampille, cette inscription circulaire : Société de lecture de la Fosse, Nantes, 1760]. Le premier dessein était de ne former dans Nantes qu'une seule société ; mais l'éloignement des différents quartiers de la ville ont comme forcé à en former deux, dont l'une est située dans le haut de la ville et l'autre à la Fosse. La décence et le bon ordre, qui ont jusqu'ici régné dans ces deux associations, en ont si bien fait goûter les délices et l'utilité, que les places vacantes sont demandées et postulées six mois et un an à l'avance, et qu'il paraît comme impossible de pouvoir satisfaire l'empressement du public et le grand nombre des aspirants, surtout à la Fosse. Les étrangers et non domiciliés sont admis dans ces sociétés, pourvu toutefois qu'ils soient présentés par l'un des associés : ils sont si satisfaits de ces établissements, de l'ordre qui y règne et de l'utilité qu'on peut en retirer, qu'ils désirent et se proposent d'en établir de pareilles dans leurs villes (P. I. Brun - 1765).

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