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PENCRAN |
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La commune de Pencran ( Penn-ar-C'hrann) fait partie du canton de Landerneau. Pencran dépend de l'arrondissement de Brest, du département du Finistère (Bretagne). |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PENCRAN
Pencran vient de « Penn-ar-Hrann » (chef-du-bois), nom du château "Penn-ar-C'hrann", dont relève la paroisse.
Pencran est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Ploudiry. « La paroisse de Pencran, ancienne trève de Ploudiry, actuellement du doyenné de Landerneau, est limitée au Nord par Landerneau et La Roche-Maurice, à l'Est par La Martyre, à l'Ouest par Dirinon, au Sud par Dirinon et Saint-Urbain. Vers 1935, elle compte 600 habitants environ, sur une superficie de 897 hectares. La paroisse relevait, jadis, presque entièrement de la seigneurie de Chef-du-Bois. Le manoir de ce nom est assis au haut d’un coteau incliné vers l'Elorn, couvert d’un bois de haute futaie, formant à la ville de Landerneau un cadre grandiose. De cette position lui vient le nom de Chef-du-Bois, Pen-Coët, Pencran » (H. Pérennès).
Une chapelle, existant probablement dès le XIIIème siècle, y est mentionnée en 1363 dans le testament d'Hervé VIII de Léon. D'abord simple chapelle (avec fonts baptismaux à partir du 8 mai 1619), puis ancienne trève de Ploudiry, Pencran, qui donne sur la vallée de l'Elorn, est étroitement liée à l'existence du château de Chef-du-Bois. Pencran semble marquer aussi l'extrémité de la forêt de Talamon.
Une motte féodale a servi de premier site à un seigneur local vers 1270, il se nomme Gérard Saladin et en 1307 Huon " car vers 1300 Pigette Saladin, sœur d'Olivier Saladin, dame de Kermadec, épousa Hervé Huon, chevalier ". En 1450, la famille Huon abandonne la motte féodale pour construire le manoir de Kermadec. En 1663, le manoir est racheté par Joseph de Kersulguen, seigneur de Chef-du-Bois.
Jusqu'à la Révolution française, le château de Chef-du-Bois, dont la porte principale portait les blasons des Kersulguen, des Guirault et des Kerguizec, dominait la trève de Pencran et une partie des environs. Le château a appartenu successivement à la famille Guérault au XVème siècle, aux familles Kerlozrec, puis Kermellec au XVIe siècle, Kersulguen au XVIIème siècle (Joseph de Kersulguen fait alors construire le château actuel à la place de l'ancien manoir).
Le 29 mars 1789, Pencran, encore trève de Ploudiry, et dépendant juridiquement des seigneurs de Chef du Bois et de Kermadec, rédige un cahier de doléances à l'initiative de Louis Cessou et Jérome Le Faou : " 1° Nous prions Sa Majesté et les Etats Généraux de conserver à la province de Bretagne ses droits, immunités, libertés, franchises et privilèges, suivant le contrat de mariage de la duchesse Anne et autres titres. 2° D'ordonner la contribution générale de tous les impôts sans exception entre tous les ordres de l'Etat. 3° De supprimer les droits de franc-fief, et les tailles et fouages. 4° De permettre aux vassaux d'acquérir le droit de suite de moulin, à un prix qui sera fixé aux Etats Généraux. 5° De convertir la corvée aux grands chemins en une imposition payable par tous les sujets du roi. 6° D'accorder des exemptions pécuniaires à ceux qui feront des défrichements, des déssèchements ou des plantations. 7° De réformer les abus qui tournent à l'oppression du peuple et des cultivateurs. De nous exempter de loger ou de charroyer les soldats. 8° De rendre public le tarif des droits de justice, greffe, contrôle, etc... Et avons soussigné, nous membres du général de la trève ". Le tiers état de la paroisse de Pencran envoya deux députés, Jérôme Le Firon (? Faou) et Gabriel Mobian, pour la réaction du cahier de doléances de la sénéchaussée de Lesneven.
Pencran, qui dépendait autrefois de l'ancien évêché de Léon, est érigé en paroisse indépendante en 1819. Au XIXème siècle, le maire est le châtelain de Chef-du-Bois. Charles de Lesguern est élu de 1870 à 1907 et cède ensuite le fauteuil à son fils, Armand.
On rencontre lappellation « Capella Beatae Mariae de Pentran » en 1363.
Note 1 : liste non exhaustive des CURÉS ET SOUS-CURÉS DE PENCRAN AVANT LA RÉVOLUTION : En 1633. Pierre Le Rest, sous-curé. — En 1640. Guillaume Kermarec, curé. — En 1677. François Rolland, curé. — En 1693. Guillaume Le Roux, curé. — En 1694-1714. François Daniel, curé. — En 1760. Jacques Tanguy, curé. — En 1766. Le Floch, curé. — En 1774. Guillaume Le Scouarnec, curé. — En 1792. Pierre-Jacques Lachapelle, vicaire. LA RÉVOLUTION : M. Lachapelle dut prêter serment à la Constitution civile du clergé, puisque l'assemblée électorale du district de Landerneau de Mars 1791 le nomme curé constitutionnel de Landéda. L’élu ni n’accepta ni ne refusa (Peyron, Documents pour servir..., I, p. 131). Il se cacha pendant la Terreur, et à la suite de la proclamation de Guezno et Guermeur (Germinal an III), il déclara choisir Saint-Urbain comme lieu de résidence (D. Bernard, Documents et notes sur l’histoire religieuse du Finistère sous le Directoire, p. 13). L'église, l'ossuaire, le cimetière et le presbytère de Pencran furent vendus nationalement le 30 Fructidor an IV (16 Septembre 1796), pour la somme de 1.450 livres à Alain Rohel et Jérôme Le Faou. Le 31 Octobre 1816, M. de Lesguern acquit ces immeubles au prix de 550 francs, et les mit à la disposition de la Fabrique de Pencran. Liste non exhaustive des RECTEURS DE PENCRAN APRÈS LA RÉVOLUTION : 1804-1806. Jean Mouden, né à Guipavas le 13 Mars 1757, promu au sacerdoce le 1er Avril 1786. — 1806-1812. (?). — 1812-1816. Pencran, sans recteur, est desservi par Landerneau. — 1816-1818. Yves Berthou, confesseur de la foi sous la Révolution (D. Bernard, Documents et notes sur l’histoire religieuse du Finistère sous le Directoire, p. 159-162). — 1818-1827. Jean Provost. — 1827-1831. Jean-Marie Corfa. — 1831-1835. Hervé Calvez. — 1835-1837. Nicolas Queinnec. — 1837-1845. Martin Derien. — 1845-1846. Jean-Pierre Kerest. — 1846-1848. Jean-Marie Appéré. — 1848-1865. Julien Sancéo. — 1865-1873. Pierre Daniellou. — 1873-1875. Noël Marchand. — 1875-1885. Jean-Guillaume Guéguen. — 1885-1895. Gustave Le Bourc'his. — 1895-1912. Joseph Guéguen [Note : En vertu de la querelle des inventaires, le recteur de Pencran fut expulsé de son presbytère en 1907]. — 1912-1920. Yves Guézennec. — 1920-1930. Jean-. Baptiste Piédoye. — 1930. Sébastien Failler, .. (Archives de l'Evêché).
Note 2 : liste non exhaustive des MAIRES de Pencran : Alain Rohel (1790-1791), Louis Cessou (1791-1792), Louis Gourves (1793-1794), Alain Rohel (1794-1796), ..., Yves Le Roux (1808-1808), François Lesguern-Kervéatoux (1808-1811), Jean-Marie Laot (1810-1817), Jean-Marie Martin (1817-1821), Bernard Ropars (1821-1826), Paul de Lesguern (1827-1830), Laurent Ellouët (1830-1836), Guillaume Guéguen (1836-1843), Laurent Terriot (1853-1848), Guillaume Guéguen (1848-1850), Charles de Lesguern (1850-1907), Armand de Lesguern (1907-1922), Hervé de Lesguern (1923-1925), Joseph Le Forestier de Quillien (1925-1944), Yves-Marie Bian (1945-1947), Christophe Cabon (1947-1977), Paul Spartfel (1977-1983), Marie-Françoise Le Guen (1983-2008), Jean Crenn (2008- ?), ...
PATRIMOINE de PENCRAN
l'église Notre-Dame (1365), restaurée le 15 mars 1553 et au XIXème siècle. A noter que sous le choeur de l'édifice se trouve des dalles portant le blason d'une alliance des Léon-Rohan de 1266. L'église, de plan rectangulaire, se compose d'une nef de trois travées avec bas-côtés, séparée par un arc diaphragme d'un choeur de deux travées avec bas-côtés. Les deux étages supérieurs du clocher occidental et la flèche sont remontés en 1696 par Michel Callac (architecte d'Irvillac) et Jean Le Moign (depuis la première voûte jusqu'à la seconde plate-forme), puis restaurés en 1718 (suite aux dégâts de la foudre) par François Gourvez (maître-maçon de Plounéventer). Le clocher est à nouveau endommagé dans la nuit du 16 au 17 septembre 1833 et restauré aussitôt. Le clocher porte l'inscription "Ian Le Roux, Yves Le Bescond 1696". La cloche date de 1365 et porte une inscription : elle fut fondue à Courtai, en Flandre, par Marie Daniel et son frère. La sacristie, du type à deux étages en aile, au nord du choeur, date de 1706 et porte l'inscription "Lan 1706 faict faire F. Mobian e H. Stephan Fabrique F. Deniel Curé R. Madec, P. H. Sanquer, L. Pinson prieur recteur de Ploudiry". Le porche sud date de 1553 et porte une inscription gothique "Le 15e jour de mars l'an 1553, fut fondé ceste chapelle au nom de Dieu et de sa mère et madame saincte Apoline de par Hervé Kerahes et Guillaume Bras fabriques de la dite chapel". Le porche d'entrée comportent deux portes jumelles et abrite les statues des douze Apôtres. A l'intérieur de l'église, dans le choeur, du côté de l'Evangile, se trouve une très belle "Descente de Croix" (1517), en bois polychrome et d'influence flamande, qui ne comprend pas moins de onze personnages. Le retable en bois sculpté du XVIIème siècle représente la Vierge donnant le Rosaire à Saint Dominique et Sainte Catherine de Sienne. La chaire à prêcher, oeuvre d'Yves Cevaer (menuisier et sculpteur), date de 1772. Les fonts baptismaux, oeuvre de Goulven Le Lan, datent de 1737. Une bannière de procession date du XVIIème siècle. Plusieurs anciennes statues en pierre et en bois ornent la nef : saint Corentin, saint Tugdual, saint Yves, saint Maudet, sainte Apolline (1555, oeuvre de Henry Prigent, sculpteur à Landerneau), patronne de la paroisse de Pencran. Sur les contreforts dans les niches aux dais et aux consoles richement fouillés sont les statues de la Vierge Mère, Mater Dolorosa, sainte Anne et sainte Hillanna. Dans les moulures de l'embrasure se déroulent les scènes de l'ancien Testament. Le lutrin, oeuvre d'Yves Cevaer (menuisier et sculpteur à Landerneau), date de 1774. Dans la nef, le groupe de l'Annonciation (Ange Gabriel et Vierge de l'Annonciation), en kersantite, date du XVème siècle. L'église abrite également d'autres statues : saint Herbot, saint Eloi, sainte Véronique, saint Antoine de Padoue (en pierre), saint Pierre (en kersanton), sainte Suzanne (en kersanton), saint Paul-Aurélien, saint Hyacinthe tenant une Vierge-Mère (XVIIème siècle, de l'atelier de Brest) et une Pietà. Les vitraux sont récents et la maîtresse vitre, portant plusieurs blasons du Chef-du-Bois, date de 1932 ;
Nota 1 : L’église de Pencran se dresse au sommet d’une croupe rocheuse et boisée qui domine Landerneau et la pittoresque vallée de l'Elorn. Elle est sous le vocable de Notre-Dame. EXTÉRIEUR. Le porche latéral donnant accès à l’église est de toute beauté. Une pierre de ce porche porte en relief l’inscription gothique suivante Le 15 jour de mars l’an 1553 fut fondé ceste chapelle au no[m] de Dieu et de sa mère et de madame Sai[n]cte Appoline de par Hervé K[er]ahès et Guill[aum]e Bras fabriques de lad. chapel. (M. Abgrall). Les contreforts d’angle sont ornés d’élégantes niches qui abritent une Vierge-Mère, Une N.-D. de Pitié, Sainte Suzanne et Sainte Anne. A l’entrée des ébrasements on aperçoit des colonnettes prismatiques merveilleusement tordues en spirales. Des nervures dégagées les accompagnent, entre lesquelles se déroulent assez capricieusement les scènes bibliques suivantes : Adam et Eve tentés par le serpent qui a une tête et un buste de femme — Adam et Eve chassés du paradis terrestre — Eve avec ses deux enfants, Caïn et Abel. — Adam laboureur s’appuyant sur une bêche — Les sacrifices de Caïn et d'Abel — Meurtre d'Abel par Caïn — L’arche de Noë — Noë cueillant le raisin, péché de Cham. Plus haut sont les quatre évangélistes, puis des anges musiciens. Dans le tympan on devine une Nativité, dont les éléments ont été dérangés. A l’intérieur du porche figurent, sous de très riches dais, les statues des douze apôtres. Placé sur le pignon occidental de l'église, le clocher est à double galerie : la première est bordée de quatre feuilles, la seconde de pilastres. Une pierre carrée encastrée dans la face méridionale porte l’inscription suivante : YVES LE BESCO - IAN LE ROUX : NT 1696. Ce qui témoigne d’une reconstruction. Frappé de la foudre en 1718, le clocher dut encore être restauré. Enfin, dans la nuit du 16 au 17 Septembre 1833, le tonnerre endommagea le clocher et l’église : « La pointe du clocher, écrit le Recteur à l'Evêque, a été emportée... et une large brèche faite à un des côtés jusqu’aux secondes galeries. Toute l’église a souffert du coup. Tous les vitrages des croisées ont été emportés » [Note : Cet événement est mentionné dans une gwerz de 1833 : « Recit circonstantiet var sujet ar maleuriou occasionet gant ar gurun e Taule, e Brest, e Loc-Maria Plabennec, e Pencran, e Quemperle, e Scaer hac, e qichen Montroulez, var dro fin mis qerzu, er bloa 1833. E Montroulez e ty Ledan »]. La sacristie prolonge le pignon oriental de l’église.. Elle est du XVIIIème siècle, comme le montre l’inscription suivante, qui se trouve à l’intérieur : L’AN 1706 : FAIT FAIRE : F : MOBIAN : E : H : STEPHAN : FABRIQUE F : DÉNIEL CURE : R MADEC : P : H : SANQUER : PINSON : PRIEUR : RECTEUR : DE... (?) [Note : Les recteurs de Ploudiry étaient prieurs commendataires et faisaient suivre leur signature de ce titre]. INTÉRIEUR. La nef est divisée en trois parties par un double rang d’arcatures ogivales qui en sépare à droite, et à gauche deux collatéraux. En arrière du grand autel apparaît la maîtresse vitre avec sa belle rosace flamboyante. Au fond du choeur se trouve, du côté de l'Epître, une ancienne statue de la Vierge, et, à gauche, un retable célèbre qui attire les regards. C’est une sculpture en bois représentant en plein relief une Descente de croix. Au centre est la Vierge, accablée de douleur : Elle tient sur ses genoux le corps inanimé de son Fils. Près d’elle, saint Jean et la Madeleine, agenouillés, partagent sa souffrance. Au second plan sont groupés les Saintes Femmes éplorées, Joseph d'Arimathie, Nicodème, et deux serviteurs dont l’un porte la Couronne d’épines. « Ce sujet, note M. le chanoine Abgrall, a été noblement traité dans plusieurs de nos églises, notamment à Bodilis, Lampaul-Guimiliau, Locronan, Ploéven, La Forêt-Fouesnant, Pont-Croix, Quilinen, mais nulle part on n’a atteint à un si haut degré l'expression de douleur profonde, de compassion et d'adoration pour le divin Rédempteur » (Livre d'or, Landerneau, Pencran, …). Au bas de cette belle oeuvre se déroule sur une seule ligne, en lettres gothiques l’inscription suivante : En lan mil Vcc XVII cest histoire fust complet. Diouguel. Ensuite viennent sur deux lignes les deux syllabes moy et ist, qui pourraient être une marque d’ouvrier. Deux autels secondaires, à droite et à gauche du maître autel portent l'un la statue de la Vierge, l'autre celle de Saint Jean. Dans le mur latéral gauche est creusé un enfeu voûté en accolade, surmonté d’une statue de Sainte Véronique. D’autres statues intéressantes ornent l'église. A partir de la sacristie et en descendant le bas-côté Nord on rencontre la statue de Saint Hyacinthe, portant la Vierge et le ciboire. A côté et plus bas se trouvent Saint Roch, puis Saint Maudez, avec crosse, chasuble et tonsure monacale. Dans la nef, sur la colonne de gauche, voisine du choeur, c’est Saint Herbot. Saint Eloi lui fait vis-à-vis de l’autre côté de la nef. A côté de la chaire se trouve Saint Gabriel, et en face la Vierge à genoux. Non loin c’est une vieille Pietà. Dans le collatéral Sud, à partir du choeur, on rencontre successivement saint François d'Assise, saint Yves, sainte Apolline et saint Corentin. Sainte Apolline, martyre du IIIème siècle, est la patronne de la paroisse. Sur le socle de la statue on lit l’inscription suivante : Cest ymaige fut faicte - Et ceste chapele niche an - P[ar] O. Le Mercier et R. Scan - Lan 1555. L’église possède aussi une statue de saint Paul Aurélien enchaînant son dragon. Ajoutons à tous ces objets mobiliers un lutrin en chêne de 1774 [Note : Il y eut de bonne heure des orgues dans l’église. Il est question de les réparer dans un marché passé le 18 Mars 1619 avec deux facteurs d’orgues de Dinan (Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1915, p. 149)]. La cloche qui se trouve dans le clocher porte l’inscription suivante : MARIA - DANIEL - ET - ROGERUS - FRATER - EIUS - DE - CURTRACO - FECERUNT - NOS - ANNO - DNI – M - CCC - LXV. Cette cloche datée de 1365 serait d’origine flamande (Lécureux, L'Eglise de Pencran et ses annexes, pp. 152-153). Dans le trésor de l’église figure d’abord un calice en argent martelé, récemment doré. Sur la coupe on voit une lance et une éponge, enlacés d’une corde — un roseau et une glaive croisés — un coeur transpercé de trois clous — la Sainte Face — la couronne d’épines — une main avec gantelet tenant un fouet. — Au nœud figurent trois têtes d’anges — Sur le pied on aperçoit une croix avec un coeur et trois clous. Au bas de la croix apparaît une tête de mort sur le monticule du Calvaire. A droite de la croix, c’est la sacoche de Judas, à gauche les 30 deniers. Des médaillons contiennent les verges et les fouets — le marteau, les tenailles, l’éponge au bout d’un bâton, la lance — le coq — l’échelle et la colonne de la flagellation croisées, puis les trois dés — une aiguière et son plateau. Au revers du pied figure cette inscription : POUR LA CHAPELLE DE NOTRE DAME DE PENCRAN 1655. Suit le chiffre 37. La patène, à l’extérieur, porte le monogramme du Christ surmonté d’une croix et de deux palmes, puis trois clous. C’est ensuite un ciboire en argent avec l’inscription suivante au revers du pied : ACHETÉ PAR M. G. SCOUARNEC, CURÉ EN 1782. Le poinçon de l’orfèvre est accompagné des lettres B et F, surmontées d’une couronne. On conserve également dans la sacristie une petite couronne en argent, formée de fleurs de lys et ornée de pierreries. Ce bijou est gardé dans un écrin exécuté chez Poulin, à Brest, en 1774, avec cette mention : FAIT FAIRE PAR M. SCOUARNEC CURÉ DE PENCRAN POUR ETRE MIS SUR LE S. SACREMENT (Archives de l'Evêché, H. Pérennès).
Nota 2 : FONDATIONS. Testament en date du 9 février 1614, par lequel la dame de Lavilleneuve, née de Kerguen (Catherine), désire être enterrée dans l’église de Notre-Dame de Pencran, en la chapelle et tombe élevée de Kermadec : à cet effet et pour l’entretien de la dite église elle donne 18 livres tournois de rente annuelle sur un immeuble [Note : En 1677, un sieur de Lavilleneuve, orfèvre à Saint-Pol de Léon, est chargé par le fabrique de Pencran de fournir une croix d’argent. On lui donnera la vieille croix, pesant 13 marcs, à raison de 27 livres le marc, et on lui paiera 469 livres]. Autre testament, en date du 20 décembre 1625, par lequel Jean Le Gall, veuf d'Amice Cab, désire également être enterré dans la dite église, dans la tombe de sa femme : à cet effet et aussi pour fondation d’une messe, chaque semaine, à chant et à notes, pour le repos de son âme et pour celui de sa femme, il donne à la même église une maison avec jardin et une pièce de terre chaude et dépendances, le tout arrenté 20 livres et 8 sous. Troisième testament, en date du 9 Septembre 1627, par lequel Messire Etienne Guyader, prêtre et recteur de Saint-Thomas à Landerneau, désire être inhumé dans la dite église ; à cet effet et pour la fondation de deux offices annuels, l’un à la fête de Saint-Etienne et l’autre le vendredi précédent le mercredi des Cendres, puis, du Stabat mater, du Vexilla Regis et d’un De profundis, à son intention, il donne et lègue à la dite église 12 livres de rente sur un immeuble, son calice avec sa patène d’argent doré, une petite écuelle aussi d’argent et une chasuble de taffetas blanc. Quatrième testament, en date du 1er Septembre 1655, par lequel Michel Riou désire être inhumé dans la même église ; à cet effet et pour fondation tant d’une tombe prohibitive à tout autre que pour 3 messes à notes par an, l’une le dimanche de la Pentecôte, l’autre le 25 Novembre et la 3ème le jour de la Saint-Michel, il donne et lègue à la dite église une rente annuelle et perpétuelle de 9 livres tournois sur un immeuble (Archives départementales. Liasses de titres concernant Ploudiry).
Voir aussi "L'église de Pencran et ses annexes"
la chapelle du château (XVII-XVIIIème siècle). Il s'agit d'un édifice de plan rectangulaire avec chevet à pans coupés et clocheton à dôme ;
l'ossuaire de léglise Notre-Dame (1594), restauré en 1716 par Gabriel Berthelé et Germain Madec. Il faisait également office de chapelle, dédiée à saint Eutrope. Il a connu diverses affectations par le passé : mairie, école, bureau de tabac. Il s'agit d'un édifice de plan rectangulaire à deux étages avec porte classique, mais dont les baies sont séparées par des colonnes à chapiteaux ioniques composites. A l'intérieur, les sablières sculptées présentent un convoi funèbre et le triomphe de Neptune et d'Amphitrite. Une inscription en langue bretonne se trouve au-dessus de la porte : "1594 : Chapelle de Saint-Eutrope et charnier pour mettre les ossements du peuple". En 1852 une école de garçons est créée dans l'ancien ossuaire. Cet édifice, aujourd'hui propriété privée, renferme le caveau de la famille de Rosmorduc ;
Nota 3 : Pencran possède un ossuaire placé contre la clôture du cimetière au Nord-Ouest de l’église. La façade du monument est ornée de sept baies en plein cintre, séparées par des colonnes ioniques et de sept niches à la partie supérieure. Il peut mesurer 11 mètres de long sur une largeur de 6 mètres. A la frise de la porte, marquée de la date 1594, on lit : CHAPEL. DA. SA ITROP : HA : KARNEL : DA : LAKAT ESKERN : AN : POBL. Ce qui veut dire : « chapelle de Saint Eutrope et charnier pour mettre les os du Peuple ». L’intérieur a été aménagé pour servir d’habitation. Un escalier permet de monter à l’étage et d’examiner de près les deux sablières sculptées qui sont le plus curieux ornement de cet ossuaire. Sur l’une est figuré en bas relief un convoi funèbre. Le cercueil, porté sur un chariot attelé de chevaux et de boeufs, s’avance précédé des prêtres qui chantent ; devant ceux-ci vont deux hommes dont l’un porte la croix et l’autre agite une sonnette qui alterne avec le chant. Derrière se développe le cortège des parents en deuil, des amis, des voisins. Quelque peu rustique et incorrecte, cette représentation est pleine de verve et d’originalité. Les décorations de l’autre sablière sont bien supérieures par la correction et le style de la composition. Le sujet est ici le triomphe de Neptune et d'Amphitrite. Les deux divinités y sont nonchalamment couchées sur deux chars affrontés, traînés par des griffons ailés à quatre pieds, et que suivent d’autres monstres à deux pattes, dont les corps se terminent en queue de serpent (Archives de l'Evêché, H. Pérennès).
les deux calvaires du cimetière de Pencran : 1° l'un au nord date de 1551 (il comprend trois croix dont deux séparées pour les larrons et porte l'inscription : "AU MOYS DE MAY MIL Vc VINGT - UNG (1521) FURENT CESTE CROIX ET MASSE - FOUNDEES PAR JEHAN LE CAM YVES - LE JEUNE E YVON CRAS PROCUREURS - DE LA CHAPELLE DE CEANS E R."), 2° et l'autre au sud date de 1779. Ce dernier est restauré en 1869 et porte au socle "Mission de 1869 " ;
d'autres croix ou vestiges de croix, au nombre de six : la croix de Pencran (XVème siècle) restaurée en 1905, et la croix de fer à fût grossier. A signaler aussi la croix de Kersulguen, déplacée et déposée au bourg ;
Nota 4 : Deux calvaires en kersanton se dressent dans le voisinage de l'église, l’un au Nord, l’autre au Midi. Au Nord, la croix du Christ est encadrée de celles des deux larrons. Au-dessus du Christ crucifié un petit personnage lève les mains au ciel. Aux extrémités du croisillon supérieur de la croix sont campés deux cavaliers. Au croisillon inférieur on remarque les statues de Saint Jean, qui a les mains jointes, et de Marie-Madeleine avec son vase à parfums. Entre les deux figures une pietà. Au pied du fût Madeleine agenouillée étend les mains en prière. Du côté Nord, derrière le Christ, Jésus couronné d'épines a les mains liées par des cordes. Plus loin la Vierge couronnée porte Jésus. De chaque côté se dressent aux extrémités du croisillon Saint Yves avec son parchemin et Saint Pierre, reconnaissable à sa clef. Sur la face extérieure du massif qui porte la croix du mauvais larron est sculptée l’inscription suivante : Au moys de Mai mil Vc vingt - Ung furent cestes croix et masso[n] - Foundées par Jehan Le Cam Yves - Le Jeune et Yvon Cras procureurs - De la chapelle de céans. E. R. Notons, avec M. Lécureux qui a réussi à déchiffrer cette inscription, qu’elle est une des plus importantes inscriptions de calvaire existant en Basse-Bretagne. Au Midi de l’église s’élève un autre calvaire moins important. Cette croix porte, au revers du Christ, la Vierge couronnée. Aux pieds du Christ deux anges recueillent son sang dans un calice. Les extrémités de la traverse portent d’un côté les statues de Saint Jean et de la Vierge, de l’autre celles de Saint Pierre et de Saint Paul. A la base de la croix est placée une statue de Madeleine à genoux. On voit au pied de ce calvaire les tombes en granit de la famille de Lesguern. A un kilomètre du bourg de Pencran, au carrefour de routes allant vers Pencran, Landerneau, Dirinon, Saint-Urbain, s’élève une croix, souvenir de la mission de 1889, date inscrite sur le soubassement de structure récente. Dans le socle est planté un ancien fût en kersanton, semé de fleurs de lys et d’étoiles. Sur le socle du Christ en croix, deux écus portent les armes du Lesguern et de leurs ascendants les Guérault. Au revers se lit la date 1743. Sur les croisillons figurent à droite : un personnage tenant sur le bras droit un livre, auquel est adossée une sainte femme, les mains jointes ; à gauche, une autre sainte femme, joignant les mains, a comme pendant, de l’autre côté, un évêque. A 200 mètres du bourg, à la croisée de chemins menant à Landerneau et à La Martyre, est érigée une autre croix, souvenir d’une autre mission. Seul aussi le soubassement est récent. La croix est gothique. D’un côté, le Christ en croix. Au revers, la Sainte Vierge portant l'Enfant-Jésus. Au sommet, un dais richement sculpté couronne ces statues. Sur le piédestal, on voit une inscription en lettres gothiques et des armoiries (Archives de l'Evêché).
le manoir de Kermadec (1450), érigé par la famille Huon. « A un kilomètre du bourg de Pencran, sur la route de La Martyre, il y avait un autre manoir et, y attenant, une chapelle dédiée à Saint Julien. Il n’en reste que des vestiges. C’était le manoir de Kermadec, appartenant aux seigneurs de ce nom, dont les descendants n’habitent plus le Finistère. De la seigneurie de Kermadec relevaient des terres situées à l'Ouest de Pencran et des terres avoisinantes dans la trève de La Martyre » (H Pérennès). En 1270 le lieu appartient à Gérard Saladin puis à la famille Huon en 1307. Abandonnant la motte primitive, la famille d'Yvon Huon construit, en 1450, le manoir dans sa forme actuelle. En 1663 l'édifice est racheté par Joseph de Kersulguen, seigneur de Chef du Bois. Les descendants de Kersulguen restent propriétaires du manoir jusqu'en 1986 date du rachat par Philippe Huon de Kermadec qui, depuis, a entrepris de le restaurer ;
l'ancien château de Chef-du-Bois est une construction de 1663. Il a été édifié par François de Kersulguen, sieur de Kerlozrec, qui laissa un fils, capitaine général des gardes-côtes, mort en 1734. Sa postérité s'est fondue, en 1753, dans la famille de Lesguern. Il a été décidé de rebâtir l'ancien château (ou manoir) en 1663 (ou 1662), en style Renaissance. Il est composé d’un corps central allongé, avec deux ailes transversales aux extrémités, et donne sur une cour rectangulaire. La porte principale est encadrée de deux colonnes doriques, surmontées d’un fronton arrondi. Dans le tympan on lit la date de la construction, les noms de Jésus, Marie, Joseph, Anna, et l’on voit deux écus, l’un portant les armes de Lesguern, l’autre les trois têtes d’aigle de la famille Guérault. Au XIVème siècle, la seigneurie de Chef-du-Bois appartenait à la famille Guérault, dont le blason portait d'azur à trois têtes d’aigle d’argent. La seigneurie passa par héritage aux de Kerslozrec, famille représentée à la croisade de 1248 par Hervé de Kerslozrec. Leurs armoiries étaient : Paté de six pièces d’or et d’azur. Vers 1600 le seigneur de Chef du Bois est Jean de Kermellec, capitaine de Landerneau. Les héritiers des Kerslozrec furent les de Kersulguen. Ils avaient comme armoiries : D’or au lion de gueules, au franc canton écartelé d’or et de gueules. Pierre de Kersulguen, écuyer de la duchesse Anne, reine de France, eut l'honneur de recevoir cette souveraine en son manoir de la Boixière, lors de son pèlerinage à Saint Jean du Doigt, en 1505. Aux Kersulguen succédèrent les de Lesguern, issus de l’antique maison de Coëtménac'h. Leurs armes sont : Fascé de six pièces de vair et de gueules ; et leur devise : soit. Le commandant de Rosmorduc a fait ensuite l’acquisition du domaine de Chef-du-Bois. Armoirier : D’azur au dragon volant d’or (Archives du diocèse de Quimper et de Léon) ;
Nota 5 : La chapelle privée du château de Chef-du-Bois, édifiée par la famille Lesguern, date de 1777. A la Révolution, le château est réquisitionné par la Marine. Le décès en 1869 à Pencran de Louise Bouan du Chef-du-Bois, fait passer le château aux mains de la famille de Lesguern en raison de son mariage avec Charles de Lesguern célébré le 23 janvier 1848 à Quintin. En 1925, le château devient la propriété de la famille de Rosmorduc.
Nota 6 : Après avoir gravi une belle allée de hêtres qui s'amorce sur la vieille côte de Saint-Urbain, sur la gauche, à quelques centaines de mètres de la ville et suivi une jolie route rustique serpentant en sous-bois, on a la surprise de découvrir brusquement, à un détour, ce long, triste mais majestueux manoir qui faillit devenir sous l'un de ses possesseurs, un peu présomptueux comme on le verra, un véritable « petit Versailles ». En voici l'histoire. Le premier château connu a probablement été construit au XVème siècle par Jean Guérault dans un très beau site, sur un éperon dominant la vallée de l'Elorn et encadré par les deux vieux chemins de Quimper et de Carhaix. Le châtaux passe ensuite aux Dimanac'h. Une demoiselle Dimanac'h y réside sous la tutelle d'un oncle, le Sire du Liscouët, probablement le capitaine du Landerneau du temps de la Ligue et de triste mémoire. La dernière héritière Dimanac'h épousa au XVIème siècle un Kerlozrec. Enfin la famille Kensulguen en devint propriétaire, mais abandonna son nom pour maintenir celui de Kerlozrec, et l'on trouve au château des armes, tantôt parties, tantôt écartelées des deux familles. De la Renaissance date un élégant escalier intérieur en granit de Kersanton, couronné d'un dôme (disparu) soutenu par quatre colonnes. Sur la porte d'entrée, l'inscription suivante : I H S - MAR - IOPH / 1662 - IOPH - ANNA. Le marquis de Kerlozrec, qui avait le goût du grandiose, désirant modifier la silhouette de sa demeure et considérablement l'embellir, s'adressa en 1690 à Le Petit, architecte à Brest, un élève de Mansart et de Le Nôtre. Différents projets furent établis et proposés. C'est leur examen qui révèle l'état du château au XVIème siècle. La cour intérieure était ceinturée de corps de logis, mais les constructions situées à l'ouest de la cour y étaient qualifiés de « vieux bâtiments à démolir ». Dans le projet Le Petit, le bâtiment actuel était prolongé vers le Nord. Il comportait trois cours ; une cour d'honneur au centre, épaulée par deux bâtiments en potence ; à droite, une cour des écuries ; à gauche, une cour des cuisines. Ou prévoyait pour le corps principal du château de profondes modifications. Aux deux étages une succession d'ouvertures juxtaposées (vraies ou simulées) : les lucarnes disparaissaient et faisaient place à des œils-de-bœuf. Le toit devenait Mansard. Le projet ne fut que très partiellement réalisé. Le toit fut abaissé, entrainant la démolition du joli dôme de pierre de l'escalier central. De cette époque datent les belles percées en étoiles devant le château, dont le mail de 300 mètres à l'extrémité duquel on découvre le magnifique panorama de la vallée de l'Elorn et de la rade de Brest jusqu'au goulet. Le projet Le Petit comportait aussi la création de très beaux jardins à la française avec un bassin circulaire de 10 mètres de diamètre. Seul le bassin fut aménagé. Avec la mort du marquis de Kerlozrec se termine l'ère des embellissements malheureusement très limités par rapport aux projets. En 1777, le propriétaire fait bâtir la chapelle et la dote d'un important mobilier. Le dernier Kerlozrec mourait sans enfants à la veille de la Révolution et laissait « Chef du Bois » à sa sœur la comtesse Le Gonidec. La commune de Landerneau voulut réquisitionner le château, elle s'y opposa de toutes ses forces mais dut capituler. Elle fut emprisonnée à Carhaix. Une fois évacué il fut remis à la Marine qui y soigna ses galeux. Pendant cette affectation une partie du mobilier servit au chauffage. La tourmente passée, Mme Le Gonidec revint à « Chef du Bois » qu’elle trouva dans un piteux état. A son décès, le domaine échoit successivement à sa sœur, Mme de Kerlozrec, puis à une sœur plus jeune, Mme de Lesguern.Une ère de sommeil s'ouvre alors et les bâtiments furent négligés. Après 1870, l'aile nord, en potence sur le bâtiment principal, fut démolie.Son actuel possesseur a reconstitué, sur le terrain, le plan de 1690 et ses travaux l'amenèrent à la découverte et à la remise en état du beau bassin. Le plan du jardin étant incliné, c'est cette disposition qui avait entravé l'exécution du projet Le Petit ; il réussit à le faire aplanir de telle sorte qu'il présente maintenant un équilibre de plans très agréable à l'œil (Jehan Bazin).
la fontaine, située au Nord-Est du bourg de Pencran et restaurée en 1909. « L’église de Pencran a sa fontaine sainte, connue sous le vocable de Notre-Dame de la Joie, située à 1.500 mètres au Nord-Est du bourg. Elle est abritée par une chapelle entièrement ouverte à l'Ouest. Au fond, se dresse un bel autel en pierre. Sur l’autel est posée une statuette en pierre de la Sainte Vierge portant l'Enfant-Jésus. Sur une plaque de marbre appliquée au mur, à gauche de l’autel, on lit cette inscription : " en reconnaissance d’union chrétienne, Armand-Marie de Lesguern et Rose-Marie Audiffret, son épouse, ont restauré ce sanctuaire, en l’honneur de N.-D. de la Joie, patronne des petits enfants. 1884-1909 ". A l’exception de trois ou quatre pierres, la chapelle restaurée n’a conservé aucun détail architectural. La source a un tel débit qu’elle suffisait à alimenter l’étang d’un ancien moulin. La ville de Landerneau la acquise vers 1935, la jugeant assez abondante pour fournir d’eau potable toute sa population ». En 1948, elle est déplacée en aval de la source (Archives de l'Evêché) ;
les moulins à eau de Reumarher, de Loguellou ;
A signaler aussi :
une stèle sphérique (âge de fer) ;
l'ancien manoir de Lanrinou, aujourd'hui disparu et à l'endroit duquel on a bâti la laiterie coopérative de la route de Sizun. Ce manoir est signalé dans un acte de féage consenti en 1584 par René de Rohan ;
les archéologues ont signalé une motte, à Kerhamon, près du moulin, et des tuiles à rebord en grande quantité, entre Lesmoualc'h et Botcaerel, à deux kilomètres Est du bourg ;
Voir aussi "Patrimoine de Pencran"
ANCIENNE NOBLESSE de PENCRAN
Pencran est un démembrement de l'ancienne paroisse de Ploudiry. A la "Montre" de l'Evêché de Léon de l'an 1503 qui s'est tenue à Lesneven, revue militaire (tenue par les sieurs du Chastel, Kermavan et de Kerouzéré, commissaires) à laquelle tous les nobles devaient participer munis de l'équipement en rapport avec leur fortune, certains nobles de Pencran étaient présents (Huon de Kermadec, ...).
(à compléter)
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