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PLELAN-LE-PETIT

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La commune de Plélan-le-Petit (pucenoire.gif (870 octets) Plelann-Vihan) est chef lieu de canton. Plélan-le-Petit dépend de l'arrondissement de Dinan, du département des Côtes d'Armor (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PLELAN-LE-PETIT

Plélan-le-Petit vient du breton « ploe » (paroisse) et « lann » (ermitage).

Plélan est une ancienne paroisse primitive qui englobait jadis outre le territoire actuel de Plélan-le-Petit, ceux de La Landec, Trébédan, Mégrit, Languédias, Trédias (Sainte-Urielle), Saint-Meloir-près-Bourseul (moitié sud).

Ville de Plélan-le-Petit (Bretagne).

Le nom de Plélan n’apparaît qu’en 1330 et son église est un prieuré-cure de l'abbaye de Beaulieu jusqu’à la Révolution. Sous l'Ancien Régime, Plélan est une paroisse du diocèse de Saint-Malo et a pour succursale Saint-Michel de Plélan. L'ancienne paroisse de Plélan-le-Petit dépendait de la subdélégation et du ressort de Dinan. La cure était présentée par l'abbé de Beauport. Plélan-le-Petit élit sa première municipalité au début de 1790. Le terme « -le-Petit » est ajouté en 1790 pour distinguer la commune de celle de Plélan-le-Grand (en Ille-et-Vilaine).

Par un décret du 17 juillet 1805, le territoire de la paroisse curiale de Plélan-le-Petit est augmenté du territoire de Saint-Michel-de-Plélan, qui faisait précédemment partie de la succursale de Saint-Maudez, supprimée par le même décret ; en même temps il est diminué de celui de la nouvelle succursale de Languédias, érigée par le même décret. Par l'ordonnance du 17 mai 1826, le territoire de la paroisse curiale est diminué de Saint-Michel, qui est réuni à Saint-Méloir, érigé en succursale par la même ordonnance.

On rencontre les appellations suivantes : Eccl. de Plelan (vers 1330), Plelan près Dinan (en 1490), Plelan le Petit (au XVème siècle).

Ville de Plélan-le-Petit (Bretagne).

Note 1 : la commune de Plélan-le-Petit est formée des villages : Cargesnan, les Pivents, le Breil, les Fossés, le Châtel, la Hoglais, la Mariais, Ville-ès-Ains, Keroui, le Plessis-Robert, la Boyère, la Poterie, Chapelle-Huguen, Guémignon, etc ... Parmi les villages : La Chapelle-Huguen et la Chapelle Saint-Thual (en partie en La Landec);

Note 2 : Renseignements économiques et statistiques. — Superficie. — 2.117 hectares. « Cette paroisse, écrit-on en 1790, renferme dans son centre environ 800 journaux de lande. Elle mesure plus de cinq lieues de circonférence et renferme plus d'un tiers en mauvaise terre, même parmi celle qui est cultivée. Son clocher est au centre ». Population. — Pouillé de la Bastie, vers 1760 : 600 communiants. — Ogée : 1.250, y compris ceux de la trêve de Saint-Michel. — En 1795 : 18 naissances, 14 mariages, 16 sépultures, 4 divorces. — En 1790 : 924 habitants dont 350 hommes, sur lesquels 104 citoyens actifs, la journée de travail: estimée 12 sols ; 348 femmes et filles ; 326 personnes au-dessous de 18 ans. — En 1795 : 935 habitants. — En 1803 : 834 h. — En 1880 : 1.228 h. — En 1890 : 1.309 h. — En 1913 : 1.247 h. — En 1922 : 1.072 h. Impositions. — En 1778 : 191 contribuables, dont 96 payant moins de trois livres. — Capitation en 1770 : 818 l. 10 s. En 1790 : 727 l. — Vingtièmes en 1787 : 1.826 l. 12 s. En 1790 : 2.464 l. 17 s., y compris les fouages. — Fouages en 1767 : 477 l. 12 s. — En l'an XIV (1805-1806) : impôts mobiliers, 477 fr. 90 + 20 fr. 25 ; impôts fonciers, 3.936 fr. 80 + 132 fr.

Voir   Plélan-le-Petit " Le doyenné de Plélan-le-Petit durant la période révolutionnaire ".

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PATRIMOINE de PLELAN-LE-PETIT

l'église Saint-Pierre-ès-Liens (1876-1878), oeuvre de l'architecte Théodore Maignan et de l'entreprise Réglain. Edifice en forme de croix latine dont le transept est cantonné de quatre chapelles et dont le chevet et les ailes sont à pans coupés. Dû aux plans de M. Maignan, il fut édifié par M. Réglain, entrepreneur à Dinan, et la voûte exécutée par M. Colen, de Dinan. « Messieurs, la commune de Plélan-le-Petit sollicite près du gouvernement un secours de 10.000 fr., pour l'aider à solder la dépense de restauration de son église. Lors de l'adjudication des travaux, la commune, se trouvant en mesure de faire face à la dépense, n'avait sollicité alors aucun secours ; mais, d'une part, l'urgence d'une construction d'une maison d'école s'élant déclarée, et, d'autre part, des travaux qu'on ne pouvait prévoir ayant dû être exécutés, la commune a dû prélever, sur les fonds affectés aux travaux de l'église, une somme de 5.000 fr. pour la maison d'école, et autoriser, sur les travaux imprévus, une autre dépense de 5.000 fr., d'où il résulte qu'elle se trouve aujourd'hui en déficit de 10.000 fr. Votre commission vous prie, Messieurs, d'émettre le voeu qu'une subvention la plus large possible vienne en aide à la commune de Plélan-le-Petit » (Rapports et Délibérations du Conseil général des Côtes-d'Armor du 11 avril 1877). La bénédiction de la première pierre eut lieu le 17 septembre 1876 ; l'église fut livrée au culte le 21 avril 1878 et consacrée par Mgr. David le 5 novembre 1878. " Mobilier : Ameublement de M. Guibé, de Saint-Brieuc, et peintures de M. Gombault, de Dinan. Dans les vitraux modernes de l'Atelier Denis, de Nantes : saint Malo, saint Brieuc, saint Guillaume, saint Yves " (R. Couffon) ;

Eglise de Plélan-le-Petit (Bretagne).

 

Eglise de Plélan-le-Petit (Bretagne).

Voir   Ville de Plélan-le-Petit (Bretagne) " La paroisse de Plélan-le-Petit ".

Voir   Ville de Plélan-le-Petit (Bretagne) " Le clergé de Plélan-le-Petit ".

la croix de la Bordelais (haut moyen âge) ;

la croix de la Ville-ès-Ains (haut moyen âge) ;

la croix monolithique de Quéhennic ;

la croix Saint-Tual ou Saint-Thual (1889), située près de l'ancienne chapelle Saint-Tual, aujourd'hui disparue ;

la croix provenant de l'ancien cimetière (XVIème siècle) ;

la croix à double traverse, accostée de deux croix du haut Moyen Age ;

la croix du Chatel (haut moyen âge) ;

les sept croix de la route de Jugon. Elles sont érigées en l'honneur des sept saints bretons fondateurs d'évêchés. La réunion des croix en 1868 est l'oeuvre de l'abbé Morin. Elles sont bénies par Monseigneur David en 1872. Les socles sont d'origine mais les fûts eux-mêmes datent du XIXème siècle ;

Les Sept Croix de Plélan-le-Petit (Bretagne).

l'ossuaire (XVIIème siècle), jadis adossé au mur du cimetière. L'ossuaire a été déplacé avec le cimetière en 1937 ;

le manoir des Fossés (XVème siècle), propriété de la famille Le Borgne (en 1440), puis de la famille Kergolay. Il possède un porche et une tour du XVème siècle ;

le manoir de la Bordelais (XVIème siècle et 1770 ;

le manoir de Légoman (XVIIIème siècle) ;

les maisons du village du Chatel (anciennes dépendances du manoir du Chatel) ;

3 moulins.

Voir   Ville de Plélan-le-Petit (Bretagne) " Informations diverses sur la ville de Plélan-le-Petit ".

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ANCIENNE NOBLESSE de PLELAN-LE-PETIT

Le seigneur de Plélan est le seigneur de Montafilant, le baron de La Hunaudaye. En 1780, les juridictions de Plélan-le-Petit étaient : Saint-Malo de Bourseul (avec haute justice) qui appartenait à M. de Nouail, Beaubois (avec haute justice) qui appartenait à M. de Bruc, la Roblinaye (avec haute justice) qui appartenait à Mme la duchesse de Coigny, les Fosses (avec haute justice) qui appartenait à M. Desnos-Desfossés, la Folinaye (avec haute justice) qui appartenait à M. de la Goublaye de Sirty.

Les Taillefer avaient plusieurs domaines nobles à Plélan, notamment la Métairie. Simon de Taillefer fut ambassadeur en Ecosse et devint chancelier des ordres ducaux de l'Ermine et de l'Epi, en 1431. Jean de Taillefer était abbé de la Chaume, au diocèse de Nantes, de 1351 à 1374. Julienne de Taillefer signa comme témoin le testament de la comtesse de Montfort, fille du roi de Sicile et de Jérusalem, le 15 juillet 1440. Simon de Taillefer était un des trois huissiers de la chambre du duc de Bretagne. En 1442, Julienne de Taillefer était demoiselle d'honneur de la duchesse de Bretagne.

La Lieuraye, était maison franche et sergenterie de Dinan. Le Vau-Potier, le Miroir, le Bois-Mottay, la Ville-de-Loz, la Ville-Halou, Trouargat, les Ronces, la Touschey existaient en 1420. Les Fosses et la Bordelais sont plus récents.

En 1773, Le Vau-Potier (ou Vaupotier) appatenait à l'abbaye royale de Beaulieu, comme le confirme l'acte (bail de la métairie du Vaupotier) ci-dessous.

Plélan-le-Petit (Bretagne) : Vaupotier.

Note : 7 Septembre 1773. " L'an mil sept cent soixante treize, le sept septembre avant midi, devant nous notaires de la juridiction de l'abbaye royale de Beaulieu a comparu vénérable et discret Edme Gabriel Mercier sieur prieur de la dite abbaye y demeurant paroisse de Mégrit ; faisant tant pour luy que pour les autres chanoines réguliers dicelle ; ordre de Saint Augustin Congrégation de France ; lequel a pour luy et ses successeurs loué et affermé pour le temps de neuf ans qui commenceront à la St Michel mil sept cent soixante dix sept et finiront à pareil jour après les dits neuf ans expirés à René Poinsu et Jacquemine Costua son épouse. Elle le requerant de son mary deument authorisées demeurant à la métairie du Vaupotier paroisse de Plélan presans preneurs et acceptant à titre de moitié. Savoir est la dite métairie du Vaupotier avec ses appartenances et dépendances qu'ils ont dit bien connaître pour en jouir et s'obligent d'en jouir en bon père de famille sans rien innover malmettre, couper ni abattre bois par pieds ni les écouronner fors des puans sans prendre aux émondes des arbres ; et en faveur des jouissances les preneurs s'obligent de bien labourer et marnisser les terres de compost en autre et les ensemencer de toutes sortes de blés et de filasses dont les semences seront fournies par moitié et partagées de même après que les preneurs en auront fait la récolte ... Et la moitié du sieur bailleur sera par eux apportée dans les greniers de l'abbaye ; aparagerons (partagerons ?) par moitié toutes espèces de bestiaux fors des chevaux dont le sieur bailleur ni aura rien ; nourrirons pour chaque année deux veaux et deux cochons lesquels cochons seront achetés à moitié et partagés de même. Et lorsqu'il sera vendu des bestiaux l'argent en provenant sera partagé à moitié lesquels bestiaux ne pourront être vendus que du consentement du sieur bailleur en sa présence ou gens de sa part ; auront les preneurs la moitié des fruits d'arbres qu'ils cueilleront eux seuls ; et la moitié après le partage sera pour eux. ".

 

LES NOBLES A PLÉLAN, L'AN 1440, LORS DE LA RÉFORMATION. — Olivier la Vache en son hôtel du Mirouer (aujourd'hui en Saint-Michel). — Olivier de la Bouexière, en son hôtel des Fossés, lequel est encore existant. — J. de Saint-Jean en son hôtel de Tréongat. — J. du Boisbili en son hôtel du Bois-Mottay. — Jamet Bodin en son hôtel de Loneraye (ou du Rouveraye ou Lieuraye). — Olivier de la Fontaine en son hôtel de Guéroné. — G. des Brousses, en son hôtel de la Ville-Hallen (Halou). Les métaïers de Roland de Plorec à la Ville-Delor ; Roland de Taillefer à la Métairie ; J. Egaud au Vaux-Potier ; J. Bouetard à la Touche. (D'après des Salles : Evesché de Saint-Malo, anciennes réformations, p. 29, 130 et 309, dont nous avons très abrégé le texte). Montre de l'archidiaconé de Dinan, le 8 juin 1479, paroisse de Plélan : VII-XXL. Pierre La Vache, sr du Mirouez, archer en brigandine, et un homme jusarmier en brigandine, page à 3 chevaux. — Cl. Jehan de la Bouexière, sr des Fossés, en sa robe... — Rolland Brillaud, archer en brigandine. — Jacquet du Bois-Billy, jusarmier en brigandine. — XL. Jehan Carré, jusarmier en brigandine. — Laurent Dauly, jusarmier en brigandine. — Cl. Jehan Egault, défaillant et sa terre saisie.

 

Dans la liste des feudataires (teneurs de fief) des évêchés de Saint-Malo et Dol en 1480, on comptabilise la présence de 7 nobles de Plélan :

Rolland BRILLAND (40 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Jehan CARRE, notaire en 1481 et 1486 (10 livres de revenu) : défaillant ;

Lorans DANLY (40 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une jusarme ;

Jehan DE LA BOUEXIERE des Fousses (100 livres de revenu) : comparaît revêtu d’une robe ;

Jacques DU BOAISBILLY (40 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une jusarme ;

Jehan EGANT (5 livres de revenu) : défaillant ;

Pierre LA VACHE, sr du Mirouez (140 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

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