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PLOUZANE

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La commune de Plouzané (pucenoire.gif (870 octets) Plouzane) fait partie du canton de Brest. Plouzané dépend de l'arrondissement de Brest, du département du Finistère (Bretagne). 

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PLOUZANE

Plouzané vient du breton « plou » (paroisse) et de Sané, un saint breton.

Le territoire de Plouzané (au lieu dit du Cloître - Ar Cloastr) était le lieu d'ermitage de saint Sané. Saint Sané est originaire d'Hybernie comme saint Ronan. Il débarque sur la grève de Perzell, près de Bertheaume, en Plougonvelin. Il meurt en Irlande vers l'an 480.

La paroisse de Plouzané, dont l'éponyme est saint Sané, vieux saint du VIème siècle, et celle que forme depuis 1802 son ancienne trève, Loc-Maria-Plouzané, appartiennent au doyenné de Saint-Renan. La première comptait, juste avant 1942, 2166 habitants, la seconde, 1245.

Ville de Plouzané (Bretagne).

La paroisse primitive de Plouzané incluait autrefois Loc-Maria-Plouzané, Saint-Pierre-Quilbignon et une partie de Saint-Renan. Plouzané devient commune en 1790.

On trouve les appellations suivantes : Ploesanae (vers 1330), Ploesannay (en 1407), Ploesane (en 1440), Ploesané (en 1481), Ploesanne, Guysane (en 1544) et Guic-Sané (en 1636).

Ville de Plouzané (Bretagne).

Note 1 : La procession du Cloître : Le dimanche de la Pentecôte une procession spéciale, d'un parcours de près de trois kilomètres, a lieu à Plouzané. On l'appelle tro ar C'hloastr et il s'agit du cloître ou monastère de Saint-Sané, dont on veut aussi honorer le souvenir. Le matin, la procession de Locmaria vient joindre celle de Plouzané à Feunteun-Sané et toutes deux passant devant l'église s'engagent dans le petit chemin qui, de l'école des garçons, mène à Coat-Omnès. Au calvaire de Coat-Omnès elles tournent à droite pour arriver près de l'école des filles, à la route de la Trinté, qu'elles suivent pendant deux ou trois cents mètres. Quittant alors la grand'route, elles prennent le petit chemin qui, par le village de Lannilis, conduit à Feunteun ar C'hloastr. Tous passent devant la statue et la fontaine de saint Sané ; beaucoup boivent de l'eau dans le creux de la main ou se lavent les yeux. La procession, au retour, longe le village du Kloastr, pour arriver, près de Landréan, au chemin de Plouzané à Kroaz-Mari et rentrer à l'église en passant devant le presbytère. Dans la nuit du dimanche de la Pentecôte, l'église est ouverte de très bonne heure. Les personnes empêchées de prendre part à la procession officielle font, en privé, le chapelet à la main « la tournée du Cloître ». Elles vont d'abord à l'église, vers 4 ou 5 heures, et à la sortie descendent l'escalier qui se trouve face au presbytère pour faire leur pieux pèlerinage. Au retour, pour que le tour soit complet, elles remontent par le même escalier à l'église. Beaucoup de personnes font aussi « la tournée du Cloître » avant la première messe et viennent ensuite se confesser puis communier. Il y a, en effet, une indulgence plénière à gagner, aux conditions ordinaires, le jour de la Pentecôte et pendant l'octave. Au cours de cette octave, quelques femmes font encore la tournée rituelle [Note : Renseignements fournis par M. OMNÈS, recteur de Plouzané. — Voir dans l'Ouest-Eclair du 29 mai 1939 l'intéressant article du docteur DUJARDIN sur « la tournée de Saint-Sané »] (H. Pérennès).

Note 2 : Les lépreux à Plouzané : On trouve à Plouzané, à cinq kilomètres au nord du bourg de Saint-Renan, un village qui passe pour avoir été habité par les caqueux. Il est placé sur un plateau élevé, près de deux anciennes voies partant de la route de Saint-Renan à Brest, qui viennent aboutir à la vieille route de Saint-Renan au Conquet. Ce village se nomme Quilliverien. Il ne ressemble pas aux autres villages du pays. C'est comme une petite bourgade. Au centre, il y a une sorte de rue avec une croix et, auprès, une fontaine et un lavoir qui, d'après les gens, étaient exclusivement à l'usage des habitants du hameau. Les maisons, assez nombreuses, sont petites et couvertes en paille. Le Pont-de-l'Hôpital, qui traverse la vieille route du Conquet, n'en est pas éloigné. Il y avait à l'entrée de ce pont, mais du côté de Quilliverien, quelques maisons qui ont été démolies et reconstruites. Est-ce un ancien hôpital de lépreux ? On sait que les lépreux exerçaient la profession de cordier : M. le docteur Dujardin signale le mariage d'un cordier de Saint-Pol-de-Léon avec la fille d'un cordier de Quilliverien, en 1694. Un arrêt du 29 décembre 1701 permit d'inhumer dans l'église de Plouzané les habitants de Quilliverien (H. Pérennès).

Note 3 : Question de dîme et prémice : Un acte de 1406 nous apprend que le monastère du Relec levait en Plouzané la dîme dite Nobis à la 36ème gerbe, en plus d'une autre dîme à la 12ème gerbe qui se levait sur tous les gens partables de la paroisse. Les religieux cédèrent ces dîmes en 1448 aux Bénédictins de Saint-Matthieu [Note : L'abbaye du Relec tenait ces ressources de la générosité des seigneurs du Léon]. Il n'y avait, avant 1696, dans toute l'étendue de la paroisse de Plouzané que quatre-vingt-dix villages, épars çà et là, qui payassent la dîme : ils ne la payaient qu'à la 36ème gerbe, et d'une manière très singulière. Cette dîme ne se lève pas en nature sur le champ : au mois de juillet de chaque année on en fait une taxe ou appréciation par experts, qui fixent ce que chaque terre ensemencée doit donner de grain à la récolte. Le recteur et les Bénédictins choisissent un expert et les décimables un autre. Le sieur de Coaténès préside à l'expertise. Le 36ème grain appartient aux décimateurs des quatre-vingt-dix villages. De là vient le nom de dîme taxeresse. Les deux tiers de la dîme ainsi appelée, appartiennent aux moines bénédictins de Saint-Matthieu. Le recteur de la paroisse n'en a que le tiers. Or le tiers d'une dîme à la 36ème gerbe n'est que la 108ème partie de la récolte. On avouera que si le recteur de Plouzané n'avait eu d'autres revenus qu'une dîme à la 108ème gerbe sur quatre-vingt-dix villages, qui ne formaient pas la moitié de la paroisse, la cure n'aurait pas été suffisamment dotée, surtout dans une paroisse où les nobles ne payaient point de dîme, et où le froment, le seigle, l'avoine et l'orge étaient les seules espèces décimables [Note : Dans les autres paroisses, on payait la dîme des blés, lins et chanvres à la 10ème, 12ème et 15ème gerbe. — En 1694, le boisseau de froment, mesure de Saint-Renan, ne valait que de 4 à 6 livres, Au cours du XVIIIème siècle, il se vendait de 21 à 26 livres]. Quels étaient donc les autres revenus de la cure ? Les prémices : prémices réelles, sans aucun caractère de personnalité. Elles consistaient en un boisseau de froment par chaque tenue, ferme ou convenant de 60 livres de rente ; elles se levaient dans toute l'étendue de la paroisse, mais les quatre-vingt-dix villages sujets à la dîme taxeresse ne payaient qu'une demi-prémice. La prémice et demi-prémice étaient donc représentatives de la dîme, elles en tenaient lieu au recteur, puisque dans la plus grande partie de la paroisse il ne se levait aucune dîme, et que le recteur n'avait que le tiers d'une dîme à la 36ème gerbe sur les quatre-vingt-dix villages qui la payaient. Les choses restèrent en l'état jusqu'en 1692. A ce moment les esprits s'échauffèrent : un procès eut lieu au présidial de Quimper entre le recteur et le général de la paroisse, et le 19 juillet 1696 un arrêt fut rendu, réglant la question. En vertu de cet arrêt la demi-prémice fut payée par tous jusqu'en 1765. De mai à septembre 1765 trente-trois paroissiens refusèrent de la payer et furent aussitôt assignés en justice. Condamnés, le 12 juillet 1771, par le présidial de Quimper, à remplir leur devoir, ils firent appel de la sentence et nous avons sous la main un mémoire imprimé, de 51 pages in-8°, daté du 10 mars 1777 « pour messire Jean-Claude Inisan, recteur de Plouzané et les héritiers de messire Yves-Jean Le Floch, précédent recteur, contre 26 habitants de la paroisse appelant de la sentence du présidial de Quimper » (Archives de l'Evêché). Nous ignorons la suite de l'affaire (H. Pérennès).

Note 4 : Le Clergé avant la Révolution : Recteurs : 1543 (10 novembre), provision à Yves Barbier, de la paroisse de Plouzané — 1545 (mai), Jacques Halegoët — 1563, Jean an Kermeur — 1588-1611, Yves Touhan — 1621, Hervé le Héder — 1624-1650, Jean Touronce, archidiacre d'Ach. — 1650-1663, Bernard Le Bihan, mort le 17 septembre 1663, inhumé dans l'église tréviale de Locmaria — 1664, le 17 janvier, Guillaume Fabulet, du diocèse de Rouen, est pourvu de Plouzané en cour de Rome, mais il se démet aux mains du Chapitre, qui y nomme Jean Le Bihan, prêtre du diocèse de Tréguier — 1665-1667, Jean Le Bihan, décédé le 19 mars 1667 —1669, Pierre Salomon — 1670-1680, François Colliou — 1688-1690, Yves Perrot — 1690-1715, Clet Jauréguy Ce prêtre, originaire de Cornouaille, probablement du Cap-Sizun, fit en 1690 un voyage à Rome, d'où il rapporta plusieurs reliques (Bulletin Diocésain, 1914, pp. 184-185). Il mourut le 21 octobre 1715 dans la maison du sieur Bernès, chirurgien de Quimper, paroisse Saint-Matthieu, âgé d'environ 68 ans ; le lendemain il fut inhumé au cimetière de cette paroisse — 1718-1730, Sébastien Audren de Kerdrel — 1731, L. Michel du Deffais — 1732, Joseph Dessoy de Lanvalot — 1734-1762, Claude-Marie du Beaudiez, qui blasonnait d'or à trois fasces ondées d'azur cantonnées à dextre d'un trèfle de même. Sa tombe trouve au cimetière de Locmaria — 1762-1774, Yves-Jean Floch, décédé le 19 avril 1774, eut comme exécuteurs testamentaires deux séminaristes de Plouzané : Jean Goret et Français Le Moigne — 1774 (25 avril) 1802 — 1802, Jean-Claude Inisan, né à Plounévez-Lochrist le 2 mars 1730, promu au sacerdoce le 13 mars 1754. La cure de Plouzané avait, en 1790, un revenu de 3.600 livres. Le Chapitre de Léon y avait droit d'annate, c'est-à-dire qu'il percevait les revenus de la cure pendant un an à dater de sa vacance. Curés : 1588, Guillaume Nédélec — 1619, Guillaume Floc'h — 1629, Hamon Drevès — 1672, Guillaume Quenquis — 1702, Jean Luslac — 1720, Laurent Salaün — 1724, Charles Jourdain — 1726, Gabriel Le Berre — 1739, François Billant — 1740, Jean Kerbiriou — 1742, Salaün Kerdalzon — 1744, G. Jaffrédou — 1759, C. Thomas — 1761, Jean-Marie Golias — 1766, Yves Cosquer — 1769-1785, Jean Goret — 1779-1792, Jean Jézéquel — 1779-1792, Jean Labbé — 1785-1789, François Le Moigne — 1782-1792, Louis Nédélec. Le Clergé depuis la Révolution : Recteurs : 1801-1802. Jean-Claude Inisan, décédé le 14 août 1802 — 1802-1832. Jean Labbé, mort le 3 mai 1840 — 1832-1836. François Pouliquen — 1836-1851. Jean Cozian — 1851-1865. François Léost — 1865-1872. Pierre Corre — 1872-1890. Jean Kerlan — 1890-1902. Jean-Michel Salien, de Gouesnou, ancien professeur au Grand Séminaire — 1902-1920. Jean Le Merdy — 1920-1923. Claude Portier — 1923-1935. Jean-François Hily, curé de Plouguerneau vers 1942 — 1935. Gabriel Omnès, né à Saint-Thonan en 1873, promu au sacerdoce en 1897, ancien recteur de Lopérec, etc .... Vicaires : 1806. Gabriel-François Larreur, né en 1752 — 1827. Paul Inisan — 1831. Jean-Marie, Appéré — 1839. Jean Boucher — 1841. Pierre Jaouen — 1849 (15 février). Joseph Le Gall — 1849 (24 octobre). François Craec — 1854. Dominique Sévéno — 1857. Yves Guianvarc'h — 1862. Yves Postec — 1873. Charles Siou — 1875 (5 janvier). Michel Masson — 1875 (4 novembre). Auguste Desban — 1883. Jean Berthou — 1886. Jean-Marie Magueur — 1899. Yves Le Séac'h — 1898. Pierre Le Page — 1906-1910. Jean-Marie Cardinal et Olivier Bellec — 1910. Yves Inisan — 1912. Paul Monot — 1929. Laurent Bleunven — 1934. Alexis Parc, etc ... Prêtres originaires de Plouzané : Jean Goret, né le 27 mars 1740, prêtre le 20 septembre 1769, recteur de Ploudalmézeau, le 1er juillet 1785. Ayant refusé le serment à la constitution civile du clergé il prit part, comme président, à l'assemblée qui s'y tint le 30 octobre 1790 en vue de l'élection d'un évêque. Il avait l'intention, sans doute, de favoriser l'élection de Mgr de la Marche, évêque de Léon. Arrêté le 29 juin 1791, il fut interné aux Carmes de Brest. Sorti de prison le 27 septembre, il rentre dans sa paroisse, et signera aux registres jusqu'au 23 juillet 1792. Vers la fin de septembre il se cacha en la paroisse, dans un four du hameau de Gorré-Bloué, exerçant de son mieux son ministère. Il ne reparaît en public que le 1er mars 1795 pour faire sa déclaration de résidence à Ploudalmézeau. Quelques mois plus tard les lois persécutrices du Directoire le contraindront de se cacher à nouveau, jusqu'à l'avènement de la paix religieuse. Il vint alors demeurer au bourg, où il mourut dans une maisonnette le 13 juin 1802. — Gilles Luslac, né en 1748, prêtre en 1778. Ayant prêté serment, il fut élu curé de Guerlesquin le 7 août 1791, puis de Roscoff le 4 décembre 1792. Il mourut vicaire au Drennec en 1806 [Note : Daniel BERNARD, Le clergé séculier dans le Finistère en 1790, p. 78]. — Jean-Marie Perrot, né en 1757, prêtre en 1783, vicaire à Plounevez-Lochrist depuis 1784. Ayant refusé le serment il émigra en Angleterre et revint au pays en avril 1801. Vicaire de Saint-Pol au Concordat, il devint, le 15 février 1819, recteur de Lanildut où il mourut en 1824. — Guillaume Marc, né en 1757, prêtre en 1783, refusa le serment et se cacha dans la région de Plouzané. Vicaire à Ploudalmézeau au Concordat, il y mourut en 1811 [Note : Daniel BERNARD, Le clergé séculier dans le Finistère en 1790, p. 61]. — Sébastien Louzaouen, promu au sacerdoce le 21 décembre 1805 [Note : Le 7 avril 1789, un Louzaouen, de Plouzané, est l'un des sept membres choisis par l'assemblée du Tiers-Etat de la sénéchaussée de Brest pour dédiger les doléances d'après les cahiers des paroisses (Chanoine CARDALIAGUET, La Révolution à Brest, p. 8)]. — Yves-Marie Raguénès, né le 23 mai 1769, prêtre du 14 mars 1807, curé de Daoulas de 1825 à 1827, année de son décès. — Jean-François Morvan, né le 24 janvier 1790, prêtre du 8 juin 1816, recteur de Goulien de 1819 à 1822. — Jean-Marie Iliou, né le 21 juillet 1787, prêtre du 31 mai 1817, vicaire à Landunvez (1817-1837), recteur de Lanrivoaré (1837-1852). — Gabriel-Marie Lareur, prêtre du 23 juillet 1826. — Jean-Gabriel Le Hir, prêtre du 23 juillet 1826, recteur de Goulven (1831-1842). — Louis-Gabriel Mengant, né le 10 février 1803, prêtre du 2 août 1835, vicaire à Saint-Louis de Brest, recteur de Saint-Pierre-Quilbignon (1850-1857), curé de Lambézellec (1857-1871), chanoine honoraire le 1er janvier 1871, décédé le 6 juillet suivant. Son mausolée s'élève contre la façade de l'église, à gauche en entrant. Un médaillon de marbre blanc, finement gravé en bas-relief par Yann Larc'hantec, retrace les traits du chanoine, de profil. — Guillaume-Marie Iliou, né le 22 février 1842, prêtre du 1er août 1866, vicaire au Cloître-Pleyben (1866), puis à Saint-Pol-de-Léon (1869), supérieur de la maison Keroulas (1873), recteur de Langolen (1880), de Kerfeunteun (1884), curé de Plougastel-Daoulas (1888), chanoine honoraire le 29 décembre 1894, décédé le 29 mai 1907 (Semaine Religieuse de Quimper, 1907, pp, 381-383). — François-Marie Le Moigne, né en 1871, prêtre du 26 juillet 1897, vicaire à Penhars (1897-1901), puis à Ploujean (1901-1919), recteur de Loc-Brévalaire (1919-1928), puis de Saint-Urbain (1928-1935), décédé le 23 août 1935. — Louis Nicol, né en 1877, prêtre de 1902, recteur du Drennec depuis 1922. — Guillaume Gélébart, né en 1898, prêtre de 1926, vicaire, depuis 1935, à Cléden-Cap-Sizun. — Claude Philippot, né en 1910, prêtre de 1935, vicaire à Edern. — Valentin Iliou, né en 1883, prêtre en 1908, exerce le ministère dans le diocèse de Tours. — Yves Morvan, né en 1900, prêtre en 1927, du clergé de Port-au-Prince (Haïti).

Note 5 : Notabilité : Marie-Perrine RAGUÉNÉS, Supérieure Générale des Sœurs de Saint-Joseph de Cluny. Née à Plouzané en 1858, Marie-Perrine Raguénès entra en 1880 au noviciat de Gourin, puis à la Maison-Mère des Sœurs de Saint-Joseph de Cluny, où elle émit ses vœux sous le nom de sœur Sainte-Othilde. En décembre 1882 on l'envoya comme institutrice en Nouvelle-Calédonie où elle devint bientôt supérieure générale du district. Chassée de son école en 1904 par les lois françaises persécutrices, elle se réfugia en Australie, où elle continua son apostolat. En 1907 elle est rappelée en France pour faire partie du Conseil, reçoit la charge de Visiteuse, et, à ce titre, parcourt l'Amérique. Au Chapitre général de 1917 les suffrages de ses Sœurs l'appellèrent à prendre en mains la direction de la Congrégation, comme Supérieure générale. Dans l'après-guerre, elle remet en marche les oeuvres d'enseignement, elle crée d'autres œuvres, rouvre des noviciats et des maisons. Entrant dans le mouvement missionnaire préconisé par le pape Pie XI, elle fonde des œuvres missionnaires nouvelles dans les cinq parties du monde. En 1928, sentant ses forces décliner, la Mère Sainte-Othilde donna sa démission de Supérieure générale. Elle fut rappelée à Dieu le 2 avril 1930 et ses obsèques, célébrées à la chapelle de la Maison-Mère, furent présidées par Mgr Le Hunsec. Le jeudi 10 avril 1930 un service solennel fut chanté à sa mémoire dans l'église de Plouzané.

Note 6 : Liste non exhaustive des maires de Plouzané : Paul Louzaouen (1801-1830), Jean-François Malaboux (1830-1865), Yves-Marie Lareur (1865-1888), Jean-François Lareur, fils d'Yves (1889-1920), Joseph Lareur, fils de Jean-François (1920-1923), Yves Lars (1925-1929), Joseph Lareur (1929-1935), Paul Lareur (1935-1971), Jacques Du Buit (1971-1977), Joseph Mélennec (1977-1989), Yvette Duval (1989-2001), Yves Pagès (2001-2008), Bernard Rioual (2008-2020), Yves Du Buit (2020-2026), ...

Voir   Ville de Plouzané (Bretagne) " Plouzané durant la Révolution ".

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PATRIMOINE de PLOUZANE

l'église Saint-Sané (1775-1781), édifiée par l'entreprise Julien Le Jumble sur les plans de Pierre Joachim Besnard (ingénieur des Ponts et Chaussées à Landerneau). La bénédiction a eu lieu le 25 juin 1781. L'église primitive était bâtie, semble-t-il, au dire d'Albert Le Grand, sur l'emplacement d'un temple des faux dieux. A la place de l'église de Loc-Maria-Plouzané (autrefois Loc Maria Lanvénec) se trouvait un petit oratoire dédié aux idoles et transformé en sanctuaire par saint Sané : l'église de Loc Maria est reconstruite en 1755. En forme de croix, l'église actuelle de Plouzané comprend une nef de trois travées avec bas-côtés, puis un transept de trois travées avec double bas-côtés et ailes terminées en hémicycle, et un choeur d'une travée avec bas-côtés et chevet en hémicycle. Son portail à fronton et colonnes doriques est surmonté d'une galerie circulaire entourant la base du clocher : on y lit le nom du recteur Inizan et la date 1779. Les vitraux modernes représentent entre autre saint Sané. Une cloche, fondue par Lépine, date de 1787. Les fonts baptismaux datent de 1675. Le reliquaire de saint Sané date de la fin du XVIIème siècle. L'église abrite les statues de saint Sané et saint Yves ;

Eglise de Plouzané (Bretagne).

Voir   Ville de Plouzané (Bretagne) " L'église de Plouzané ".

la chapelle Notre-Dame-de-Bodonnou (XVème siècle), restaurée aux XIXème et XXème siècles et située non loin de l'ancien manoir de Keredec, ayant appartenu au seigneur de la Chasse d'Andigné, conseiller au Parlement de Bretagne. Il s'agit d'un édifice de plan rectangulaire jadis partagé en deux par un arc diaphragme sur lequel s'élevait le clocheton. Lors d'une restauration en 1822, la partie orientale a été supprimée et le clocheton reporté sur le pignon ouest. La chapelle porte la date de 1544 et a été restaurée aussi en 1732, puis en 1958. Un bénitier porte les armes de la famille du Chastel. La chapelle abrite les statues de sainte Barbe, saint Gouesnon en évêque, un saint moine et une Vierge-Mère en granit du XVIème siècle ;

Chapelle de Plouzané (Bretagne).

Voir   Ville de Plouzané (Bretagne) " La chapelle de Notre-Dame de Bodonnou à Plouzané ".

la chapelle de la Trinité (XIV-XVIème siècle), restaurée aux XIXème et XXème siècles. Il s'agit d'un édifice de plan rectangulaire avec bas-côté sud de quatre travées et chapelle en aile sur ce bas-côté au droit de la troisième travée. La chapelle a été bénite le 19 octobre 1952. Le petit clocher de style ogival est reconstruit vers 1876. Le portail "contrecourbé et feuillagé", terminé par un gros fleuron, est accosté de deux pinacles à crossettes. La chapelle abrite les statues de sainte Anne, saint Hubert, saint Eloi, la Vierge-Mère et possède une statue de saint Pierre en kersanton (à l'extérieur) ;

Chapelle de Plouzané (Bretagne).

Voir   Ville de Plouzané (Bretagne) " La chapelle de la Trinité de Plouzané ".

la chapelle de Langongar. Il s'agit d'un petit oratoire rectangulaire édifié avec les matériaux de l'ancienne chapelle du XVIème siècle. Il porte l'écu écartelé Mol et du Dresnay ;

la chapelle privée de Kerangoff. Il s'agit d'un édifice de plan rectangulaire dédié à Notre-Dame des Anges ;

les anciennes chapelles de Plouzané, aujourd'hui disparues : la chapelle Notre-Dame de Mezares et l'oratoire du Rosaire ;

Nota 1 : Autres Chapelles : Le Père Cyrille Le Pennec nous apprend en 1647 que non loin de la chapelle de Bodonnou « feue demoiselle de Lanneuc, dame en son vivant de Coaténès, fist construire un petit oratoire en l'honneur de Nostre Dame du Rosaire, que les voysins visitent souvent, aux plus solennelles festes de la Sainte Vierge » (KERDANET, Les Vies des Saints, pp. 511-512). — A quelques centaines de mètres de Bodonnou, entre Bodonnou et Coatenez, existait au XVIIème siècle la chapelle Notre-Dame de Mezarès, dont étaient présentateurs les seigneurs de Coatenez. En 1687, Françoise de Penmarch, dame du Parc, déclare qu'elle est fondatrice de cette chapelle, bâtie par son aïeule, Barbe de Kerlec'h (PEYRON, Les églises et chapelles, p. 153). — Il est mention en 1583 d'une chapelle de Saint-Goulven ou de Saint-Marc, à laquelle présentaient les seigneurs de Kerourian, puis du Poulpry, puis l'Ordinaire. Elle valait 90 livres, à charge d'une messe dimanches et fêtes. — Une ancienne chapelle de La Madeleine relevait des seigneurs du Tréziguidy (PEYRON, Les églises et chapelles, p. 153). D'aucune de ces chapelles il ne reste de trace. Une chapelle domestique existe au manoir relativement récent de Kerango (Ker-an-Goff) à 5 kilomètres au sud du bourg. (H. Pérennès).

la croix de Kerizivin (XV-XVIème siècle) ;

la croix du cimetière de Plouzané (XVIème siècle), restaurée en 1933 et 1948 ;

d'autres croix ou vestiges de croix : la croix de Bodonou (Haut Moyen Age), la croix de Bréhellou (XVIème siècle), la croix de le Cloître (Moyen Age), la croix de Coaténez (Moyen Age), la croix de Coat-Omnès (Moyen Age), la croix de Coscastel-Névez ou Croas-Saliou (Moyen Age), la croix monolithe de Croix-Marie (XIIIème siècle), la croix de Kerandantec (XVIIème siècle), la croix de Pen-ar-Pont (Moyen Age), la croix du cimetière de Plouzané (1911), la croix de Poncelin (XVIème siècle), la croix de la Trinité (XVIème, XXème siècle), la croix ou stèle de Plouzané (Moyen Age), le vestige de croix du jardin public (1828) ;

Nota 2 : Calvaires : 1. — Croix du petit cimetière, en kersanton, érigée en souvenir de la Mission de 1911. 2. — Croix du cimetière, dont le fût est en granit du pays, le Christ en kersanton ; elle évoque la Mission de 1933. Sur le chemin du bourg à la route de Brest au Conquet : 3. — A l'entrée du petit chemin qui mène au village de Lannilis, croix en granit, sans Christ, restaurée en 1908. On l'appelle ar Groaz-Tèo. 4. — A l'entrée du chemin qui conduit à la fontaine du Kloastr, croix restaurée en 1909. 5. — A Penn-ar-Pont, croix dans le mur. 6. — A l'entrée du chemin de Kerizivin, Kroaz-Alanik qui porte un Christ en kersanton et à l'avers une Vierge Mère. Sur le chemin du bourg à la Trinité : 7. — A un kilomètre à l'ouest du village de Kozkastel-Nevez, calvaire appelé Kroaz-Saliou. 8. — Non loin de l'école des Sœurs, croix sans Christ, en pierre blanche du pays, restaurée à la fin du XVIIIème siècle ou au début du XIXème siècle. Signalons encore : 9. — La croix de Coaténez, sans Christ, en bordure de la route qui mène de Kroaz-Saliou à Saint-Renan. 10. — Croix à l'entrée du chemin de Kerandantec, à 4 kilomètres nord-est du bourg. 11. — Croix de Coat-Omnès, à 300 mètres du bourg, près de l'école des Sœurs. 12. — Croix de Brec'hellen, à 400 mètres nord du bourg, sur la route du Saint-Renan. 13-14. — Croix de Pontsilin et de Pont-Korf (H. Pérennès).

la fontaine Saint-Sané (XVI-XVIIème siècle), située à l'emplacement de l'ermitage de Saint-Sané et non loin d'une sorte de monastère (lieu encore appelé Ar cloastr). Il s'agit d'un petit édifice en forme gothique s'appuyant à un pignon terminé en contre-courbe et surmonté d'une croix. Une niche abritait jadis la statue du saint. Sur le petit muret qui clôt l'ensemble du monument, se trouve une statue de la Vierge, oeuvre du sculpteur Yan Larc'hantec de Morlaix ;

Fontaine de Plouzané (Bretagne).

la fontaine de la Trinité (XVIème siècle) ;

Fontaine et lavoir de Plouzané (Bretagne).

Nota 3 : Fontaines Saintes : 1. — A 800 mètres sud-est du bourg, au lieu encore appelé ar C'hloastr se trouve feunteun Sant-Sané, la fontaine que saint Sané aurait fait jaillir du sol. C'est un petit monument de forme ogivale, s'appuyant à un pignon en contre-courbe et surmonté d'une croix. A l'intérieur une niche abrite la statue du saint, au-dessus du réservoir, auquel on accède par trois marches. Sur le muretin qui clôt le monument devant la fontaine est une statue, en kersanton, de la Vierge, œuvre de Yann Larc'hantec, de Morlaix. A l'envers du pignon on lit : FONTES BENEDICITE DOMINO. KERLAN RECTEUR [Note : M. Kerlan fut recteur de 1872 à 1890]. 2. — Une autre fontaine, dénommée feunteun-Sané, se voit à 200 mètres sud-ouest du bourg. 3. — Au Poullik, à 400 mètres nord-ouest du bourg, est feunteun-Sant-Divy. Il a déjà été fait mention des fontaines de la Trinité, de Coatenès et de Bodonnou. (H. Pérennès).

A signaler aussi :

la stèle christianisée de Kerascoët (âge de fer, XVIème siècle) ;

la stèle christianisée de Notre-Dame-de-Bodonnou (âge de fer) ;

le fort du Minou (XVIIème siècle) ;

le fort du Dellec (XVIII-XIXème siècle) ;

le fort du Mengant (1684) ;

l'ancien manoir de Coaténez, surnommé le "château du Diable". Au XVème siècle, Coaténez appartenait à une branche cadette de la famille Quilbignon. Au XVIIème siècle, Coaténez était la propriété d'une branche cadette des Penmarch, fondue plus tard dans Le Vayer de Kerandantec. Tout à côté du château se trouvait une fontaine (feunteun an diaoul, la fontaîne du Diable) ;

Fontaine de Plouzané (Bretagne).

Voir   Ville de Plouzané (Bretagne) " Antiquites de Plouzané ".

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ANCIENNE NOBLESSE de PLOUZANE

SEIGNEURIES DE KERVELEC ET DE CREC'HPIQUET. — Ces terres furent portées vers 1560 à André de Kersauson, frère cadet d'Hamon Ier, sr. de Guénan, et qui devint chef de la branche de Kervelec par sa femme, Anne du Garo. Les hoirs d'André prirent pendant plusieurs générations la qualification de srs. de Kervélec et de Crec'hpiquet (J. de Kersauson).

Trémélan ou Trémillan (de), sr. dudit lieu et de Kernévez, en Plouzané. Réformes et montres de 1417 à 1543, en Plestin (Plestin-les-Grèves), évêché de Tréguier. Blason : Echiqueté d'or et de gueules, au bâton d'hermines.

Les Garo (du), srs. de Kervelec ou Keredec, en Plouzané, de Kerloys et de Crec'hpiquet, ont comparu aux réformes et montres de 1447 à 1534, dite paroisse, évêché de Léon. Blason : D'argent à trois sarcelles de sable. Cette famille s'est fondue dans d'Andigné.

Poulpiquet (de), sr. dudit lieu, — de Tremeïdie, — de Coëtédern, — du Halegoët, — de Locmaria et de Roche-Durand, en Plouzané, — de Kerangroaz, — de Lannouan, — de la Villeroche, — de Brescanvel, en Brelez, — d'Hugères, en Ercé en Lamé, — de la Chevronnière, — de la Varenne et de Juzet, en Guémené-Penfao, — d'Anguignac, en Fougeray, — de Kermen, en Carantec, — de Coëtlez, en Tréflez, — de Kerliviry, en Cléder, — de Kerisnel et de Kernévez, paroisse du Minihy, — de Keryven-Maho, — de Kerbudan, — du Fransic et de Feunteunspeur, en Taulé. Ancienne extraction chevaleresque. — Neuf générations en 1668. — Réformes et montres de 1427 à 1534, en Plouzané, évêché de Léon. Blason : D'azur, à 3 pallerons (aliàs : pies de mer) ou poulles d'argent, posées 2 et 1, becquées, barbées, crettées et pattées de gueules. Devise : De peu, assez. La maison de Poulpiquet a produit : Guyomarch, vivant en 1395, époux de Marie, dame du Halegoët, dont : Bernard, vivant en 1447, marié : 1° à Jeanne de Touronce, d'où sont issus les srs. du Halegoët de Brescanvel ; 2° à Marie Derrien, d'où les srs. de Kermen et Coëtlez [Note : Les Poulpiquet de la branche de Coëtlès proviennent aussi des Le Pelletier et des Grandair ; par suite, des de Collart et de Brémond d'Ars]. — Trois chevaliers de l'ordre du Roi (Hervé, Guillaume et autre Guillaume), de 1625 à la fin du XVIIème siècle. (Voir les Chevaliers bretons de Saint-Michel, par M. de Carné). — Bernard, président aux Comptes en 1654. — François-Gabriel et N..., tous deux srs. de Kermen, pages du Roi en 1727 et 1771. — Un membre admis aux honneurs de la cour, en 1789. — Un docteur en Sorbonne, évêque de Quimper en 1823, mort en 1840. Henri-Marie-Anne-René de Rodellec, né en août 1831, épousa, le 29 décembre 1863, demoiselle Emilie de Poulpiquet du Halegoët.

KERUZAS (en Plouzané, sous le fief du roi). Dans un accord, en date du 19 novembre 1493, entre Jehanne du Pont, dame de Keruzas, et les religieux de Saint-Mahé (Saint-Mathieu), on voit que Keruzas était une ancienne seigneurie, qualifiée de « châtellenie », et jouissait de privilèges importants, entre autres, de congé et de menée le troisième jour des plaids généraux de la cour souveraine de Saint-Renan, tandis que les religieux en question ne se délivraient que le quatrième jour [Note : Une histoire de l’évêché de Saint-Pol, écrite en 1650, cite comme « ménéants » de la barre de Saint-Renan le vicomte de Coatmeal, le sgr. du Châstel, le sgr. de Keruzas, et l'abbé de Saint-Mathieu (B. N. ms. fr. 11.551)]. Dès cette époque, Keruzas, dont le siège était en Plousané s’étendait en domaine et fief aux paroisses voisines Ploumoguer, Plougonvelin, Lochrist, Trébabu, Saint-Renan, Lambézellec. La haute justice s’exerçait dans l’auditoire de la « ville » de Saint-Renan, et possédait 4 pots ou piliers patibulaires dans le « Parc des Justices », au terroir de Quilvierzen, paroisse de Plousané (aujourd'hui Plouzané). Le seigneur pouvait, en outre, tenir ses plaids aux bourgs de Ploumoguer et de Plousané, quand ses officiers le jugeaient à propos ; il avait sous sa ligence toutes les maisons de ces deux bourgs, qu'on appelait encore Guymoguer et Guysané, et les églises paroissiales le reconnaissaient comme leur supérieur et fondateur. Il faut encore noter les premières prééminences auxquelles il avait droit dans l'église de Trebabu, et dans la chapelle de Notre-Dame-du-Val, également dans la chapelle Saint-Sébastien de Saint-Renan. En ces lieux, le roi seul était au-dessus de lui, et d’ailleurs toute la seigneurie dépendait directement de Sa Majesté. 0n trouvera, jointe à cette notice, la succession des seigneurs de Keruzas ; nous n’y reviendrons pas. Au cours de l'année 1578, la transmission héréditaire fut interrompue par un contrat de vente. Marie de Guengat et Guy d'Avaugour, sgr. et dame de Voyes, abandonnèrent Keruzas et Languéouez (paroisse de Tréouergat) à un gentilhomme du voisinage, Charles de Kernezne, sr. du Curru et de Pennanech, pour 15.000 écus sol. De cette acquisition, date le principe d'une union de ressorts, entre les quatre fiefs de Charles de Kernezne. Nous n’avons pu malheureusement trouver un état général et complet des revenus de Keruzas, ni même le prix à ferme de la seigneurie. Lors de la vente, Keruzas est aux mains d’un fermier général, noble homme Jean Kerbescat, qui a succédé en 1568 à Tanguy Touronce, sgr. de Coetmanach. C'est dire que les seigneurs ne résident plus sur la terre ; aussi, quand Charles-Louis de Kernezne fait sa déclaration à René de Lohéac, commissaire pour la réformation du domaine royal, le manoir de Keruzas n’existe plus, il n’est question que des « ruines de l'ancien château » (30 septembre 1687). L'aveu dont il s'agit fournit en détail l'étendue du fief (Archives de la Loire-Inférieure, B 1.058). Nous en donnerons une idée en mentionnant les terres nobles sur lesquelles portaient les droits de ligence, de lods et ventes, rachats et chefrentes. En Plousané figurent les manoirs et lieux nobles de Brandégué aux héritiers de Jacques de Kerguisiau, sr. de Kervasdoué ; de Brandégué-Bihan à François de Kerguisiau, sr. de Kerscao ; de Brehelen-Bihan aux héritiers de René de Kerléan ; de Coetomnes au sr. de Keraustret et autres (les héritiers de Béatrice de Kermorvan, François de Penmarch, sr. de Coetenes, Thérèse Guiomarch, Hervé de Kerlech, sr. de Kermoisan) ; de Coetmanach à Vincent de Kerléan, sr. de Kerhuon ; de Coetenes aux héritiers de Lorans Hubac ; du Dreseuc à noble Ambroise Le Barzic, sr. de Kerbrat ; de Feunteun Sané ; du Halgoet à Messire de Poulpiquet ; de An Hospitallou aux héritiers de n. h. Renan Charles, sr. de Kerniou ; de Keriunan à écuyer Claude Carn, sr. de Keryven et aux héritiers de écuyer Hervé de Kerguisiau, sr de Kerricart ; de Kernazec-Bras et de Kernazec-Bihan aux héritiers de n. h. Hervé Pezron, sr. de Lesconnel, et de Jeanne de Kerannou, épouse de écuyer Alain Huon, sr. de Lannouardon ; du Grand Kerscao et du Petit Kerscao à François Kerguisiau, sr. de Kerscao ; de Keranliou au même et aux héritiers de la dame de la Chasse d'Andigné ; de Keriestin au même ; de Kergouasdoué aux héritiers de n. h. Charles Kerguiziau ; de Keryvelen autrefois à n. h. Lorans Kerguisiau, sr. de Kervasdoué de Kerisgonarch aux héritiers de Guillaume Arret et à Jeanne de Kergroades douairière de Laoster ; de Kerriezle ou Kerriel à Gabriel de Kersauzon, sr. de Rozarnou ; de Kermerien aux héritiers de noble Nicolas-Joseph-Daniel de Kerseré et à Jeanne Pontois, veuve de n. h. Georges Charles ; de Keramboez ou Kerambertz aux héritiers de René de Kerléan ; de Kernevez ou La Villeneuve aux héritiers de Germain de la Roche et Louise Le Vert et aux héritiers de Hervé Poulpiquet, sr. de la Rochedurant ; de Kersauset à Gabriel de Kersauzon, sr. de Rozarnou ; de Kerscifit ou Kerguivit aux héritiers de Hervé Poulpiquet et de René de Kerlean ; de Kerancorre à la veuve d'Yves Le Corp ; de Kerandantec à Louis de Poulpiquet, sr. de la Rochedurant et Julienne de Kerloch ; de Kerlech aux héritiers de Marguerite du Garo, dame de la Chasse d'Andigné ; de Keredec-Bihan ; de Kerelean aux héritiers de Marguerite de Kermorvan ; de Keranstang à Yves du Poulpry, sr. de Keranaones ; les hôtels nobles de Kerusaouen autrefois à n. h. Guillaume Poulpiquet, sr. du Halegoet, et de Kerjan ou Keriehan aux héritiers de Françoise de Kermenou ; les manoirs et lieux nobles de Lesfizigan au sr. du Halgoet de Poulpiquet et aux héritiers de n. h. Hiérosme de Kerlean ; de Langongar à la dame Duplessix-fauelen ; du Louch aux héritiers de Renan de Kermorvan ; de Mesaubras ; du Moguer à Claude de Kerléan, Julienne Gillart, Thérèse Guimarch douairière de Kergroades ; de Penancoët et de Penhoët au sr. de la Porte-Blanche-Le Gac et aux héritiers de René de Kerléan ; de Pennanech aux héritiers de René de Kerléan ; de Pratlez autrefois à n. h. Guillaume de Kerléan ; de Penpoul, autrement Penfoul, aux héritiers du sr. du Halgoët de Poulpiquet ; de Penanpont ou Kerpont ; du Poulpiquet à Louis-François de Poulpiquet, sr. du Halgoët ; de Ranguindy à Gabriel de Kersauzon, sr. de Rozarnou ; de Tynevez aux héritiers de Hiérosme de Kerléan ; de Antycoz aux héritiers de René de Kerléan ; de Trevesquin à noble Gabriel Sauvage, à la fabrice de l'hôpital de Saint-Renan, à écuyer François de la Bouexière et Catherine Jouan, sa femme ; de Trebauc aux héritiers de n. h. Sébastien de Kerlec, sr. de Pennanech ; de Trevia, à Claude Carn, écuyer, sr. de Keryven ; — en Ploumoguer, les manoirs et lieux nobles de Brenterch à Claude des Bois, douairière de Kernaouet, et à Jeanne de Mesnoalet (autrefois à François Tronson, sr. de Kerduot et Jehanne de Langalla, sa femme, tuteurs de Robert Le Douget) ; du Châstel à écuyer Yves Courtois, Eléonore Torledan, et François Poncelin, écuyer, sr. de Traourivily ; de Coatinsaux à Tanguy de Penfentenio et à Jeanne de Meznoalet ; de Cosgartz ou Coethartz au sr. de Coethartz ; de Feuntunlech [Note : Sur ce manoir, est dû « un gant à homme pour l'oiseau, et une paire de gants à femme »] ; de Guymauguer aux héritiers de Nicolas et Marguerite Jourdren ; de Coëtlesguer à Marie de Poulpiquet, veuve de n. h. Hervé Billouart, et à écuyer Christophe Kergoelo ; de la Haye à n. h. Renan de Keroulatz, sr. de Kerescart ; de Kerguelen à n. h. François Keroulas, sr. de Cohars et Hervé Pormorguer (sans doute Porzmoguer) ; de Kerbérenez à François de Kerguisiau ; de Kerlouazou à Claude de Kerguisiau, douairière de Penfentenio ; de Keriaouen à François de Kerguisiau ; de Kerevas à Yves du Poulpry, sr. de Keranaouet et aux héritiers de Jacques de Kerguisiau, sr. de Kervasdoué et de Jeanne Le Jeune, dame de Botiguery ; de Kerourien, ou Kerourian, à Madeleine de Porzmoguer, veuve de Gabriel du Drenneuc ; de Kerbirion à René Penandreff, sr. de Keraustret, Bernard Bizien, Agathe Angard, femme d’écuyer François Fontenay ; de Kerdaznou, ou Kerdantnou, à n. h. Robert Le Bouget, sr. de Kerdaznou ; de Kerangroaz aux héritiers de écuyer Nicolas Poulpiquet, sr. de Kerangroaz ; de Keruzoret à écuyer François Le Douget et autres ; de Kerezan ou Kerezen, au sr. de Keraustret ; de Kergos ; de Kerbroen aux héritiers de François Poncelin, sr. de Traourivilly de Kerleau aux héritiers de Gabriel du Drenec et à Madeleine de Porzmoguer ; de Kerouman aux héritiers de n. h. Guillaume de Keroulas, sr. de Lanfrest, n. h. Hauron Le Harquin ; de Keranguen aux héritiers du sr. de Cavoste ; de Kerseosel aux héritiers du sr. de Lavoster ; de Kerarnou à Madeleine de Portzmoguer, veuve Le Drenec ; de Kerandraon à Scholastique Dumans, veuve du sr. du Cosquer ; de Kerineuff, aux héritiers de Christophe de Kergoleau ; de Kermenguy à n. h. Olivier Courtois, sr. de Lezeret, et à écuyer François Kerjan ; de Keronel à écuyer Hervé Porzmoguer, sr. de la Villeneuve ; de Kerescarts aux héritiers de n. h. François Keroulas ; de Kerouhant aux héritiers de n. h. François Porzmoguer, sr. de Keruel ; de Kerouzien aux héritiers de Claude Le Harquin, sr. de Kerouzien ; de Kergoluen ou Kerholuen à nobles gens Charles et Nicolas Marion et aux héritiers de n. h. François Keroulas ; de Lanfeust à écuyer Guillaume Keroulas et Annette Tourouze, sa femme ; de Lannigou aux héritiers de Françoise Poulpiquet et autres ; de Lezeret ou Lezerech à Yves Courtois et Eléonore de Torledan, sa femme ; de Measmiolen aux héritiers de n. h. Jacques Barbier et Claude Lescoët, sa femme, sr. et dame de Kernaou ; de Mesgouez, à Balthazar Berthe et Jeanne Le Roy sa femme, (autrefois Marguerite de Kermorvan) ; de Mesouflain aux héritiers de écuyer François Poncelin, sr. de Trourivily, et écuyer Claude Le Harquin ; de Pont-an-Hospital aux héritiers de n. h. Jacques de Kerguisiau, sr. de Kervasdoué ; du Pouldu aux héritiers de, n. h. Tanguy Mestrius ; du Quenquis ou Le Plessix à Paul de Kerlech du Chastel, baron de Tresiguidy ; de Tremillan à René de Penandreff, sr. de Keraustret ; du Vall aux héritiers du sr. de Keryouallen , de la Villeneuve ; — en Treffbabu ou Trebabu, les manoirs et lieux nobles de Keruan aux héritiers de écuyer Guillaume Perichon, sr. de Kerverzant et Catherine Jouan, sa femme, écuyer Hervé Pezron, sr. de Lesconnel et autres ; de Lansilien ou Ansilien aux héritiers de Renan de Kermorvan, sr. de Keruson ; de Kernilis aux mémes ; de Kerlean aux héritiers de n. h. Jan Kermeno et Catherine Jouan, sa femme, écuyer Michel-Cotentin Kernatouz, sr. du Predic, n. h. Tanguy Penfeuntenio, sr. de Kermorvan, Prigent Lanuzel, prêtre, Françoise de Rodellec ; de Kerjan à Renan Mol ; de Kerdouar au même et aux héritiers de n. h. Christophe Kermorvan ; de Kergougar à n. h. Jan de Kersulguen, sr. de Kerdute ; de Kerellech aux héritiers de n. h. Tanguy Penfeuntenio ; de Kervenigan aux héritiers de n. h. Jan Pezron et de Hervé Le Fol; de Kermorvan à Suzanne-Corentine de Penfeuntenio, héritière de Kermorvan ; de Keruzon aux héritiers de Renan de Kermorvan ; de Kervengant ou Kervergant à Anne de Tromelin, dame de Poulconq ; du Petit Keruzon aux héritiers de Renan de Kermorvan ; — en Saint-Renan, les manoirs et lieux nobles de Coëtanet aux héritiers de n. h. Jacques de Kerléan et Geneviève Touronce, sa femme ; de Cheffdubois à Charles de Kergoat, sr. de Tronjoly — en Lochrist-Plougonvelen, le manoir et lieu noble de Poulconq, autrefois à François Bernard Marchand [Note : Nous avons omis, pour éviter les longueurs, les simples tenues nobles, les moulins, convenants, etc.]. Seigneurs de Keruzas : ANNETTE de DYNAN (aïeule de Eon Foucaut). n. h. EON FOUCAUT, sr. de Lescoulouarn. (rend aveu en 1416, après le décès de son aïeule). YVON FOUCAUT (acte de 1426). EON FOUCAUT (1433). YVON FOUCAUT (1447, 1461). n. delle JEHANNE du PONT, dame de Kerlizien (1469, 1494). n. GAUVAIN de LANGUENOEZ (ou LANGUEOUEZ), sr. de Lescolouarn et de Langueouez ( actes de 1500 à 1503 t). JEHAN DE LANGUEOUEZ (fils du précédent), (actes de 1503 à 1510). NICOLAS DE LANGUEOUEZ (1515, 1517). n. PIERRE de TALHOET, époux de Jehanne DE LANGUEOUEZ, héritière de son nom. (actes 1524, 1529). n. JACQUES de GUENGAT, époux de Jehanne DE LANGUEOUEZ appelée aussi Jehanne DE TALHOET, sgr. et dame de Guengat, Langueouez, Lescoulouarn, etc... (actes de 1537 à 1548). n. HERVE de la CHAPELLE, époux de Marie DE GUENGAT, (1558, 1559). n. GUY d’AVAUGOUR, époux de Marie DE GUENGAT, sgr. et dame de Guengat, des Voyes, Spinfort, Langueouez, etc. (1570, 1578), lesquels vendent Keruzas et Langueouez, le 11 novembre 1578, aux ci-dessous dénommées. n. CHARLES de KERNEZNE, sgr. du Curru., Coatguennec, Pennanech (1578, 1610), et Anne DE COATANEZRE, son épouse, dame de Coatarmoal, La Roche, Laz, Trevallot, Gournois, héritière de Troilus de Mesgouez, tutrice de ses enfants (1610, 1635). CHARLES DE KERNEZNE (fils du précédent), (1635, 1670). CHARLES-ROBERT DE KERNEZNE (fils du précédent), (1670, 1679). CHARLES-LOUIS DE KERNEZNE (neveu du précédent), (1679, 1688). LUC DE KERNEZNE (oncle du précédent), (1689, 1699), et Anne-Françoise DE ROBIEN, son épouse, tutrice de ses enfants (1700, 1714). JOSEPH-LUC DE KERNEZNE (fils des précédents), (1715, 1737). ANNE-THERESE DE KERNEZNE (soeur du précédent), (1737, 1759 t ). MARIE-AUDE-JACQUETTE du CHATEL, veuve de Hugues-Humbert HUCHET, comte de la Bedoyère, héritière de la précédente (1760, 1769). CHARLES-FRANCOIS-JULES du BOT du GREGO, héritier de la précédente, son aïeule maternelle, sgr. de Coatarmoal, La Roche, Laz, Gournois, Le Curru, Pennanech, Langueouez, Coatevez, etc... (1769-....). (Hervé Du Halgouët).

Voir   Ville de Plouzané (Bretagne) " Les Manoirs et Seigneuries de Plouzané ".

Lors de la Réformation de l'évêché de Léon en 1443, plusieurs familles nobles sont mentionnées à Plouzané :

Cornouailles, voy. Kernéau (de) Corpel, seigneur de Languilforc'h, paroisse de Plouzané. D’azur à trois piverts de sinople, becqués et membrés de gueules. Hamon se trouve mentionné entre les nobles de Plouzané.

Déauguer (an), seigneur de Penamprat, paroisse de Plouzané. De gueules à la croix d’argent. Guillaume se trouve mentionné entre les nobles de Plougonvelin et de Plouzané.

Dreizec (du), seigneur de Golven, paroisse de Plouzané. De sable au croissant d’or, accompagné de trois molettes d’argent. Goulven se trouve mentionné entre les nobles de Plouzané.

Garo (du), seigneur de Kerédec, paroisse de Plouzané. D’argent à trois sarcelles de sable. Nédellec se trouve mentionné entre les nobles de Plouzané.

Halegoët (du), seigneur dudit lieu, paroisse de Plouzané. D’azur au lion morné d’or. Guillaume se trouve mentionné entre les nobles de Plouzané.

Héder (an), seigneur de Kersquiffit, paroisse de Plouzané. D’or à trois chevrons d’azur. Paul se trouve mentionné entre les nobles de Plouzané.

Jouan, seigneur de Kerdirizien, paroisse de Plouzané. De gueules au lion d’or accompagné de trois annelets de même. Bernard se trouve mentionné entre les nobles de Plouzané.

Poncelin (de), seigneur dudit lieu, paroisse de Plouzané. De gueules à deux fasces d’argent. Guyomar, écuyer dans une montre de 1371 (Histoire de du Guesclin, p. 357) semble être de ceux-ci ; Guyomar se trouve mentionné entre les nobles de Plouzané.

Poulpiquet (de), seigneur dudit lieu et de Roduran, paroisse de Plouzané. D’azur à trois pallerons d’argent becqués et membrés de gueules. Guyomar se trouve mentionné entre les nobles de Plouzané.

Rolland, seigneur de Keréven, paroisse de Plouzané. D’argent à une quintefeuille de gueules. Hervé se trouve mentionné entre les nobles de Plouzané et Trébabu.

Touronce (de), seigneur dudit lieu, paroisse de Plouzané, et de Kervéatoux, paroisse de Plouarzel. De gueules au chef endenché d’or chargé de trois étoiles de sable. Guillaume, prisageur au contrat de mariage d’Hervé de Penancoët en 1388 ; Jean et Yvon se trouvent mentionnés entre les nobles de Plouzané, et Hervé se trouve mentionné entre les nobles de Plouarzel.

Véyer (Le), seigneur de Kerandantec, paroisse de Plouzané. D’or à trois merlettes de sable. Jean se trouve mentionné entre les nobles de Plouzané.

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de l'évêché de Léon reçue à Lesneven en 1481, on comptabilise la présence de 35 nobles de Plouzané :

Hervé BRENDEGUE (28 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Ollivier COËTMANACH (23 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Jehan CORPELL (10 livres de revenu) : porteur d'un corset, comparaît armé d'unevouge ;

Marie DERIEN (6 livres de revenu) : absente ;

Goulhen An DRESEUC (8 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Guillaume GANIC (17 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Yvon HALEGOËT (30 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Guillaume HALEGOËT (100 sols de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Jehan JOUHAN (15 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Yvon KERANMERYEN (60 sols de revenu) : absent ;

Hervé KERIEZEC (15 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une javeline ;

Jehan KERSCAU (30 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Guihomar KERNASEUC (30 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Hervé KEROULAS (105 livres de revenu), malade, remplacé par Hervé Morvan : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge. Il est accompagné d'Hervé Bellec ;

Sébastien KERMERYEN (57 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Maistre Allain KERGUIZIAU (50 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Bernard KERSAINCTGILLY (100 sols de revenu) : absent ;

Jehan LE VEYER (105 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Prigent LE BORGNE (10 livres de revenu), remplacé par Guillaume Le Veyer : : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Guyomar LE TREMEN (10 livres de revenu), malade, remplacé par son fils Yvon : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Jehan LE DREANEUC, mineur (10 livres de revenu), remplacé par Yvon Bryans : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Jehan LE GARO (10 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Jehan LE ROUX (10 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Thomas LE VEYER (400 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Guillaume QUILBIGNON (70 livres de revenu), impotent, remplacé par Robert Moysan : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Olivier LE VEYER (15 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Yvon MAUCAZRE (15 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Nouel PONCELIN, mineur (40 livres de revenu), remplacé par Guillaume Roucheuc : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Guyomarch POULPICQUET (40 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Hervé POULPIQUET (27 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Jehan ROLLAND (60 sols de revenu) : absent ;

Laurens SAINCT (8 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Guillaume SILGUY (20 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Jehan TOURONCE (100 sols de revenu), malade, remplacé par son fils Guillaume : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Yvon TOURONCE (59 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de l'évêché de Léon reçue à Lesneven le 25 septembre 1503, plusieurs nobles de Plouzané (Plousané) sont mentionnés :

Jehan le Veyer, en habillement d'archer à deux chevaux ;

Sebastien Kermeryan, en habillement d'archer. Enjoinct d'habiller un autre homme ;

Marguerite Touronce, représentée par Guillaume Kerbrieuc, en habillement d'archer. Injonction de paige ;

Nouël Poncelin, en habillement d'archer à deux chevaux ;

Jehan Kerguisiau, en habillement d'archer ;

Thomas le Veyer, en habillement d'archer. Enjoinct avoir autre homme pour l'accompagner ;

Yvon Quilbignon, absent. Excusé pour ce qu'il est des ordonnances du Roy ;

Hervé Poulpiquet, en habillement d'archer ;

Thomas Garic, en habillement d'archer ;

Yvon Halegouet, représenté par Jehan son fils, en habillement d'archer ;

Guillaume le Hallegouet. Enjoinct de s'habiller ;

Guiomarch Kermaserc'h, représenté par Hervé son fils, en habillement d'archer ;

Hervé Brendegue le Vieil, représenté par Charles Poder. Enjoinct servir par noble homme ;

Robert le Dreseuc, default ;

Alain an Heder, en vougier ;

Tanguy Kerriezec, en brigandine. Enjoinct salade et cheval ;

Jehan Johan, représenté par Guyomarc'h son fils, en vougier ;

Perric Tremen. Enjoinct de s'habiller ;

Jeahan le Dreanneuc. Enjoinct de s'habiller ;

Jehan Garriec, en habillement d'archer ;

Jehan le Garrou, en habillement d'archer ;

Jehan le Roux, en vougier ;

Jehan Rolland, en habillement d'archer ;

Olivier Coatmanach, représenté par Hervé Barz, en habillement d'archer ;

Yvon Rolland, en vougier. Enjoinct de s'habiller ;

Yvon Sané, mineur. Enjoinct de s'habiller ;

Yvon Kermeryan, default ;

Jehan Martin Poulpiquet, représenté par François Merc'heuc. Enjoinct de s'habiller ;

Jehan le Beaudiez, default ;

La fille Guillaume Kerjehan, default ;

Hamon Corpel, en vougier.

 

A la « montre » (réunion de tous les hommes d’armes) de l’évêché de Léon reçue à Saint-Renan le 24 août 1557, plusieurs nobles de Plouzané (Plœsane) sont mentionnés :

Le sr. de Poncilin ;

Jehan Touronce, sr. de Coetmanach ;

François Kergadiou, sr. de Tuonabiban ;

Le sr. de Kerredec, senechal de Brest et Saint-Renan ;

Hervé du Halegoet ;

Jehan le Roux ;

Yvon le Tremen ;

Hamon Corpel ;

Le mineur de Olivier Le Heder ;

Jehan Labbé ;

Guyomarch Jouhan ;

Robert le Run, tenant fief noble.

(à compléter)

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