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PRÉGENT DU BIDOUX CHEVALIER DE RHODES

PRÉGENT DE KERMENO CHÂTELAIN DE LA HAULTIÈRE ET AUTRES LIEUX

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Le mariage du roi Louis XII eut un grand retentissement en France et en Bretagne. Plusieurs villes se cotisèrent pour offrir au souverain des navires afin de protéger les côtes souvent dévastées par les Anglais.

Le plus beau, le plus considérable de ces navires fut le vaisseau la Marie-la-Cordelière, construit à Morlaix, dont le commandement fut donné au capitaine Hervé Primauguet [Note : Ce nom est altéré ; il était d'abord Pors-Moguer. Cette famille blasonnait ainsi : de gueules à huit besants d'or et une coquille de même en cœur, posé comme les Malestroit, avec la devise Var.vor.ha.zar.zouar (sur terre et sur mer)]. La reine Anne portait un intérêt particulier à cette construction qui réunissait pour l'époque tous les perfectionnements de l'architecture navale. Son équipage fut formé avec soin de matelots bretons et surtout de Malouins; car les hommes de ce pays ont toujours été renommés pour leur bravoure et leur agilité merveilleuse.

Un seul navire était insuffisant pour la surveillance d'un grand littoral. Ceux employés dans l'Océan étaient gros et lourds, avaient la forme de chasse-marée. Le roi prescrivit au gouverneur des galères dans les mers du Levant d'envoyer quatre galères pour assurer avec la Cordelière la protection des côtes de Bretagne.

La division française au service des chevaliers de Rhodes parut devant Brest le 27 avril 1512 ; mais déjà la croisière anglaise était prévenue de son arrivée : le commandant Prégent du Bidoux, bien que surpris, se prépare au combat. Pour empêcher le jeu des rames, les vaisseaux anglais se tenaient très-prés des galères et les forcèrent ainsi à dériver dans l'anse du conquet. Là l'amiral Howard donne le signal d'abordage et se présente le premier sur le pont de la nef française. L'Anglais était couvert d'une armure éblouissante. Il portait un casque étincelant, surmonté d'un brillant cimier. Le capitaine des galères s'avance pour le recevoir ; tout deux se prennent aussitôt corps à corps ; le combat dès lors semble suspendu : les regards se portent sur les commandants; les épées sont impuissantes à pénétrer les cuirasses. Prégent avec son activité méridionale vient infructueusement plusieurs fois à l'attaque, frappant d'estoc et de taille. Enfin, par un effort d'adresse, il renverse l'amiral qui tombe à genoux sur le pont : soudain Prégent saisit cette circonstance pour enfoncer son épée au défaut de l'armure et clouer l'agresseur sur le pont.

Voyant l'amiral gravement blessé il prescrivit à ses marins de le rejeter sur son vaisseau et ordonna de saborder son bâtiment.

Les Anglais, surpris de la mort de leur chef, de sa fin malheureuse, terrifiés de la rapidité de la lutte et du sort fait au vaisseau amiral, sentant leur infériorité contre ce que nous appelons la furie française, dans laquelle les méridionaux excellent, abandonnèrent le combat, et la panique fut telle dans la division anglaise, que leur flotte dispersée se réfugia dans les ports, laissant au gouverneur des galères toute liberté d'action.

Les commandants Primauguet et Prégent firent de nombreuses courses et portèrent la terreur chez leurs ennemis. Les Anglais en voulaient surtout à la Cordelière. Ils se réunirent le 10 août 1513 pour livrer combat à la flotte française ; le vaisseau anglais la Régente, de 1000 tonneaux, commandé par Thomas Kernevet, avait, raconte un auteur italien, Paul Jove, une puissance immense : d'après le même auteur, la Cordelière avait une grandeur inusitée. A. Jal lui donne un équipage de 900 hommes. La division française se composait, paraît-il, de 39 navires ; les Anglais en comptaient 45. Leur amiral employa la violence pour forcer 30 ou 40 hourgues belges ou flamandes à les accompagner au cap Saint-Mathieu, où eut lieu le combat de la Cordelière.

Les détails sur le combat manquent ; seulement nous savons que l'action se passait dans les hunes. Primauguet était dans la grande hune, et encore eut-il de la peine à s'y rendre, car déjà le feu avait détruit une partie des enfléchures. Son second, Golo, s'était fait hisser dans la hune de misaine, car la plus grande partie des enflèchures de ce mât était aussi détruites.

Le combat s'engagea, la Cordelière était prise entre le feu de la Régente et celui du vaisseau le Souverain, pendant qu'un dernier navire canonnait d'enfilade le bâtiment d'Hervé Primauguet. La Régente avait beaucoup souffert ; elle cherchait à se retirer de cette chaude action, mais Primauguet la retint avec ses grappins d'abordage, décidé à faire de ce bâtiment qui contenait l'élite de la noblesse d'Angleterre son glorieux tombeau. De la hune de son vaisseau il incendia la Régente, et certain de son malheureux succès il songea alors, brûlé de tous côtés, à se précipiter dans la mer. Ses marins atteignirent les épaves du Souverain et des autres bâtiments qui flottaient de tous côtés. Primauguet, revêtu de sa noble armure, coula sous le poids de ses armes.

Prégent du Bidoux était sur les côtes de Normandie, quand ce combat naval retentit sur le littoral de l'Ouest.

Prégent du Bidoux était d'une famille gasconne, chevalier de Rhodes ; il partit de Toulon pour Gênes, en 1501, sous les ordres de Philippe de Ravestain, commandant une division de quatre galères.

Le 25 octobre 1501, nous le trouvons devant Métélin. Prégent, dit un chroniqueur, « fut, par ledit seigneur de Ravestain, envoyé visiter la ville, et icelle aviser, pour savoir la descente de l'île et les lieux les plus à main pour mettre le siège devant la dite ville. Après la levée du siège de Métélin, pendant lequel Bidoux avait fait bravement son devoir, le commandant des quatre galères alla avec les Vénitiens à l'île de Sainte-More que tenaient les Turcs, et que prirent les chrétiens, à l'aide dudit Prégent ».

Les Vénitiens voulurent alors s'attacher l'habile et vaillant chevalier de Rhodes ; ils lui proposèrent une grosse pension et le commandement de vingt galères, qu'il refusa, disant « qu'il étoit au roi et que jamais, tant que son service lui seroit à gré, un autre maître n'auroit sa foi. Prégent, quittant les Vénitiens, alla, avec ses galères, vers les côtes de Sicile, puis en Calabre et en Pouille, où souventefois rencontra par mer le renfort d'Espagne, et souvent le détroussa, et, une fois entre autres, que les Espagnols allaient à grand naviguaige avitailler leur armés ».

Dans le combat que Prégent livra aux Espagnols, il se blessa en parcourant sa galère pour exciter son équipage ; un clou lui traversa le pied, ce qui, joint au besoin qu'il avait de faire réparer ses navires, l'engagea à entrer dans le port d'Otrante. La trahison du Vénitien qui commandait cette ville le força de couler lui-même ses galères, après les avoir désarmées, de peur que les Espagnols, entrés après lui à Otrante, ne les brulassent et ne pussent se vanter d'avoir vaincu un officier au service du roi de France.

Nous retrouvons Prégent du Bidoux sur les côtes de Catalogne avec une flotte que maltraita la tempête, et qui fut obligée de regagner les ports de France. Il reparaît au siège de Gaëte en 1504. A l'affaire de Garigliano, nous le voyons construire un pont de bateaux pour faciliter le passage des Français ; puis, au moment de la retraite, chercher à sauver l'artillerie et les malades, les embarquer malgré les violences d'une tempête, mais les perdre, l'ouragan ayant redoublé de force et fait chavirer toutes les embarcations, celle de Prégent exceptée, « qui à lances et à piques, fut sur l'eau à force soutenue, mais toute pleine d'eau ; si que les bords à peine paraissaient ».

Quelque temps après, Gênes se révolte contre le joug de la France, et Prégent, avec ses quatre galères et huit galions, bloque hermétiquement le port et la côte, aidé dans ce blocus par Miguel Pastor, que le roi d'Aragon avait envoyé à Louis XII avec quatre galères et deux flûtes.

Nous perdons de vue Prégent, de l'année 1507 à l'année 1513, où il combat Edouard Howard. Le chevalier de Bidoux rentre dans la Méditerranée avant la fin de 1513 ; il a le commandement d'une escadre de neuf galères et de quelques autres navires, avec lesquels, appuyant Antonelle Adorno, il contribue à gagner Gènes à Louis XII.

Au commencement de 1514, le conseil de l'ordre de Rhodes lui donne le prieuré de Saint-Gilles, vacant par la mort récente de Charles Aleman de la Rochechenard, en récompense des bons services qu'il avait rendus à la Religion pendant le magistère d'Aubusson, avec les quatre galères qu'il commandait pour le roi de France, et qui étaient à la solde de Rhodes.

C'est vers cette époque que le P. Fournier et Anquetil font mourir Prégent de Bidoux, des suites d'une blessure, reçue dans un combat livré aux Anglais sur la côte même d'Angleterre. C'est là une erreur grossière, car, en 1522, nous voyons Prégent dans l'île de Lango, dont il était bailli, repousser l'attaque des Turcs. A cette affaire il eut un cheval tué sous lui. Dans la même année, au siège de Rhodes, le prieur de Saint-Gilles partagea le commandement de l'artillerie avec le bailli de Mayorque, frère Désiré de Tollone, dit Sainte-Jatte. Sa conduite, dans cette circonstance, confirma toute l'estime que ses frères avaient conçue pour lui. Il fut blessé au col d'un coup d'escopette qui ne le tua point.

On croit que Pr .gent de Bidoux mourut à l'âge de soixante ans, à Nice, des suites des blessures qu'il avait reçues en 1528, dans un combat contre une galiote turque. On ne sait point quels furent les commencements de cet illustre officier, dont le vieux Baudouin fit cet éloge naïf : « Homme fort vaillant et hardy et de grande expérience, spécialement en faict de marine, et heureux, qui supportait facilement le froid et le chaud, et nourry au travail dès son enfance ».

On ne saurait oublier que l'auteur de ces lignes est un officier de marine ; il est naturel que trouvant l'occasion de parler d'un des curieux faits d'armes de la marine française, il se soit un peu étendu sur le combat de la Cordelière, mais son but a été surtout de parler de la famille Prégent de Kermeno qui a possédé la Haultière, la Bigotière, le Couëdic, Lauvergnac, Les Houmeaux, Bodeneuc, Bréhet, Marzen, Trevaly, Quilfistre et Kerdour.

Le souvenir de la famille Prégent de Kermeno s'est continué à la Haultière. Il a été difficile tout d'abord de faire une distinction entre les deux Prégents, tous deux ayant appartenu à la marine militaire, tous deux ayant montré une valeur sans pareille contre les ennemis du pays. Toutefois, Prégent de Bidoux, d'une origine méridionale, brilla comme un météore et ne fit que passer pour retourner à Rhodes.

Prégent de Kermeno a laissé sa famille dans le pays ; il est d'origine bretonne et a, dit-on, retenu le nom de Prégent de son aïeul, Prégent de Coëtivy de Retz, amiral de France en 1430, homme d'une grande valeur, tué au siège de Cherbourg en 1450. Il était frère du cardinal de Coëtivy, inhumé à Rome. Le marquis du Pont Callec, comte de Malestroit, ancien page du roi Louis XIV, exécuté à Nantes, place du Bouffay, pour avoir pris part sous la régence à la conspiration dite Cellamare [Note : A la suite de l'exécution du marquis du Pont-Callec, il descendit sur des ordres supérieurs au château du Pont-Callec une commission pour rechercher les traces du complot. Cette recherche fut faite avec sévérité, sans égards ni ménagements, presque sans examen ; des caissons entiers, des malles remplies de titres privatifs et particuliers aux maisons de Gers, de Malestroit, du Pont-Callec furent enlevés. Les matériaux de cette capture furent incontinent portés et déposés au château de Nantes. (Nous pensons qu'ils sont restés en Bretagne et qu'ils furent déposés au château de la Haultière. Ce renseignement est dû à M. Petit, membre de la Société Archéologique)] descendait de la famille Prégent de Kermeno. Sa malheureuse exécution, qui affligea tant la Bretagne, eut lieu le 29 mars 1720. MM. du Couëdic-de-Kergoualer, de Mont-Louis, de Talhouet périrent le même jour, pour la même cause.

Il y avait plusieurs seigneuries à la Haultière. La vieille était dans les carrières de Miséri. La ville de Nantes payait au châtelain une somme annuelle de 50 livres pour avoir le droit d'enlever des pierres.

Michel Ragaud, contrôleur général des finances, et sa femme, Françoise d'Achon, fondèrent par deux actes des 13 juin 1622 et 29 juin 1636 le monastère des capucins dans la carrière de Miséri : ils donnèrent pour l'ermitage un clos de 8,000 mètres. Lorsque le roi Louis XIV vint à Nantes, les capucins lui offrirent de l'excellent vin du cru de la vieille Haultière. Les capucins entreprirent des travaux importants pour leur ermitage. Ils bâtirent un couvent, fondèrent une chapelle; mais la Révolution de 93 survint : les pieux cénobites furent chassés et les prêtres non assermentés furent entassés dans le monastère d'où ils partaient pour aller remplir les bateaux à soupapes qui se déchargeaient dans la Loire. Ces effrayantes exécutions étaient plus tristes pour les bourreaux que pour les victimes, car pour ces saints prêtres la mort marquait le jour de la délivrance.

Depuis longtemps les châtelains du littoral avaient la charge de défendre l'entrée de la Loire. Plusieurs batteries étaient étagées près de l'escalier de Sainte-Anne et dans l'avenue Luzençay. Là régnait une redoute avec des abris pour mettre les munitions ; les voûtes qui portaient les canons ont disparu ; la chapelle consacrée à la sainte Vierge qui terminait l'allée Luzençay n'existe plus. Souvent les navires, au retour de longues campagnes, saluaient de leur artillerie cet oratoire dont la cloche parfois tintait en signe de remerciement et d'adieu.

Les terres de Luzençay sont morcelées : elles s'étendaient jusqu'aux bords de la Loire et s'avançaient vers Chantenay. Les minimes de Nantes possédaient auprès une propriété qui était une annexe de leur maison d'éducation. Le sol, de ces lieux, d'un granit imperméable, permet de conserver les eaux pluviales qui alimentent des bassins à Luzençay, à la Haultière et même à Sainte-Anne ; l’église est construite sur une ancienne carrière où est établi un puits. Les eaux qui en sortent sont excellentes : quelques-uns leur attribuent une heureuse propriété pour certaines maladies.

Il ne reste rien aujourd'hui du château de Luzençay, détruit il y a plusieurs années par un incendie après 400 ans d'existence : une belle allée de magnolias s'étend maintenant de l'ancienne batterie à la Haultière. Les terres de cette châtellenie s'étendaient aussi jusqu'aux rives de la Loire et vers la place Launay. Elles formaient autrefois une moyenne justice, relevant de la haute justice de la Musse. Le château de la Haultière, quoique petit, était d'une construction soignée, il est généralement construit en tuf ; l'ornementation des hautes fenêtres est d'un heureux style ; il se composait de quatre appartements avec étage et mansarde : la première porte à l'intérieur de la cour, près les oubliettes, donnait accès dans un laboratoire d'alchimie. Une vaste cheminée s'y trouvait : en fouillant le sol, on a découvert divers creusets qui étaient portés sur des briques ; les creusets étaient en pierres dures. Auprès ont été trouvées, vers 1860, quelques monnaies d'argent et d'autres en or, mais tellement minces et friables qu'elles s'exfoliaient au toucher : il est probable que la fin des travaux d'alchimie doit être comprise entre la mort de Gilles de Laval, sire de Retz, et l'arrivée du roi François Ier, de 1440 à 1520. L'enclos du parc de la Haultière avait une contenance de huit hectares : la chapelle était près du vivier, nous présentons un des carreaux qui servaient à son pavage ; un moulin à vent existait dans la partie la plus élevée du parc, il a porté le nom de Moulin-des-Poules, et le chemin qui se rend à Sainte-Anne a gardé ce nom. Dans la descente du chemin des Poules la ville avait fait établir, près d'un filet d'eau appelé la fontaine de Sainte-Marie, un puits, mais il fallait l'auxiliaire d'une pompe : le nouveau service d'eau l'a fait fermer. Le château de la Haultière avait pour son service un large réservoir qui contenait 2,000 mètres cubes : ce réservoir qui a gardé de magnifiques poissons était alimenté par des sources et eaux pluviales.

Le gouvernement, pour avoir des gens dévoués, avait exempté de fouage diverses personnes de Chantenay : aussi en échange, ces hommes d'armes devaient être les premiers à se porter au service des batteries du littoral. Pour eux, la pêche était autorisée en tout temps près de Trentemoult. L'île de ce nom porte aussi celui d'île des Chevaliers, peut-être en souvenir de trente chevaliers moult braves, qui, lors de l'invasion des Normands, y ont trouvé une mort glorieuse. Après l'étude des titres de Chantenay, on est porté à croire que ces héros étaient de ce pays.

Depuis saint Félix, les îles de la Loire se sont modifiées, mais leur nombre est resté le même : chacune a gardé son nom, celle la plus ouest porte sur d'anciennes cartes le nom de Sainte-Anne. L'escalier construit devant cette île en a pris le nom : de là est sans doute venu le nom donné à la paroisse.

Voici, Messieurs, ce que nous avons glané sur l'historique du château de la Haultière, château qui date selon nous de la fin du XIVème siècle.

L'architecture du château a servi de modèle pour quelques parties de l'église Sainte-Anne : elle pourrait être utilisée encore et être consultée de nouveau.

La famille Prégent de Kermeno qui a possédé la Haultière est une famille illustre, issue des Laval, des Coëtivy, des Retz. Elle s'est fondue dans la famille Pépin ou Papin que les traditions de famille font remonter à la deuxième race de nos rois. Sans chercher si loin, nous savons que les Papins étaient chevaliers de haute race, l’aîné ayant le droit de commander mille lances. Marie Papin est issue de Jeanne Prégent de Kermeno ; en s'alliant à la famille de Guer, seigneur de la Porteneuve, le 30 avril 1598, elle lui porte les titres de marquis du Pont-Callec, de comte de Malestroit et 66 mille livres de rentes.

La famille coloniale des Papins a une autre illustration. Lorsque Mme de Beauharnais revint en France, elle était accompagnée par son oncle, M. Papin de la Thévignière, chevalier de Lépine, que la mort surprit dans la traversée de retour : Mme de Beauharnais est devenue l'impératrice Joséphine, son fils le prince Eugène et sa fille la reine Hortense.

Les Papins ont été seigneurs de la Thévignière, du Pont-Callec, de Malestroit, de Kerfily, du Rocher, du Petit-Bois, de l'Épine, du Pont, des Marets, de Courcival, de Brignac, etc. Cette famille s'est répandue en Anjou, dans l'Orléanais, en Picardie, en Bretagne, en Touraine, dans le Hainaut et dans les colonies.

Le château de la Haultière a des souvenirs historiques qu'il est intéressant de conserver.

(L. Nicolazo de Barmon).

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