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LES RIVIERES DE LA LIEUE DE GREVE

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Le ruisseau de Lancarré.

Ce ruisseau prend sa source au Nord de l'ancienne chapelle de Saint-Maudez, cotoie la ferme de Coat-en-Salle et le pied des vieux manoirs de Kergadiou et du Plessis-Quinquis et gagne enfin la baie de Saint-Efflam, en laissant sur sa rive droite les hauteurs du Pen-an-Nec'h ou de Cozilis, et en traversant le vieux village du Launay et le parc du château Lacombe. A l'endroit où ce ruisseau arrive dans la plage, se trouve sur une petite éminence, ou tertre de dunes, la villa Phillips qui n'est autre que la transformation de l'ancienne chapelle de Notre-Dame de la Mer ou de Lancarré, qui fut pendant de nombreux siècles l'objet d'un pèlerinage très suivi.

La rivière du Yar.

Cette rivière sort de l'étang de Plounérin, traverse la route nationale et contourne par l'est la croupe de la chapelle de la Trinité, actuellement déplacée et transportée à Saint-Efflam où elle forme la plus grande partie de la villa Fournis (actuellement villa Lady Mond). Elle entre dans le pays de Plestin au pied des bois de Saint-Maurice, près du Stang-Du (étang noir), descend en de nombreux méandres coquettement marqués par de hauts peupliers dans la vallée de Kersénant, au fond de laquelle s'élève la chapelle Saint-Nicolas, oeuvre de la fin du XVème siècle, réel bijou d'architecture, classé comme monument historique.

Le Yar arrive alors, par la vallée encaissée où s'étagent les moulins de San-Logod (on dit improprement Saint-Logot). San est un vieux terme celte signifiant acqueduc, canal de pierres ou briques, pour conduire de l'eau d'un lieu à un autre. Il y a toute vraissemblance que ce point a possédé des travaux de canalisation d'origine probablement romaine.), de Leselec'h, de Kervidonez et de Creac'h-gouanf et qui est pittoresquement bordée de bois taillis et de champs d'ajoncs, au pont dit des Reliques (Pont Dour ar Relego) où il reçoit les eaux du ruisseau de même nom.

Ce ruisseau des Reliques, au nom symptomatique, venu des bois du Fustec aux abords de la Salle et de Ty-Coz, coule dans une vallée aux sites ravissants, dominée par les gracieux villages de Kardinan et de Kerael, et parcourt, avant de se joindre au Yar, une région riche en tumulus et en souvenirs gaulois dont les uns ont été exploités et dont les autres attendent toujours qu'on les ouvre pour livrer les secrets cachés dans leurs flancs.

A partir du pont des Reliques, la vallée du Yar s'élargit et devient marécageuse, couverte de hautes broussailles et très giboyeuse, jusqu'au Pont-Conan, sur la route de Saint-Sébastien à Tréduder ; ses eaux y sont aussi réputées comme très poissonneuses.

Du Pont-Connan, qui rappelle par sa dénomination une des plus anciennes familles seigneuriales du Xlème siècle dans la contrée (Miles Conanus ou le chevalier Conan), la rivière coule jusqu'au Pont-ar-Yar dans une large vallée entourée de bois de hautes futaies et de taillis qui s'ouvre en amphithéâtre sur la baie de Saint-Michel depuis le Grand Rocher Hirglas jusqu'aux hauteurs de Belle-Roche et jusqu'à celles de la vieille route de Tréduder.

Le Yar passe alors sous l’ancien pont métallique (aujourd'hui reconstruit) de la grande route Lannion-Morlaix qui a remplacé un ancien pont en bois détruit par les crues considérables et la forte marée qui provoquèrent les grandes inondations de 1883. Ses eaux s'élancent ensuite, à travers la grève, dans la direction de la Croix de Grève (croix de la Demi-Lieue ou Hanter-Lew) et vont se jeter dans la mer.

Sur tout son parcours, cette rivière sert de limite entre les pays de Trémel, de Plufur, de Tréduder et de Plestin.

Le ruisseau de Kervégant.

Ce ruisseau prend sa source sur les hauteurs de Saint-Carré, contourne vers l'est le pays de Lanvellec et vient drainer dans sa partie inférieure la zone boisée autrefois dénommée Coat-an-Drezen, à hauteur de Tréduder et jusqu'à la grève de Saint-Michel. Cette zone, couverte de taillis et de futaies constituait avec les bois de Kervégant, de Kerrouazle, du Noan, de Kerarmet et de Coat-ar-Bleiz, une région très difficile d'accès, dans laquelle se trouvait le repaire des bandits et des collecteurs de la Lieue de Grève, tout comme des contrebandiers qui opéraient sur le terrain peu sûr de la baie de Saint-Efflam. 

Le ruisseau de Kerdu.

Peu important, ce ruisseau descend du château de Lanascol pour aboutir à Saint-Michel-en-Grève ; il laisse entre lui et le ruisseau de Kervégant le petit pays de Plouzélambre. Ce ruisseau est parfois aussi dénommé la rivière de Pen-ar-Guer.

(par J.M. PERES)

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