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ROZ-LANDRIEUX

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La commune de Roz-Landrieux (bzh.gif (80 octets) Roz-Lanrieg) fait partie du canton de Dol-de-Bretagne. Roz-Landrieux dépend de l'arrondissement de Saint-Malo, du département d'Ille-et-Vilaine (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de ROZ-LANDRIEUX

Roz-Landrieux vient du breton "ros" (flanc de colline) et du village de Landrieux.

Roz-Landrieux (en partie) et Vildé-Bidon sont des démembrements de l'ancienne paroisse primitive de Plerguer. C'est à Roz-Landrieux que seraient nés, au VIème siècle, les saints Budoc (troisième évêque de Dol au VIème siècle) et Caradeuc.

Roz-Landrieux est cité comme paroisse dès 1076.  Le Village de Landrieux possédait jadis une chapelle : une tradition y place l'église primitive de Roz-Landrieux. L'église est donnée à l'Abbaye de Saint-Florent en Anjou par Hervé le Bouteiller à la fin du XIème siècle ou au début du XIIème siècle.

La petite paroisse de Vildé-Bidon est incorporée à Roz-Landrieux pendant la Révolution, le 7 mai 1794 (par un décret, daté du 18 floréal an II, du citoyen Le Carpentier, délégué par la Convention pour les territoires de l'Ouest). Le Village de Vildé-Bidon est le chef-lieu d'une paroisse qui appartenait aux Templiers dès le XIIème siècle et relevait de la Commanderie du Temple de La Guerche.

Ville de Roz-Landrieux (Bretagne).

Le Pouillé de Rennes précise que lorsque Jean de Dol, seigneur de Combourg, et saint Gilduin, son frère, fondèrent le monastère de l'Abbaye-sous-Dol, vers 1076, ils donnèrent aux moines de Saint-Florent de Saumur le village de Bethon, situé dans la paroisse de Roz, et la terre d'Hamet, chevalier, « villam Bethon in parrochia de Roz et terram Hameti militis » (Dom Morice, Preuves de l'Histoire de Bretagne, I, 433). Vers le même temps, et sous le gouvernement de Guillaume, abbé de Saint-Florent (1070-1118), les moines de cette abbaye reçurent d'autres donations à Rozlandrieuc (Roz-Landrieux). Ce fut d'abord Hervé Le Bouteiller (nota : il s'agit dans cette charte et dans les suivantes du grand échanson héréditaire de l'évêque de Dol, qui possédait en Roz-Landrieux la seigneurie de la Chesnaye-au-Bouteiller), qui leur donna l'église de Roz tout entière et le tiers des dîmes de cette paroisse, plus une maison et son jardin, sis dans le cimetière, et qu'avait habitée son père. Hugues, frère d'Hervé, acquiesça volontiers à cette donation (« Herveus Butellarius dedit mon. S. Flor. ecclesiam de Ros totam quietam et tertiam partem decimœ et unum erbergamentum in ipso cymiterio ubi domus patris sui antea fuerat cum toto curtillio ; quod concessit Hugo frater ejus » - Dom Morice, Preuves de l'Histoire de Bretagne, I, 772). Ce fut ensuite Iter de Ros qui, avant de mourir, légua aux mêmes religieux cinq acres de terre dans la paroisse de Roz-Landrieux, « in parrochia de Ros » parce que ces moines voulurent bien l'admettre au bénéfice de leurs prières et lui promirent de l'inhumer dans le cimetière de l'Abbaye-sous-Dol. Ce don fut fait dans la maison d'Ameline Le Bouteiller et du consentement de sa mère Duisset et de sa soeur Orven, en présence de Riwallon, fils d'Adam, d'Urfoen Le Roux et de Chéron, fille de cette même Ameline. Scirard Le Vicaire, dans le fief duquel se trouvait ladite terre, sa femme et Geffroy son fils, confirmèrent cette donation et abandonnèrent même les droits de coutume qu'ils avaient sur cette terre. Pour témoigner sa reconnaissance envers ce seigneur, le moine Ulric lui offrit 4 sols et un quartier de froment. Enfin, Robert de Ros vendit à ce moine Ulric et aux autres religieux de l'Abbaye-sous-Dol trois acres de terrain dans la paroisse de Roz-Landrieux pour la somme de 15 sols, ce qu'approuva encore Scirard, qui renonça également à son droit de coutume sur cette terre (Dom Morice, Preuves de l'Histoire de Bretagne, I, 772 - Archives départementales de Maine-et-Loire, Livre blanc de Saint-Florent, 78). C'est ainsi que les Bénédictins de Saint-Florent devinrent maîtres de l'église et d'une partie de la paroisse de Roz-Landrieux, usurpées auparavant par des seigneurs laïques. Aussi Baudry, archevêque de Dol, en 1123, les papes Innocent II en 1142 et Urbain III en 1186, enfin Jean de la Mouche, évêque élu de Dol, vers 1190, confirmèrent-ils successivement l'abbaye de Saint-Florent dans la possession de l'église de Roz-Landrieux. Durant ce même XIIème siècle, Geoffroy Le Bouteiller et Guillaume, son fils, donnèrent à l'abbaye de la Vieuville, récemment fondée en 1137, cinq acres de terre dans la paroisse de Roz-Landrieux, « in parrochia de Ros Landrioc » ; cette donation fut augmentée par Geoffroy, fils d'Hugues, et par Gaultier, fils de Juhel du Marais (Dom Morice, Preuves de l'Histoire de Bretagne, I, 784). En 1679, les Cisterciens de la Vieuville possédaient encore un fief à Roz-Landrieux. Mais, en même temps que les moines, le Chapitre de Dol devint lui-même propriétaire à Roz-Landrieux. Au milieu du XIIIème siècle, en effet, nous voyons les chanoines de Dol se plaindre au duc de Bretagne de ce que Guillaume Le Bouteiller, fils de Geoffroy, avait enlevé les dîmes qu'ils possédaient en Roz-Landrieux et malmené leurs vassaux ; ils n'estimaient pas à moins de 200 livres le tort qui leur avait été fait (« Qui decimas quas Capitulum habebat in parrochia de Roslandrieuc et res hominum ejusdem Capituli ceperat violenter usque ad valorem CC lib. monete currentis » - Dom Morice, Preuves de l'Histoire de Bretagne, I, 946). L'affaire fut jugée par le sénéchal de Rennes, et Guillaume Le Bouteiller fut condamné à payer aux chanoines de Dol et à leurs vassaux la somme de 198 livres. Le pape Boniface VIII (1294-1303) confirma aussi le Chapitre de Dol dans la possession d'un tiers des dîmes de Roz-Landrieux, « terciam partem decimarum tocius parrochie de Ros Landrioc » (Bulletin arch. d'Ille-et-Vilaine, II, 215). Enfin, l'évêque de Dol avait lui-même au XIIIème siècle des droits sur une partie des dîmes de Roz-Landrieux. Quand Thibaud de Pouencé fonda en 1293 une nouvelle prébende dans sa cathédrale de Dol en faveur d'Alain de Châteaugiron, ce prélat assigna pour revenus au nouveau chanoine les dîmes qu'il possédait en Roz-Landrieux, « super decimis cujuscumque generis bladi infra fines parrochiœ de Rozlandrieuc » (Hévin, Analyse du Livre d'Alanus). Comme le prieur de l'Abbaye-sous-Dol jouissait alors de la moitié des dîmes de Roz-Landrieux, il se trouva qu'après la fondation de Thibaud de Pouencé le recteur de cette paroisse n'eut plus de quoi vivre. C'est pourquoi l'évêque de Dol obtint du prieur de l'Abbaye l'abandon en faveur du recteur de Roz-Landrieux de sa moitié des dîmes de grain, agneaux, oies, porcs, laine, lin et chanvre, et même de sa moitié des oblations, et lui donna d'autres rentes en échange (Archives départementales de Maine-et-Loire). Il est assez probable qu'à la suite de cette transaction les moines de Saint-Florent abandonnèrent une partie de leurs droits à ceux du Tronchet, qui vinrent fonder le prieuré de Roz-Landrieux ; le prieur de l'Abbaye conserva toutefois quelques rentes en Roz-Landrieux, et l'abbé de Saint-Florent prétendait encore au XVIIIème siècle présenter le recteur de cette paroisse. Quand vint la Révolution, les dîmes de Roz-Landrieux étaient encore partagées entre plusieurs. Voici quelle était la part du recteur en 1790 : le tiers de la grande dîme, valant 637 livres 10 sols ; — les dîmes de blé noir et d'avoine, 358 livres ; — le quart des dîmes de Caridan et de la petite dîme, en froment 487 livres, en blé noir et avoine 275 livres ; — les dîmes vertes, 290 livres ; — les dîmes novales, 287 livres ; — les dîmes d'agneaux, 24 livres. Le recteur de Roz-Landrieux jouissait, en outre, d'un presbytère avec cour, jardin et fuie, estimé de revenu 98 livres ; — d'un pourpris, contenant la pièce du Vieux-Presbytère, celle du Moulin et le clos du Prieuré, le tout valant 120 livres, — et de sa portion d'obiterie, 80 livres. C'était donc un revenu brut d'environ 3.000 livres, dont il fallait déduire les charges (Archives du district de Dol).

Le territoire actuel de Roz-Landrieux renferme l'ancienne paroisse de Vildé-Bidon, que nous ne pouvons passer sous silence. Le nom de Vildé (Villa Dei) indique toujours un établissement religieux et presque constamment une dépendance des Ordres militaires du moyen-âge. Dès le XIIème siècle il est fait mention de Vildé-Bidon, et c'était vraisemblablement déjà une paroisse dépendant de la commanderie du Temple de la Guerche. Le Pouillé ms. de Dol, rédigé au XIVème siècle, la signale comme étant jadis en la possession des Templiers, « Villa Dei de Bidon, antiquitus Templarii ». Enfin un aveu rendu en 1744 par le recteur et les paroissiens de Vildé-Bidon au commandeur de la Guerche s'exprime ainsi : « Scavoir est le fonds de leurs église et cimetière de Vildé-Bidon avec les murs dudit cimetière que les seigneurs commandeurs ont jadis donnés et fait bastir ; pour quoi les paroissiens reconnaissent par le présent que lesdits commandeurs sont seigneurs fondateurs, patrons et prééminenciers, et qu'ils ont tout droit de prières nominales, banc, enfeu et tous autres droits honorifiques et prééminenciers, et mesme le droit de présentation à la cure de ladite paroisse ; comme aussi ledit commandeur est seigneur de la maison presbytérale et de son jardin vers la mer » (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 3 H, 3). En 1790, le recteur de Vildé-Bidon fit la déclaration suivante des revenus de sa cure : Le presbytère et son jardin, 12 livres ; — pourpris, 136 livres ; — dîmes en Vildé, Roz-Landrieux et Plerguer, 39 livres seulement. Tout cela ne donnait qu'un modeste total de 187 livres, auquel il fallait ajouter « quelques petites fondations » (Archives du district de Dol). L'église de Vildé-Bidon était dédiée au Saint-Sépulcre ; c'est ce que nous apprend la visite qui en fut faite le 6 octobre 1682 par les Chevaliers de Malte frère Charles de Charbonneau, commandeur d'Amboise, et frère François de Bollineau, député par le grand prieur d'Aquitaine à la requête de frère René de Menou, commandeur du Temple de la Guerche. Il ne reste plus rien de cette église ; on montre seulement encore dans le village de Vildé-Bidon une maison appelée l'Hôpital et l'ancien cimetière, changé en jardin. Mais le souvenir des Templiers et des Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem demeure très-vivace dans la paroisse de Roz-Landrieux (Pouillé de Rennes).

Le Village de Langast conserve un cercueil en granit qui paraît mérovingien et qui passe pour provenir de l'ancienne Chapelle Saint-Caradeuc, située autrefois non loin de là et dédiée à saint Caradeuc (du VIème siècle). On l'appelle encore le Tombeau de Saint-Caradeuc.

On rencontre les appellations suivantes : Parochia de Roz (en 1076), Ros (au XIème siècle), Roz (en 1123 et 1142), Rozlandrioc (en 1190), Roslandrieuc (en 1250).

Ville de Roz-Landrieux (Bretagne) : l'école des filles.

Note 1 : liste non exhaustive des recteurs de la paroisse de Roz-Landrieux : Jehan de Cramou (vers 1546). Gilles Robidou (il résigna vers 1585). Jean de la Motte (il fut pourvu en 1585). Grégoire Lucas (décédé en 1606). Thomas Le Gavetel (chanoine d'Avranches, décédé en février 1616). Joseph Plaine (il succéda au précédent). Philibert Dernecourt (1619-1640). Claude Bouvet (il fut pourvu vers 1640 ; décédé le 18 août 1668). Jean Bouvet (décédé le 9 mai 1669). Charles Collin (pourvu en 1669, il fit en 1698 enregistrer ses armoiries : d'argent à une bande d'azur ; décédé en janvier 1701, après s'être démis). Charles Pérou (il fut pourvu en 1700 ; décédé le 1er juillet 1707). Jean Collin (il succéda au précédent ; décédé le 18 août 1721). Guillaume-François Michel (prêtre de Saint-Brieuc, pourvu en cour de Rome, il prit possession en février 1722. L'évêque de Dol, prétendant que la présentation du bénéfice lui appartenait, avait refusé d'admettre M. Michel, aussi bien que Jacques Baudrillet, présenté par l'abbé de Saint-Florent. Guillaume Michel se maintint toutefois et ne résigna qu'en 1759 en faveur du suivant, avec rétention de 400 livres de pension). Jean Mouezan (prêtre de Dol, pourvu en cour de Rome, il prit possession le 31 juillet 1759 ; décédé le 20 juin 1791). Philippe Jenne (curé constitutionnel en 1791). François-Louis Cuguen (1803, décédé en 1811). Pierre-Jérôme Forget (1811, décédé en 1828). Jean-Marie Sollier (1828, décédé en 1843). Jean-Baptiste Nantel (1843, décédé en 1877). Pierre Blin (1877 à 1905). N. Huet (1905 à 1909). Constant Derennes (1909 à 1938). Francis Bizet (1938 à 1947). Marcel Léonard (1947 à 1959). Emmanuel Roze (à partir de 1959), ...

Note 2 : liste non exhaustive des recteurs de l'ancienne paroisse de Vildé-Bidon (rattachée à la commune de Roz-Landrieux) : R. Pournaire (vers 1570). Jean Delacour (1571). Guillaume Robidou (1588). Jean Labbé (en 1590 ; il se démit en 1630). Jean du Port (il fut présenté par le commandeur de la Guerche en 1630). Jean Martigney (1653). Pierre Trigory (en 1670 ; décédé le 5 juillet 1678). Jean Duval (il succéda au précédent ; décédé le 27 octobre 1691). Louis Etire (il fut pourvu le 5 septembre 1692 ; décédé le 11 janvier 1702). Mathurin Porée (prêtre d'Avranches, pourvu en 1702, il résigna en 1728 en faveur du suivant, avec rétention de 120 livres de pension, puis révoqua sa résignation ; décédé âgé de soixante-quinze ans, le 12 mars 1729). Thomas Porée (pourvu le 18 mars 1729, il prit possession le 23 ; décédé en 1764). Guillaume Porée (présenté par le commandeur de la Guerche le 14 février 1764, il ne fut pourvu que le 5 janvier 1765 et prit possession le 12 février ; décédé le 28 juillet 1772). Frère Jean Pitois (religieux dominicain, né à Dingé de Louis Pitois et de Marguerite Renault, présenté par le commandeur de la Guerche le 5 octobre 1772, fut pourvu par permission spéciale du Pape, « vu la difficulté alléguée par ledit commandeur à trouver un recteur pour Vildé-Bidon » ; il prit possession le 6 avril 1773 et gouverna jusqu'à la Révolution).

Ville de Roz-Landrieux (Bretagne) : pèlerinage.

Voir   Ville de Roz-Landrieux (Bretagne) " Le tombeau de saint Caradeuc à Roz-Landrieux ou Rozlandrieuc ".

Voir   Ville de Roz-Landrieux (Bretagne) " Le cahier de doléances de Roz-Landrieux en 1789 ".

Voir   Ville de Roz-Landrieux (Bretagne) " Le cahier de doléances de Vildé-Bidon en 1789 ".

Voir   Ville de Roz-Landrieux (Bretagne) " Charles Saint-Pez, prêtre natif de Roz-Landrieux et guillotiné à Saint-Malo en 1794 ".

Voir   Ville de Roz-Landrieux (Bretagne) " Registre des Baptêmes de Roz-Landrieux de 1451 à 1529 ".

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PATRIMOINE de ROZ-LANDRIEUX

l'église Saint-Pierre (XVIIème siècle), reconstruite entre 1830 et 1846. Dédiée à saint Pierre, apôtre, l'église de Roz-Landrieux n'offre rien d'ancien ; c'est une simple croix dont la nef date de 1846 et les chapelles de 1830 ; elle est en plein cintre, et M. l'architecte Frangent vient d'y ajouter une assez belle tour de style roman. Au XVIIIème siècle, le marquis de Châteauneuf se disait seigneur supérieur de l'église de Roz-Landrieux, où il avait sa litre et ses blasons ; mais les droits de fondation et les autres prééminences s'y trouvaient disputés entre l'évêque de Dol, le seigneur de la Chesnaye-au-Bouteiller et le seigneur de la Mettrie du Han (Terrier ms. de Châteauneuf). Dans le cimetière est une croix de granit assez grossière qui semble du XVIème siècle : elle présente d'un côté le Christ et de l'autre la Sainte Vierge ; sa base est ornée de quatre écussons semblables portant : d'argent à la bande fuselée de sable, soutenant un lion morné de gueules. Ce sont les armoiries de la famille du Han, dont Robin du Han épousa Melchiore Le Bouteiller, de la maison de la Chesnaye. Au manoir de la Mettrie du Han, appartenant en 1513 à Jean du Han, se trouvaient aussi d'autres croix sculptées et ornées des mêmes blasons, dont les fragments ont été transférés près de l'ancien prieuré de Roz-Landrieux ; un piédestal, devant à l'origine supporter trois croix, est particulièrement couvert d'écussons aux armes de la famille du Han et de ses alliés (Pouillé de Rennes). Son transept date de 1830 et sa nef date de 1846. Le clocher est reconstruit en 1879. On y trouve la dalle funéraire du recteur Pierre Forget (1828). L'ancien édifice était entouré au XVIIIème siècle d'une litre aux armes des seigneurs de Châteauneuf. On trouvait jadis à l'entrée du cimetière une croix sculptée qui se trouve maintenant sur l'étang de Beaufort en Plerguer ;

L'église de Roz-Landrieux (Bretagne).

l'ancienne église du village de Vildé-Bidon et son cimetière, aujourd'hui disparus. Il subsiste encore une maison du nom de l'Hôpital. " Une grosse cloche, fondue par maître Jean Duparc, fut bénite le 18 avril 1631 et nommée par Charles Fantou et par Julienne Goron. Le 6 octobre 1682, frère Charles de Charbonneau, chevalier de Saint-Jean-de-Jérusalem et commandeur d'Amboise, et frère François de Bollineau, religieux dudit ordre et docteur-ès-lois, députés par frère Gabriel Daunot des Marets, grand prieur d'Aquitaine et commandeur de Saint-Étienne de Rauville, firent la visite paroissiale du Saint-Sépulcre de Vildé-de-Bidon " (P. Paris-Jallobert) ;

l'ancienne chapelle de Roz-Landrieux. Le village de Landrieuc (ou Landrieux) est très-ancien et a dû avoir jadis une certaine importance, puisqu'il a donné son nom à la paroisse ; quelques-uns prétendent même que ce fut à l'origine le centre de la population et que l'église s'y trouvait. La tradition locale ajoute que saint Budoc naquit en ce lieu. Ce n'est pas impossible, car Dom Lobineau pense que ce saint évêque était originaire des environs de Dol. La chapelle de Landrieuc n'existe plus (Pouillé de Rennes) ;

l'ancienne chapelle Saint-Caradeuc, se trouvait, dit-on, dans la bruyère non loin du village de Langast. Il n'en reste rien (Pouillé de Rennes) ;

la croix (1620), située à La Pimorais. La croix, haute de 4,22 mètres est chargée d'un Christ et d'une Vierge. Le Christ, très fruste, penche la tête sur son épaule droite. Un bandeau remplace la couronne d'épines et aussi la ceinture. Sous les pieds, pas de tête de mort, mais en haut le titre INRI. La Vierge, mieux traitée, porte une couronne à trois fleurons, un voile retombe sur ses épaules, quelques plis apparaissent sur sa robe. Elle porte, sur le bras gauche, l'Enfant Jésus sculpté d'une façon très rudimentaire et montrant deux longues jambes informes. Sur le devant du cube de pierre de la base, la date : 1620. Sur le côté qui regarde Roz-Landrieux, sous le bras droit du Christ, et gravé en lettres gothiques "mi : hardouin" . Le donateur de cette croix semble être Messire Ra. Hardouin, sub-curé de Roz-Landrieux, dont la signature figure au bas de presque tous les actes religieux de 1590 à 1638 ;

la croix historiée du cimetière (XVI-XVIIème siècle). On y trouve les armes de la famille Du Han seigneurs de la Mettrie et de leurs alliances. Il est de forme cylindrique et présente , sur une face, un Christ assez fruste surmonté du titre INRI et de l'autre une Vierge mère, assez bien sculptée, qui porte au front une couronne et dont l'enfant nu tient en main un coeur ou une boule. Le fût proprement dit n'existe pas, de telle sorte que les tasseaux où reposent les pieds du Christ et de la Vierge semblent sortir du socle lui-même. Sa hauteur totale est de 2,10 mètres. Sous le tasseau des pieds du Christ et à demi enfoncé dans le socle apparaît l'écu plein des du Han. Sur celui de la Vierge, et, de même, ne montrant que son sommet, se voit l'écu des du Han, accolé aux deux épées en sautoir. La base, à quatre faces, est moulurée de deux boudins séparées par un talon renversé, puis d'un cavet soutenu par un filet saillant et par une plate bande, laquelle, ornée de feuillages et d'arabesques, repose sur le sol Quatre cartouches saillants, entourés d'une sorte de collier de boules grosses et petites qui pourraient, peut-être, représenter naïvement les coquilles du collier de l'ordre de Saint-Michel, portant les armoiries des seigneurs. Chacun d'eux est sculpté à dextre des armes de la famille du Han, mais présente à senestre une armoirie spéciale. Voici leur répartition : - sous les pieds du Christ, la bande fuselée, - sous le bras droit du Christ, les Hermines et les Pots, - sous les pieds de la Vierge, le lion morné, - sous le bras gauche du Christ, l'aigle éployé ;

le socle de croix triple (XVIème siècle). Il s'agit d'une base plus longue (1m95) que large (0m68) où s'élevaient jadis trois croix, celle du Sauveur et celles des larrons. Les moulures sont très élégantes et très classiques. Les écussons sont inscrits dans des quadrilobes semblables aux précédents, mais sans ornements, deux sur chacune des faces plus larges, deux au milieu des extrémités. Les voici, en commençant par l'angle, à la droite et en tournant vers la gauche : - sur devant, du Han uni aux armes portant des hermines et des pots, - du Han et l'écu à deux épées, - au bout, les armes pleines des du Han, - en arrière, deux fois répété, du Han et le lion morné, - à l'autre bout, le même écusson, encore ;

la croix du Prieuré située à Le Prieuré (XVIème siècle), à l'angle du champ où l'on voit les restes du Prieuré de Roz-Landrieux et de sa chapelle, à l'entrée du chemin qui conduit au manoir de la Mettrie. Il s'agit d'une haute croix de granit sans Christ et dont le fût, semé d'étoiles, est planté dans une base carrée. On y voit courant autour des quatre faces des talons, des boudins, des cavets, et sous l'astragale, un chapelet de perles, et, aux angles, quatre têtes légèrement esquissées. Les cartouches des quatre faces affectent la forme d'un quatrilobe, dont les quatre cintres et les quatre "écoinsons" intermédiaires sont ornés de fleurons. Ici encore, nous retrouvons les armes des du Han avec, accolées, celles de leurs alliés : - sur le devant du calvaire, les hermines et les pots, - à sa droite, la bande fuselée, - en arrière, le lion morné, - à gauche, l'aigle éployé. La hauteur totale de ce calvaire est de 5 mètres ;

la croix de Laune (1586), située sur la route de Roz-Landrieux à Plerguer. Il s'agit d'un monolithe cylindrique de 2,82 mètres de haut. Sur la base, on lit "IS86 - MI6I-.E - LAVNE". Le donateur semble être un prêtre du pays nommé Missire DE LAUNE ;

la croix Daveux (1650), située route de Lillemer à Roz-Landrieux. Il s'agit d'une croix monolithe de pierre, haute de 3,72 mètres. Ses angles sont coupés un peu au-dessus du socle et le chanfrein qui résulte de leur disparition est orné de cabochons ronds. Le monogramme +IHS est gravé sur la section octogonale de l'extrémité des croisillons. Le Christ sculpté sur la partie antérieure est très fruste. La tête est droite. Sa couronne d'épines et sa ceinture ne sont figurées que par un bandeau étroit et régulier. Sous ses pieds, une tête de mort. Pas de titre au-dessus de la tête. La Vierge de la face postérieure est plus fruste encore. Son front est orné d'un bandeau semblable à celui du Christ, sa robe est droite, sans plis et sans ceinture, ses mains posées l'une contre l'autre, sur la poitrine, à la manière liturgique. La base est faite d'un degré au ras du sol, et, au-dessus d'un cube de pierre sur lequel on a gravé cette inscription "I : DAVEUX - G : PAUMIER - SA COMPAI - GNE : 1650". Voici l'acte de mariage des donateurs : "Le quinzième juillet mil six cent vingt et deux, en l'église de Roz-Landrieux, Jean d'Aveu et Guillemette Paumier, fille Etienne et Jeanne Péan s'espousèrent en premières nopces, les bancs dûment faict au préalable, en présence de Thomas d'Aveu, Jean Delorme et autres et les promesses des présents furent reçues par moy soussigné recteur du dict lieu, jour et an que dessus" (registres paroissiaux de Roz-Landrieux) ;

la croix du Gage-Cleuz, située sur la route de Dol à Dinan. Elle mesure aujourd'hui 0,35 mètre de hauteur et 0,53 mètre de large et gisait au  début du XXème siècle, brisée sur un talus, près d'une croix plus neuve, haute de 1 mètre. Au centre de son croisillon apparaît en relief un écusson orné d'une "émmenche" de trois pièces. Ce sont les armes de la famille du Cleuz : "d'or à l'émmenche de trois pièces de gueules mouvantes du flanc senestre de l'écu" ;

le calvaire du Bois-au-Coq, situé au bord de la route de Roz-Landrieux à Dol. La croix ancienne de ce calvaire a disparu et fait place à une énorme croix carrée, sans ornement ni figure, de granit bleu. On voit sur les quatre côtés du socle une succession de moulures, boudins, gorges et filets, du plus gracieux effet. Il porte quatre écussons de la famille du Han avec leurs alliances, comme il suit : - sur le devant, l'aigle éployé, - sous le bras droit, les deux épées en sautoir, - en arrière, les hermines et les pots, - sous le bras gauche, le lion morné. La hauteur du socle est de 0,75 mètre. Le calvaire se dressait autrefois sur la place du bourg de Roz-Landrieux ;

la croix de l'étang de Beaufort. Cette croix se trouvait jadis devant la porte principale de l'église de Roz-Landrieux, dans le vieux cimetière. Sur la face antérieure, un Christ identique à celui de la croix historiée actuelle du cimetière. Sur la face postérieure, une Pieta, la Vierge tenant sur ses genoux le Christ mort. Le fût, cylindrique, est fixé dans une base, aussi cylindrique, sans armoiries ni ornements. La hauteur totale est de 2 mètres. M. Nantel, recteur de Roz-Landrieux (1843-1877) en fit présent à M. le Comte de Beaufort qui le plaça à proximité du château de Beaufort ;

des restes de croix : - près du village de la Motte, - au bord de la vieille route à 100 mètres au-delà de la Croix de la Pimorais, - entre les villages de la Chesnaie-Bouteiller et de la Guillaumeraye (un socle massif privé de sa croix), - au Haut-Bourg (à 300 mètres de l'église, près d'un puits). Les restes de cette dernière croix sont composés d'un socle de pierre, cubique et percé d'un trou, ainsi que d'un croisillon de croix de pierre, à section rectangulaire, portant au centre une croix de Malte dans un cercle ou nimbe. Cette croix pourrait venir de la paroisse de Vildé-Bidon qui dépendait jadis du temple de la Guerche ;

l'ancien Prieuré Saint-Pierre et Saint-Paul de Roz-Landrieux, situé route de Baguer-Morvan. Il relevait jadis de l'Abbaye du Tronchet en Plerguer. Sa chapelle sécularisée présente des baies romanes et le choeur date du XVIIème siècle. « De gueules à un bâton prioral d'or accosté de deux huchets de même » (Armorial général ms. de 1696). Ce prieuré se trouvait près du bourg de Roz-Landrieux, en l'évêché de Dol, et sa chapelle existe encore à la fin du XIXème siècle, convertie en écurie. C'est un bâtiment assez vaste portant des traces d'architecture romane ; plusieurs baies en meurtrières y présentent tous les caractères des XIème et XIIème siècles ; mais l'entrée et le choeur, terminé par un chevet droit, ne semblent dater que du XVIIème siècle ; dans le chevet est une arcade cintrée, aujourd'hui bouchée, conduisant, dit-on, jadis dans l'abside romane, qui n'existe plus. Au reste, cette chapelle était abandonnée dès le XVIIIème siècle, car en 1723 le prieur faisait dire ses messes à un autel de l'église paroissiale, et en 1759 on constata que « la susdite chapelle était complètement en indigence » et qu'il ne s'y trouvait plus « que la pierre et le marche-pied de l'autel, sans crucifix ni retable, sans ornements, sans bénitier ni cloches » (Registre des insinuations ecclésiastiques de l'évêché de Dol). Au joignant de cette chapelle et à l'Est était un cimetière où l'on a retrouvé à la fin du XIXème siècle beaucoup d'ossements. Au Midi s'élevait le manoir prioral, encore debout en 1759, mais détruit maintenant ; un vieux puits apparaît seul dans la cour, et non loin est une maison neuve habitée par les propriétaires actuels. Le prieuré de Saint-Pierre et Saint-Paul se composait : des chapelle et maison priorales dont nous venons de parler ; — d'un pourpris y attenant ; — d'un bailliage s'étendant en Roz-Landrieux et d'un autre bailliage en Montdol (ou Mont-Dol), — et d'une juridiction seigneuriale en moyenne justice ; le tout relevant du régaire de l'évêque de Dol. L'abbaye du Tronchet perdit-elle le prieuré de Roz-Landrieux, comme l'indique une note du subdélégué de Dol en 1766, disant que ce bénéfice appartenait alors à l'abbaye de Troarn ? (Bulletin de la Société archéologique de Rennes, II, 161). Nous n'en savons rien positivement, mais il se peut faire que cette assertion soit erronée, car le prieuré de Roz-Landrieux fut conféré en 1759 à dom Clément Toché, moine de Troarn, au diocèse de Bayeux, et c'est peut-être là l'explication de la note du subdélégué de Dol. Toujours est-il qu'il n'est plus question de notre prieuré après cette époque. Liste des prieurs : — Dom Jehan Joscelin fut, en 1375, nommé exécuteur testamentaire de Geffroy de Plesguen, partant alors pour Saint-Jacques en Galice. — Dom Joseph de Hirel, décédé vers 1520. — Dom Guillaume Huart, moine du Tronchet, fut pourvu par l'abbé de ce monastère en 1520. — N... Cochet, prieur commendataire, décédé vers 1722. — Dom Urbain Le Bouvier des Mortiers, religieux bénédictin, fut alors nommé par l'abbé du Tronchet le 19 octobre 1722 ; mais cette nomination, qui avait pour but de faire rentrer le prieuré dans la règle, n'eut pas de suite, et les commendataires séculiers continuèrent de le posséder pendant quelque temps. — Claude Fleury, prêtre de Nevers et chanoine de Vezelay, se fit, en effet, pourvoir à Rome et prit possession le 8 mai 1723 sans opposition. — Laurent-Isidore Le Clerc, prêtre du diocèse de Paris, licencié en Sorbonne, résigna en 1724. — Dom Léonard Sénemand, prêtre bénédictin de Saint-Eutrope de Saintes, fut nommé et pourvu par l'abbé du Tronchet le 7 décembre 1724 ; il prit possession le 11 juin 1725 sans opposition. De son temps, toutefois, Guillaume Michel, recteur de Roz-Landrieux, entreprit d'occuper le prieuré : il se fit pourvoir à Rome, obtint un visa de l'évêque de Dol et prit possession le 15 novembre 1726 ; mais dom Sénemand le contraignit au silence et demeura paisiblement prieur jusqu'à sa mort, arrivée en 1736. — Dom Hugues-Denis de Marigny, Bénédictin de Cluny et prieur de Monetay, en l'évêché de Léon, fut pourvu par l'abbé du Tronchet le 24 mai 1736 et prit possession le 10 août suivant ; il permuta son prieuré en 1758 avec le suivant, contre l'office claustral de salinier en l'abbaye de Troarn. — Dom Clément-Louis Toché, Bénédictin du monastère de Troarn, se fit pourvoir à Rome, reçut le 11 janvier 1759 son visa de l'évêque de Dol, et prit possession le 15 du même mois (abbé Guillotin de Corson) ;

le manoir de la Mettrie du Han (fin du XIVème siècle), construit pour Robin du Han (époux de Melchiore Le Bouteiller) et situé route de Baguer-Morvan. Une aile en retour d'équerre y a été ajoutée au XVIème siècle. Il possédait autrefois une chapelle privée (à l'entrée de la cour, vers l'Ouest) et un puits en granit (situé à l'Est) à margelle moulurée. Une tradition attribue la construction de la Mettrie aux Templiers. On remarque à l'intérieur, un curieux manteau de cheminée ornée d'arcatures cintrées qu'occupent de petits personnages et des écussons effacés et le pied-droit d'une porte où sont sculptés deux serpents. Mais l'intérêt du bâtiment est surtout dans la tourelle à l'angle formé par le corps de logis principal et son aile occidentale. L'aile occidentale a son pignon orné de gargouilles et de crochets, et sa façade surmontée d'une élégante gerbière, dont le fronton triangulaire à fleurons, crochets et clochetons, porte en son centre, sculptées en relief, les armes pleines des du Han : "d'argent à la bande fuselée de sable soutenant un lion morné de gueules". Propriété successive des familles du Han (en 1380 et en 1618), de Francheville (en 1710), Freslon seigneurs d'Apigné (vers 1750), Ruellan seigneurs du Tiercent (en 1766), du Roux seigneurs de Chevriller (en 1787), Hue seigneurs de Mantaigu (en 1790). A signaler que Jean Ier du Han épouse, entre 1470 et 1480, Jeanne de Vitré, fille du sieur de Vitré et de Jeanne de Launay (en Montreuil le Gast). Ses descendants unissent les deux titres et s'appellent Launay du Han. En 1483, les Launay du Han tiennent en juveigneurie de Mathurin Plessix, seigneur de Melesse, leur seigneurie de Launay. Robin du Han, qui vit vers 1422, épouse Melchiore le Bouteiller de la Chesnaye en Roz-Landrieux. Vers 1540, Abel de Montboucher épouse Catherine du Han, fille de Jean II du Han et de Jamette Bruslon (mariés en 1520). En 1444, Guillaume du Han épouse Marie du Vaurozé. Jean-François, comte du Han et seigneur de Launay, de la Mettrie, etc .. conseiller au Parlement de Bretagne, épouse en 1661, Françoise de Marboeuf ;

Ville de Roz-Landrieux (Bretagne) : le manoir de la Mettrie du Han.

l'ancien presbytère (1853). On y trouve représentées deux têtes de prêtre (XVIIème siècle). Le presbytère possédait une fuie en 1790 ;

le biez (XVIIIème siècle) de Graslin, œuvre de Jean Graslin (1727-1790) ;

5 moulins dont les moulins à vent de la Mettrie, de la Ville-Julienne, Neuf, et les moulins à eau d’Abas, de Halouze ;

A signaler aussi :

le plus ancien registre paroissial de Bretagne (1451-1528) ;

la découverte de monnaies gauloises ;

l'ancien manoir de la Maugatelais, situé route du Vivier-sur-Mer. Propriété de la famille Guitté ou Guillaume en 1513 ;

l'ancien manoir de la Haute-Folie, situé route de Baguer-Morvan. Propriété de la famille Rouxel en 1513 ;

l'ancien manoir du Grand-Mutellien ou Montrien, situé route de Baguer-Morvan. Propriété de la famille Maynel en 1513 ;

l'ancien manoir du Petit-Mutellien ou Montrien, situé route de Baguer-Morvan. Propriété de la famille du Cobaz en 1513, puis de la famille Gicquel au XVIIIème siècle ;

l'ancien manoir de la Haie-Bouttier. Propriété de la famille de Bintin en 1513 ;

l'ancien manoir de la Chesnaye-au-Bouteiller. Propriété successive des familles le Bouteiller (au XIIIème siècle et au milieu du XVème siècle), de Parthenay (en 1454), de Quenquet ou Quéneguen (en 1513), de Lanascol (au XVIIIème siècle) ;

l'ancien manoir de la Rochelle. Propriété de la famille de Trémigon en 1513 ;

l'ancien manoir de la Guyomeraie. Propriété de la famille Louvel en 1513 ;

l'ancien manoir du Gage. Propriété de la famille du Cleuz (ou Chux) en 1500. En 1454, Olivier du Cleuz, chevalier de l'ordre de l'Hermine, ayant épousé Marie Le Voyer, dame du Gage, en Roz-Landrieux, ajoute ce titre à ceux qu'il possédait déjà. Les seigneurs du Cleuz, du Gage et autres lieux figurent aux " Réformes et montres " de la paroisse de Roz-Landrieux, évêché de Dol, de 1470 à 1513. Les registres paroissiaux de Vildé-Bidon signalent, en 1577, François du Cleuz, prieur de l'abbaye de Beaulieu ;

l'ancien manoir de la Ville-Julienne, situé route de Lillemer. Propriété de la famille de Ferré en 1513, puis de la famille du Quengo au XVIIIème siècle ;

l'ancien manoir de Lillet, situé route de Lillemer. Propriété de la famille de Vauclerc en 1513 ;

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ANCIENNE NOBLESSE de ROZ-LANDRIEUX

Messire Jacques-Claude de Cleuz, chevalier seigneur da Gage, grand Voyer de Dol, lieutenant-colonel de la capitainerie des gardes-côtes de Lannion, épousa le 17 février 1765, au château de Kerlouët, en Plévin (Côtes-d’Armor), Demoiselle Jeanne-Jacquette de Roquefeuil, fille d’Aymard comte de Roquefeuil, lieutenant général de la marine à Brest (décédé à Bourbonne-les-Bains, le 1er juillet 1782), et de Gabrielle de Kergus-Troffagant. De ce mariage naquit une seule fille, demoiselle Reine de Cleuz du Gage, unique héritière, dernière du nom, mariée à Messire Jacques-Louis-François marquis de Kerouartz, à qui elle apporta les biens immenses de la famille de Cleuz du Gage. Les armes de cette maison étaient : « Emanché d'or et de gueules en six pièces ». Alias : « D'or à l’émanche de trois pièces de gueules mouvant du fascé sénestre ». Les de Cleuz du Gage, d'ancienne extraction chevaleresque, comparurent à toutes les reformations et montres de 1478 à 1513 dans la paroisse de Roz-Landrieux, et furent maintenus, en 1669, après avoir prouvé neuf générations. Au Cludon... Le Cleuzdon, château situé en Plougonver, à cinq lieues de Guingamp, appartenait alors à la famille de Cleuz du Gage (J. Baudry).

 

Dans la liste des feudataires (teneurs de fief) des évêchés de Saint-Malo et Dol en 1480, on comptabilise la présence de 12 nobles de Roz-Landrieux :

Thomas BOUTIER de Motherigaut (40 livres de revenu), remplacé par son fils Robert : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une jusarme ;

Mathelin DE BROON (40 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une jusarme ;

les héritiers Geoffroy DE HIREL de Mangatelaye (20 livres de revenu), receveur du Gage en 1473 : défaillant ;

Olivier DE VAUCLER des Salles : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Jehan DU HAN de la Métairie : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Raoullet LE BATENY : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Guillaume LE BOUTEILLER : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une jusarme ;

les héritiers de Jehan LE BOUTEILLER : défaillants ;

Georges LOUCEL de Guyomeraie : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une jusarme ;

Guillaume MANGIER du Rochier (50 livres de revenu) : défaillant ;

Jehan DE CLEUZ du Gaige (300 livres de revenu) : défaillant ;

Guillaume DU PONT : défaillant ;

 

Dans la liste des feudataires (teneurs de fief) des évêchés de Saint-Malo et Dol en 1480, on comptabilise la présence d'aucun noble de Vildé-Bidon.

 

Lors d'une réformation de l'évêché de Dol en 1513 (rapport fait en partie par Roland Pélerin, Jean Houytte, Robert Roupié et Collas Rouxel, élus), sont mentionnées à Roz-Landrieux (Roslandrieuc) les personnes et maisons nobles suivantes :

Louis de Guenégué (Quangué) et Clémence de Partenay sa femme possèdent la métairie de la Chesnaye et de la cour de Ros.

Jean de Cleux possède la métairie du Gage.

Jean du Han possède La métairie du Han de la Rivière-Mauveysin (et de la Metrie ?).

Pierre Guillaume (Guyté ?) possède la métairie de la Maugatelaye.

Messire Amaury de la Moussaye possède la métairie de la Motte-Rigaud.

Messire Gilles Ferré tient la métairie de la Ville-Julienne.

Guillaume de Vauclerc tient la métairie de Lislet.

Jean Le Bouteiller possède la métairie des Rochers.

Mr. Geffroy de Bintin, chanoine de Dol, possède le manoir de La Hac–Boutier.

François Maynel (Mazuel ?) possède la métairie de Mortryen.

Gilles du Cobaz, possède celle du Petit Mortryen.

Etienne de la Montellière possède celle des Sables (Salles ?).

Jean de Trémigon tient celle de la Rochelle.

Bertran de Lorme et Anne Benard, sa femme, tiennent celle de la Cornigère.

Eustache Rouxel jouist de celle de la Hautte-Follie.

Guyon du Cartier, représentant Guillaume Le Bouteiller, possède héritages en roture.

(Georget Louvet, sieur de la Guyhomaraye) ;

(Olivier du Vauclerc, sieur des Salles) ;

(Michelle Hautabas (?), dame de la Guyhomaraye) ;

(Guillaume Le Bouteiller, sieur de l'Isle-Potier ;

(Jean de Partenay, sieur de la Chesnaye et de la Cour-de-Ros) ;

(Artur Gruel, sieur de la Hacboutier).

 

Lors d'une réformation de l'évêché de Dol en 1513, est mentionné à Vildé-Bidon le noble suivant :

Dans la susdite paroisse est demeurant homme Thébaud de Cleux, qui possède terres en roture.

 

La maison de Bouteiller, originaire de l'évêché de Dol, est une des plus anciennes et des plus distinguées du duché de Bretagne ; elle y a possédé, successivement, les terres et seigneuries de la CHESNAYE, de MAUPERTUIS, des LANDES, de VILLEAUREN, du RACINOUX, du ROIS-HENRY, de la CHAPELLE, de CHARBONIERES, de LESSAC, des BLÉRONS, de la GIRAUDAIE, du CHATENAY, de LEAUVILLE, de la HOUSSINIÈRE, etc. — (Rialtus Butellarius) Rivoal Bouteiller est cité, dès l'an 1024, comme l'un des seigneurs qui accompagnèrent le duc Alain à la cérémonie d'action de grâces qu'il fit célébrer à l'abbaye de Saint-Meen après la défaite de Judicaël, son oncle. — Hervé (Herveus Butellarius) seigneur de ROSLANDRIEUX, fait don de l'église de Ros-sur-Couesnon aux moines de Saint-Florent-sous-Dol, l'an 1143. — Geoffroy le Bouteiller, seigneur de la Chesnaye, épousa TIENNETTE D'AUBIGNÉ et mourut l'an 1260. — Hervé, son frère, fut un des seigneurs bretons qui accompagnèrent le duc Pierre de Dreux à la croisade de 1248. (suivant titre datée de Limisso en 1249). — Jean le Bouteiller fut blessé au siége de la Roche-Derien et fut désigné, avec Olivier et Hervé de Mauny, pour un des exécuteurs testamentaires du connétable Dugueslin. (D. Morice, T. II, Coll. 288.). — Guillaume le Bouteiller épousa PHILIPPOTTE GOYON, fille de Guillaume Goyon, seigneur de Plesvenou, qui lui porta en mariage les terres des Landes et de Maupertuis. C'est d'eux que sont issus par PERONELLE LE BOUTEILLER, Clemence de Partenay, Guyonne de Lorgeril, Hélène de Rohan, Louise comtesse de Maure, Françoise de Mortemart, marquise de Montespan, tous les Bourbons de la branche d'Orléans actuelle (Voir du Paz, p. 486 et le Laboureur gén. des Budes, p. 28, 54 et 68). — Jean Le Bouteiller, second fils de GUILLAUME et de PHILIPPOTTE GOYON, fut chambellan du duc de Bretagne. — Pierre le Bouteiller, seigneur de Cherbonières, fut procureur-général à Nantes du duc Arthur de Bretagne. — Jean le Bouteiller, sire de Maupertuis, fut chambellan de François II, commissaire pour les montres générales à Nantes, en 1477, ambassadeur de la duchesse Anne en Angleterre, maître de l'artillerie, chevalier de l'ordre de l'Hermine et de l'Épi. (D. Morice, T. III, Coll. 230, 443, 508, 784). — Jean, son fils, épousa MARGUERITTE D'UST, de laquelle il eut entre autres enfants Jean, seigneur de Maupertuis et des Landes, chevalier de l'ordre du Roi, commissaire du duc d'Etampes, en 1553. — Pierre le Bouteiller, de Maupertuis, fut mestre de camp sous Louis XIII, et laissa de Jeanne de Rosmadec HENRY LE BOUTEILLER, comte de Maupertuis, capitaine de frégate. — Guillaume de Bouteiller Maupertuis, son petit-fils, épousa, en 1752, ÉLÉONORE BROWNE de l'illustre maison d'Irlande à laquelle appartenait HENRY BROWNE, vicomte de Montague, pair d'Angleterre sous Elisabeth, et qui est aujourd'hui représentée par le marquis de SLIGO, baron de Monteagle en Angleterre. — ÉLÉONORE BROWNE était nièce de Lord CLARE, comte de Thomond, maréchal de France, dont la fille épousa le baron de Breteuil et la petite fille le marquis de Créquy. Du mariage de Guillaume de Bouteiller avec ÉLÉONORE BROWNE sont issus : 1° GUILLAUME JACQUES comte de BOUTEILLER dont le fils, GUILLAUME, LOUIS MARIE, continue la filiation ; 2° CATHERINE BROWNE, marié au comte de MENAGE ; 3° HENRY, mort sans postérité ; 4° CHARLES-FRANÇOIS, membre de la chambre des députés en 1814 et 1815, chevalier de la Légion-d'Honneur, mort à Nantes en 1845, laissant, de son mariage avec HENRIETTE DROUIN DE CHAMPMORIN, trois fils et une fille.

Le chef actuel de nom et d'armes de la branche DE BOUTEILLER MAUPERTUIS est M. GUILLAUME LOUIS MARIE, comte DE BOUTEILLER, chevalier de la Légion-d'Honneur. La maison de Bouteiller a passé à toutes les réformations de la noblesse de Bretagne, ses membres ont été reconnus nobles d'ancienne extraction et maintenus dans la qualité de chevalier par arrêts de la chambre de réformation des 16 janvier et 9 avril 1669 et du 14 mai 1670. ALLIANCES : Les principales alliances sont avec les maisons D'AUBIGNÉ, DE CALLAC, DE LA MARCHE, DE GOYON, DE PARTENAY, DE LA FEUILLÉE, DE TRÉVECAR, D'UST, DE ROSMADEC DE BROWNE, DE MÉNAGÉ, DE BRUC et DU HALGOUET. ARMES et DEVISE : D'argent à une bande fuselée de sable ALIAS écartelé au 1er et 4ème d'azur à trois mondes d'or croisetés au même (armes qu'on présume avoir été retenues depuis l'alliance de cette maison avec celle d'Aubigné. ) (Voir le sceau de Raoul d'Aubigné. D. Morice, T. I des Preuves, planche 7, n° 97). DEVISE : Sine maculis (A.-A. de Birague).

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