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SAINT-ALBAN

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La commune de Saint-Alban (bzh.gif (80 octets) Sant-Alvan) fait partie du canton de Pléneuf-Val-André. Saint-Alban dépend de l'arrondissement de Saint-Brieuc, du département des Côtes d'Armor (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SAINT-ALBAN

Saint-Alban vient de Saint-Alban de Verulam (martyr anglais du IIIème siècle décapité à Verulamium, en Grande-Bretagne).

Saint-Alban est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Pléneuf. Au XIIIème siècle, Saint-Alban est appelé « parrochia de Sancto Albano » en 1256 et en 1267,  et Sancti Albini en 1290 (Anciens évêchés. III, 127, 179, 256). Cette paroisse est née d’une division de la paroisse primitive de Pléneuf, autour d’un lieu de culte dédié à Saint-Alban.

Au Xème siècle, Saint-Alban est sous la l'emprise du seigneur de Coron. Au XIIème siècle, les templiers construisent la chapelle Saint-Jacques. Les Templiers et les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem possédaient jadis le Temple de La Lande et le Temple-Fougeray, anciennes dépendances du Temple de Montbran, en Pléboulle. Ces biens ne sont pas mentionnés dans la charte de 1182 énumérant les biens du Temple. Cette charte mentionne par contre La Fourerac et Losterliritelier, qui serait semble-t-il aujourd'hui l'Hôtellerie-Abraham.

Mention du fief de Saint-Briac appartenant à l'abbaye de Saint-Aubin-des-Bois. On trouve la forme Saint-Aulban en 1430 (lettres de Jean V , n° 2595). Sous l'Ancien Régime, la paroisse de Saint-Alban dépendait de l'évêché et du ressort de Saint-Brieuc. Elle avait pour subdélégation Lamballe. La cure était à l'alternative. La paroisse de Saint-Alban élit sa première municipalité au début de 1790. Le Bois de Coron, qui appartient à la commune d'Hénansal, est réuni à celle de Saint-Alban par décret du 27 décembre 1812.

On rencontre les appellations suivantes : Par. de Sancto Albano (en 1256, en 1267), Par. Sancti Albini (en 1281), Par. Sancti Albani (en 1290), Eccl. de Sancto Albano (vers 1330), Par. de Saint Aulban et Saint Treuen (en 1430), Saint Aulban (en 1463), Saint Aulbin (en 1468), Saint Auban (en 1480, en 1535, en 1569), Saint-Alban (dès 1640, état civil).

Chapelle de la ville de Saint-Alban (Bretagne).

Note : la commune de Saint-Alban est formée des villages : Petit-Port-Pilly, la Ville-Hatte, le Pourpray, le Poirier, la Vallée, la Marrène, l'Hioval, la Ville-Prince, le Temple, le Souchay, le Haut-Champ, la Goublay, Ville-Cochart, Ville-Guihoux, la Rigaudaye, le Bois-Normand, la Ville-Hée, la Ville-Hernault, Saint-Vréquêt, le Vaublanche, l'Hôtellerie, la Houssaye, Girot, Saint-Jacques.

Voir   Ville de Saint-Alban (Bretagne) " Le doyenné de Saint-Alban durant la période révolutionnaire ".

Voir   Ville de Saint-Alban (Bretagne) " Le cahier de doléances de Saint-Alban en 1789 ".

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PATRIMOINE de SAINT-ALBAN

l'église Saint-Alban (XII-XIV-XVIII-XXème siècle), restaurée en 1926 par l'architecte Eugène Faure de Saint-Brieuc. " L'édifice actuel comporte un chœur avec chevet plat et bas côtés de 3 travées, séparé d'une nef rectangulaire par un arc diaphragme. Le chœur date du XIVème siècle et possède un beau fenestrage de cette époque réparé en 1541 par Jehan Pansart, lors de la réfection de la verrière, puis en 1579 par Jan Grimel. Il a été complètement restauré en 1926, année en laquelle l'on a refait la voûte et les fenêtres. La nef date de 1701 ; et, de cette époque, date sur la longère nord une sacristie, transformée en débarras lors de la construction de l’actuelle. " (R. Couffon). La nef date du XIIème siècle. Le choeur, édifié à l'initiative du duc Jean III, date du XIVème siècle (entre 1312 et 1328). Le chapitrel date de 1615 et le pignon Ouest date de 1701. La sacristie date de 1752. La verrière, offerte par Jean III et Isabelle de Castille, vers 1320, est complétée en 1541 (six panneaux sont changés en 1541) par le verrier Allain Jérôme et restaurée du XVIIème au XVIIIème siècle. Le maître-autel et le tabernacle datent de 1677-1681 : la table du maître-autel (1677) est l'oeuvre de Jean Richard (menuisier à Lamballe), et le tabernacle (1681) est l'oeuvre de Marc du Rufflay. Tombe et bénitier aux armes des Heliguen. L'église abrite les statues anciennes de saint Alban, Notre-Dame, saint Joseph, sainte Anne, saint Guillaume, saint Jean, saint Sébastien, saint Fiacre, saint Avit en moine, saint Antoine de Padoue portant un calice ;

Eglise de la ville de Saint-Alban (Bretagne).

 

Eglise de la ville de Saint-Alban (Bretagne).

Voir   Ville de Saint-Alban (Bretagne) "Les vitraux de l'église de Saint-Alban".

la chapelle Saint-Jacques (-Le-Majeur) (II-XIVème siècle et 1683). Edifice rectangulaire du début du XIVème siècle, classé le 23 janvier 1912. Cette chapelle se trouve sur la route du Tro-Breiz. Déjà mentionnée en 1256, la chapelle est construite au bord de l'ancienne voie romaine de Carhaix à Alet. Propriété des Templiers, elle revient vers 1307 au duc Jean III. Ce dernier fait reconstruire le pignon droit Ouest et édifier une fenêtre Sud-Ouest ainsi qu'un clocher-porche. La nef est précédée d'un porche richement décoré qui dut être voûté et surmonté d'une tour qui ne fut peut-être jamais achevée. Par l'escalier du clocher, l'on accède à un passage ajouré supporté par deux arcatures, passage qui devait conduire à une tribune. Le tympan du porche avec ses arcs coupés est influencé par l’architecture anglaise. En 1683, l'on rebâtit « la cotale du Rosaire » et à la même époque, le grand portail est déjà dit « imparfait » (R. Couffon). Le clocher-porche date du début du XIVème siècle. A ce jour, on ne sait pas pourquoi la tour n'a pas été achevée. A l'intérieur de la chapelle, un vitrail, oeuvre du maître verrier Hubert de Sainte-Marie, date de 1952 et raconte l'histoire de Saint-Jacques et de Saint-Alban. Au dessus des arcades, on voit une sculpture qui représente une bête poursuivie par des chiens. On trouve à l'extérieur de la chapelle, une curieuse tribune. On y trouve une statue ancien de saint Jacques. Le groupe sculpté de la "Vierge à l'Enfant" protégeant un pèlerin date du XIVème siècle ;

Nota 1 : La chapelle Saint-Jacques serait contemporaine de la cathédrale de Saint-Brieuc et remonterait comme elle au XIIIème siècle. C'est ainsi que l'on explique son inachèvement, le grand édifice diocésain que Guillaume Pinchon s'était promis de bâtir ayant absorbé toute autre préoccupation. D'après une légende qui ne vaut pas moins que cette tradition, un seigneur revenant d'Espagne où il avait, à la suite de du Guesclin, guerroyé contre Pierre-le-Cruel, aurait bâti Saint-Jacques de Saint-Alban et l'aurait dédié au patron de Compostelle, en exécution d'un vœu. Le porche, aux élégants faisceaux de colonnettes et leurs chapiteaux avec fleurs en bouquets dont la délicatesse se joue de la dureté du granit, est à lui seul, un véritable bijou.Une bête poursuivie par les chiens, et qui a la prétention d'être un loup, est sculptée sur le mur extérieur d'une sorte de tribune ou de sacristie accolée à la chapelle d'où l'on y monte par un escalier de pierre en spirale. Le juge qui venait, au nom du seigneur du Vaucler, siéger « au porche de Saint-Jacques », devait en faire son violon : le fauve pourchassé par la meute, autrement dit le voleur ayant à ses trousses les gens de justice, est une allégorie qui vaut bien la balance peinte sur la porte du Tribunal de paix de Pléneuf et dont l'équilibre dépend du plus ou moins de coup-d'œil du barbouilleur. (texte d'un ancien rédacteur à la chancellerie).

Chapelle Saint-Jacques de la ville de Saint-Alban (Bretagne).

 

Chapelle Saint-Jacques de la ville de Saint-Alban (Bretagne).

la chapelle Saint-Guillaume (1937-1949), oeuvre de l'architecte E. Faure et située à Fleur-d'Aulne. Saint-Guillaume, de son vrai nom, Guillaume Pinchon ou Pichon, évêque de Saint-Brieuc de 1220 à 1234, est né en 1184 au village de Fleur-d'Aulne (paroisse de Saint-Alban). Il est canonisé le 15 avril 1247 et repose dans la cathédrale de Saint-Brieuc. La première pierre de la chapelle Saint-Guillaume est bénie le 1er août 1937. Cette chapelle, qui est bénie en 1949, remplace un oratoire édifié en 1875 [Note : " En 1875, le recteur de Saint-Alban acheta quelques ruines prétendues de la maison natale de saint Guillaume et y fit bâtir un petit oratoire avec statuette du saint. Au cours des fêtes du VIIème centenaire de la mort de saint Guillaume, en 1934, la construction d'une nouvelle chapelle fut décidée. La bénédiction de la première pierre de cet édifice, dû aux plans de M. Faure, eut lieu le 1er août 1937 " (R. Couffon)]. Le vitrail de Saint-Guillaume, oeuvre du maître-verrier F. Lorin, date de 1954 : il est offert par Guillaume de La Goublaye de Nantois, maire de Pléneuf ;

les anciennes chapelles aujourd'hui disparues : la chapelle de l'Hostellerie Abraham et la chapelle Sainte-Brigitte à Saint-Vreguet ;

la croix Percée (IX-Xème siècle), située sur la route de la Croix-Boulard à la Ville-Néen ;

la croix Tual (XVIIIème siècle) ;

la croix de la Petite-Goublaye (XVIIIème siècle) ;

la croix du Gavréguet (1850), située au Pré-au-Chaud. Cette croix, élevée par Jacques Sébert, est attribuée à l'atelier Hernot de Lannion ;

le manoir de Saint-Vréguet (XVI-XIXème siècle). Son nom vient de la chapelle Sainte-Brigitte, en breton Sainte-Verguet, située jadis dans l'enceinte du manoir et abattue en 1685. Saint-Vréguet est pillé par les chouans le 12 janvier 1795. Propriété successive des familles Piron, Rogon, Milon, La Marre, Des Cognetz, La Villéon, Argaray (1707) puis Poulain-Corbion. Propriété de Pierre Rogon en 1427, de Jean Millon en 1484 (de par son épouse), de Jehan de La Marre (époux d'une nommée Millon) en 1536 ;

le manoir de la Ville-Séran. Habité, semble-t-il, par Jeanne Bernard, curatrice du sieur de La Ville-Seran, en 1569 ;

le manoir de Bel-Air (XVIIème siècle), construit par Jean Desmesny et acheté, pendant la Révolution, par la famille Barbedienne. On y trouve un puits ;

le manoir de l'Hôtellerie-Héliguen (XVIème siècle). Propriété de Guillaume Heliguen en 1427, de Georges Heligan (ou Heliguen) en 1536 et de Jacques Heliguen en 1569. La porte date du XVème siècle et pourrait provenir de la chapelle Notre-Dame-des-Près, aujourd'hui disparue et qui dépendait jadis du manoir de La Houssaye ;

le manoir de la Ville-Néen (XVIIIème siècle). Le domaine appartient à Roland de La Houssaye en 1427 et à Jehan de Lestournel (époux de Jehanne Le Rebours) en 1536 ;

le manoir de la Goublaye ou de la Grande-Goublaye (XVIème siècle). La terre de la Goublaye a donné son nom à la famille de la Goublaye de Nantois. Propriété de Jean de La Goublaye en 1427 et en 1480, puis de Guillaume de Visdelou en 1484 et de Jacques Visdelou en 1536. Une maison de La Goublaye située au bourg de Saint-Alban appartenait en 1484 à Jean de La Motte. La Goublaye et la Ville-Théart appartenaient, en 1650, à François Visdeloup, sieur de la Ville-Théart. Un de ses fils fut évêque de Saint-Pol-de-Léon. En 1513, Jean Viseloup épousa Marguerite Abraham, dame de l'Hôtellerie. En 1662, Jacques de Visdeloup, chevalier des ordres du roi, épousa l'héritière de Lohéac ;

le manoir d'Oriolo (XVIème siècle), aujourd'hui porcherie industrielle. Propriété de Jean Piron en 1484 et de Christophe de La Motte, sieur du Vauclair en Plémy, en 1536 ;

le manoir de l'Hôtellerie-Abraham, dont seule une porte de la porcherie est ancienne. Propriété de Jean Abraham en 1427 et en 1484, et de Marguerite de Brehant ou Bréhan en 1536. Le manoir ou château primitif, qui possédait une chapelle privée, subsistait encore en 1530. A cette époque, il appartenait à Marguerite de Bréhan, qui possédait aussi Belêtre et Mesonec ;

la ferme de la Prise (1770) ;

7 moulins dont les moulins à vent des Vaux, de la Ferrière, de Montafilant, de l'Hôtellerie,…

A signaler aussi :

l'enceinte du bois de Coron. Le château fort de Coron et ses douves sont détruits par le seigneur de la Hunaudaye vers 1250 ;

l'établissement de la Petite-Ville-Néen (époque gallo-romaine) ;

l'ancien manoir de La Houssaye, aujourd'hui disparu. Ce manoir sécularisé au XIVème siècle, sert d'hôpital du XIIème au XVème siècle. Propriété de Jean de La Houssaye en 1484. La famille Héliguen, juveigneur des Tournemine de La Hunaudaye, l'achète en 1499. Propriété d'Isabeau Guerin en 1536. Il passe ensuite entre les mains de la famille Du Breil en 1593, puis entre les mains de la famille Guischart de Quenrouët, en 1677 ;

l'ancien manoir de Flour-d'Aulne, aujourd'hui disparu, a vu naître Guillaume Pinchon, qui n'est autre que saint Guillaume III, évêque et patron de Saint-Brieuc. Saint-Guillaume est né en 1184. Il mourut en 1234 ou 1237 et on lui attribue un grand nombre de miracles ;

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ANCIENNE NOBLESSE de SAINT-ALBAN

Indépendamment des manoirs plus haut nommés, la paroisse de Saint-Alban renfermait encore en 1400 : la Ville-Tual, les Salles, la Ville-Renaud, Saint-Vergnes, les Fontaines, Travessement, Horcalo, les Clos, la Houssaye, Mauni, la Ville-Etienne, la Ville-Meno, la Ville-Nain, Saint-Breguet, Beaulieu, la Chapelle, Traver-Pittel, les Venereuc, Vaunabre, la Ville-Marquer, la ville-Fessan, Haut-Réollo, la Ville-Piron, Château-Preux, la Vallée-Saint-Alban, la Ville-Botterel, la Ville-Cotars, Liré, la Ville-Blanche.

Avant la Révolution, la basse justice de Saint-Ureguet appartenait à M. d'Argaroi de Saint-Ureguet.

Lors de la réformation du 11 juillet 1427, sont cités plusieurs nobles de Saint-Alban : Roland de La Houssaye, Jean Quetier, Perrot de La Houssaye, Hamon Quetier, Jean de La Houssaye et sa mère, Guillaume de La Houssaye, Gilles de La Goublaye (ou Gouyblaye), Guillaume Heliguen, Jehan Labbé, Marguerite de La Court, Thébaud de La Houssaye, Jean de La Houssaye, Juhel des Moulins, Pierre de La Houssaye, Guillou de La Houssaye, Thébaud de La Houssaye, Thébaud (fils de Thébaud Piron), Jean Chappelle, Olivier Juhel, Jehan Abraham, Jehan de La Goublaye (ou Gouyblaye), Jehan Anisan, Olivier de La Chapelle (de Tertre-Chapelle), Roland de La Vigne. D'autres personnes de Saint-Alban se disent aussi nobles : Guillaume des Moulins, Etienne Seeldubreill, Pierre Le Testu, Roland Memer.

Lors de la réformation de 1430, sont cités plusieurs nobles de Saint-Alban : Jean de La Gomblays, Jean Anisan, Roland de La Vigne, Jean de La Chapelle, Jean Abraham, Olivier de La Chapelle, Olivier Piron, Thébaud de La Houssaye, Jean Quetier, Perrot de La Houssaye, Hamon Quetier, Thébaud de La Houssaye, Gilles de La Comblaye, Guillaume des Moulins, Jouhan de La Houssaye, Denis Le Meteer, Olivier Juhel, Pierre de La Houssaye, Guille de La Houssaye, Jean de La Houssaye, Juhel de La Houssaye, Guillaume de La Houssaye, Guillaume Heliguen, Juhel des Moulins, Julienne Le Riche, Roland de La Houssaye, Jean L'Abbé. D'autres personnes de Saint-Alban se disent aussi nobles : Geffroy Glorias, Olivier Heuse, Etienne Saildubreil, Olivier Saildubreil, Jean L'abbé (de Balloc), Olivier Cochon, Olivier Heuse, Jean Glorias, Guillaume de Broon (homme de l'évêque de Saint-Brieuc).

Lors de la "revue et monstre généralle des nobles, ennobliz, exemptz et aultres tenantz fiefs nobles et subjects aux armes de l’Evesché de Saint-Brieuc, tenue à Moncontour par haut et puissant Messire Tristan du Perrier, Comte de Quintin ; noble et puissant Messire Guyon de la Motte, Chevalier, sieur de l’Orfeuil et de Vauclerc ; Messire Amaury de la Moussaye, Chevalier, sieur du dict lieu de la Moussaye, commissaires commis et députez par mandement patent du Duc nostre souverain seigneur, quant à ce, les viije, ixe et xe jours de janvier l’an mil iiiie lxix ", on mentionne, en janvier 1469, pour Saint-Alban :
– Jean de la Motte.
– Jean Abraham.
– Alain Rouxel, par Philippe Rouxel.
– Jean de Lescouët le jeune.
– Jean Juhel.
– Me Jean Allès.
– Guillaume Le Taulx.
– Marie Chapelle.
– Jean Millon, par François Millon.
– Lorans Ollivier, par Jean Ollivier.
– Rolland et Jean de la Houssaye.
– Thomas de la Houssaye, par Gillet la Houssaye.
– Jean Piron de Horteaux.
– Jean de la Houssaye des Fontaines.
– Thébaut, Pierre et Jean de la Houssaye.
– Guillaume Visdelou.
– Jehan Glorias.
– Jehan Le Piquart.
– Rolland et Thébaut du Breil.
– Mathurin de la Houssaye.
– Jean et Juhel des Moulins.
– Marguerite Martel.
– Jean de la Houssaye de l’Hostellerie.
– Olivier de la Goublaye.
– Jean Héliguen.
– Olivier de la Court.
– Guillaume Le Gallais.
– Gilles Pengreal.
– Guillaume l’Evesque.
– Charles Le Têtu, pour Guillaume Le Mintier.
– Olivier Loho.
– Guillaume et Jean Le Métayer.
– Henry Le Maistre.
– Jean de la Goublaye seigneur du dit lieu, par Gillet Robien.

Lors de la réformation du 9 mars 1536, sont mentionnées plusieurs maisons nobles de Saint-Alban : La Goublaie ou Goublaye , Le Pre-au-Guy, Crogne, Le Tertre, Les Mares et deux métairies du bourg de Saint-Alban (à Jacques Visdelou), Le Mauny et Le Bois-Normand (à Jacques Visdelou), L'Hôtellerie, Le Mesfeny et Bel-Etre (à Marguerite de Brehant, dame de L'Hôtellerie), La Chapelle (à Alain Rouxel), La Ville-Tual (à Olivier de La Vigne), Beaulieu (à Béatrix de La Vigne), Saint-Vreguet (à Jehan de La Marre et son épouse nommée Million), L'Hôtellerie-Heligan, Les Salles, La Fresnaie et Le Pourpray (à Georges Heligan), Le Travers-Jumel (à Jehan Heligan), La Houssaie (à Isabeau Guerin), La Ville-Giraud (à Pierre Ollivier), Lesvenerreuc (à Jacques de La Houssaye), Le Vaumaby (à Jehan Le Gallays), Le Gavreguet (à Jehan Le Gallays), La Ville-Eon (à Jehan de La Villeon, sieur de La Ville-Gourio en Planguenoual), Fontaines-d'en-Bas ou Fontaine d'en-Haut et La Ville-Fessan (à Jacques Le Denays), Fontaines-d'en-Bas (à Jehan de Lescauet), Les Clos (à Pierre Budes), La Ville-Néen (à Jehan de Lestournel et son épouse Jehanne Le Rebours), L'Oriolo, La Ville-Piron, La Ville-Botrel et Chanpreux (à Christophe de La Motte, sieur du Vauclair, en Plémy), La Ville-Blanche (au sieur du Bien-Assis, en Erquy), La Vallee-de-Sainct-Auban (au sieur de Beaucorps), La Ville-Marquée (à Jehan Davy de Lamballe, ancienne propriété de Morice de Kergoet), L'Hioval (à Jacques de La Motte), La Ville-es-Cotard (à François Berard), Malido (à Jehan Bernard), La Ville-Etienne (au sieur du Chesnot), La Ville-Derrien (au sieur de Bien-Assis, en Erquy).

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc de 1480, on comptabilise la présence de 38 nobles de Saint-Alban :

Jehan ABRAHAM de l'Hostellerie (100 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Jehan ALLIZ (5 livres de revenu) ;

Marie CHAPELLE (2 livres de revenu) ;

Olivier DE LA COURT (1 livre de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une jusarme ;

Jehan DE LA GOUYBLAYE de Goublaye : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Olivier DE LA GOUBLAYE (30 livres de revenu) : excusé comme appartenant à une compagnie d’ordonnance ;

Jehan DE LA HOUSSAYE (50 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Jehan DE LA HOUSSAYE des Fontaines (60 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une jusarme ;

Jehan DE LA HOUSSAYE de l'Hostellerie (2 livres de revenu) : porteur d’un paltoc et comparaît armé d’une jusarme ;

Mathelin DE LA HOUSSAYE : excusé comme appartenant à une compagnie d’ordonnance ;

Pierre DE LA HOUSSAYE (50 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une jusarme ;

Roland DE LA HOUSSAYE (10 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Thébault DE LA HOUSSAYE des Salles (40 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

Thomas DE LA HOUSSAYE (30 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une jusarme ;

Jehan DE LA MOTTE (80 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

Jehan DE LESCOUET (20 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

Jehan DES MOULINS (20 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une jusarme ;

Roland DU BREIL (1,5 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Jehan GLORIAS (5 livres de revenu) ;

Jehan HELIGUEN (60 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

Jehan JUHEL (2 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

Guillame LE GALAES (10 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

Henri LE MAISTRE (10 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

Guillaume LE METAYER (2 livres de revenu) : porteur d’une salade (casque) et comparaît armé d’une hache ;

Jehan LE METAYER (1 livre de revenu) ;

Jehan LE PIQUART (2 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Charles LE TESTU (10 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Guillaume LETAULX (1 livre de revenu) ;

Guillaume LEVESQUE (3 livres de revenu) : porteur d’un paltoc ;

Olivier LOHO (5 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

Margot MARTEL (10 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Jehan MILLON (80 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Lorans OLLIVOIT (30 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une jusarme ;

Gillet PINGUENEL (1 livre de revenu) ;

Jehan PIRON de Horeaulo (80 livres de revenu) : porteur d’une brigandine ;

Jehan RIQUART (10 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

Alain ROUXEL (40 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

Guillaume VISDELOU (4 livres de revenu) : porteur d’un paltoc et comparaît armé d’une vouge ;

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