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LA FERRIERE

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La commune de La Ferrière (bzh.gif (80 octets) Kerhouarn) fait partie du canton de La Chèze. La Ferrière dépend de l'arrondissement de Saint-Brieuc, du département des Côtes d'Armor (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de LA FERRIERE

La Ferrière doit son nom aux anciennes mines de fer.

La Ferrière est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Plumieux. En 1128, Jean, évêque de Saint-Brieuc, concède à l'abbaye de Marmoutier de l’ordre de Saint-Benoît, les églises de la Ferrière et de Lanthénac (ou Lantenac). En 1149, Eudon II, comte de Porhoët et vicomte de Rennes, fonde l’abbaye de Lanthénac (supprimée en 1767) et lui donne une partie du village de Lanthénac et de la Ferrière. L'abbaye de Lanthénac est pillée en 1595 pendant les guerres de la Ligue et en décembre 1799 par les chouans de Dujardin.

Vers 1149, est bâti le château de la Chèze, siège de la seigneurie de ce nom, dont La Ferrière fait alors partie. Autour du château de La Chèze se développe rapidement une ville féodale avec un centre paroissial, dont la Ferrière devient une simple trève.

Eglise de La Ferrière (Bretagne).

En 1427, La Ferrière est une trève avec une chapelle et dépend de la paroisse de la Chèze. Cette chapelle ou église est déjà mentionnée en 1128 dans une charte du prieuré de Jugon (in Porrihocensi pago, ecclesiam de Ferreria et ecclesiam de Lantignac (Lanthénac)). Durant la Révolution, la paroisse de La Ferrière dépend du doyenné de Plémet. La Ferrière élit sa première municipalité en 1790.

On rencontre les appellations suivantes : eccl. de Ferreria (en 1128), cap. de Ferraria (en 1199), chap. de la Ferriere (en 1464).

Note : la commune de La Ferrière est formée des villages : la Villeneuve, Quiaudeu, Lantenac, la Garenne, les Livaudières-d'Embas, les Livaudières-d'Enhaut, les Largeois-d'Embas, les Largeois-d'Enhaut, les Loges, Quillien, le Vau-Thomas, etc ...

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PATRIMOINE de LA FERRIERE

l'église Notre-Dame (XIV-XVème siècle). Il s'agit d'une ancienne chapelle tréviale dépendant jadis de la paroisse de La Chèze, reconstruite vers 1770 (nef et clocher), puis en 1899 (transept et choeur). L'église est en forme de croix latine à vaisseau unique avec une chapelle latéral nord. Les piliers de la chapelle nord datent du XIVème siècle. Le clocher date de 1767. La porte du clocher date du XIVème siècle. Le fenestrage de la chapelle nord et les restes de sablières datent du XVème siècle. La porte Sud date du XVème siècle : elle présente une amorce de porche. On y voit les armes des Rohan, seuls ou en alliance avec la famille ducale. Les fonts baptismaux datent du XVIIème siècle. La longère sud-est date de 1770. Le choeur et le transept datent de 1899. Les vitraux sont du XVIème siècle. Le vitrail de sainte Barbe portait jadis la date de 1546. La maîtresse vitre (1551), divisée par un meneau central, est consacrée à la Vierge Marie : d'un côté sa Nativité, de l'autre sa Glorification. Autre richesse de l'église, c'est un vitrail de l'Arbre de Jessé (1551, oeuvre du maître rennais Michel Bayonne), situé dans la fenêtre du transept nord. La statue de la " Vierge à l'Enfant " date du XIIIème siècle. Le groupe de l'Annonciation date du XVème siècle. Le groupe du Calvaire à six personnages, en bois polychrome, date du XVIème siècle. " En forme de croix latine avec adjonction à l'aile nord du transept d'une chapelle communiquant avec cette aile et avec la nef. L'édifice actuel date de plusieurs époques : Le choeur et le transept furent presqu'entièrement reconstruits de mai à septembre 1899 par M. Louis Desbois, maître maçon à Plémet. La chapelle adjacente à l'aile nord a ses piliers du XIVème et un fenestrage du XVème siècle, ainsi que des restes de sablières de la même époque. Du XVème siècle également, date la porte sud avec amorce de porche. Le clocher porte la date de 1767 avec porte du XIVème réemployée ; la longère sud-est également du XVIIIème siècle avec fenêtre portant la date de 1770. Mobilier : Maître-autel avec tabernacle à pavillon du XVIIème siècle ; autel du Rosaire du XVIIIème siècle avec retable du Rosaire et peintures de saint Julien et saint Michel ; beaux vitraux du XVIème siècle de l'atelier de Michel Bayonne, de Rennes. Statues anciennes : deux de la sainte Vierge, dont l'une porte dans sa main l'enfant nu et les jambes croisées ; Annonciation (en pierre), saint Laurent, saint Roch avec son chien, sainte Barbe, saint Germain, sainte Blanche, sainte Emerence, Ecce Homo, saint Julien, grand calvaire : le Christ en Croix entre les larrons, la sainte Vierge, saint Jean et sainte Madeleine au pied de la Croix. Sur le placître, croix du XVème siècle " (R. Couffon) ;

Nota 1 : La petite église de La Ferrière contient quatre vitraux anciens, à peu près intacts, qu’on est surpris de trouver dans un si modeste village. Avant de donner une description un peu détaillée de ces verrières, il est bon, croyons-nous, de citer une note sur elles publiée par MM. Geslin de Bourgogne et de Barthélemy (Anciens évêchés de Bretagne, Tome VI, page 36, note 1) : « Tout ce pays (de Penthièvre) fut couvert de riches vitraux, jusque dans ses moindres chapelles, aux XVème et XVIème siècles. Nous citerons seulement ici la curieuse légende de saint Gall ou Gast, au chevet de l’église paroissiale de Langast, et les splendides vitres de la petite paroisse de La Ferrière. Quelque débris, épars dans l’église et dans le village, ont fait comprendre à l’un de nous qu’il y avait là un chef-d’œuvre à sauver. Trois verrières ont pu être en grande partie retrouvées, remises en plomb et en place : c’est sainte Barbe, l'arbre de Jessé, la légende de sainte Anne et celle de la Vierge. La première, datée de 1546, parait avoir été exécutés sur les cartons du vitrail de Moncontour, mais le faire est moins correct. La deuxième, datée de 1551, est remarquable surtout par la richesse des couleurs, le caractère des têtes, le naturel des poses. Mais rien n’est beau et pieux comme les deux autres : comparées à la verrière de Notre-Dame-de-la-Cour, qui traitait le même sujet un siècle auparavant, elles permettent d’intéressantes observations sur les modifications qu’avait subies l’iconographie et surtout sur les progrès de l’art du peintre verrier dans cette période. Pureté de dessein, harmonie et vigueur du coloris, agencement des personnages, tout est réuni dans ces tableaux, déposés sur d’excellent verre. Ce qui est plus remarquable encore, c’est le respect, la dévotion sincère au culte de la Vierge : on dirait une filiale protestation contre l’hérésie nouvelle qui menaçait ce culte. C’est le dernier acte de foi des Rohan, bientôt séduits eux-mêmes par les nouveautés de la Réforme ». Ces quatre verrières sont placées dans trois fenêtres. Les légendes de la sainte Vierge et de sainte Anne occupent la grande fenêtre du chevet. Les restes de la vie de sainte Barbe sont dans une petite fenêtre à droite de l’autel, et l’arbre de Jessé est dans une chapelle latérale du côté de l’évangile. 1° Légende de sainte Anne. — Une partie de ce vitrail manque et est maintenant remplacée par la mort de la sainte Vierge. Ce qui en reste est dans le style de la Renaissance, avec une grande abondance de coquilles, de niches et de colonnes. Elle est divisée en quatre tableaux. Les inscriptions placées sous chaque tableau sont en caractères gothiques. Les deux premiers représentent : COET : L’ANGE : PARUT : A : JOACHIM : ET : A : ANNE : ET : LEUR : DIST : QUILS : AUROIENT : LIGNEE :. Le troisième tableau nous montre : LA : RENCONTRE : DE : JOACHIM : ET : D'ANE : A : LA : PORTE : DOREE. Enfin, dans le quatrième et dernier tableau on voit : COET : ANNE : ENFANTA : NOTRE : DAME :. Les figures et les costumes des personnages sont très jolis. Ce qui reste de ce vitrail est en parfait état. Dans le haut de la fenêtre on voit encore un grand-prêtre assis devant une table où sont posées les Tables de la loi. La seconde partie de la verrière devait représenter des scènes de la vie de la sainte Vierge, telles que la Présentation, l'Annonciation, etc. 2° Légende de la sainte Vierge. — Cette verrière a tant de ressemblance comme exécution et comme coloris avec l'Arbre de Jessé, que sans doute elle fut à l’origine placée dans une fenêtre en face de ce dernier vitrail. Elle est divisée en trois parties. Le tableau du bas, qui n’est pas en très bon état, représente la mort de la sainte Vierge. Dans celui du milieu on voit l'Assomption, avec cette inscription : SVRGE : AMICA : MEA : ET : VENI :. Le tableau qui occupe le haut de la verrière représente le couronnement de la sainte Vierge avec l'inscription en caractères gothiques : ASSUMPTA EST MARIA IN CIELO. Ce vitrail est signé BRENO, et porte la date de 1551. 3° Arbre de Jessé. — Ce vitrail est en parfait état de conservation. Dans le bas, Jessé est représenté endormi sous une tente d’où sort un arbre. Les personnages représentés sur cet arbre ont des figures très expressives, mais des gestes peut-être un peu raides. Au-dessous de chaque personne est écrit son nom. De chaque côté de Jessé on voit deux hommes portant des banderoles sur lesquelles sont écrites en lettres gothiques les deux inscriptions suivantes : ECCE : VIRGO : CONCIPIET : ET : PARIET : FILIUM : — ET : EGREDIETUR : VIRGA : DE : RADICE : JESSE : ET : FLOS : DE : RADICE : EJUS : ASCENDET. Ce vitrail est signé M B. et est daté comme le précédent de 1551. 4° Sainte Barbe. — Cette verrière est malheureusement incomplète. Elle se composait à l’origine de trois tableaux. On ne voit plus que le haut de deux de ces tableaux, et le bas d’un troisième. Sous un de ceux-ci se trouve l’inscription suivante en caractères gothiques : ET : LE : PROUOST : LA : FIT : FOUETTER : DE : VERGES :. Enfin, dans le bas du vitrail, on lit : SAINTE BARBE, et la date répétée de 1546 (André Oheix, 1901).

Ville de la Ferrière (Bretagne).

Voir   Ville de La Ferrière (Bretagne) " Les verrières de l'église de la Ferrière ".

la chapelle Sainte-Blanche (XVIIIème siècle). Une porte, provenant de l'ancienne abbaye de Lanthénac, date du XVIème siècle. La chapelle abrite une statue de la " Vierge à l'Enfant "en bois polychrome et datée du XIVème siècle, ainsi qu'une statue de sainte Blanche, en bois polychrome et datée du XIV-XVème siècle. " Edifice de plan rectangulaire, sans style (XVIIIème siècle ?), formé de deux constructions bout à bout. Une porte du XVIème siècle est réemployée. Mobilier : Statues anciennes de sainte Blanche entourée de bonnets, saint Marc, saint Nicodème, saint Fiacre, saint Méen, sainte Vierge " (R. Couffon) ;

Nota 2 : [Note : Cette chapelle dépendait de l'abbaye bénédictine de Lantenac (ou Lanthénac). Sainte Blanche est la même que sainte Gwen, mère de saint Gwenolé. Les mères de famille l'invoquent contre les tumeurs blanches des enfants. A La Ferrière, elles prennent une poignée de boue dans une des deux fontaines auprès de la chapelle et la collent sur le pignon de cette fontaine]. Les vitres de cette chapelle sont en verre blanc. Dans l'une des fenêtres se trouve un écusson portant les armoiries suivantes : De sable à la bande d'argent chargée de trois têtes de taureaux de sable. Ces armoiries doivent sans doute être celles d’un des abbés de Lantenac, ou de quelque autre seigneur prééminencier. Elles n'ont pas dû, en tout cas, faire partie d'une verrière, car il ne reste aucun fragment de vitraux peints (André Oheix, 1901).

une croix de pierre (XVème siècle), située place de l’église et édifié à la suite d'une épidémie de peste. Elle aurait été réalisée par les moines de l'abbaye de Lanthénac ;

Calvaire de La Ferrière (Bretagne).

la croix de la Noé (XVIème siècle) ;

la croix des Loges (1628) ;

le château de Quillien (1764) et ses dépendances (XVIème siècle). Propriété de Jean Le Coent ou Crainte en 1514 ;

l'abbaye de Lanthénac ou Lantenac (XII-XVème siècle). L'abbaye de Lanthénac est fondée en 1149 par Eudon II, comte de Porhoët et vicomte de Rennes, qui se disait comte ou duc de Bretagne, du chef de sa femme Berthe, fille du duc Conan III. Les six religieux fondateurs vinrent d'Hambye, non loin de Granville, sous la direction d'un abbé nommé Robert. Ce monastère dut défendre ses possessions, notamment contre la famille de Rohan, famille si accaparante qu'en 1429 elle étendait sa domination seigneuriale sur cent douze paroisses de l'ancien Porhoët. On note parmi les abbés commendataires de Lantenac, à l'époque de la Ligue, le fameux Anne de Sanzay, comte de la Magnanne, dit Bras de fer, fils du connétable de Montmorency, qui transforma l'abbaye en caserne, l'église en écurie et le réfectoire en étable. On note aussi le célèbre Jean Le Veneur, évêque de Lisieux, cardinal, abbé du Mont-Saint-Michel, lieutenant gouverneur de Normandie, grand aumônier de France. L'abbaye de Lantenac disparaît à la Révolution (après 1790). Elle est vendue le 24 mars 1791 au prix de 9625 livres. L'église ou la chapelle est alors démolie et les pierres vont servir à la construction d'une maison à Loudéac. A signaler que Eléonore de Porhoët, fille d'Eudes III et épouse d'Alain V, vicomte de Rohan, fut inhumée dans l'église du monastère, à côté du grand autel, et que le tombeau d'Eléonore de Rohan, épouse de Louis de Rohan, sixième du nom, fut placé dans la même église, ainsi que les restes mortels d'Eléonore de La Chèze, dame de La Chèze, décédée en 1530. L'honneur de Lantenac est d'avoir contribué à l'implantation de l'imprimerie en Bretagne : Jean Crès transporte en 1488 son imprimerie à la Ferrière, dans l'abbaye de Lantenac. " Fondée en 1149 et détruite en grande partie pendant la Ligue, elle fut reconstruite de 1640 à 1652 sous la direction de dom Aubin, prieur, et le cloître bâti en 1642. L'abbatiale, intacte à la Révolution, fut détruite au XIXème siècle. Le procès-verbal d'inventaire, dressé le 10 mai 1790, mentionne, entre autre, à l'entrée de l'église un bénitier de marbre rouge ; dans la seule aile existante, l'autel de Saint-Firmin avec des statues de saint Firmin et de saint Nicolas ; au-dessus de la porte du cloître les statues de saint Postan et de saint Sébastien. Le grand autel, à la romaine, était élevé sur deux marches. Le tabernacle était en forme de dôme et surmonté de la Résurrection de Notre-Seigneur ; le retable représentait saint Benoît. Quatre tableaux dans des cadres octogonaux décoraient le haut du chœur et représentaient : la Présentation, l'Annonciation, le mariage de la Sainte Vierge et la Visitation ; deux autres tableaux figuraient saint Benoît et sainte Scholastique. Enfin l'église possédait un crucifix d'ivoire et six chandeliers de cuivre. Les deux tableaux des retables de saint Firmin et saint Benoît, ainsi que les retables, avaient été exécutés en 1674 par Maurice de Gourlay. Actuellement, une petite chapelle de plan rectangulaire avec chevet arrondi indique seule l'emplacement de l'abbaye. Construite au XIXème siècle, elle renferme les statues du XVIIème siècle de saint Firmin, saint Sébastien et saint Potan " (R. Couffon) ;

Voir   Ville de La Ferrière (Bretagne) " Histoire de l'abbaye Notre-Dame de Lantenac. ".

la fontaine Sainte-Blanche, située à proximité de la chapelle ;

3 moulins ;

A signaler aussi :

les fortifications de terre de la lande du Verga (camp romain) ;

le souterrain de la Ville-Haie (âge de fer) ;

la borne milliaire du Malher (époque gallo-romaine) ;

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ANCIENNE NOBLESSE de LA FERRIERE

En 1669, la famille de La Ferrière comptait huit générations. Elle avait produit Guillaume de La Ferrière, fait prisonnier à la bataille de Tinchebray en 1106, et Geoffroy de la Ferrière, chevalier, seigneur dudit lieu, au service de Jean, roi de France, dans la compagnie de Beaumanoir, en 1351.

Lors de la réformation de 1426, est mentionné un seul noble de La Ferrière (Chapelle de La Ferrière) de la paroisse de La Chèze : Alain Picaust. 

Lors de la réformation du 1er janvier 1514, sont mentionnées plusieurs maisons nobles à Notre-Dame de La Ferrière : Quiauduc (à Geffroy, sieur de Coëtlogon), Quillien (à Jean Le Crainte puis à Aurélien Craintes), La Noé (à Gilles du Boisboexel, sieur du Bois-Gilbert, et à son épouse Jeanne d'Estuer), une autre maison Quiauduc (à Jean, sieur des Deserts).

Lors de la réformation du 27 mai 1536, sont mentionnées plusieurs maisons nobles de La Chèze et La Ferrière : Quillien, en la Ferrière (à Gilles Le Coamte, fils de Jehan Le Coampte), Quiauduc en la Ferrière (à Jehan de La Tronchaye), autre Quiauduc en la Ferrière (à Jehan de Couetlogon).

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc en 1480 et de Tréguier en 1481, on ne comptabilise la présence d'aucun noble de La Ferrière. La Ferrière dépendait autrefois de la paroisse de la Chèze.

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