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LA MOTTE |
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La commune de La Motte ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de LA MOTTE
La Motte vient, semble-t-il, d'une motte féodale appelée Motte Gargajan et située jadis à La Douve-aux-Louais (ou Douve-à-l'Oie).
La Motte est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Cadelac. Cadelac aujourd'hui en Loudéac englobait jadis les territoires de Loudéac, La Motte, Saint-Hervé, Grâce-Uzel, Saint-Barnabé, Saint-Thélo, Saint-Maudan, Trévé et Uzel.
La Motte (la Mote) est mentionnée dès le XIVème siècle : en effet, le seigneur Olivier de la Mote est cité dans un accord passé en 1307 entre Olivier de Rohan et sa mère, Thomasse de la Roche. La Motte est une paroisse dès 1640 et doit son nom à la motte dite de la Douve-aux-Louais (ou Douve-à-l'Oie). Cette paroisse, née des défrichements de la forêt de Loudéac, est une succursale de celle de Loudéac.
Durant la Révolution, la paroisse de La Motte dépend du doyenné de Loudéac. La Motte élit sa première municipalité le 17 février 1790. Le 1er maire de La Motte, Mathurin Du Mont, prêtre ayant juré fidélité à la Révolution, est assassiné par les chouans en 1795 au Chauchix. En 1799, des chouans attaquent, entre la Croix Jartel et le Pignon Blanc, le véhicule qui transporte la recette des contributions de l’arrondissement de Loudéac et s’emparent de 32 000 F. En 1801, des chouans pillent plusieurs maisons de La Motte. En 1801, Pierre Mercier la Vendée, général royaliste, s’arrête à la Fontaine aux Anges pour passer la nuit, et il est tué par des gendarmes .
De 1795 à 1789, la Motte, chef-lieu du canton rural de Loudéac, est le siège d'une municipalité cantonale, puis devient le chef-lieu d'un canton de 1799 à 1801.
On rencontre les appellations suivantes ; La Mote (en 1307), La Motte (en 1640), La Motte Gargajan (en 1687, en 1689), La Motte (en 1695). Le nom de Gargajan est celui d'un village, situé non loin du bourg.
Note : la commune de La Motte est formée des villages : la Clairaie, la Villeneuve, la Croix-Chambrin, Garde-en-Bourg, la Boulaie, la Deude, Bout-Mouhé, Gagajent, les Epinais, le Vantouet, Quiballion, la Gressue, la Récompense, Gratte-Loup, le Gué, Lépine, la Bichoterie, la Noë-Grasse, le Loup-Pendu, la Brousse, le Boulet-Loup, Malaunay, Longuet, Boquedan, Languerneau, Saint-Potan, etc... Saint-Potan était une possession de l'abbaye de Lantenac. A la fin du XIIIème siècle, il s’y trouvait une vacherie des seigneurs de Rohan, mentionnée dans le testament de Thomasse de la Roche.
PATRIMOINE de LA MOTTE
l'église Saint-Vincent-Ferrier
(1748-1749), édifiée (sur les plans de l'architecte Jean Gueno, dit Du
Chesne) à l'emplacement dune construction de 1640. Saint Vincent Ferrier, moine
missionnaire, naquit à Valence le 23 janvier 1357. En 1415, Vincent fut
appelé au concile de Constance. En 1418, il retourna en Bretagne, à la
sollicitation du duc, et mourut à Vannes le 5 avril 1419. L'église est en
forme de croix latine avec chevet et extrémités des ailes à pans coupés.
L’édifice actuel est dû aux plans de Jean Gueno, dit du Chesne,
architecte, demeurant à Taupont, près de Ploërmel. Il fut commencé en
1748, terminé l’année suivante et bénit solennellement en mai 1751. La
chapelle des fonts baptismaux, attenante au milieu de la nef, ne fut
construite qu’en 1767, sous la dédicace et l'invocation de Notre-Dame de
Délivrance. Le clocher-porche, construit avant l’église, porte la date
de 1724. Le maître-autel, en marbre de Carrare, date de 1772, mais il n'est installé
dans l'église de La Motte qu'en 1787. Les retables latéraux et la chaire
datent du XVIIIème siècle. Le retable du côté de l’épître porte à
son extrémité droite la peinture assez naïve d’un capucin avec
l’inscription suivante : Cy gît le Reverand Père Gabriel de Dinan,
capucin missionnaire apostolique, âgé de 72 (ans). (Il) mourut le 3 may
1723, faisant ici la mission. On y voit un lutrin, en bois, qui
date du XVIII-XIXème siècle. Le vitrail, représentant saint Vincent
Ferrier, date du XIXème siècle. L'église abrite une statue de saint Yves
et de sainte Marguerite (XVIIème siècle) ;
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l'ancienne
chapelle dédiée à saint Potan et détruite sous la Révolution. Saint
Potan, serait saint Potentin, abbé qui vivait en 620 (du temps de saint
Colomban, dont il fut l'un des disciples). Cette chapelle appartenait jadis
à l'abbaye de Lantenac (diocèse de Saint-Brieuc), fondée en 1150 par
Eudon II, comte de Porhoët, de Vannes et de Cornouaille ;
la croix
ou calvaire de la Douve-aux-Louais (XVIIIème siècle)
et sa fontaine de dévotion. La croix est sculptée d’un christ aux traits
naïfs. La fontaine de dévotion et ancien lavoir est situé à proximité du
calvaire ;
la croix de la Tenue-Bocon (XIXème siècle) ;
l'école Notre-Dame-de-Lourdes (1722, 1742, 1757) ;
les fermes de la Ville-Neuve
(1720) et de Gardembourg (1718) ;
l'ancien presbytère (XVIIIème siècle) ;
un oratoire (XXème siècle) ;
3 moulins dont les moulins à eau de la Forêt, de
Cassebreil,
;
A signaler aussi :
les trois menhirs de Port-Coëpzenet (époque néolithique) ;
le camp de la forêt de Loudéac (époque néolithique) ;
la
motte et l'enceinte de la Douve-aux-Louais
(haut Moyen Age). A noter que dans les anciens titres la trève de La Motte
elle était désignée sour le nom de "Ecclesia tumuli" (église du
tombeau). Elle mesure 150 m de tour, 7 m de hauteur, et elle est entourée d’une
douve de 5 à 6 m de profondeur ;
Voir
"
Informations
diverses sur la ville de La Motte ".
ANCIENNE NOBLESSE de LA MOTTE
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint--Brieuc en 1480 et de Tréguier en 1481, on ne comptabilise la présence d'aucun noble de La Motte. La Motte dépendait jadis de la paroisse de Loudéac.
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