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LOUDEAC |
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La commune de Loudéac ( Loudieg) est chef lieu de canton. Loudéac dépend de l'arrondissement de Saint-Brieuc, du département des Côtes d'Armor (Bretagne). |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de LOUDEAC
Loudéac vient, semble-t-il, du latin « lucotius », nom d'homme gaulois, semble-t-il.
Loudéac est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Cadelac. Cadelac, jadis chef-lieu d'une paroisse, est attestée aux XIIIème et XIVème siècles : Eon Quenandu est recteur de Kadellac en 1302 et en 1246, on trouve un chevalier du nom de Geffroy de Cadellac.
Loudéac semble être mentionné pour la première fois dans le cartulaire de Redon (Locduiac) en 1075, lors d'une donation du vicomte Josselin de Porhoët en faveur de l'abbaye. Loudéac (Lodeac) est cité dans les chartes de l'abbaye de Lantenac (en la Ferrière) à partir de sa fondation en 1149 (Anc. év. IV, 247). Loudéac (Lodeiac) a le titre de paroisse dès 1263. Les terres de Loudéac appartiennent à la famille Rohan dès le XIVème siècle. Le "Mémoire" de Jean II, daté de 1479, stipule : "...outre sont le bourg de S. Leon et le bourg de Loudéac, esquels y a d'ancienneté marché chacune sepmaine, outre lesquels deux chasteaux pour l'amplitude d'icelle seigneurie...". Il s'agit du château situé au bourg et de celui de Plessis-Boudet. Le 15 avril 1562, Henri de Rohan rend aveu de la châtellenie de Loudéac.
Sous l'Ancien Régime, la paroisse de Loudéac appartient au diocèse de Saint-Brieuc, à la subdélégation de Josselin et dépend du ressort de Ploërmel. Le duc de Rohan, seigneur de la paroisse, présentait à la cure. La paroisse de Loudéac avait jadis pour succursales : Grâce-Uzel, la Motte, Saint-Barnabé et Saint-Hervé. La paroisse de Cadelac, qui existe dès 1427 (archives de Loire-Atlantique, B2978) est rattachée à Loudéac le 5 avril 1792.
Au point de vue féodal et judiciaire, Loudéac était jadis divisé en Loudéac-Porhoët et Loudéac-la-Vicomté (Anc. év. IV, 248). Loudéac-Porhoët dépendait du comté de Porhoët, Loudéac-la-Vicomté dépendait de la vicomté de Rohan. Au début du XVIIème siècle, ces deux terres appartiennent au Vicomte de Rohan. La terre de Loudéac est alors unifiée en formant un membre du duché de Rohan, pairie de France, érigé en avril 1603. Le 12 mars 1629, la Cour de Bretagne envoie le commissaire François d'Aubigné à Loudéac pour y voir "une maison appelée ordinairement le château de Loudéac" appartenant au duc Henri de Rohan. Le château est alors saisi au profit du prince Condé, mais le duc le récupère peu après, à la suite de la grâce royale du 27 juin 1629. Loudéac est dès 1603 le siège d'une juridiction ducale jusqu'en 1790. En 1779, le duc de Rohan est toujours propriétaire de la seigneurie, qui est cédée le 25 août 1802 à Louis Henri Janzé. Durant la nuit du 19 au 20 septembre 1802, la maison est détruite par un incendie. Le 22 novembre 1814, le baron de Janzé revend au duc de Rohan "les halles, prison et auditoire de Loudéac".
Erigée en commune en 1790, la paroisse de Loudéac perd les territoires de Grâce-Uzel, La Motte, Saint-Barnabé et Saint-Hervé. Elle est augmentée en 1792 du territoire de l'ancienne paroisse de Cadélac qui était jadis une paroisse primitive et qui englobait à l'origine les territoires de Loudéac, de Saint-Maudan, Trévé, Saint-Thélo et Uzel.
On rencontre les appellations suivantes : Locduiac (entre 1066 et 1082), Lodeac (en 1149), Lodoach (en 1223), Lodeac (en 1239, en 1264), Par. et burgus de Lodeiac (en 1263), Lodoiac (en 1269, en 1280), Loudeac (en 1271), Lodoyac (en 1286), Lodeac (en 1296), Lodehac (en 1369), Loudeac (en 1396). La forme actuelle de Loudéac apparaît dès 1427 (archives de Loire-Atlantique, B 2979).
Note 1 : Maurice Duault (né en 1115 à Kerbarth en Croixanvec), premier abbé du monastère de Notre-Dame de Carnoët (fondée en 1170 par Conan-le-Petit, comte de Richemont et de Guingamp, onzième duc de Bretagne, décédé en février 1171 et enterré à Bégard) passe son enfance à Loudéac. En 1241, la châtellenie de Loudéac est démembrée du comté de Porhoët. En 1280, le Breil, alors terre noble, appartient à Pierre de Trouchâteau qui la vend à Geoffroy de Rohan. En 1370, le Plessix appartient au vicomte de Rohan. En 1491, l'armée française vient loger à Loudéac. En mars ou avril 1591, un combat oppose, à Loudéac, un détachement de Royaux, commandé par le marquis de Coëtquen (ou Coëtmen), et les Ligueurs de Jean Avaugour de Saint-Laurent, gendre du marquis. Le 17 août 1858, l'empereur Napoléon III et l'impératrice Eugénie font leur entrée à Loudéac.
Note 2 : Chanoine de Paris, issu d'une famille fort recommandable, M. François-Marie Tresvaux du Fraval, naquit, en 1782 à Loudéac, diocèse de Saint-Brieuc. Après des études qui furent sérieuses et solides, quoique dans un temps si difficile, il songea à prendre une profession et ne se destina pas d'abord à l'état ecclésiastique. Il habita alors pendant quelque temps à Saint-Malo. Bientôt cédant à l'inspiration qui l'appelait au service des autels, il entra au séminaire de Saint-Brieuc et y reçut le sacerdoce en 1809, âgé de vingt-sept ans. Il exerça le ministère, en qualité de vicaire d'abord à Tréguier, ancienne ville épiscopale, puis fut nommé curé de la Roche-Derrien, petite ville chef-lieu de canton. — Mgr de Quélen, qui avait commencé ses études théologiques au séminaire Saint Sulpice, alla les terminer et recevoir la prêtrise à Saint-Brieuc, où M. de Tresvaux le connut, se lia avec lui, et plus tard profita de cette liaison pour venir à Paris et quitter la Bretagne, où il avait éprouvé quelques difficultés dans son ministère. En entrant dans le diocèse de Paris, M. Tresvaux fut momentanément aumônier des religieuses de la Mère-de-Dieu, du couvent de la rue Barbette, et devint bientôt secrétaire de l'archevêché. Cette position convenait infiniment à ses goûts, il la garda : quand, en 1825, il fut nommé chanoine titulaire M. de Quélen le fit supérieur de plusieurs communautés, fonction qui avait pour lui beaucoup d'attraits ; en un, il le fit official diocésain et grand-vicaire. Sous l'administration qui suivit celle de Mgr de Quélen, M. Tresvaux ne crut pas devoir accepter les fonctions d'archiprêtre de Notre-Dame, ni celles d'official métropolitain. Son activité naturelle dut souffrir du repos qu'il garda alors ...... Il avait visité Rome, Naples, en 1839, et, plus tard, sa piété le conduisit au célèbre sanctuaire de Notre-Dame des Ermites, à celui de Liége , etc. Mgr Sibour le nomma de nouveau supérieur de plusieurs communautés, l'appela dans son conseil et lui donna même, après quelque temps, des lettres de vicaire-général, et le chapitre métropolitain le députa au comité provincial, qui se tint à Paris en 1849. Aux soins scrupuleux qu'il donnait à l'exercice de ses devoirs dans l'administration, Tresvaux joignait l'exercice d'un ministère actif, confessait beaucoup, prêchait quelquefois, et, pendant les vingt-trois dernières années de sa vie, il a été directeur de la Congrégation de la Sainte Vierge, dont les membres se réunissent dans une chapelle de la métropole. Studieux et instruit dans les sciences ecclésiastiques, il avait donné sa préférence à la biographie et à l'histoire ; il a publié un grand nombre de volumes. Nous citerons entre autres, une nouvelle édition de la Règle dit Tiers-Ordre de Saint-François d'Assise, qui fut son début littéraire (il était autorisé à rétablir cet institut séculier dans son pays) ; des monographies, telles que la Vie du Père Eudes, dont le fond est du jésuite Montigny ; une édition de la Vie du Père Maunoir, etc., etc. ; des volumes en ce genre pour la bibliothèque religieuse donnée par M. Lefort, de Lille. Nous devons surtout mentionner l'Histoire de la persécution révolutionnaire en Bretagne, 2 vol. — Une nouvelle édition augmentée de Vies des Saints de Bretagne, en 6 volumes in-8°, dont le sixième, qui forme une histoire ecclésiastique, est entièrement de lui ; — des suppléments aux Vies des Saints, de Godescard, dont il a, en outre, dirigé quelques éditions ; un Martyrologe romain, in-8°, traduit en français, en collaboration avec son confrère, M. l'abbé Lucotte, etc. — De temps à autre, il aimait à fournir des articles à l'Ami de la Religion. — Sa dernière production a été une histoire du diocèse d'Angers, en 4 vol. in-12.— Il avait aussi composé des cantiques, dont quelques-uns sont restés populaires en Bretagne, entre autres celui qui commence par ces mots : Adorons dans la sainte hostie ; et tant de travaux n'enlevaient rien à son exactitude au choeur, et cet ecclésiastique édifiant était d'un zèle qu'on pourrait appeler austère. Il était sujet à des infirmités nombreuses, qui s'étaient compliquées dans les dernières années. Elles n'arrêtaient point non plus les soins donnait à ses devoirs de chanoine, à ses obligations de supérieur des communautés, du Tiers-Ordre du Mont Carmel et de sa chère Congrégation de jeunes gens. Il venait de passer quelques semaines avec sa famille à Laval, pendant la fermeture del'église métropolitaine, exigée pour les réparations. Au retour, il se livra à ses fonctions de charité. Sa santé n'y put tenir. Ayant obtenu de Son Em. Mgr le cardinal-archevêque de Paris la permission de dire la messe dans sa chambre, il ne put l'achever ; le vendredi 3 du mois d'août 1862, et le lendemain il fut tout à coup arrêté par cette maladie qui l'a enlevé en trois jours. Il a eu du moins la consolation de recevoir, avec toute sa connaissance, les sacrements qui lui furent administrés par deux de ses confrères, MM. Lequeux et Mourdin. Le lundi 11 août 1862, vers trois heures de l'après-midi, il rendit son âme à Dieu. Il était âgé de quatre-vingts ans. Mgr le cardinal, instruit de sa maladie, accourut pour le visiter, et ne put que prier près de son corps, car il venait d'expirer. On a rouvert l'église de Notre-Dame pour ses obsèques, qui ont été faites par M. l'abbé Buquet, premier archidiacre, au milieu d'un clergé nombreux et d'une assistance qu'on peut appeler compacte dans laquelle on distinguait, avec les ecclésiastiques de la capitale, des religieux et des soeurs de plusieurs instituts, et MM. les congréganistes de la sainte Vierge, qui ont suivi le corbillard jusqu'au cimetière du Sud, où le corps du vénérable défunt a été inhumé dans un tombeau de famille. La révolution de 1830 avait blessé M. Tresvaux dans des affections auxquelles il a gardé jusqu'à sa mort une noble fidélité. Elle lui avait fait une autre plaie bien vive, en lui enlevant sa nombreuse bibliothèque qui disparut dans le sac de l'archevêché, tandis que lui-même était obligé de fuir pour éviter la mort. — On aurait à peine soupçonné cette perte affreuse, en voyant la nouvelle collection de livres précieux qu'il était parvenu à composer et qu'il destinait à la Société de Saint-Sulpice, pour laquelle il avait une profonde et juste vénération. Son testament contient plusieurs legs faits à des communautés. Disons, en terminant, un mot qui ferait seul son éloge : M. Tresvaux était très-charitable et a fait beaucoup d'aumônes (Journal des Villes et Campagnes, du 23 août 1862).
Note 3 : la commune de Loudéac est formée des villages : l'Impiguet, Beauval, Kerdervé, le Bois, la Peyrouse, Quilliampe, Truquez, Lande-aux-Eaux, le Tiernez, la Noë-Blanche, la Bellière, Bois-de-Corno, le Haut-Breil, le Tannouer, Bodin, Galand, Bas-Guingamp, Kersuguet, Kerneleuc, Trahelleuc, le Diffaut, Saint-Maurice, Trémuson, Breil de Saint-Maurice, Ville-au-Fèvre, Villio, le Rez Saint-Hovec, le Bocage, Kerblanc, Ville-Morvan, Ville-Hervé, Ville-Donnio, Menec, la Grange, Ville-ès-Prévelles, Saint-Bugan. Parmi les villages : Saint-Bugan où la tradition place la première église de Loudéac ; Saint-Hovec.
Voir " Le doyenné de Loudéac durant la période révolutionnaire ".
Voir " Le culte de la Sainte Vierge dans l'arrondissement de Loudéac ".
Voir " La forêt de Loudéac et ses alentours ".
PATRIMOINE de LOUDEAC
l'église Saint-Nicolas (1758-1759). Elle est édifiée par l'entrepreneur Jean Gueno du Chesne sous la conduite de l'architecte Lorin (mais sur les plans de l'architecte François Béchet des Ormeaux approuvés en 1750) à l'emplacement d'une construction plus ancienne. La première pierre de l'église est bénite le 24 septembre 1758. Les travaux sont réceptionnés en 1765. Le clocher date de 1743-1746 et la nef date de 1758-1762. Le choeur date du XVIII-XIXème siècle. Les orgues datent de 1854. Son maître-autel à baldaquin en bois sculpté et en marbre de Carrare est l'oeuvre du tregorois Yves Corlay (1763-1778) et de son gendre Julien Heurtault (en 1771). La croix hosannière, en fer forgé et oeuvre de Joseph Cancoin, date du début du XIXème siècle. Les statues de saint Maurice et de saint Nicolas, en marbre, datent de 1775. Dans le retable sud, la statue de la Vierge à l'Enfant, en bois polychrome, date du XIVème siècle. Les seigneurs du Plessis-Boudet possédaient jadis dans l'église paroissiale de Loudéac "une chapelle à côté du chanceau de ladite église du côté de l'évangile en laquelle sont les tombes et enfeus des seigneurs de ladite maison... et ont droit d'écusson et armes dans la grande vitre de la dite église paroissiale et dans toutes les vitres de ladite chapelle, avec banc et accoudoir......" ;
Nota 1 : Le 4 octobre 1733, le général de Loudéac, trouvant que la tour de l’église menaçait ruines, décida de démolir toute la face ouest de celle-ci, de la reconstruire ainsi que la voûte et de faire un escalier en employant les pierres qu’il possédait au château de La Chèze. En août 1735 on acheta le bois nécessaire à la charpente ; et, en 1741, on paracheva la tour. Ces travaux ayant montré aux paroissiens la nécessité de reconstruire leur église, ils firent dresser un plan par le sieur Béchet des Hourmeaux, architecte du Parlement, plan accepté le 5 avril 1750 et bannie fut faite pour l’adjudication des travaux le 13 février 1752. Un procès relatif aux prééminences de la chapelle du choeur située du côté de l’épître en retarda les débuts, et la bénédiction de la première pierre n’eut lieu que le 24 septembre 1758. Les travaux furent dirigés par Lorain, architecte, et l’entreprise adjugée à Josse et Colvé, entrepreneurs de Rennes, mais sous-traitée à un sieur du Chesne, architecte, maître maçon et sculpteur (de son vrai nom Jean Gueno), et à ses ouvriers qui s’appelaient : La Chênaie, Toupinel, Saint-Jean, La Gaieté, La Douceur, La Grée, Jolicœur, La Vallée, Robo et Duchâteau. La maçonnerie fut terminée en 1759, date inscrite au chevet, sauf la tour. En 1765, Chocat de Grandmaison, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, et Bertré de Saint-Julien, ingénieur à Pontivy, vérifièrent les travaux ; enfin, en 1768, l’église était achevée, sauf la couverture du dôme, et le général exprimait sa reconnaissance au sr. Lorain. Le lambris fut fait par Joseph Levoquaire, de Baud. La façade a été légèrement modifiée à la fin de 1893. En forme de croix latine, avec clocher semi encastré, elle comprend une nef avec bas côtés de quatre travées, plus celle du clocher, un transept et un choeur. Mobilier : Maître-autel du XVIIIème siècle. Le marché pour sa construction et sa sculpture fut passé avec Yves Corlay le 18 décembre 1763 et il y était stipulé que le motif central serait l’agneau pascal et sur les bas côtés des anges adorateurs supportés par des colonnes. Le sculpteur reçut aussitôt un premier acompte de 1.000 livres, puis un second de la même somme le 4 mars 1766 sur vue de l’avancement des travaux en son atelier de Châtelaudren, par Vannetais, menuisier et sculpteur à Loudéac. Mais ensuite, le vieux maître étant sans doute malade, l’ouvrage n’avançait pas et le général décida de l’assigner le 3 décembre 1769. A la mort de Corlay, en 1771, le retable n’était toujours pas terminé, aussi les paroissiens s’entendirent-ils avec le gendre de l’artiste, Julien Heurtault, pour son achèvement, et, par marché du 12 novembre, lui confièrent l’exécution du baldaquin. Le 24 juillet 1778 ils lui payèrent 150 livres les plans et dessins du choeur. Un marché spécial pour les quatre colonnes de marbre et les quatre panneaux cintrés de marbre fut passé avec un négociant de Marseille originaire des Côtes-du-Nord (aujourd'hui Côtes-d'Armor), François Le Mée, qui traita avec un marbrier de Marseille, qui sous-traita lui-même l’affaire à Carrare ; le prix fait à Loudéac était de 1.000 livres. De la même façon, furent achetées les deux statues de saint Nicolas et de saint Maurice, ce dernier substitué à saint Jean-Baptiste en cours d’exécution. L’offre datait du 27 janvier 1773, mais le marché ne fut conclu qu’en août 1775 moyennant 1.200 livres par statue ; elles arrivèrent au Légué en avril 1776. La balustrade en fer forgé du choeur fut exécutée par un artisan bourguignon venu pour ferrer l’église. Outre les statues de saint Nicolas et saint Maurice, l’église renferme les statues anciennes de la sainte Vierge, saint Yves, attribuée à Corlay, saint François d'Assise, saint Charles Borromée. L’horloge est dûe à Jacques Antoine, de Rennes, marché en fut passé le 23 octobre 1764 (R. Couffon).
l'ancienne église paroissiale de Cadélac, détruite en 1805 ou 1807, après suppression de la paroisse. Cette église était dédiée à saint Cadoc (fils de Gundlee, prince de Glamorgan au pays de Galles) et à saint Samson ;
la chapelle Saint-Joseph de l'Hôpital (1785). Dès 1682, un bureau de charité avait été établi à Loudéac. Une fondation en faveur d’un hôpital ayant été faite le 9 juillet 1775 par François-Joseph Le Baron, on construisit celui-ci où furent appelées, le 6 août 1801, les Sœurs de la Sagesse. Il fut agrandi en 1807 avec les pierres provenant de l’église supprimée de Cadelac. La chapelle actuelle, ancienne chapelle Saint-Joseph, fut reconstruite et bénite le 21 juillet 1775 sous le vocable de chapelle de la sainte Vierge Marie, de saint Joseph et de l’Ange Gardien. De plan rectangulaire, elle est au sud-ouest du bâtiment principal. Parmi les statues modernes : saint Maurice abbé et le Bienheureux de Montfort (R. Couffon) ;
la chapelle Saint-Maurice (1778-1779). Cette chapelle de plan rectangulaire, avec chevet à pans coupés, est dédiée à Maurice Duault (1115-1191). L'autel, orné d'une statue représentant la Vierge, date du XVIIème siècle. L'autel est surmonté d'un tableau, oeuvre du peintre Le Bel de Pontivy et daté de 1678. Les vitraux, représentant la Vie de saint Maurice (légionnaire romain, mort martyrisé en 286) et la Vie de saint Maurice Duault, datent de 1564. La chapelle abrite les statues en bois polychrome de sainte Emérance (XVIIème siècle) et de sainte Apolline (XVII-XIXème siècle). " L’édifice actuel, de plan rectangulaire avec chevet à pans coupés, date de 1778. Suivant la tradition, c’est près de la chapelle que naquit saint Maurice, abbé de Carnoet. Mobilier : Verrières du XVIème siècle ; statues anciennes (XVIIème) de saint Maurice, abbé, saint Pierre, saint Julien, sainte Appoline, saint Fiacre, sainte Emérance ; tableau peint sur bois représentant la sainte Famille et signé : LE BEL, 1678 " (R. Couffon) ;
Nota 2 : — Cette chapelle, bâtie sur le lieu où naquit saint Maurice qui dans la suite devint abbé de Langonnet et de Carnoët, possédait il y a encore une trentaine d’années des vitraux en assez bon état. Il n’en est plus malheureusement de même. Un vicaire de Loudéac, desservant de cette chapelle, eut l’idée, qu’on peut qualifier de géniale, de faire réduire une partie de ces vitraux en morceaux très petits pour en faire une sorte de mosaïque qui sert aujourd’hui de bordure à des vitres blanches, en grande partie du moins. Je dis en grande partie blanches, car dans les quatre fenêtres de la chapelle il reste encore des fragments assez considérables, qui ne font que plus regretter ce qui a été détruit. Pour plus de commodité je décrirai chaque fenêtre l'une après l’autre, sans mentionner à chaque fois la quantité de morceaux infimes qui existent dans la bordure dont je viens de parler. 1ère fenêtre. — Le plus grand fragment de cette fenêtre encore assez bien conservé, contient l’image du patron de la chapelle. Il y est représenté avec une auréole, vêtu de blanc, ayant une sorte de dalmatique rouge à franges d’or et une chape jaune à ramages. Il tient dans la main gauche une crosse et dans la droite un livre ouvert où il lit. Sa figure, dont les traits sont indiqués, mais qui n’est point colorée, a une expression assez douce. Au-dessous de lui on lit : S. MORISSE AB… Il a derrière lui une tenture verte. Au-dessous de ce fragment s’en trouve un autre, presque aussi grand, et représentant un personnage, ayant une expression assez dure et qui se tord sur une croix. Ses reins sont entourés d’une étoffe blanche à raies jaunes. Ces deux grands fragments sont entourés d'autres plus petits, parmi lesquels il est facile de reconnaître une tête d’ange et une tête de femme entourée d’une auréole. Enfin sur sept petits morceaux quadrangulaires de la bordure on voit des hermines. 2ème fenêtre. — La plus grande partie de cette fenêtre est occupée par les restes d’une verrière représentant le crucifiement On y voit encore Notre-Seigneur sur la croix, ayant une auréole autour de la tête ; les jambes et les pieds n'existent plus. On distingue un morceau du pied de la lance qui est enfoncée dans son côté. Au pied de la croix est sainte Magdeleine dont on ne voit plus que la tête et une des mains, dont elle tient enlacé le pied de la croix. Auprès d’elle sont deux chevaux caparaçonnés, dont l’un est monté par un personnage coiffé d’un casque et vêtu d’un peplum vert. Il a une grande barbe blanche et semble rire. Il a un de ses bras levé et une de ses jambes, qu’on distingue plus bas, est couverte d’une armure. Dans les débris qui sont autour on voit des anges et des personnages nus ; puis un fragment de vair, provenant sans doute de quelque écusson, aujourd’hui détruit. 3ème fenêtre. — Dans le haut de cette fenêtre on voit Notre-Dame des Sept-Douleurs, vêtue de bleu et auréolée. Sa figure a une très vive expression de tristesse. Une des saintes femmes, vêtue d’une robe violette et d’un manteau rouge, la soutient dans ses bras. Au-dessous se trouve un antre fragment assez considérable et très confus. On y distingue encore cependant trois personnages. Le premier coiffé d’une sorte de mitre et complètement rasé, est vêtu de fourrures : il semble indiquer du doigt un autre personnage qui se trouve derrière lui. Celui-ci est coiffé d’un turban rouge sur lequel on lit la fin d’un mot latin : ….TIVS. Auprès de lui est un autre homme qui a un turban vert sur la tête. Parmi les autres fragments qui se trouvent dans cette fenêtre on voit encore plusieurs restes d’inscriptions en caractères gothiques. C’est d’abord une date : 1564, qui nous indique quand ont été fait ces vitraux. On distingue ensuite : … ACIA AM… ; puis un peu plus loin : JOA… et enfin un long fragment assez difficile à lire : … CE - FRANCSOYS – DAULT (?) ; … MAY - BROGAULT – LIEUTENANT… ; … OTE - DE - ROHAN - ET – ALLAIN .... ; … TRESORIER – DE - CESTE ; … ROISSE. 4ème fenêtre. — Les fragments de cette fenêtre semblent encore plus confus que les précédents. Le haut du vitrail est occupé par un personnage habillé de vert et de rouge avec un casque et une cuirasse. Il a une grande barbe et tient d’une main un étendard blanc où on voit une croix d’or et quatre fleurs de lis de même. Auprès ou retrouve la date de 1564 et au-dessous on lit : ...AINCT MORISSE. C’est sans aucun doute saint Maurice de la Légion Thébaine. Dans le bas de la fenêtre on voit une femme vêtue d’une robe violette et d’un manteau rouge, qui s’essuie les yeux avec un mouchoir blanc à raies brunes. Au-dessous et dans la bordure se trouvent des fragments d’inscriptions gothiques qu’il est aujourd’hui impossible de déchiffrer (André Oheix, 1901).
Voir " Les verrières de la chapelle Saint-Maurice de Loudéac"
la chapelle Saint-Gilles-du-Ménec ou du Menech (XVIIème siècle), dédiée à saint Gilles et reconstruite en 1833-1835. Edifice de plan rectangulaire, avec clocher métallique. Au chevet, écu blasonné d’un arbre ; et, dans le mur de la sacristie, statue du XVIème siècle. Le clocher, oeuvre de Joseph Cancoin, est en fer forgé. La chapelle, ainsi que sa fontaine, était autrefois dédiée à saint Méen. La chapelle abrite une statue de saint Sébastien, en bois polychrome et datée du XVIIIème siècle, ainsi que les statues de saint Gilles, saint Méen, saint Urbain, saint Julien, sainte Barbe ;
la chapelle Saint-Guillaume (1722, 1775). Edifice de plan rectangulaire, fondé en 1722 et presqu'entièrement reconstruit en 1775, date inscrite deux fois : au-dessus de la porte sud et sur l’un des entraits de la charpente. Une inscription porte : P. GLOUX, prêtre, fondateur, 1722. Il a été restauré au XXème siècle. Mobilier : Statue du XVIIIème siècle de saint Guillaume et Vierge de calvaire ancienne (R. Couffon) ;
la chapelle de la Providence. Edifice de plan rectangulaire avec aile nord formant le choeur des religieuses. Elle porte la date de 1861 ;
la chapelle des Parpareux ;
la chapelle Notre-Dame des Vertus (1880). Elle comprend une nef rectangulaire terminée par un chevet polygonal. De chaque côté, une petite chapelle basse forme aile et porte elle-même une petite absidiole ;
l'oratoire de Saint-Cado de Cadelac (1667 - 1807 - 1930 - 1931), restauré en 1807 et 1930. Petit oratoire presque carré édifié en 1667 et dans lequel on a transporté en 1807 quelques statues provenant de l’église de Cadelac ;
l'oratoire Notre-Dame de Bonrepos. Petite chapelle en planches où l’on honore Notre Dame de Bonrepos et saint Armel ;
les anciennes chapelles aujourd'hui disparues : - la chapelle de Plessin-Boudet, dédiée à saint Tujan (alias sainte Eugénie). - la chapelle aux Vendeurs. Elle existait encore à la fin du XVIIIème siècle. - la chapelle de Tenoquevel. Elle était au nord-est du manoir. - la chapelle de Launay-Grésillon. Déjà mentionnée dans un aveu rendu en 1543 par René de la Roque et Julienne des Déserts (R. Couffon) ;
le calvaire du Clos-Roland ou Clos-Reland ou de Sainte-Marguerite (XV-XVIème siècle). On y trouve plusieurs personnages : saint Jean, la Vierge, sainte Marguerite, sainte Barbe et sainte Fleur ;
la croix de Cadélac (XVIème siècle). Sa base est gravée d'un calice ;
la croix du Chenot (XVIIème siècle), située à Truguez. Elle aurait été une donation de Jean Braigeul et Guillemette Jégart, comme l'indique une inscription ;
l'ancienne auberge du Cheval Blanc (1640-1650), située place de l'Eglise. Cet édifice a servi de corps de garde sous la Révolution ;
le château de la Ville-Audrain (XVIème siècle). La tour date du XVIème siècle. Propriété de Tristan de Kerguezengor en 1480 et de Jacques de Kerguezengor en 1514 ;
la maison du Bel-Orient ;
le manoir du Plessis ou Plessis-Boudet (XVIIIème siècle). En 1370, le domaine du Plessis-Boudet, situé en bordure ouest de la forêt de Loudéac, appartient au vicomte Jean Ier de Rohan et dépend de la juridiction de La Chèze. Celui-ci le donne en partage, le 18 août 1370, à ses oncles Geoffroi et Josselin de Rohan. Propriété du vicomte de Rohan en 1442, de Louis des Deserts en 1536 et de dame Thérèse Eugénie Françoise Geneviève Du Moulin (veuve de Jean Charles Louis Joseph De Mallière, comte de Chassonville) en 1756. Le 6 décembre 1811, Denys Charles de Saint Genys et dame Marie Henriette Jeanne Robinault son épouse, héritiers de dame du Moulin de Chassonville, aïeule de la dite dame de Saint Genys, vendent la terre du Plessis à M. Hervé, ancien banquier, demeurant à Belleville (Seine) pour une somme de 13 300 francs. Le 6 décembre 1839, Mme Marie Joséphine Caroline Granry, veuve de M. Louis Hervé, cède à M. Adolphe Robin-Morhery (médecin de Loudéac) la terre du Plessis-Boudet, trois métairies (environ 75 hectares) et le manoir du lieu pour une somme de 31 000 francs. Suite à une saisie sur la famille Robin-Morhery, le domaine du Plessis-Boudet est vendu aux enchères le 31 août 1860 à Joseph Gourdin (négociant de Saint-Brieuc). Le domaine est agrandie le 28 mai 1861 par l'achat de six fermes proches du Plessis, puis cédé par héritage à la famille Renoux en 1957 ;
la maison du Général Gautier (1798), située 31 rue de Cadelac ;
les maisons de la rue Pontivy et la maison de 1782, située 33 rue Notre-Dame ;
les fermes de Launay-Grésillon (1622, propriété de Jean du Pont en 1442 et de la famille Deserts en 1536), Saint-Maurice (1752), Saint-Hovec (1780), Launay-Grésillon (1751), la Ville-Hervé (1777), Guerrieux (1772) ;
la fontaine Saint-Guillaume (XVIII-XIXème siècle) ;
9 moulins dont les moulins à eau de Beauval, du Grésillon, Launay-Belgaut, de Bodin, de Trémuzon, de Launay-Cadelac, de la Ville-Audrain, de Nezy, Forge de Vaublanc ;
A signaler aussi :
la motte de Cojean ;
l'enceinte fortifiée de Cadelac (camp romain) ;
le camp de Calouët ;
le souterrain de la Ville-Bougault (âge de fer) ;
l'hôpital (1775), ancien hospice érigé par François Le Baron, seigneur des Hayes ;
les trois croix (XXème siècle) qui commémorent la bataille de 1591 (les partisans du roi de France contre les ligueurs) ;
à signaler aussi la découverte de plusieurs dépôts de haches à douille de l'âge du bronze (à la Bellière, à Saint-Bugan, au Clos-Roland et à Limpiguet).
ANCIENNE NOBLESSE de LOUDEAC
Les maisons nobles de Loudéac étaient le Plessix ou Plessis, la Ville-Audrain, les Déserts (démoli en 1798), Tannouarn, Cahouët ou Calouer, la Feuillée, Launay-Berguet et Tenoquevel ou Ténoquével. En 1779, d'après Ogée, le Plessis "avait une haute moyenne et basse justice ... et était la plus ancienne des maisons nobles de la paroisse de Loudéac".
Lors de la réformation de 1426, sont mentionnés plusieurs nobles de Loudéac : Jouhan du Pont, la déguerpie Eon Raoullou, la déguerpie Olivier Raoullou, Jehan des Deserts, Geffroy Roullier, Jehan Gonnou ou Gouriou, Eon du Bloulin, Jehan Dean et Eon Dean. Jamet des Poullains se dit aussi noble.
Lors de la réformation de 1426, sont mentionnés plusieurs nobles de Cadélac : Jehan de La Ville-Audren, Eon Le Lindeuc, la déguerpie Eon de Launay, Alain de La Ville-Audren, Thébaud de Cadellac. Jehan Henri et Raoul Pierres se prétendent aussi nobles. Lors de la réformation de 1514, sont mentionnées plusieurs maisons nobles de Cadélac : La Ville-Audrain, la Ville-Morvan et Launay-Cadélac en Loudéac (à Jacques de Kerguezengor), Calouer (à Jean de Lindreuc), La Ville-Léo en Loudéac (à Alain de Cadelac), Ténoquével en Loudéac (à Jean, fils de Guillaume Le Floch ou Flo).
Lors de la "revue et monstre généralle des nobles, ennobliz,
exemptz et aultres tenantz fiefs nobles et subjects aux armes de l’Evesché de
Saint-Brieuc, tenue à Moncontour par haut et puissant Messire Tristan du
Perrier, Comte de Quintin ; noble et puissant Messire Guyon de la Motte,
Chevalier, sieur de l’Orfeuil et de Vauclerc ; Messire Amaury de la Moussaye,
Chevalier, sieur du dict lieu de la Moussaye, commissaires commis et députez par
mandement patent du Duc nostre souverain seigneur, quant à ce, les viije, ixe et
xe jours de janvier l’an mil iiiie lxix ", on mentionne, en janvier 1469, pour
Loudéac :
– Pierre et Guillaume Daën.
– Guillaume de Chateautro.
–
Alain Raoullon.
– Jean Raoullon des Déserts, de la maison du Sire de Rohan.
– Me Pierre du Pont, par Jean Coësmeur.
– Catherine Le Flo, veuve de
Guillaume Thébaut, par Yvon Geffroy.
– Charles de Lindreuc ; l’on dit qu’il
demeure à Guérande.
– François Conen.
– Jean de Bodégat, du Quillio.
Lors de la "revue et monstre généralle des nobles, ennobliz,
exemptz et aultres tenantz fiefs nobles et subjects aux armes de l’Evesché de
Saint-Brieuc, tenue à Moncontour par haut et puissant Messire Tristan du
Perrier, Comte de Quintin ; noble et puissant Messire Guyon de la Motte,
Chevalier, sieur de l’Orfeuil et de Vauclerc ; Messire Amaury de la Moussaye,
Chevalier, sieur du dict lieu de la Moussaye, commissaires commis et députez par
mandement patent du Duc nostre souverain seigneur, quant à ce, les viije, ixe et
xe jours de janvier l’an mil iiiie lxix ", on mentionne, en janvier 1469, pour
Cadélac :
– Tristan de Kerguézanger, excusé pour ce qu’il est de la maison de
Rohan.
– Jean de Launay.
– Jean de Cadelac.
– Alain de Cadelac, pour
Dom Eon Le Vély.
– L’héritier Jean de la Villaudren, par Guillaume Le Flo.
– Jean de Lindreuc, de la maison de Rohan.
Lors de la réformation du 27 mai 1536, sont mentionnées plusieurs maisons nobles de Loudéac : Le Plessis (à Louis des Desers ou Deserts, président de Bretagne), Kermelin, Le Tannouer et Launay-Grésillon (à Louis des Deserts), Limpiguet (à dom Alain Chauvoil), Launay-Bergault et Kermenevan (à Alain Danct), Le Quillio (à Béatrix de Bodegat, épouse de Jehan du Gouray), Les Déserts (aux héritiers de Henri des Desers), Le Breil (à l'héritière d'Alain des Desers), La Garenne (à Charles Le Moenne), La Vallée (à un nommé de Kerboudel, sieur de La Ville-Gueneal), Bleulin (au sieur de Rohan), La Feillée (à François de Rieux).
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc de 1480, on comptabilise la présence de 6 nobles de Cadélac :
Tristan DE KERGUEZENGOR (200 livres de revenu) : excusé car appartenant à la maison de Rohan ;
Jehan DE LAUNAY (60 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une épée ;
l'héritière Jehan DE LA VILLAUDREN (20 livres de revenu), remplacée par Guillaume LE FLO : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une épée ;
Jehan DE CALAC ou CADELAC : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une épée ;
Jehan DE LINDREUC : excusé car appartenant à la maison de Rohan ;
Alain DE CALAC ou CADELAC, pour dom Eon LE VESLIE : porteur d'un paltoc et comparaît armé d'une épée et d'une vouge ;
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc de 1480, on comptabilise la présence de 13 nobles de Loudéac :
François CONEN (20 livres de revenu) : défaillant ;
Guillaume DAEN de Quermevenan (20 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;
Pierre DAEN de Launay-Brégault (60 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;
Jehan DE BODEGAT de Quillyo (30 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une jusarme ;
Jehan DE BODEGAT de Retual (40 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;
Guillaume DE CHATEAUTRO (60 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;
Charles DE LINDEREUC (60 livres de revenu) : défaillant ;
Pierre DU PONT (120 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;
Catherine LE FLO, veuve Guillaume THEBAULD (35 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une vouge ;
LE FLO : porteur d'une brigandine et comparaît armé d'une vouge ;
Jehan LE MOUENNE (35 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;
Alain RAOULLO (25 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;
Jehan RAOULLO de les Deserts (90 livres de revenu) : excusé comme appartenant à la maison de Rohan ;
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