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PLOUBALAY |
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La commune de Ploubalay ( Plouvalae) est chef lieu de canton. Ploubalay dépend de l'arrondissement de Dinan, du département des Côtes d'Armor (Bretagne). |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PLOUBALAY
Ploubalay vient du breton « ploe » (paroisse), et de saint Balay ou Valay. Ce saint était seigneur de Rosmadec et se fit moine à Landévennec. Au Vème siècle, il alla vivre en solitaire sur la montagne de Penflour, près de Châteaulin.
Ploubalay est une ancienne paroisse primitive qui englobait jadis outre le territoire actuel de Ploubalay, ceux de Lancieux, Trégon, Créhen, Saint-Jacut-de-la-Mer et Le Plessix-Balisson.
Léglise Saint-Pierre (" ecclesia Sancti Petri de Ploballeio " ) apparaît dès 1163 dans une bulle du pape Alexandre III qui confirme les droits détenus par l'abbaye de Saint-Jacut dans l'église Saint-Pierre de Ploubalay (Ancien Evêchés, IV, 278). Les bénédictins de Saint-Jacut déclarent en 1574, que leurs dîmes en cette paroisse leur rapportent 18 mines 10 boisseaux de blé (abbé Lemasson). Ploubalay est une paroisse dès 1439 (actes du duc Jean V, n° 2366).
Le prieuré cure de Saint-Cadreuc, en Ploubalay, de l'abbaye de Saint-Jacut est une fondation des bannerets du Plessis-Balisson (abbé Lemasson). En 1378, le frère Olivier Péan est prieur de Saint-Cadreuc. En 1618, aveux par J. Lefeuvre. En 1665, le prieuré Saint-Joseph de Saint-Cadreuc vaut 800 livres.
La paroisse de Ploubalay appartient, sous l'Ancien Régime, au diocèse de Saint-Malo. L'ancienne paroisse de Ploubalay dépendait de la subdélégation et du ressort de Dinan. Elle relevait du roi au moment de la Révolution. D'après le Pouillé de Tours (1648), l'évêque conférait la cure, après la présentation de l'abbé de Marmoutiers. Ogée met le bénéfice à l'alternative. Ploubalay élit sa première municipalité au début de 1790. A la suite d'un décret du représentant Le Carpentier, Lancieux est uni à Ploubalay du 1er février 1794 au 31 décembre 1795 environ. Le territoire de la cure de Ploubalay est diminué de Trégon, érigé en succursale (ou paroisse) par ordonnance du 16 mars 1820.
On rencontre les appellations suivantes : Eccl. S. Petri de Ploballeio (en 1163), Par. de Plabela (en 1269), Ploubala (en 1310), Plobala (vers 1330), Ploubalay (en 1348), Ploeballa (en 1392), Ploubala (en 1399), Plobalai (en 1405), Ploubalay (en 1439), Pluballay (en 1444, en 1551).
Note 1 : le 10 juillet 1795, une colonne de 300 chouans pille la mairie de Ploubalay et détruit les archives. Le 13 avril 1796, le combat de la Ville-Rozé oppose 350 chouans de la division de La Baronnais, commandés par Stévenot (dit Richard) à 400 bleus (soldats républicains) de la 84ème demi-brigade (en garnison à Dinan) sous les ordres du capitaine Lhermine. Sous la Restauration et jusqu'en 1830, Ploubalay a eu une école ecclésiastique.
Note 2 : « La paroisse de Ploubalay est un pays plat situé sur le grand chemin de Saint-Malo à Matignon, dont les habitants sont laboureurs et ne sont pas fort riches. Il y a 35 maisons ou métairies nobles qui relèvent en propres fiefs du duché de Penthièvre. On peut compter environ sur 14 maisons considérables. Il s'y tient une foire le 21 septembre, qui dure un jour. Ce bourg est le siège de la haute justice de la Roche-Glé, ressortissant au Plessis-Balisson. Il s'y exerce aussi deux moyennes justices et deux basses ressortissant au dit lieu du Plessis » (Bibliothèque Nationale, M/5, F. 8265, et Archives d'Ille-et-Vilaine, Etat particulier sur le duché de Penthièvre au XVIIIème siècle).
Note 3 : Renseignements Economiques et Statistiques. — Superficie. — 3.543 hectares. Population. En 1778 : 75 naissances, 48 décès, 17 mariages. D'après Ogée, 1.100 communiants. — En 1790 : 2.000 habitants se décomposant comme suit : 490 hommes, dont 260 citoyens actifs, la journée de travail cotée 10 sols ; 500 femmes et filles ; 1.010 personnes au-dessous de 18 ans. Cette même année, on compte 84 naissances, 72 décès, 15 mariages. — En 1795 : 34 mariages, 46 naissances, 38 décès. — En 1838 : 2.563 h. — En 1850 : 2.667. — En 1880 : 2.679. — En 1913 : 2.410. — En 1921 : 2.140 h. Ainsi qu'on peu s'en rendre compte par ces chiffres, Ploubalay souffre largement de ce mal terrible qu'est la dépopulation. Impositions. — En 1778 : 377 contribuables, dont 160 payant moins de 3 livres. — Capitation en 1770 : 1.885 l. ; en 1790 : 2.062 l. 18 s. - Vingtièmes en 1789 : 5.822 l. 19 s. ; En 1790, même somme. — Fouages : en 1767 : 1.184 l. ; en 1790 : 2.082 l. — Total des impositions en 1790 : 10.967 l. 18 s. En 1801 : contributions foncières, 14.966 frs ; personnelle et mobilière, 1.132.frs ; plus, à compter de 1804, deux vicaires à rétribuer, soit au total 16.896 francs.
Note 4 : ADMINISTRATION. — Sous l'ancien régime, Ploubalay et toutes les paroisses actuelles de ce doyenné dépendaient de la sénéchaussée de Dinan et de la subdélégation de l'intendance de Bretagne, qui avait son siège en cette ville. C'est du reste à Dinan que toutes les paroisses susdites, à l'exception de Pleslin, déléguèrent le 7 avril 1789 des députés pour participer à l'élaboration du cahier des doléances de cette sénéchaussée. Pour leurs noms, on se reportera à Bertrand Robidou : Hist. et Panorama, etc., op. cit., 2 éd., p. 229. En 1790, toutes les paroisses du doyenné actuel de Ploubalay furent comprises dans le district de Dinan. Ploubalay lui-même devint chef-lieu d'un canton d'où relevèrent Lancieux, Langrolay, Pleslin, Saint-Jacut, Trégon et Trémereuc. Trigavou fut rattaché à Corseul, mais le Plessis-Balisson faisait alors partie du canton de Ploubalay. Lors de la réorganisation administrative opérée par le Consulat, Ploubalay fit partie de l'arrondissement de Dinan et devint le chef-lieu d'un canton auquel ont été rattachées jusqu'à présent toutes les communes que nous venons d'énumérer, y compris celle de Trigavou, mais Le Plessis, quoiqu'entièrement enclavé dans Ploubalay, fit partie du canton de Plancoët.
Note 5 : la commune de Ploubalay est formée des villages : la Friguais, la Minguais, Brenan, la Guerais, les Saudrais, la Ville-ès-Prêtres, la Gielais, la Sardelais, la Patenais, la Motillais, le Pont-Arson, la Vallée, la Grande et la Petite Poulitais, la Chapelle, les Landes, Saint-Cadreuc, le Pont-Cornou, la Boitardais, la Hautière, la Corbinière, le Tertre, la Morandais, la Ville-au-Cardinal, la Ravillais, la Gautrais, la Hamonais, la Ville-Briand, la Gaudinais, le Baratais, la Crochais, Brieuret, le Renaudais, la Ruais, la Gourdoire, Ville-aux-Malains, la Cormerière.
Voir Le doyenné de Ploubalay durant la période révolutionnaire
Voir aussi " La paroisse de Ploubalay durant la Révolution "
PATRIMOINE de PLOUBALAY
l'église Saint-Pierre et Saint-Paul (1869), oeuvre de l'architecte Frangeul. Cette église remplace un ancien lieu de culte signalé dès 1163 comme appartenant aux bénédictins de Saint-Jacut. Le seigneur de Pontbriand présentait jadis à la chapelle de ce nom et l'évêque conférait. Le clocher actuel date de 1863 : ce clocher remplace un ancien clocher édifié en 1650-1654 et démoli en 1844. Le maître-autel en bois, oeuvre du sculpteur Le Merrer (de Tréguier), date de 1876. Le retable comporte des statues en bois polychrome de saint Pierre et de saint Paul. Les fonts baptismaux, en marbre rose, ont été achetés en 1743 à Laval. L'église est consacrée le 28 octobre 187. L'église abrite une statue de saint Jean Baptiste provenant de la chapelle Saint-Jean de La Fardelays appelée aussi Saint-Jean-Haridy ;
Nota 1 : En forme de croix latine, elle comprend une nef avec bas côtés de cinq travées plus celle du clocher encastré, un transept et un choeur accosté de deux chapelles ouvrant également sur le transept. L’ancienne église était en construction en 1310, ainsi que l'indique le testament de Jean Goyon sr. de La Gouesnière. Elle fut très abîmée pendant la guerre de succession du duché, aussi le pape Grégoire XI accorda-t-il en 1372 une indulgence de cent jours à ceux qui participeraient à sa restauration. En 1715, le choeur était en ruines et fut alors à peu près reconstruit ; et, au début du XIXème siècle, de grandes réparations s'imposaient à l'édifice. Celui-ci étant irrégulier et avec tour latérale, un projet de transformation fut dressé en 1835 pour le régulariser ; mais le conseil municipal s’y opposa ; et la reconstruction fut en principe décidée ; puis, vers 1844, le clocher dut être abattu d'urgence. L’on commença la reconstruction par la tour et la première travée, exécutées sur les plans de MM. Franjeul, père et fils, architectes à Saint-Malo, travaux confiés le 5 décembre 1858 à MM. J. Delaune. et François Renaud de Dinan ; ils furent réglés le 22 décembre 1862. On entreprit alors une quête pour la suite des travaux, suivant plans des mêmes architectes, et ceux-ci reprirent en 1865. En 1869, l’église était couverte mais non terminée ; et, en octobre 1873, le ministre des cultes accorda 4 .000 fr. pour son achèvement. Elle fut consacrée le 28 octobre 1877, ayant coûté plus de 130.000 francs. Mobilier : Fonts baptismaux achetés à Laval en 1742. Parmi les statues modernes : saint Yves ; parmi les vitraux modernes : saint Brieuc, saint Guillaume, Bienheureuse Françoise d'Amboise (R. Couffon).
la chapelle de la Ville-Brient ou Ville-Briand (XV-XVIème siècle), située à La Mallerie et propriété du château de La Mallerie. Elle est dédiée à saint Fabien et saint Sébastien. Edifice de plan rectangulaire du XVIème siècle, restauré à la fin du XIXème siècle. Le vitrail portant l'inscription "A la mémoire des soldats américains morts pour la France" est un don de Carl Cates, propriétaire du château vers 1940 ;
la chapelle de la Gonnais (XVIIème siècle), dédiée à saint Nicodème, désaffectée en 1940. Edifice de plan rectangulaire avec les deux pignons à pans coupés et petit clocheton au milieu ; il date du XVIIème siècle ;
la chapelle Saint-Cadreuc (XIXème siècle), dédiée à saint Joseph et édifiée près de l'ancien prieuré Saint-Cadreuc, mentionné dès 1163 en tant que dépendance de l'abbaye de Saint-Jacut. En ruines en 1790, elle a été reconstruite au XIX-XXème siècle presqu'entièrement. L’édifice actuel est de plan rectangulaire avec chevet à pans coupés ;
les anciennes chapelles aujourd'hui disparues : - la chapelle de la Coudraie. Edifice rectangulaire avec les deux pignons Ouest et Est à légers pans coupés. Il date du XVIIème et déjà mentionné en 1646. Restauré au milieu du XIXème. Elle est signalée en ruines en 1940. - la chapelle Saint-Jean de la Fardelaye ou Saint-Jean Haridy. Déjà mentionnée en 1619, elle avait été donnée à la fabrique le 3 janvier 1807. - la chapelle du Bois-Gardon, ruinée dès 1712. - la chapelle de Rays, dédiée à sainte Barbe, et en ruines dès 1789. - la chapelle de la Mallerie, dédiée à saint François d'Assise. Mentionnée en 1655, elle n’existe plus. - la chapelle de la Madeleine. Elle est mentionnée dès 1392 et encore au XVIIème siècle. - la chapelle de la Crochais, dédiée à saint Jean-Baptiste, désaffectée en 1940. Elle contenait les reliques de saint Serafion. - la chapelle Sainte-Anne de Boisjean, chapelle reconstruite en 1857 sur le territoire de Languenan et désaffectée en 1940 (R. Couffon) ;
l'ancien prieuré de Saint-Cadreuc, aujourd'hui disparu et cité, semble-t-il, en 1163 dans une bulle du Pape Alexandre III sous le nom de d'église de Saint-Cado dans les biens relevant de l'abbaye de Saint-Jacut. Il faudrait ici, en effet, prendre parti et décider d'une question qui divise encore nos hagiographes : saint Cado, saint Caradoc, saint Caradec, saint Caradeuc, saint Cadreuc étaient-ils un seul et même personnage ? Dans une charte de 1339, citée par Dom Morice, le duc Jean III fait défense aux juges de Penthièvre de connaître les affaires de Saint-Jacut et se plaint que le sénéchal de La Roche-Derrien "a justicié le prieur et les hommes du prieuré de Liscadreuc" (Saint-Cadreux ?). En 1378, un frère Olivier Péan (ou Paian) était prieur de Saint-Cadreuc. D'ailleurs une pièce de terre citée dans les abornements de l'aveu de Saint-Cadreuc en 1608, se nomme le "Courtil-Péan" Olivier Péan fut ensuite procureur puis abbé de l'abbaye de Saint-Jacut et aurait été enterré dans l'église de l'abbaye du côté de la Chapelle de la Vierge (sur la dalle funéraire figure l'abbé crossé et mitré, son blason aux pieds). Dans un "minu" de Pierre Marec (seigneur du Plessix-Balisson), du 18 juillet 1527, figure comme noble, Olivier Josselin, de Saint-Cadreuc, et il est du reste cité à nouveau dans un autre acte de 1538 et nommé "sieur de Saint-Cadreuc". Le prieuré possédait en 1608 (voir aveu du 7 novembre 1608) un droit de moyenne et basse justice : "Le droit de justice basse et moyenne qu'il a en ladite paroisse de Ploubalay sur les hommes et les officiers s'exerce au bourg du dit Ploubalay par son sénéchal, autres juges, procureur, greffier, sergent et notaires. En laquelle il y a bailliage en dépendant ayant cours en ladite paroisse de Ploubalay vallant par deniers payables par chacun an et terme de Saint Gilles quatre livres monnoie et par froment en espèce, mesure du Plessix-Balisson, payable au terme de Saint-Michel et Septembre quarante cinq boisseaux neufs godets, item six chapons, une poule et demie, payables au terme de Noël. Desquels froment et deniers était deu sur les terres réunies au dit prieuré qui sont : la Ville à Lesné, les Villes Bellay, le Clos de l'Etang, le Clos de la Fontaine, les Bas-Champs, la lande au Prieur, par froment six boisseaux et par deniers, cinquante quatre sols deux deniers monnoie".Des documents de 1533 montrent, qu'à cette époque, le prieuré de Saint-Cadreuc n'était déjà plus qu'un "bénéfice" dont le roi gratifiait les moines de l'abbaye de Saint-Jacut. C'était donc déjà des laïques qui occupaient effectivement le prieuré ;
Voir L'ancien prieuré de Saint-Cadreuc, en Ploubalay
le château de la Crochais (XVIIIème siècle). Ancienne propriété de la famille Ladvocat (ou Lavocat) ;
le manoir de la Crochais (XV-XVIème siècle), propriété, à l'origine, de la famille Ladvocat (ou Lavocat). En 1676, les seigneurs possèdent un droit de haute justice. Propriété de Jean Ladvocat de La Crochais en 1679 ;
le château ou manoir de Bélestre ou Bellestre ou Bel-Etre (XVIIIème siècle), édifié sur un ouvrage gallo-romain et dont le domaine était, en 1448, la propriété de la famille Josses, puis de la famille Gouyon de Matignon. On trouve les armes gravées de la famille Josses sur les trois lucarnes de l'édifice ;
le château de la Mallerie (vers 1740), édifié sur les ruines d'un château du XVème siècle et acheté en 1787 par Toussaint Briot (ou Toussaint de La Mallerie) ;
le manoir de la Coudraye ou Coudraie ou Couldraye (1729), reconstruit par Pierre-Joseph Gouyon de Launay-Comatz. On y trouvait autrefois une chapelle et un colombier encore attesté au XVIIème siècle (aujourd'hui disparus). Le manoir est détruit partiellement (façades et toitures) lors de la chouannerie de 1795. Le 10 avril 1371, Jehan de la Couldraye est de la montre du chevalier du Juch. La même année, le 1er juin et le 1er août 1371, Guyon de la Couldraye figure aux revues de Du Guesclin. En 1511, Raoul de la Couldraye est secrétaire du vicomte de Rohan. En 1590, le capitaine de la Couldraye est un des principaux défenseurs de Pontorson pour le roi de France ;
le manoir de la Guérais (XVII-XVIIIème siècle), propriété successive des familles Le Bégassoux, Breil de Rays, Chrestien de Tréveneuc et Besnard. Il s'agit d'une juveignerie de Plessix-Balisson ;
la ferme de la Ville-Rozé (XVI-XVIIIème siècle) ;
4 moulins dont le moulin à vent de la Ville-Briand et les moulins à eau de la Crochais, du Plessix,
A signaler aussi :
le menhir de la Prévôté (époque néolithique) ;
la motte castrale du Tertre- Bonnier (moyen âge) ;
le souterrain de la Crochais (âge de fer) ;
le mobilier funéraire et un tumulus trouvés à la Motillais ;
Voir " Informations diverses sur la ville de Ploubalay ".
ANCIENNE NOBLESSE de PLOUBALAY
Par lettres patentes de juin 1680, les terres de Rays et du Plessis-Balisson sont unies ensembles et érigées en comté, sous le nom de comté de Rays (en Ploubalay), en faveur de François-Claude du Breil. Le 9 avril 1682, meurt sans descendant au château de la Mallerie (en Ploubalay) François-Claude du Breil, comte de Rays. Il a pour héritier son frère Guillaume-Dinan du Breil. Le 27 novembre 1747, Charles du Breil vend les terres du comté de Rays, avec la seigneurie du Plessis-Balisson, à Henry Baude, seigneur de Saint-Père (Archives de Loire Inférieure, B 2228).
Les anciennes juridictions et terres nobles de Ploubalay étaient : la Couldraye, Launaye-Commatz (avec moyenne justice) qui appartenait à M. Goyon de Launaye-Commatz, Saubord, la Vallée, la Motte, Launai ou Launay, la Ville-Bagues, la Ville-Paumier, le Pont-Cornou, la Cochaye, la Boëtardière, Laurondel, la Lande, la Ville-Bouette, la Ville-Neuve, la Vinaries, la Donelaye, la Gueraye, la Ville-au-Prost, la Recouvrée.
Voir La seigneurie de Launay-Comats
Voir La seigneurie de Guérais ou Gueraye
Voir La seigneurie de la Ravillays ou Ravillaye
Voir La seigneurie de la Mallerie
Voir La seigneurie de la Crochais
xxxxxxxx
Enqueste et réformation, suivant la commission du duc, du VIème jour de Febvrier 1448, faicte par Jehan de la Ripvière, conseiller du duc et président de ses Comptes, à ce appelé Robert Macé, le 16 décembre 1449 [Note : Extrait des mss. conservés à la Bibliothèque de la ville de Saint-Brieuc. Voir aussi Bibl. Nat. mss. F. 8311, f. 402 et 22340, f. 736, un texte abrégé de cette réformation].
Nobles.
- Le lieu de
Saubosq, à OLLIV. DE PLOUER, noble et y demeure Berthelot du Fresche.
-
L'hostel de la Vallée, à GUILL. DE PLOUER, et n'y demeure rien.
-
L'hostel de Launay, à GUILL. DE LAUNAY.
- La Coudraye, à
JEHAN LENFANT et y demeure.
- Le Pont-Cornou (Cf. ms. 8311 :
l'hostel de Pont Cornou), à autre GUILL. DE LAUNAY, fils 0llivier et y est
métayer Jehan Rualan.
- La Villeneuve, à OLLIVIER MENARD (Cf. ms.
8311 : Menardfrost).
- La Donelaye, à J. LENFANT (Cf. ms. 8311 : La
Dolenaye. La Réformation de 1477 écrit Dollonaye).
- L'hostel de la
Delinaye à OLLIVIER GUERHERI (Cf. ms. 8312 : Guiherry. La Réformation de
1477 écrit Guérif. La Ville Guérif existait en Trégon dès cette époque). La
damoiselle y demeure.
- L'hostel de Carpostan (Cf. ms. 8311 :
Carpentin ; des Salles, imprime Carponten) à OLLIVIER DU PLESSIS ; il y est
métayer, Collin Gouion.
- L'hostel de la Cornillaye à OLLIVIER DE LA
PRÉVOSTÉ (Cf. ms 8311 : en 1446, J. de la Prévosté possédait la Ville Boterel en
Pleurtuit) et y demeure Jehan Bouançon, métayer.
- L'hostel de la
Gaudinaye à J. THOMAS.
- L'hostel de la Crochais à ALAIN
LADVOCAT (Cf. ms. 8311 : A la même époque, Alain Ladvocat possédait la
Jehannière, en Pleurtuit) qui y demeure et y a métayer.
- La Tefaudaye,
au mesme (La Réformation de 1477 écrit la Lefandaye).
- L'hostel de la
Lande aux enfants G. LEROUX et y est métayer 0llivier Briand.
- L'hostel
de la Ville Bonnette à J. DE QUÉBRIAC qui y demeure et y est métayer
Nicolas Giffart.
- L'hostel de Rais à OLLIVIER DE RAIS et y est
métayer Jehan Meheu.
- L'hostel de Lanrodel à OLLIVIER HASLÉ (Cf,
ms. 8311 : Hatte. On trouve aussi orthographié Hastes. Il y a l'ancien manoir de
la Ville-Hatte, en Nazareth de Plancoët) et y est métayer
0llivier du Fresne.
- L'hostel J. GUILLAUME a un sien fils mineur et y demeure.
- L'hostel de la
Ravillaie à J. DE LA RAVILLAIE et y demeure.
- L'hostel du
Bourbonnier au mesme et y est métayer Guil. Le Bourrelier (Cf. ms. 8311,
qui écrit l'hostel de la Bourbonnes. Des Salles a imprimé "le Bononnes").
- La Ville au Prevost à J. LA CHOUE et y est métayer Perrot Barbou.
- La Vinarie à J. LE PREVOST (Cf. ms. 8311. En 1446, un J. Le Prévost
vivait au Clos en Pleurtuit et Bertrand Le Prévost habitait la Villeneuve dans
la même paroisse).
- L'hostel de la Commerière à J. LE PRÉVOST et y
demeure.
- L'hostel de la Recouvrée au mesme et y est demeurant
Collin Poulet et la tient à ferme.
- L'hostel de la Gueraie à
OLLIVIER ROBERT et y demeure et y a métayer.
- L'hostel de la Motte
à OLLIVIER L'ABBÉ et y demeure [Note : Il s'agit de la terre de la Motte L'Abbé
; on trouve aussi en Pleurtuit le nom de cette famille accolé à celui de
plusieurs villages. C'est ainsi qu'il existe la Mettrie-L'Abbé, la
Ville-es-Abbé, le Clos-l'Abbé, devenu plus tard, le Clos-Quelen., où habitait G.
L'Abbé en 1446. En Corseul subsiste toujours le manoir de l'Abbaye ou
Maison-Labbé].
- L'hostel de la Ville-Bagues à JEHAN DROGUET et à sa
femme par la dite et y demeure.
- L'hostel du Périn [Note : Cf. ms.
8311 : l'hostel du Perron. Nous ne savons avec quoi identifier ce nom ;
peut-être s'agirait-il de l'ancienne gentilhommière de Belestre où résidait, au
XVIème siècle une famille Josse ?] à GUIL. JOSSES et à sa femme par la dite
damoiselle et y demeure,
- L'hostel de la Ville-Paumier à ROLLAND DU
VAL et y demeure.
- L'hostel de la Poulletaye à BRICHOT L'ABBÉ.
-
Le Bois Jehan à SYMON DE LORGERIL et y sont métayers Jehan Hervé et
Marcadé.
- L'hostel de Plumaugat à ALAIN BOUTIER [Note : La ferme de
Plumagat est maintenant située en Trigavou] et y est métayer Jehan Letexier.
- L'hostel de la Gasneraye [Note : Lors de la Réformation de 1513, ce
lieu est appelé la Gallenaye] à JEHAN LENFANT et y est métayer Morice Richard.
- L'hostel de la Ville Asselin à JEHAN LE RAYS et à sa femme.
Annoblis par grâce.
- La femme et enfans de feu J GOUDAS, franc archier [Note
: Nous trouvons dans les Lettres et Mandement du duc Jean V, publiés par les
Bibliophiles bretons, tome VII, p. 216, le texte des lettres d'anoblissement de
Jean Goudas. Voici ce document : " A Indrette, 1439. Jehan Cinquième, duc de
Bretaigne .. à touz salut. Ainsi que nostre bien âmé JEHAN GOUDAS, de la
parouesse de Ploubalay, ait et lui appartienne une meson sise au bourc doudit
lieu... joignente à un des chemins prochain dou simetière de l'Eglise.. et que
le dit Goudas est en force et puissance de corps et de biens, disposicion et
volunté de nous servir en armes et aultrement ... avons annobli ... le dit J.
Goudas, avec ses hoirs mâles en ligne directe et les avons franchiz de touz
fouages en perpétuel et avons annobli son dit hostel de Ploubalay et franchi
d'impost sur le vin qu'il vend ou fera vendre au détail dans sa dite meson "].
- G. PIEDVACHE tient-au bourg, de Bertho (Cf. ms. 8311 : Berthelot) Hamon,
noble, un hostel roturier et ne contribue à rien.
- Le bastard du Bois de
la Motte a une maison roturière et ne paie rien.
- Le bastard de Plouër
a une maison et ne paie rien [Note : Le ms. 8311 ajoute : " Les demourans en
la Ville du Plessis Baliczon, annoblis puis naguères par lettres obtenues par le
seigneur du lieu " Des Salles : op. cité, p. 77, dit la même chose en les
mêmes termes. Il s'agissait, en l'espèce d'un affranchissement de cinq feux ;
accordé aux habitants du Plessis pour la reconstruction de leur château féodal.
Cf. Archives des Côtes-du-Nord, E. 473].
Signé PIERRE HAMON et
LEBRET,
PIERRE et GUILLAUME HUET.
xxxxxxxx
Les Nobles de Ploubalay aux Montres de l'Archidiaconé de Dinan tenues à Dinan.
Furent convoqués à la montre de l'arrière ban de l'évêché de Saint-Malo, en 1467 (Bibl. Nat. ms. F. 22361, f. 378 et sq.) : - GUILLAUME LADVOCAT, sieur de la Crochais. - ROLLAND DU BREIL, sieur de la Villebonnette. - JEHAN DE LA RAVILLAYE. - JEHAN LENFANT, sieur de la Coudraye. - JEHAN DE LA CHOUE, sieur de la Ville-au-Prévost. - GUILLAUME DE LAUNAY, sieur du Pontcornou.
Comparurent à Dinan les 5 et 6 mai 1472, parmi les hommes d'armes : [Note : Des Salles : Anciennes Reformation de l'évêché de Saint-Malo, in octavo, 1864, p. 306, a publié une copie de la Montre de l'archidiaconé de Dinan, tenue en cette ville en 1472. Le ms. 68, f. 219 de la collection Picardie, contient une autre copie faite sur un manuscrit du comte de Pontbriand, qui est plus complète que celle donnée par des Salles, quoiqu'ordinairement plus défectueuse quant à l'orthographe des noms propres. Nous avons utilisé l'une et l'autre de ces copies]. - JEHAN DE LAUNAY, sieur de Launay, pour qui comparut Pierre Macé armé à blanc, page ô lance, avec Jehan de Launay pour conseilleur (coustilleur). - Maistre ROLLAND DU BREIL sieur de la Villebonnette, pour qui comparut Alain Le Gast, armé à blanc, page ô lance ; Jehan Mauvoisin, coustilleur ; Guillaume Doré, archer. - GUILLAUME LADVOCAT, sieur de la Crochais, pour lui a comparu GUILLAUME, son fils, armé à blanc, page ô lance, Jehan Le Maire, archer, passe pour coustilleur. - JEHAN LENFANT, sieur de la Coudraye, non comparu.
[Note : Ici finissent les hommes d'armes. Leur nomenclature occupe la première partie de la montre ; viennent après les noms des autres gentilhommes groupés par paroisse].
- JEHAN LA CHOUE, sieur de la Ville-au-Prévost, par BRICE, son fils, archer en brigandine. [Note : Des Salles a complètement défiguré les noms de La Choue et de son fils qu'il orthographie La Chasse]. - OLIVIER ROBERT, jusarmier en brigandine. - ALLAIN GUILLAUME, archer en brigandine. [Note : Alain Guillaume ne figure pae dans le ms. Picardie]. - JEHAN LABBÉ, sieur de la Motte, jusarmier en brigandine. - JEHAN FÉRON, jusarmier en brigandine. - JEHAN LE PRÉVOST, de Recouvrée, jusarmier en brigandine. - OLIVIER LAINÉ, archer en brigandine. [Note : Le ms. Picardie appelle Lainé "Le Luc", à tort croyons-nous. Bertrand Laisné, figure à cette même montre, comme habitant Pleurtuit. Cf. l'édition dés Salles]. - GEOFFROY LE PIQUART (ou le Picart), jusarmier en brigandine. - OLIVIER DE LA PROVOSTÉ, sieur de la Cornillaye. - GUILLAUME DE LAUNAY, sieur du Pontcornou. - GUILLAUME DE LA RAVILLAYE, sieur du dit lieu. - GUILLAUME DE LA RAVILLAYE, son fils. - JEHAN BONNAYE. [Note : En 1479, on lit Bonnart]. - OLIVIER GAHARET. [Note : En 1479, on lit "Gahary" ; probablement s'agit-il d'Ol. Guéhery, sieur de la Dellinaye]. - Sa fille, de feu GUILLAUME JOSSE, mineure. - PHELIPPOT LA CHOUE [Note : Phellipot Choüe ne figure pas sur le ms. Picardie]. - OLIVIER JOSSES. - Les hoirs JEHAN DROGUET.
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Les nobles à Ploubalay en 1472. - Jean de la Choüe, sr. de la Ville-au-Prévost... Olivier Robert.... Alain Guillaume, sr. du Bois-Gardon... Jean Labbé, sr. de la Motte... Jean Ferron... Jean Le Provost de Recouvrée... Olivier Lainé... Geffroy Le Piquard... Ollivier de la Provosté... Guillaume de Launay sr. du Pontcornou... Jean et Guillaume de la Ravillaye... Jean Bonnaye.... Olivier Gahari. La fille de Guillaume Josses, mineure. Phelipot Lachoue. Olivier Josses. Les hoirs de Jean Droguet. Guillaume Ladvocat, sr. de la Crochais... Messire Laurent (Rolland) du Breil, sr. de la Ville-Bonette. ... Jean de Launay, sr. de Launay.... Jean Lenfant, sr. de la Coudrays. (D'après Des Salles).
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« Extrait de la Chambre des Comptes de Bretaigne, en date du dixième jour de mars mil quatre cent soixante et dix-sept, auquel a esté fait et vacqué par Ollivier Piron et Jehan de Beaumont, commis et délégués de ... Me Jacques de la Ville Eon, procureur général de Bretaigne et de Rennes et commis de Nostre Souverain Seigneur en son Conseil, selon par désir du mandement de nostre dit Souverain Seigneur, émané de sa Chancelerye dudit jour, dix-septiesrne Mars 1477 ».
Tesmoings pour Ploubalay. - GUILLAUME DE LAUNAY, seigneur de Pont-Cornou, aagé de 57 ans. - GUILLAUME L'ADVOCAT, seigneur de la Crochais, aagé de 34 ans. - OLLIVIER DE LA PROVOSTÉ, seigneur de la Cornillais, aagé, de 58 ans. - Dom JEHAN GUINOU, aagé de 56 ans. - Dom GEFROY SAUBAULT, aagé de 60 ans. - BRIAND LE CHESNE, aagé de 38 ans, JEHAN SAULNIER, aagé de 40 ans, trésoriers. - RAOULT BAIBOUT, aagé de 70 ans THOMAS DE GUILLIER, aagé de 57 ans. ROLLAND JOSSELIN, aagé de 60 ans ; ESTIENNE LE CRUBRILIÈRE aagé de 50 ans ; PIERRE SAULNIER, aagé de 37 ans ; GUILLAUME LE JUlF, aagé de 40 ans, paroissiens.
Maisons nobles. - Le Bois Jehan appartenant à GILLES MADEUC. - La Boüetardais appartenant à JACQUES LE VOYER et à sa femme pour cause d'icelle. - Le Pont-Cornou appartenans, audict GUILLAUME DE LAUNAY. - Launay appartenans à JEHAN DE LAUNAY. - La Coudrais appartenans à JEHAN LENFENS. - Saubourcq et la Vallée appartenans à PIERRE DE PLOUER. Guillaume Le Boucher, de bas estat, dès environ sept ans, tient, le dit lieu à ferme, à prix convenu entre lui et le dit Plouër et depuis celuy-temps, a tenu party de ces héritaiges et en a labouré par an trois à quatre journels, une (année) plus et l'autre moins, et en guerette environ un demy journel de pré et n'a rien payé. Il pairoit bien cinq sols par chascun fouage. - La Ville Asselin appartenans à GEFROY LE PICART. - La Garneraye appartenans à JEHAN LENFENS [Note : La Réformation de 1513 appelle cette terre la Gallenaye]. - La Garantaye appartenans à JACQUES L'ABBÉ, Guillaume des Roche y est metayer dès environ quatre ans et tient en la paroisse, sa maison et tous héritages comme s'il n'étoit point métayer et quelque soit environ quatre journels de terre qu'il laboure par an... Le dit des Roches a comparu et confessé tenir depuis le décès de son père, que fut environ deux ans derniers, quatre journels de terre qu'il laboure ainsy que dessus est dit. [Note : Nous ignorons où se trouve la Garantaye qui ne figure pas sur les autres réformations]. - La Gueraye appartenans au dit JACQUES LE VOYER. - La Ville Baguer appartenans à JEHAN DROGUEL, en laquelle metayrie il n'y a environ que six à sept journels de terre. - La Ravillais appartenans à GUILLAUME DE LA RAVILLAIS. - Le Bourbonnier appartenans audit GUILLAUME DE LA RAVILLAIS. - Le Vau Bruand appartenans à GUILLAUME DU VAL, à laquelle metayrie il n'y a environ que dix ou douze journels de terre [Note : Le lecteur a du remarquer qu'en 1449, un Rolland du Val habitait la Ville-Paumier. Thibault du Val, de Ploubalay, paraît à Dinan, à la montre de 1479]. - Carpostan appartenans à JEHAN FERRON. Lesné est, dès environ six ans, demourans metayer au dit lieu et dempuis celui temps, le dit Lesné a labouré de ses héritages environ quatre journels et n'a tenu pré, ny pasture. - La Dollonaye appartenans à JEHAN LENFENS. - La Dellinaye appartenans à OLLIVIER GUÉRIF. - Ploumagat appartenans à CHARLES DU BREIL. - La Cornillaye appartenans au dit DE LA PROVOSTÉ. - La Gaudinaye appartenans à ... THOMAS. Robert Le Guérillais et Guillaume Le Guérillais, son fils, et leurs femmes sont métayers, demourans au dit lieu dès environs cinq ans et dempuis celui temps ont bien labouré quatre journels de terre. - La Ville au Provost appartenans à BRIENS LA CHOUE. [Note : Nous croyons qu'il y aurait lieu de lire Brice la Choüe]. - Recouvrée appartenans à JEHAN LE PROVOST. - La Motte appartenans à JAN L'ABBÉ. - La Mallerye appartenant à JEHAN FERRON. - La Lande appartenans à RAOULLET LE CHAMPION. [Note : Nous retrouvons en Pleurtuit, l'an 1513, la famille Le Champion amplement représentée]. - La Lefaudaye, la Crochais, la Ville Goujon appartenans au dit LADVOCAT. - Lanronday appartenant à GUILAUME DE LAUNAY et à sa femme pour cause d'elle. [Note : En 1479, nous trouvons ce lieu orthographié Lanrodel]. - La Ville-Baron et le Bois-Gardon appartenans à ALLAIN GUILLAUME. - Rays et la Ville Boniette a appartenans à maistre R. DU BREIL.
Autres Maisons. - La Breconnière appartenans à JEHAN LENFENS, qu'il a acquise de Janne Juhel, de bas estat dès environ vingt ans. Laquelle maison appartenoit à Guillaume Juhel, père de la dite Janne, gens de bas estat. Et dès environ cinq ans derniers, Jehan Conseil est metayer demourans au dit lieu. Et dès le temps de dix ans, commença premier à mettre metayer en la ditte metairye. Et dès par avant dix ans, n'y avoit aucun metayer en la ditte maison. Le dit Lenfens a acquis de la ditte Janne Juhel environ cinq journaulx de terre, quelle terre le dit metayer cultive par sus du domaine noble et n'a rien payé des cinq derniers fouages. - PIERRE ALLAIN, noble homme, tient une maison roturière en la ditte paroisse, qui fut autrefois à Pierre B... de bas estat. Quelle maison, est à présent à Guillaume BRIOU, par cause de récompense des alliennements que autrefois fit feu Philippe Briou, son mary, homme de bas estat. - La Pontinnaye appartenans JEHAN EERRON. Quelle maison fut autrefois à Pierre LE BREL, homme de bas estat et dempuis à Raoul Juhel et femme à cause d'elle, gens de bas estat. Quelle Jehan Ferron les tient dès environ quinze ans d'E.... et est tenue de CHARLES GOYON a devoirs roturiers, et avec icelle maison, il y avoit cinq ou six journaulx de terre roturière : savoir de Jan Le Provost un journel et demy et de Pierre Allain et femme quatre journaulx et de Johannet Huet trois journaulx et deux tiers, aultres gens de bas estat. Le tout jusqu'au moulement de quatre-vings à cent journaulx de terre, toutes roturières et acquises de gens de bas estat. Et dès environ un an Jehan Briand et Jehan Lebret sont metayers demourans au dit lieu. Jehan Duguet paravant y étoit metayer de la ditte mettairye [Note : Cette réformation démontre abondamment que dès cette époque reculée, de nombreux paysans étaient propriétaires fonciers].
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Extrait de la liste des
appelés aux armes en l'Archidiaconé de Dinan, l'an 1487 (Bibl. Nat. Extrait de
Duchesne, ms 70, f° 263).
GUILLAUME LADVOCAT, sieur de la Crochais, deux
archiers.
JEHAN FERON, sieur de la Mallerie.
JEHAN DE LAUNAY, sieur de
Launay.
JEHANNE LE SENESCHAL, dame de la Coudraye.
ROLLAND DU BREIL,
sieur de Rays, excusé parce qu'il réside au conseil du duc.
JEHAN LENFANT,
sieur de la Coudraye.
GUILLAUME DE LA RAVILLAYE, sieur du dit lieu.
xxxxxxxx
Comparurent à Dinan, le 8 janvier 1479 (1480 n. st.), devant le sire de Coëtquen et Charles du Parc, capitaine de Jugon [Note : . Extrait des " Preuves pour sertir à l'Histoire généalogique de la maison d Saint-Pern ", par le baron de Saint-Pern, tome I, p. 222 et sq.].
xjjxx# : GUILLAUME LAVOCAT, sieur de la Crochaie, ij archiers et page. Injonction à lui faicte d'estre comme il doit.
ixxx# : JEHAN L'ENFANT, sieur de la Coudraye, a comparu en sa robe. Injonction lui faicte d'être comme il doit.
ivx# : JEHANNE LE SÉNESCHAL, sa mère, défaillante et sa terre saisie.
c# : GILLES DE TRIAC, par Guillaume Stene, jusarmier en brigandine. Injonction lui faicte comme dessus.
c# : GUILLAUME DE LA RAVILLAIS, jusarmier en brigandine, à ij chevaulx.
lx# : OLLIVIER DE LA PROVOSTÉ, sieur de la Cornillaye, par Guillaume Pelouan, archier en brigandine.
lx# : BRICE LA CHOUE (sieur de la) Ville au Provost, jusarmier en brigandine et page. Injonction d'estre archier.
c# : JEHAN FERRON (sieur de la) Mallerie, jusarmier en brigandine et page.
c# : ALLAIN GUILLAUME, du Boisgardon, en robe. Injonction d'estre comme doit.
lx# : GUILLAUME DE LAUNAY (sieur de) Pontcornou, jusarmier en brigandine.
xxx# : GUILLAUME DE LAUNAY (sieur de) Lanrodel, par Pierre Hennequin, jusarmier en brigandine.
x# : JEHAN LE PROVOST, jusarmier en brigandine.
xl# JEHAN L'ABBÉ (sieur de) la Motte, jusarmier en brigandine.
xxx# : BERTRAN HAMON, jusarmier en brigandine.
xx# : CHARLES JOSSES, comparu en sa robe ; injonction d'estre en l'habillement que doit.
xx# : GEOFFROY LE PICART, en brigandine injonction de salade et jusarme.
OLLIVIER LESNÉ, en brigandine. Injonction de jusarme.
THEBAULT DU VAL, jusarmier, en brigandine. [Note : En 1472, Berthelot du Val, jusarmier en paltoc, comparait à la montre de Trégon].
lx# : La veufve de JACQUES LE VOYER, dame de la Guéraye. Défaillante et sa terre saisie.
(ainsi que ceux dont les noms qui suivent).
x# : JEHAN BONNART.
v# : OLLIVIER GAHARY.
v# : OLLIVIER REGNAUD, homme contributif.
v# : les héritiers JEHAN DROGUET.
xl# : OLLIVIER JOSSES.
Les héritiers GUILLAUME ESCOCOUTILL défaillants. [Note : Sur la montre de 1472, ces héritiers figurent comme domiciliés au Plessis Balisson. Des Salles a imprimé "les héritiers de Guillaume Le Roquentin" ; ms. Picardie porte "les héritiers de Guillaume Esquenquentel". On choisira entre ces diverses formes]. (Auguste Lemasson).
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Dans la liste des feudataires (teneurs de fief) des évêchés de Saint-Malo et Dol en 1480, on comptabilise la présence de 26 nobles de Ploubalay :
Jehan BONNART (10 livres de revenu) : défaillant ;
Olivier DE LA PROVOSTE de la Cornillay (60 livres de revenu) : porteur dune brigandine et comparaît en archer ;
Guillaume DE LA RAVILLYAYE de Ravillaye (100 livres de revenu) : porteur dune brigandine et comparaît armé dune jusarme ;
Jehan DE LAUNAY de Launay (300 livres de revenu) : comparaît comme homme darmes ;
Guillaume DE LAUNAY de Pontcornou (60 livres de revenu) : porteur dune brigandine et comparaît armé dune jusarme ;
Guillaume DE LAUNAY de Lanrodel (30 livres de revenu) : porteur dune brigandine et comparaît armé dune jusarme ;
Gilles DE TRIAC : porteur dune brigandine et comparaît armé dune jusarme ;
Héritier Jehan DROGUET de Ville Baguer (5 livres de revenu) : défaillant ;
Richard DU BREILL de Rays (300 livres de revenu) : excusé ;
Thébault DUVAL : porteur dune brigandine et comparaît armé dune jusarme ;
Jehan FERRON de la Mallerc (100 livres de revenu) : porteur dune brigandine et comparaît armé dune jusarme ;
Olivier GAHARY de Dellinaye (5 livres de revenu) : défaillant ;
Alain GUILLAUME de Boisgardon (100 livres de revenu) : comparaît revêtu dune robe ;
Bertrand HAMON (30 livres de revenu) : porteur dune brigandine et comparaît armé dune jusarme ;
Jehan LABBE de la Motte (40 livres de revernu) : porteur dune brigandine et comparaît armé dune jusarme ;
Brice LA CHOUE de Ville-Provost (60 livres de revenu) : porteur dune brigandine et comparaît armé dune jusarme ;
Guillaume LADVOCAT de la Crochayz (240 livres de revenu) : porteur dune brigandine et comparaît en archer ;
Geoffroy LE PICART de Ville-Asselin (20 livres de revenu) : porteur dune brigandine ;
Jehan LE PROVOST de Recouvrée (10 livres de revenu) : porteur dune brigandine et comparaît armé dune jusarme ;
Jehanne LE SENNESCHAL de la Coudraye (80 livres de revenu) : défaillant ;
Jacques LE VOYER de la Garaye (60 livres de revenu) : défaillant ;
Jehan LENFFANT de la Couldraye (180 livres de revenu) : comparaît revêtu dune robe ;
Olivier LESNE : porteur dune brigandine ;
Olivier REGNAUD (5 livres de revenu) : défaillant ;
Ruallan JOSSES (20 livres de revenu) : comparaît revêtu dune robe ;
Olivier JOSSES (2 livres de revenu) : défaillant ;
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En 1513.Rapport fait suivant les mandements du Roy-Duc, l'un donné à Blois le VIe septembre derain ; l'autre à Amiens, le derain du dit mois, des nobles qui se sont exemptés dempuis 60 ans et aussi des maisons, manoirs et métairies nobles et des terres roturières [Note : Extrait des manuscrits conservés à la Bibliothèque municipale de Saint-Brieuc. Voir aussi Bibl. Nat. ms. F.22320, f. 784, ancien Bl. Manteaux, No 37].
Plubalay.
- Le sire de GUÉMENÉ tient en la
dite paroisse une maison, métairie et domaine de tous temps noble et y a un
métayer. [Note : Il s'agit ici de la maison noble du Bois-Jehan, possédée
auparavant par les de Lorgeril et les Madeuc, puis primitivement par les du Bois
Jehan].
- JEHAN DE LAUNAY tient une maison, métairie et manoir, de tous
temps noble, et y a métayer et y ont été annexés puis soixante ans dix
journaux et demi de terre roturière et acquis à des gens de bas estat. [Note
: Il s'agit ici de la maison noble de Launay, appelée plus tard Launay-Comatz].
- JEHAN DE PONTROUAUD et dame GILLETTE LENFENS, sa compaigne, tiennent deux
maisons et métairies nobles de tous temps, l'une nommée la Coudraye et l'autre
la Sauvaigière et y a métayer.
- EUSTACHE DE LAUNAY tient deux maisons et
métairies nobles, l'une nommée le Pont-Cornou et l'autre Lanrodel et y a
métayers, et y a été annexé une maison et treize journaux de terre roturière.
- Maistre GUILLAUME TAILLART, garde naturel d'YVON, son fils, tient une maison
et métairie noble nommée la Boüetadaye et y a annexé une maison et treize
journaux de terre roturière.
- JEHAN DE QUELLENEUC et sa femme tiennent une
maison et métairie noble nommée la Guérais où y a métayer. Oultre tiennent
une maison et environ 10 journaux de terre roturière.
- MICHEL LABBÉ tient
une maison noble appelée Pouletaye, où a été annexé, 2 journaux de terre
roturière et y a métayer. [Note : A cette même date, nous trouvons à
Pleurtuit Jean Labbé, sieur de Gardon, époux d'Anne Champion].
- JEHAN LENFANT
tient une métairie noble nommée la Gallenaye et y a métayer et y a été annexé 3
journaux de terre roturière.
- JACQUES LADVOCAT tient une maison et un
emplacement de maison et environ 6 journaux de terre roturière et ne paye
le dit Ladvocat fouage pour tant que est gentilhomme et demeure hors la dite
paroisse. [Note : A cette même date vivait à Pleurtuit Jean Ladvocat, sieur de
la Jehannière. Son parent, Alain Ladvocat, tenait, aussi des biens dans la même
paroisse. Un autre appelé François, venait de mourir, laissant à sa fille
Guyonne la métairie du Bouays en Saint-Enogat].
- PIERRE DE LAUNAY tient deux
maisons et métairies nobles, l'une nommée Saubosq et y a métayer, l'autre le
Vau-Bernard et y a métayer et y a été annexé environ neuf journaux de terre
roturière. [Note : Nous croyons qu'il s'agit ici du Vau-Bruand, que nous avons
vu tenir en 1477 par G. du Val. Le manuscrit reproduit par l'édition des Salles,
l'appelle Vaudrenay].
- Messire AMAURY DE LA MOUSSAYE tient une maison et
emplacement de maison noble nommée la Vallée et y a été adjoint quatre journaux
de terre roturière. [Note : Le ms. 22320 de la Bibl. Nat., celui édité par des
Salles, ainsi que celui de Duchesne, (ms 70, f. 256), ajoutent ici : " THIBAUD
LE PICARD tient un lieu noble nommé la Ville Asselin et il y a un demi journal
de roture ". - On trouve aussi aux Archives des Côtes-du-Nord mention d'une
procuration du 21 mars 1536, d'Hélène Richebouays, au nom de Thébaud le
Picart, son fils, né à Ploubalay, le 28 août 1521 et y décédé le 20 mai 1584
(Rég. Parois. de Ploubalay)].
- OLLIVIER DE LA RAVILLAYE tient deux maisons
nobles : l'une nommée la Ravillaye et y a métayer, l'autre nommée Les Gardes
et y a été joint à icelles, deux maisons et 10 journaux de terre roturière.
Item, plus tient en sa main une autre maison noble appelée la Bourbonnière et
avec laquelle a esté annexé 4 jouraux de terre roturière.
- CHARLOTTE BOUETARD
tient une maison appelée Ville Dames et environ 25 journaux de terre roturiers
et ne pais point de fouage pour que dit avoir esté mariée à gens nobles.
[Note : Le ms. 22320 contient la variante que voici : " tient le lieu noble de
la Ville Dane et 25 ou 30 journaux de roture "].
- Le sieur de
BEAUSOIRS [Note : Probablement Beausais en Trégon], mineur, tient une maison portable et 4
journaux un quart de terre roturière et demeure le dit mineur en une autre
paroisse.
- JAMET LE SAULNIER, roturier, s'exempte de fouage pour ce qu'il
est receveur et chastelain du Plessis-Baluzon.
- MARC LE LEVEROUX tient une
maison noble appelée Karpostan et avec ce, un emplacement de maison et 22
journaux de terre. [Note : Variante ms. 22320 : "Macé" - Variante
des Salles : Le Leuroux. Peut-être faudrait-il lire Le Roux ou Le Leperoux].
- GUILLAUME LE
BRETON et MARGUERITE DE LAUNAY tiennent environ 16 journaux de terre et une
maison démolie roturière et ne paient fouages parce qu'ils sont nobles. [Note :
A Pleurtuit, lors de la Réformation de la noblesse en 1513, Gilles Le Breton,
clerc tonsuré et les enfants d'Yves Le Breton et de Bertranne Châtel,
soulevaient des contestations].
- GUILLAUME FÉRON tient une maison noble
appelée La Daunelaye et y a métayer et à icelle ont été adjoints 21 journaux et
demy de terre roturière.
- JEHANNE LENFANT tient une maison noble nommée la
Donelay et y a métayer et à icelle a été annexé 11 journaux et demy de terre
roturière. [Note : En 1477, l'on à pu voir que cette maison s'appelait la
Dolaunaye et appartenait à Jehan Lenfant].
- ALAIN HAMON tient une maison
roturière, laquelle maison, terre et appartenances d'icelle sont roturières et
exemptes de fouages pour ce qu'il dit avoir apporté douze feux de rabat à la
dite paroisse.
- CHARLES DU BREIL tient une maison noble nommée Plumagat [Note
: Charles du Breil ne figure sur aucun autre manuscrit de la Réformation de 1513
à Ploubalay, sinon sur celui de Duchesne déjà cité, lequel ajoute, "tenant du
Plessis-Balisson"].
- JEHAN DE LA PROVOSTÉ tient une maison nommée
la Cornillaye et y a ajouté une maison et 22 journaux de terre roturière.
- PIERRE THOMAS tient une maison et métairie nobles nommée La Gaudinaye, en laquelle a
métayer et y a été adjoint une maison et 25 journaux de terre roturière et
demeure le dit Thomas hors la dite paroisse. [Note : Peut-être bien à la
Caunelaye, alors en Corseul. Le ms. de Ducheshe ajoute que la Gaudinaye relevait
du Plessis-Balisson].
- JEHANNE DE LA RAVILLAYE tient une maison et environ 18
journaux et demy de terre roturière et ne paie cette Jehanne fouage parce
qu'elle est damoiselle.[Note : Ici, d'après le ms. 22320 et celui de des Salles,
se place la mention de "Mathurin Helliguen et de sa femme qui tiennent quelques
terres et un aplacement de maison roturière"].
- CHARLES DE MARS et sa femme
tiennent une maison et métairie noble appelée la Matlerye et y a métayer et à
icelle a été adjoint une maison et environ 50 journaux de terre roturière
et y a aussi métayer. [Note : On trouve à Pleurtuit, l'an 1513, Yvon du Matz,
fils d'André et Alain, frère germain de cet Yvon, lesquels sont natifs de la
dite paroisse].
- BERTHELOT LADVOCAT tient deux maisons nobles, l'une nommée
la Crochais et l'autre la Fardelaye et y a métayer et ô icelle a esté adjoint
deux maisons et 15 journaux de terre roturière tenue à métayer roturièrement
par un autre métayer. [Note : A cette même date, le même tenait à Pleurtuit 10
journaux de terre noble, ainsi que la Baronnays, en Saint-Enogat. Cf. Bibl.
Nat. Ms. F. 8311, f. 418].
- PIERRE LE PROVOST tient une maison nommée Recouvrée
en laquelle a été adjoint 11 journaux et demy de terre roturière. [Note : A la
même époque, Jean Le Provost faisait valoir à Pleurtuit La Ville-es-Echaillou.
Il habitait alors Saint-Enogat et était marié à Marguerite Rolland. Nous croyons
que c'est Recouvrée que désigne le ms. 22320 sous le nom de Courcière].
- PIERRE GUILLAUME possède deux maisons et métairies nobles, l'une nommée le
Bouays-Gardon, et l'autre La Lande, et y a métayer et y a été annexé 14 journaux
de terre roturière. [Note : Pierre, fils d'Alain, possédait alors au Pleurtuit
la métairie de Casnoual, ainsi que 75 journaux de terre en Trigavou]. Plus tient
une autre maison et métairie roturière appelée Le Pontaven à laquelle il y a
environ 44 journaux de terre roturière.
- ROLLAND DU BREIL possède deux maisons
nobles, l'une nommée la maison de Rays et y a métayer, l'autre appelée la
Ville-Bonnette et y a métayer et ô lesquelles maisons a esté adjoint aucun
héritage roturier. Plus tient une maison roturière nommée la Barre, qui
autrefois fut à Jehannot Marquer, et ne paie point de fouage le métayer
d'icelle, parce que Rolland du Breil, en son temps président de Bretagne,
aïeul du dit Rolland, à raison de ce apporta à la dite paroisse deux tiers de
feux de rabais, dont jouissent les dits paroissiens.
- GILLES LA CHOUE tient un
lieu noble ancien, nommé la Ville-au-Prévost, il y a quelques rotures
adjointes.
- OLLIVIER L'ABBÉ tient une maison et six journaux de terre noble
nommée la Courmarie et y a plusieurs rotures adjointes. [Note : Duchesne, ms.
70, f. 256, écrit "Courmarière" et ajoute : "tenue du Plessis-Balisson". Il
s'agit de la ferme actuelle de la Commérière].
- FRANÇOIS L'ABBÉ et CATHERINE
DU GOURAY, sa mère, tiennent une métairie noble, nommée la Motte l'Abbé et y
a environ 35 journaux de roture. [Note : A cette même époque, Colas L'Abbé,
de Corseul, ainsi que Nicole Labbé, noble homme, comparurent à la Réformation de
Languenan (Ms. F. 8312)].
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Nobles de Ploubalay déboutés par arrêt du Parlement de Bretagne lors de la Réformation de 1669. - ARTHUR LE RIVRE (ou LE RIVERÉ), sieur de la Cornillais, né le 13 juin 1604 ; décédé le 19 mars 1685 ; fils d'écuyer François et de Françoise Henry ; époux en premières noces de Catherine Bouan, inhumée le 30 avril 1658 et en secondes noces de Jeanne Briand, de condition commune. Débouté de la noblesse par arrêt du 30 août 1669. - YVES ROBERT, sieur du Pont-Ville d'Asne, né le 23 décembre 1634, fils d'écuyer André, sieur de la Garandière et de Claude d'Yvignac ; marié en 1660 à Françoise Le Dos, dame de la Ville-Marie, qui lui donna neuf enfants. Débouté de la noblesse par arrêt du 27 juillet 1671. - Louis DE PONTUAL, sieur des Saudrais, en Ploubalay, né le 27 février 1608, fils d'écuyer Michel, sieur de la Noë et de Michelle Alissard, décédé le 26 août 1682 ; marié, 1° le 4 août 1638, à Bertranne Bezard ; 2° le 20 juillet 1655 à Mathurine Le Moine, de Corseul. Débouté de la noblesse le 23 mars 1671. - FRANÇOIS ROBERT, sieur de la Basse-Touche, en Crehen, né à Ploubalay le 4 mars 1632, d'écuyer André, sieur de la Garandière et de Claude d'Yvignac, marié le 21 avril 1654, à Bernardine Lemègre. Débouté de la noblesse par arrêt du 27 janvier 1671.
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