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SENS-DE-BRETAGNE

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La commune de Sens-de-Bretagne (pucenoire.gif (870 octets) Sen) fait partie du canton de Saint-Aubin-d'Aubigné. Sens-de-Bretagne dépend de l'arrondissement de Rennes, du département d'Ille-et-Vilaine (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de SENS-DE-BRETAGNE

Sens-de-Bretagne semble venir du latin « Sensum » (direction).

La paroisse de Sens-de-Bretagne existe dès le XIème siècle et dépend alors de l’ancien évêché de Rennes. L’église est donnée en 1092 par Raoul 1er de Fougères à l'église Notre-Dame de Fougères qui relevait alors de l'Abbaye de Marmoutiers en Touraine. Les moines fondent à Sens-de-Bretagne un prieuré au XIIème siècle.

Ville de Sens-de-Bretagne (Bretagne).

La seigneurie de Sens avait été démembrée de la baronnie de Fougères et donnée vers 1310 par Yolande de Lusignan dame de Fougères à Foulques de Malemains. Jeanne de Malemains, sa fille, la transmet à son fils le Connétable Bertrand du Guesclin. Propriété de la famille Du Guesclin avant 1395, elle est vendue à la famille Brochereul (en 1395), puis devient la propriété des familles Montauban (en 1482), Rosnyvinen (en 1487). Elle est érigée en baronnie en 1487.

Ville de Sens-de-Bretagne (Bretagne).

La commune de Sens dépend de la juridiction de Bazouges-la-Pérousse jusqu’en 1790, date à laquelle elle est érigée en canton du district de Dol-de-Bretagne, et regroupe alors les communes de Feins, Gahard, Vieux-Vy-sur-Couesnon et Romazy. Elle est ensuite rattachée au canton de Saint-Aubin-d’Aubigné en 1800.

Ville de Sens-de-Bretagne (Bretagne).

On rencontre les appellations suivantes : ecclesia de Sens (en 1092), parochia de Censibus (en 1516).

Ville de Sens-de-Bretagne (Bretagne).

Note 1 : liste non exhaustive des recteurs de la paroisse de Sens (Sens-de-Bretagne) : Richard Rocheran (il déclara en 1463 devoir au seigneur de Sens 2 sols de rente sur le champ du Prieuré "pour droit de haye"), Martin Couesnon (prieur commendataire en 1534), Pierre Jouaud (en 1538), Pierre d'Argentré (1564-1585), Martin-Pierre Vibert (en 1586), Raoul Foucher ou Fouscher (1599-1641, il fonda l'école de Sens et fit beaucoup de bien à son église), Jérôme Le Febure de Laubrière (en 1641 et en 1642), N... Pichart, Pierre Fougler (1657-1680), Jean Lohier ou Sohier (1680-1688, inhumé dans le choeur de son église), Frère Jean Gauthier (1688-1705), Frère Pierre de Lespine (1706-1744, inhumé dans le choeur de l'église), Frère Joseph Le Gouverneur (1744-1760, inhumé dans l'église), Frère Pierre-René Geslin (1760-1761), Frère Hyacinthe Buchet (1761-1783, inhumé dans le choeur de l'église), Frère Jean-Baptiste-Christophe Jolly (1783-1789), Julien Pelé (1803-1812), Pierre-Marie Lecorre (1821-1825), Jean-Toussaint Hesnon (1825-1832), Guillaume Gillouaye (1832-1843), François Renoult (1843-1847), Jean-Marie Guihard (1847-1854), Jean Gilbert (1854-1871), Pierre-Marie Aubry (à partir de 1871), ...

Note 2 : liste non exhaustive des maires de Sens-de-Bretagne : Alexandre Louis Poussin du Bourgneuf (1800-1819), Joseph-François Dupetitpré (1819-1848), Aimé Bénis (1848-1852), Victor Jéhannin (1852-1858), Théodore-Joseph Dupetitpré (1858-1860), Henri Géniaux (1860-1874), Pierre Joulain (1874-1887), Henri Géniaux (1887-1889), Pierre Roussin (1890-1891), Emile Louis Beillard (1891-1919), Emile Juhel (1919-1933), Francis Briand (1934-1945), François Guesdon (1945), Francis Briand (1945-1977), Gabriel Méhault (1977-1995), Philippe Daunay (1995-2008), Yves Colombel (2008-2020), etc ...

Ville de Sens-de-Bretagne (Bretagne).

Voir   Ville de Sens-de-Bretagne (Bretagne) " Le cahier de doléances de Sens-de-Bretagne en 1789 ".

Voir   Ville de Sens-de-Bretagne (Bretagne) " Création de la première école de Sens-de-Bretagne ".

Ville de Sens-de-Bretagne (Bretagne).

Voir   Ville de Sens-de-Bretagne (Bretagne) " Origines de la paroisse de Sens (aujourd'hui Sens-de-Bretagne) ".

Voir   Ville de Sens-de-Bretagne (Bretagne) " Pierre-Jean Besnard, prêtre natif de Sens et guillotiné à Rennes en 1794 ".

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PATRIMOINE de SENS-DE-BRETAGNE

l'église Saint-Sulpice (1858-1860), édifiée d'après les plans de l'architecte Auger de La Loriaies. Saint Sulpice, évêque de Bourges, est le patron de Sens. L'ancienne église, aujourd'hui démolie, se composait d'une nef reconstruite en partie au XVIème siècle, d'une abside romane, d'une seule chapelle ajoutée au Nord de la nef et d'une tour posée à l'angle Sud-Ouest de cette même nef. En 1502, les paroissiens de Sens ayant appris que l'ordinaire condamnait le choeur de leur église comme trop exigu, consentirent à ce que Philippe de Montauban, seigneur de Sens, reconstruisît à ses frais le chanceau. En 1511, ce seigneur fit marché pour l'extraction de la pierre nécessaire à cette construction avec Robin Ruallen, de Saint-Rémy-du­Plain ; mais ces matériaux durent être employés au relèvement du haut de la nef, car l'abside romane subsistait encore au XVIIème siècle. En 1613, en effet, le mur septentrional du chanceau tomba en partie « par caducité » et entraîna avec lui la fenêtre qui s'y trouvait. On constata alors en un procès-verbal qu'on voyait en ce lieu les écussons suivants : d'or à l'aigle à deux têtes de gueules armée d'argent, et de gueules à dix macles d'or ; dans le vitrail de la fenêtre écroulée se trouvait représenté un chevalier agenouillé, ayant les mains jointes et priant Dieu ; à côté de lui étaient les mêmes armoiries que ci-dessus ; la tradition voulait alors que ce chevalier fût le portrait de Du Guesclin lui-même. Cette intéressante verrière fut conservée, et elle existait encore en 1676. A cette époque, Anne Guérin de la Grasserie, seigneur de Sens, et Jacquemine Le Begassoux, douairière de Bouessay, continuaient de se disputer les prééminences de l'église de Sens, comme avaient fait en 1482 leurs ancêtres Philippe de Montauban, seigneur de Sens, et Jean de Champagné, seigneur de Bouessay. Constatation fut donc faite en 1676 de l'état suivant de l'église de Sens : le choeur en hémicycle, soutenu extérieurement par trois contreforts, était ajouré de trois fenêtres ; dans celle du milieu était l'écusson du baron de Sens : écartelé : aux 1er et 4ème d'or burelé de gueules, qui est de Volvire ; aux 2ème et 3ème de gueules à neuf macles d'or, au lambel d'argent, qui est de Montauban, et sur le tout d'or à six pals de gueules, qui est de Ruffec. Catherine de Montauban, dame de Sens, avait, en effet, épousé vers 1530 René de Volvire, baron de Ruffec. Un écusson semblable décorait la fenêtre du côté de l'épître, mais dans la vitre du côté de l'évangile apparaissait cet autre blason : écartelé : aux 1er et 4ème de gueules à neuf macles d'or, au lambel d'argent, qui est de Montauban, et aux 2ème et 3ème d'or à l'aigle éployée à deux têtes de gueules armée et becquée d'argent, à l'orle de gueules chargée de huit fleurs de lys d'argent. Au-dessous était représenté « un homme armé de pied en cap, la teste descouverte et agenouillé » ; à côté, un débris d'inscription laissait encore voir ceci : Bertra... Le baron de Sens soutenait que c'était le portrait de Bertrand Du Guesclin, mais la dame de Bouessay prétendait que l'inscription était moins ancienne que le personnage, qui devait être un sire de Bouessay. Près du maître-autel, dans le chanceau et du côté de l'évangile, se trouvait alors le tombeau de Georges de la Charonnière, seigneur de Bouessay (décédé vers 1628) ; son épitaphe était gravée « sur le pilier de l'arcade séparant le chanceau de la nef ». De chaque côté de cet arc triomphal était un autel : au Nord celui de Notre-Dame, au Sud celui de Saint-Michel. Proche le premier de ces autels s'ouvrait une fenêtre dont la vitre offrait les armoiries des sires de Montauban. Du même côté se trouvait la chapelle du Rosaire, séparée de la nef par deux arcades et ajoutée postérieurement à l'édifice. Au Sud, une autre fenêtre portait cette inscription : Missire Raoul Foucher, licencié aux droits, prieur de Sens, a faict refaire ladicte vittre en l'an 1608. Plus bas s'élevait la tour, de forme octogone, portant la date de 1575 et contenant l'horloge ; elle présentait l'écusson : « d'azur à la croix engreslée d'argent », d'Anne de Daillon, veuve de Philippe de Volvire, baron de Sens. Sur la grosse cloche de l'église étaient gravés les armoiries de Volvire et ces mots : Jésus, Maria. Haut et puissant Anne Volvire de Ruffec, marquis de Sainct-Brice, et dame Jeanne d'Erbrée sa mère. Marin Finéo m'a faicte, 1641. Sur la cloche de l'horloge se trouvaient l'écusson de Volvire et celui-ci : trois croix et une épée en abîme avec les lettres R. F. On lisait au-dessous : Vénérable Missire Raoul Foucher, licencié aux droits, prieur de Sens, a donné trois cents livres pour aider à faire la présente l'an 1634 (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine). Tout autour de l'édifice, sauf dans la chapelle du Rosaire et dans une partie du chanceau, régnait une litre portant au Nord les armes de Montauban et d'or à l'aigle de gueules, au Sud « de Montauban écartelé de ........ à plusieurs tourteaux ». La grande porte de l'église à l'Ouest, ornée de cinq ou six voussures, était surmontée d'un écusson en pierre portant six mouchetures d'hermines, 3, 2, 1, avec un lambel à trois pendants, que la dame de Bouessay prétendit être le blason d'un sire de Champagné, seigneur de Bouessay (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, fonds de Saint-Brice). Enfin, il existait en 1676 à Sens une croix processionnelle sur laquelle nous avons quelques détails. Au pied du crucifix était un écu en bannière chargé de neuf macles d'or au lambel d'argent, qui est de Montauban ; et de l'autre côté de la croix un autre écusson : mi-parti d'argent aux hermines de sable avec un lambel à trois pendants, qui est de Champagné, et un pin de sinople avec un porc-épic de sable ; enfin, sur le noeud de la croix apparaissaient les armes pleines de Champagné et cette inscription : De Sans (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, fonds de Saint-Brice). Quant au tombeau de Jeanne de Malemains, dame Du Guesclin et mère de l'illustre connétable, il n'en est point fait mention dans les archives concernant l'église de Sens ; elle y avait cependant choisi sa sépulture par testament daté de 1350 (Du Paz, Histoire généalogique de Bretagne, 416), et il est regrettable qu'on en ait perdu le souvenir. La confrérie du Rosaire fut érigée à Sens le 18 mars 1652 par le P. Julien Aubry, dominicain de Bonne-Nouvelle. La construction de la nouvelle église de Sens fut commencée le 24 mars 1857 ; elle se compose de trois nefs et d'un choeur à pans coupés, le tout avec ouvertures en plein cintre (Pouillé de Rennes). La chaire date de 1860. Le retable de l'Apparition du Sacré-Cœur date du XIXème siècle ;

Eglise de Sens-de-Bretagne (Bretagne).

la croix, située au lieu-dit le Pont-Sec ;

la croix, située au lieu-dit La Madeleine ;

l'ancien prieuré Saint-Sulpice de Sens, jadis membre de l'abbaye de Rillé. En 1092, Raoul, seigneur de Fougères, donna à l'église Notre-Dame de Fougères, possédée alors par les religieux de Marmoutiers, toute l'église de Sens avec ses revenus, excepté un tiers de la dîme du blé, « totam ecclesiam de Sens, excepta tertia parte annonoe ». Lorsque l'église Notre-Dame de Fougères devint membre de l'abbaye de Rillé, les chanoines réguliers de ce monastère se trouvèrent en possession de l'église de Sens et ils y fondèrent un prieuré. En 1163, Raoul II, baron de Fougères, les confirma en la possession de la dîme des rentes de cens qui lui étaient dues en cette paroisse, « in Sens decimam censuum ». (Dom Morice, Preuves de l'Histoire de Bretagne, I, 651). Toutefois les Bénédictins de Marmoutiers conservèrent eux-mêmes à Sens quelques droits de dîmes à cause de leur prieuré de Saint-Sauveur-des-Landes. Des difficultés s'élevant à ce sujet entre eux et les religieux de Rillé, Pierre de Fougères, évêque de Rennes (1210-1222), les mit tous d'accord de la façon suivante : Les chanoines de Rillé recueilleront les deux tiers de la dîme du froment, du seigle et de l'avoine, et l'autre tiers appartiendra aux moines de Marmoutiers ; quant aux petites dîmes d'orge, millet, panais, lin, chanvre, etc., ces derniers religieux n'en auront que la sixième partie, et le reste sera cueilli par Rillé. Les religieux des deux abbayes jouiront ensemble d'une seule grange commune, pour l'entretien de laquelle Marmoutiers paiera, à la fête Saint-Jean, 4 sols, chaque année, à Rillé. Pendant la récolte des dîmes, le prieur de Sens aura droit d'entretenir des débris des gerbes trois porcs et vingt oies, et le prieur de Saint-Sauveur-des-Landes un porc et trois oies seulement ; de plus, pendant ce même temps de la récolte, le prieur de Sens aura droit à un boisseau d'avoine menue toutes les deux nuits, ou à un boisseau d'avoine grosse toutes les trois nuits, pour la nourriture de son palefroi. Enfin, cette curieuse charte mentionne le clerc de Sens, accompagnant le prieur, et le secrétaire du même prieur ; l'un et l'autre avaient droit chacun à une gerbe seulement de chaque paroissien de Sens (Archives de la société archéologique d'Ille-et-Vilaine). Le prieuré-cure de Sens demeura, plus tard, longtemps en commende ; les religieux de Rillé parvinrent à le faire rentrer en règle durant le XVIIème siècle ; depuis lors jusqu'à l'époque de la Révolution, les chanoines réguliers de Rillé desservirent la paroisse de Sens. En 1564, Pierre d'Argentré, chanoine de Rennes, prieur-recteur commendataire de Sens, déclara que son bénéfice ne valait pas 400 livres de rente. On dit qu'en 1790 il atteignait un revenu de 1 800 livres (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine). Le manoir prioral se trouvait dans le bourg de Sens, au Midi et près de l'église paroissiale. D'après un croquis du XVIIIème siècle, il se composait alors d'un corps de logis orné d'une tourelle et précédé d'une cour où s'élevait un colombier. Des jardins et un pourpris dépendaient aussi de cette maison, dont l'emplacement est maintenant occupé par le presbytère (abbé Guillotin de Corson) ;

le manoir de la Chevrie, édifié à l’emplacement d’un ancien château appartenant à la famille Du Guesclin. C’est un démembrement de la baronnie de Fougères qui est donné vers 1310 par Yolande de Lusignan dame de Fougères à Foulques Malemains. Il est uni à la baronnie de Sens jusqu’en 1624 et sert de résidence aux seigneurs de Sens. Propriété de la famille Volvire, barons de Sens puis de la famille Sévigné, seigneurs de Montmoron (jusqu’en 1789) ;

le manoir de la Grehignais (XV-XXème siècle). On y trouve un four à pain (XXème siècle) ;

le manoir de Bourgneuf (XVIème siècle) ;

le manoir de la Porte (1596-XVIII-XXème siècle) ;

le manoir de Mesbée (1676). Il appartient à Robert du Boislouveau ;

le puits (XIXème siècle), situé au lieu-dit le Haut-Chemin ;

le lavoir (1894), situé au lieu-dit le Pont-Sec ;

la tour de l'ancien manoir de Bouessay (XVIème siècle). L’ancien manoir de Bouessay avait un droit de haute justice. Sa chapelle a été rasée en 1852 : elle s'élevait à quelque distance de ce manoir, au-delà des étangs qui l'entourent. C'était un joli sanctuaire de style ogival fleuri, construit par les sires de Champagné, seigneurs de Bouessay. Leurs armoiries, d'hermines au lambel d'argent à trois pendants, signalées dans cette chapelle en 1676, se retrouvent encore sculptées sur des pierres en provenant. On conserve aussi dans une maison construite avec les débris de ce sanctuaire, rasé vers 1852, une statue de saint Fiacre dont la tête est fort belle. Le domaine est la propriété successive des familles Champagné (en 1427), la Charonnière (en 1556), le Bégassoux (début XVIIème siècle), Guischard, seigneurs de Martigné et du Breil, seigneurs de Rays (en 1700), Montbourcher, Montaudouin (en 1789) ;

Manoir de Sens-de-Bretagne (Bretagne).

les moulins à eau du Pont, de la Monneraye, de la Denisais ;

Ville de Sens-de-Bretagne (Bretagne).

A signaler aussi :

la découverte d’une hache polie (époque néolithique) ;

un saloir (XIV-XVème siècle), situé au lieu-dit le Bois-Robin ;

le manoir prioral qui occupait l’emplacement du presbytère actuel. Il était au XVIIIème siècle muni d’une tourelle et d’un colombier ;

l'ancienne chapelle Notre-Dame, autrefois située au bourg ;

l'ancien manoir de la Vallerie. Il était à la famille Marchand en 1513 ;

l'ancien manoir de Saint-Gravé. Sa chapelle est sécularisée ;

l'ancien manoir de la Monneraye. Propriété successive des familles Richard (en 1427), Poupart (en 1513), Chauvin (en 1673 et 1710) ;

l'ancien manoir de la Cour de Rimoux ;

l'ancienne croix des Mesliers ;

l'ancienne croix de Sautoger datée de 1601 ;

l'ancienne croix Dénier ou Daniel. Elle était en bois ;

l'ancien manoir de la Barre. Propriété des seigneurs de la Magnanne en 1427, puis de la famille Rimoux et Romilley en 1513 ;

Ville de Sens-de-Bretagne (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de SENS-DE-BRETAGNE

La baronnie de Sens : La seigneurie de Sens, ayant son chef-lieu en la paroisse de même nom, fut détachée au commencement du XIVème siècle, en même temps que la terre de la Chévrie et les moulins de Vieuxvy, de la baronnie de Fougères dont elle faisait partie Le tout avec une haute justice fut alors donné par Yolande de Lusignan, dame de Fougères, à Foulques de Malmains (ou Malemains), à charge de le tenir à foi et hommage, pour récompenser ce seigneur des services que lui et ses ancêtres avaient rendus à la maison de Fougères (Du Paz, Histoire généalogique de plusieurs maisons de Bretagne, 416). Foulques de Malmains (ou Malemains) ne laissa qu'une fille nommée Jeanne, qui épousa Robert du Guesclin, seigneur de Broons, et donna le jour à l'illustre connétable Bertrand du Guesclin. Cette dame apporta à son mari la seigneurie de Sens, et faisant son testament en 1350 elle voulut être inhumée dans l'église de Sens (Du Paz, Histoire généalogique de plusieurs maisons de Bretagne, 416). A la mort de Jeanne de Malmains (ou Malemains) la terre de Sens revint par droit de bail au baron de Fougères, mais ce seigneur à la requête de Bertrand du Guesclin, fils aîné de la défunte, qui lui avait rendu de grands services, s'empressa de la lui rendre et lui confirma en 1361 le don fait précédemment par Yolande de Lusignan (Dom Morice, Preuves de l'Histoire de Bretagne, I 1541). Le connétable n'ayant pas laissé d'enfants de ses deux mariages avec Tiphaine Raguenel et Jeanne de Laval, son frère, Olivier du Guesclin, comte de Longueville, hérita à sa mort en 1380 de la seigneurie de Sens. Mais il ne la conserva que peu de temps et la vendit dès 1395 à Robert Brochereul, sénéchal de Rennes, puis de Nantes et enfin chancelier de Bretagne (Du Paz, Histoire généalogique, 430). Robert Brochereul épousa en 1404 Moricette de Montfort, fille du seigneur de la Rivière-d'Abbaretz, qui mourut dès 1407 ; lui-même décéda en 1418 (Du Paz, Histoire généalogique, 553). Une de leurs filles, Jeanne Brochereul, s'unit à Guillaume de Montauban, seigneur du Bois-de-la-Roche, et lui apporta la seigneurie de Sens. De cette union naquit Guillaume de Montauban, seigneur de Sens après la mort de sa mère décédée à Parthenay en Poitou le 20 décembre 1429. Ce jeune homme perdit aussi son père vers le même temps, car en 1430 il se trouvait, étant mineur, sous la tutelle de son grand-père Robert de Montauban (Archives d’Ille-et-Vilaine, E 390). Guillaume de Montauban, seigneur du Bois-de-la-Roche et de Sens, épousa : - 1° Jeanne de Keradreux, - 2° Orfraise de Sérent et - 3° en 1467 Françoise du Casso. Il mourut en 1487, laissant de sa première union un fils, Philippe de Montauban, qui devint dans la suite baron de Grenonville, vicomte du Bois-de-la-Roche, seigneur de Sens et chancelier de Bretagne. Ce dernier vendit à réméré, le 8 juillet 1487, la seigneurie de Sens à Guillaume de Rosnyvinen, seigneur du Plessis de Piré, mais il remboursa celui-ci peu de temps après et rentra en possession de Sens (Archives d’Ille-et-Vilaine, E 390). Nous avons vu précédemment que le chancelier Philippe de Montauban acheta en 1513 la châtellenie de Saint-Brice. A partir de cette époque, les seigneurs de Saint-Brice furent en même temps seigneurs de Sens, et les deux terres furent même unies en une seule juridiction en 1566. Néanmoins Sens fut quelquefois donné provisoirement en apanage ; ainsi en 1548 Françoise de Volvire, épousant François de Beaupoil, seigneur de Saint-Aulaire, reçut en dot la baronnie de Sens (Saint-Gelais, Nobiliaire, IV, 275), mais son frère François de Volvire , baron de Ruffec, reprit presque aussitôt cette terre dont il rendit lui-même aveu l'année suivante (Archive de Loire-Inférieure, voir Sens) et qu'il donna ensuite en partage à son puîné, Philippe de Volvire. Un des cadets de ce dernier, Jean de Volvire, abbé de la Couronne, eut aussi quelque temps la baronnie de Sens qu'il remit en 1603 aux mains de son frère Jacques de Volvire, baron de Saint-Brice (Archives d’Ille-et-Vilaine, E 390). Aussi le dernier marquis de Saint-Brice fut-il en même temps le dernier baron de Sens.

Ville de Sens-de-Bretagne (Bretagne).

La seigneurie de Sens, relevant de la baronnie de Fougères et par suite du roi dans les derniers siècles, fut érigée en baronnie, le 14 décembre 1498, par la duchesse Anne de Bretagne en faveur de son chancelier Philippe de Montauban. Louis XIV confirma cette érection par lettres patentes du 30 avril 1651 (Archives d’Ille-et-Vilaine, E 390). Par autres lettres du 11 juin 1506, la duchesse Anne accorda encore à Philippe de Montauban la faveur de « marcher immédiatement après les anciens barons de Bretagne », et cette prérogative fut confirmée le 3 octobre suivant par le roi Louis XII (Archives d’Ille-et-Vilaine, E 390). Enfin dès 1378 Charles V avait établi, en faveur de son fidèle connétable, Bertrand du Guesclin, un marché tous les lundis au bourg de Sens et deux foires par an aux fêtes de saint Sulpice (17 janvier) et de saint Barnabé (11 juin). Cette création du marché de Sens fut confirmée en 1607 par lettres patentes d'Henri IV (Archives d’Ille-et-Vilaine, E 390 - En 1549 ces foires se trouvaient remplacées par trois autres foires tenues aux fêtes de saint Pierre-ès-Liens, saint Mathieu et sainte Catherine). Les fiefs de la baronnie de Sens comprenaient la paroisse entière de ce nom et s'étendaient même un peu dans les paroisses circonvoisines notamment en Romazy et Vieuxvy. Ils jouissaient d'une haute justice qui punissait encore de mort en 1599. A cette époque, en effet, Julien Bruslé, convaincu d'inceste avec Jeanne Rahnel fille de sa femme, fut condamné par les juges de Sens à « estre mené en chemise, teste et pieds nuds, tenant en ses mains ung cierge de cire ardent, devant la porte de l'église de Sens et là confesser son crime... puis estre conduit à la justice-patibulaire de ladite juridiction de Sens et à icelle estre pendu et étranglé, et le corps dudit Bruslé mort estre ars (brûlé) et mis en cendre ». L'exécution de la complice Jeanne Rahnel fut, à cause de sa grossesse et à la requête de son mari Guillaume Liart, remise à plus tard et cette femme profita du sursis pour échapper à la mort en s'évadant des prisons de Sens (Archives d’Ille-et-Vilaine, E 390). Le sceau de la juridiction de Sens en 1554 présente un écusson portant : Ecartelé de Volvire et de Saint-Brice, avec un écu (malheureusement effacé) sur le tout : la légende est : S. DES ACTES DE LA COURT DE SENS (Archives d’Ille-et-Vilaine, E 396). Le baron de Sens avait le droit de faire dans le bourg même de Sens et devant l'église les derniers mariés de la paroisse courir et frapper la quintaine ; le seigneur de Bouessay et le prieur de Sens relevaient de lui et il était seigneur fondateur et prééminencier de l'église de Sens. Aussi ce temple était-il jadis couvert d'écussons appartenant aux sires de Sens et de Saint-Brice. On y voyait même encore en 1613 les armoiries de la famille du Guesclin et dans un vitrail la figure d'un chevalier agenouillé et priant Dieu, que la tradition regardait alors comme étant le portrait du célèbre connétable Bertrand du Guesclin (Archives d’Ille-et-Vilaine).

Ville de Sens-de-Bretagne (Bretagne).

Y eut-il jamais un château de Sens ? C'est fort douteux, quoiqu'il y eut en cette paroisse un fief appelé le Châtellier et une pièce de terre du même nom mentionné en 1657. Il est vraisemblable que le manoir de la Chévrie fut dès l'origine la résidence des seigneurs de Sens. En 1549 ce manoir situé en Sens constituait avec les trois moulins à eau de Vieuxvy, de Romazy et de la Denissaye le domaine proche de la baronnie Sens (Archives de Loire-Inférieure, vois Sens). Mais nous avons vu précédemment que la Chévrie fut vendue en 1624 par le baron de Sens au seigneur de Montmoron, et unie plus tard en 1657 au comté de Montmoron. Les moulins et quelques bois formèrent alors seuls ce domaine proche de Sens. Néanmoins à cause de ses fiefs, l'intendant de Bretagne estimait vers 1711 la baronnie de Sens valoir bien encore 5 000 livres de rente (Archives d’Ille-et-Vilaine, C 2157) (abbé Guillotin de Corson).

Ville de Sens-de-Bretagne (Bretagne).

Lors de la Réformation faite en 1427, dans l'évêché de Rennes, par les commissaires Jamet Baude et Jacques Boterel, plusieurs nobles sont mentionnés à Sens-de-Bretagne :

la métairie de la Chevrie appartenant au seigneur et dame de Cens (Sens) ;

Guillaume de Champeigné (Champagné), sr. de la métairie du Bouexay (Bouessay) ;

Jean Richard, sr. de la métairie de la Moulneraye (Monneraye) ;

l'hôtel de la Barre appartenant au sr. de la Megnener (Magnanne) ;

l'hôtel de la Gomevraie roturier appartenant à feu Rolland Sebille " fils de la sœur naturel de messire Bertran du Guesclin ".

Voir   Ville de Sens-de-Bretagne (Bretagne) " Seigneuries, domaines seigneuriaux et mouvances de Sens-de-Bretagne ".

(à compléter)

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