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ABBAYE SAINTE-CROIX DE QUIMPERLE

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Abbaye Sainte-Croix de QUIMPERLE - Quimperlé

Au VIème siècle, saint Guthiern ou Gunthiern, originaire de Grande-Bretagne, fait construire un monastère au lieu dit Anaurut. Ce monastère primitif subsiste jusqu'au IXème siècle, époque à laquelle il est détruit par les Normands. C'est dans le monastère d'Anaurot, en visitant l'église que fait construire saint Corbatius, que meurt saint Gouesnou, lâchement assassiné en 1057. Puis Alain Canhiart (ou Caignart ou Cagnart), comte de Cornouaille, crée l'abbaye bénédictine de Sainte-Croix (abbatia Sanctoe Crucis Kemperlegiensis), vers 1029 (ou entre 1046 et 1051). Catuallon, abbé de Redon, souscrit l'acte de fondation, et lui fournit des religieux pour commencer cet établissement. Cette abbaye est fondée pour sept religieux. L'abbé possède un revenu annuel de sept mille cinq cents francs. Saint Gurloës (en breton saint Urlou), prieur de Saint-Sauveur de Redon, en est le premier abbé ou prieur. Il est bénit par Orscaud, évêque de Quimper, et meurt en odeur de sainteté le 25 août 1057, suivant la Chronique de son monastère. Il y est inhumé en l'an 1058. Jean succède à saint Gurloës. On prétend qu'il abdique quelques années avant sa mort, et qu'il termine sa carrière le 14 juin 1081, selon le nécrologe de l'abbaye de Landévennec, ce qui suppose sa démission. Vital est élu en 1059, se démet en 1066, et meurt en 1089, suivant la Chronique de son monastère. Benoît, frère de Hoël, comte de Cornouaille, et de Benedic, évêque de Quimper, embrasse d'abord la vie monastique dans l'abbaye de Landévennec. Sa naissance et son mérite lui procurent, en 1066, l'abbaye de Quimperlé, et l'évêché de Nantes en 1081. On ne sait pas les raisons qui le porte à joindre la qualité d'abbé à celle d'évêque. Il quitte l'une et l'autre en 1114, et se retire à Quimperlé, où il meurt l'année suivante. Killac gouverne le monastère sous la dépendance de Benoît, ce qui lui a fait donner le titre d'abbé. Hoemeric ou Hemeric est indiqué comme abbé dans quelques titres, mais on ne sait s'il l'est véritablement, ou s'il est simplement administrateur sous Benoît. Il meurt le 5 juillet 1130. Helmarc'h paraît avoir été abbé au même titre que les deux précédents : il vit encore en 1128. Gurhand ou Gurvand est élu en 1114 sur la démission de Benoît, et bénit par Raoul, archevêque de Tours. Il se démet en 1130 et meurt l'année suivante. Adonias est élu en 1130, se démet vers l'an 1140 et meurt le 3 mars 1143, suivant la Chronique de son monastère. Roenguallon ou Riguallon est élu vers l'an 1140, se démet en 1147, et vit encore en 1160, suivant une charte du Temple. Rodaud est élu en 1147, mais on ignore l'an et le jour de sa mort. Rioc succède au précédent, et meurt le 21 mai 1160, selon l'obituaire de son monastère. Donguallon est élu en 1160, et meurt en 1163, suivant la Chronique de son abbaye. Rivallon est élu en 1163, se démet en 1186, et meurt en 1187. En 1166, il obtient de Bernard, évêque de Quimper, une lettre qui confirme son droit de patronage sur les églises de Quimperlé. Quelques actes lui donnent le nom de Ruallend. Even est bénit en 1186, se démet en 1209, et meurt le 3 janvier 1210, suivant la Chronique de son abbaye. Savaric est bénit en 1209, et meurt en 1211, selon la même Chronique. Daniel est bénit en 1212, se démet en 1237, et meurt en 1249, selon l'obituaire de son monastère. Rivallon, surnommé Saligoc, est élu en 1237, et meurt en 1239, suivant la Chronique de son monastère. Even succède à Rivallon, et meurt le 13 février 1263. Il a quelques différends avec Guy, évêque de Quimper, pour le patronage des églises de Quimperlé. Leur dispute se termine par une transaction datée du mois d'octobre 1262, par laquelle le patronage est adjugé à l'abbé, mais la collation et le droit de visite sont donnés au prélat (à noter que la ville de Quimperlé était jadis partagée en deux paroisses, Saint-Colomban et Saint-Michel). Daniel, IIème du nom, surnommé Bels ou Saligoc, est élu l'an 1262, et meurt le 31 août 1269 (II kalendas septembris obiit Daniel dictus Broth de Belsia, dit l'obituaire). Daniel, IIIème du nom, surnommé Blanchart, élu le 2 septembre 1269, est déposé en 1277. Il en appelle au Pape, et meurt à Viterbe le 11 septembre 1279. Cadioc est élu en 1278, et meurt le 20 avril 1296. Alain de Kerudierne, moine de Saint-Martin-des-Champs, est élu en 1296, bénit le 6 janvier 1297 par l'évêque de Paris dans l'église de Saint-Victor, et fait son entrée à Quimperlé le dimanche de Quasimodo suivant. Il meurt le 4 mai 1324. Yves de Quillihourc'h ou de Quilliouc'h accepte, le 27 avril 1370, la fondation d'une messe par semaine, faite par le duc Jean IV. Il meurt le 10 juillet 1381. Guillaume est élu en 1381, et transféré à Redon en 1384. Robert Pepin est recommandé au duc par le Pape Clément VII, siégeant à Avignon. Il ratifie, le 18 avril 1387, le douaire accordé à la duchesse Jeanne de Navarre, et vit encore le 10 juin 1397. Henri de Lespervez tient le siége abbatial en 1409, et meurt le 2 mai 1434. Hervé Morillon est élu en 1434, et meurt en 1453, selon un catalogue moderne. Guillaume de Villeblanche est élu en 1453, et meurt le 10 octobre 1483. Il consent, en 1472, à la levée d'un impôt sur les vins et les denrées vendus par ses vassaux, à condition que les autres seigneurs de Bretagne approuvent cette imposition. Sebastien du Pou, religieux de Redon, est élu en 1483, et meurt le 12 décembre 1499. Après la mort de cet abbé, Robert Guibé, évêque de Tréguier, obtient du Pape Alexandre VI la permission de posséder l'abbaye de Quimperlé en commende, mais les religieux lui opposent un sujet qui a l'agrément de la cour. Pierre de Kergus, conseiller et maître des requêtes ordinaires du roi, est élu par ses confrères en 1500. Il obtient, le 27 septembre 1512, la permission de célébrer l'office divin dans l'un des prieurés de son abbaye, à cause de la contagion qui règne à Quimperlé. Il décède le 29 août 1520. Daniel de Saint-Alouarn, élu en 1521, gouverne l'abbaye pendant 32 ans, et meurt le 25 mai 1553. L'obituaire s'exprime ainsi sur son article : VIII kalendas junii obiit frater Daniel de Saint-Alouarn, abbas istius loci, qui mirum in modum hoc monasterium donis ac virtutibus illustravit. C'est le dernier abbé régulier de cette maison. Odet de Coligny (ou Coligni), évêque de Beauvais et cardinal, sous le nom de Châtillon, prend possession, par procureur, de l'abbaye, le 21 novembre 1553, et se démet en 1566. Il meurt en Angleterre en 1571, dans la religion protestante qu'il avait embrassée, et après avoir donné en France de grands scandales par son apostasie. Louis de Vallory, protonotaire du saint Siége et aumônier ordinaire du roi, fait serment de fidélité au roi, en 1566, pour l'abbaye de Quimperlé, et obtient ses bulles l'année suivante. L'abbaye lui est disputée par Etienne Boucher, secrétaire du roi, et son ambassadeur à Rome, mais il est maintenu dans sa promotion. Pierre de La Bessée, chanoine de Notre-Dame de Paris, est abbé commendataire de Quimperlé en 1575 et 1579. Il meurt en 1586. Henri de Gondy (ou Gondi), évêque de Paris, fait serment de fidélité au roi pour les abbayes de Quimperlé et de Buzay en 1600. Il meurt le 3 août 1622. Jean François Paul de Gondi (ou Gondy), connu sous le nom de cardinal de Retz, prend possession de l'abbaye, le 10 août 1624, et s'en démet en 1668. C'est à son époque qu'est introduite dans l'abbaye la réforme de Saint-Maur par les soins de Dom Pierre Rouxel, religieux de Saint-Melaine et chambrier de Quimperlé. Guillaume Charrier, gentilhomme lyonnais, est nommé à la requête du cardinal de Retz, et prend possession de l'abbaye le 23 juin 1668. Il décède au château de La Roche, près de Lyon, le 5 septembre 1717. Christophe Louis Turpin-Crissé de Sanzai, évêque de Rennes, et ensuite de Nantes, prend possession de l'abbaye le 20 avril 1718, et meurt le 29 mars 1746. N. de Goyon - Vaurouault, est nommé à l'abbaye le 23 avril 1746, et la possède jusqu'en 1758, époque à laquelle, semble-il, il décède. N. Berthelot, docteur en théologie, curé de Bièvres, diocèse de Paris, nommé en 1752 instituteur des enfants de France, est pourvu de l'abbaye de Quimperlé en 1758. Il en jouit jusqu'en 1785. Guillaume Davaux, né le 1er mars 1740, à la Côte-Saint-André, en Dauphiné, fait avec succès ses études théologiques au séminaire de Saint-Irénée, à Lyon, et montre beaucoup d'ardeur pour l'étude. Placé d'abord dans la maison de Rohan Guémené, il est choisi par Louis XVI pour être instituteur du dauphin, de son frère qui portera plus tard le nom de Louis XVII, et de Madame royale, devenue duchesse d'Angoulême et ensuite dauphine. Il est nommé à l'abbaye de Quimperlé en 1785. L'abbé Davaux meurt à Paris, à l'âge de 82 ans, le 8 novembre 1822, avec les titres de vicaire général de Soissons et de chanoine honoraire de Saint-Denis. Le monastère est restauré au XIXème siècle. La crypte date du XIème siècle. Le tombeau de Gurloës date du XVème siècle. Le retable date du XVIème siècle. La mise en tombeau date de 1500. La Chaire date du XVIème siècle. 

Abbaye Sainte-Croix

 

Abbaye Sainte-Croix

   

Abbaye Sainte-Croix

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Abbaye Sainte-Croix

 

Abbaye Sainte-Croix

 

Abbaye Sainte-Croix

Note : Œuvre pieuse, la fondation de Sainte-Croix, à la frontière du Vannetais illustre également les ambitions politiques des comtes de Cornouaille de constituer un vaste domaine de Châteaulin à Auray. Devenus comtes de Nantes en 1054 et ducs de Bretagne en 1066, la faveur qu'ils accordent à Sainte-Croix ne se dément pas. Faveur illustrée par de multiples donations de Nantes à Locronan et des privilèges variés : tant seigneuriaux sur la Ville de Quimperlé que religieux comme le droit de juridiction épiscopale sur toutes les possessions de l'abbaye. Les abbés se recrutent dans la famille ducale comme Benoît (1066-1115), également évêque de Nantes. 

Belle-Ile fut âprement disputée au début du XIIème siècle entre les abbayes de Redon et Quimperlé. L'appel des papes permit à cette dernière abbaye de triompher après un long procès en 1119 de Redon pourtant soutenue par le duc. Saint Cado (prieuré) est donné par le duc Alain Fergent en 1089. Locronan (prieuré) est donné par le comte Alain Cainart en 1031. A Nantes, Notre Dame fut donnée par la duchesse douairière Berthe en 1075.

Au milieu du XIIème siècle, Sainte-Croix se situe aux premiers rangs des abbayes bretonnes par l'importance de son spirituel (13 ou 11 prieurés, 17 églises et chapelles) ou de son temporel. Mais au XIIIème siècle, la puissance et la richesse conduisirent les évêques et les ducs à restreindre certains privilèges : Jean Ier Le Roux (1237-1286) obtint le partage des taxes sur la ville et installa un monastère concurrent sur la rive gauche de la Laîta : les dominicains.

Abbaye Sainte-Croix de Quimperlé

La commende et ses effets désastreux.

La commende fut introduite à Sainte Croix en 1553. Instituée en France par le Concordat de Bologne (en 1516) à la demande de François Ier, la commende confie l'administration d'un monastère, non plus à un abbé élu, mais à un séculier. Ce système permet ainsi au Roi de récompenser à bon compte ses protégés, souvent de grands seigneurs, qui cumulant ces bénéfices ecclésiastiques ne résident pas sur place.

Parmi les abbés commendataires, citons Odet de Chatillon-Coligny qui pille Sainte-Croix, les deux Gondi, Henri évêque de Paris puis Paul son neveu, le très célèbre Cardinal de Rets. Les deux derniers sont les instituteurs des enfants de France. La mauvaise gestion des biens des abbayes est un phénomène fréquent qui illustre leur déclin. En 1740, on estime à 8 000 livres (soit près du quart du revenu annuel de l'abbaye) la somme perçue par l'abbé commendataire.

Hormis pendant l'abbatiat du lyonnais Charrier (abbé de 1668 à 1717) qui fit reconstruire l'abbaye et le logis abbatial, les bâtiments, tant de l'abbaye que des églises paroissiales en dépendant se dégradèrent. Quelques coupes de bois en forêt ne pouvaient procurer les crédits suffisants : les dépenses sur la seule abbaye étaient estimées à 22 800 livres en 1746 : le dortoir des religieux tombait en ruines, tout comme les églises Saint Michel et Saint Colomban. Si des réparations consenties difficilement sur Saint Colomban reportèrent sa ruine et sa désaffection au tout début du XIXème siècle, il n'en fut pas de même pour Saint Michel : En fait les cérémonies ont lieu à Notre Dame dès 1763, avant la démolition de l'église pendant la Révolution. 

A ces désordres matériels, s'ajoutait le désordre moral. Selon un rapport d'un bénédictin de la fin du XVIIIème siècle, la situation en 1650 était la suivante : « Il n'y avait plu que quatre religieux et deux prêtres séculiers aidaient à faire l'office ; Ils dînaient et soupaient en commun au réfectoire, mais qui voulait y trouver sa portion de vin devait l'y avoir portée. La maison était ouverte aux deux sexes, la grande salle servait de jeux de boules aux habitants et les chambres de religieux de buvettes aux bons garçons. Le dortoir, le cloître, le chapitre et tous les lieux réguliers étaient mal entretenus et sans clôtures. Les saintes reliques étaient au fond d'un coffre sans aucune décence et même quelques unes sans être enchassèes, l'église était dans un pitoyable état, il n'y avait aucun chandelier au maitre autel que les quatre grands piliers de cuivre ; la sacristie n'avait d'ornements, qu'une chasuble et deux tuniques et une chape de drap d'or à fleurs vertes. La Chapelle St Gurthiern, dans la grande cour était profanée et servait de retraite aux vaches, celle de St Gurloes sous l'église servait de rendez-vous ».

Mais en 1665, la réforme de Saint Maur restaura l'ordre et la discipline. Le XVIIIème siècle vit comme dans le reste du royaume l'aggravation de la désaffection des ordres religieux. En 1790, il ne restait plus à nouveau que 5 religieux.

L'affaiblissement face aux empiètements du pouvoir royal.

Quelques étapes :

1511. Partage par moitié du paiement des tailles entre le Roi et l'Abbé.

1549. Installation par le Roi d'un gouverneur à Belle Ile, première étape avant la perte de l'île en 1572-1584.

1556. René de Brisoual premier sénéchal d'une sénéchaussée royale implantée provisoirement au Bourgneuf et concurrente de la juridiction abbatiale à laquelle elle se substitue progressivement.

1670-1692. Régularisation par le Parlement de l'extension de la Justice Royale sur les 2/3 de la ville, malgré les efforts de l'abbé Charrier.

1750-1757. Maintien des droits de pêche et pêcherie de l'abbaye, mais perte de ses droits de coutume sur les blés, vins et autres denrées transitant par le port. L'abbaye se veut toujours le seigneur de Quimperlé exigeant des propriétaires réticents un aveu jusqu'à la fin du règne de Louis XV.

L'affirmation de la prééminence religieuse des Bénédictins sur le clergé de Quimperlé.

Quelques épisodes :

Clergé de Saint Colomban et Saint Michel.

1640-1642. Condamnation par la Cour de Quimperlé des prêtres de Saint Colomban et Saint Michel à la soumission à l'égard de Sainte-Croix dans les messes, processions et cérémonies.

1673. Condamnation des fabriques de Saint Colomban et Saint Michel à reconnaître à l'abbaye le droit d'examiner leurs comptes et de nommer leurs marguilliers.

Capucins.

1624-1628. Opposition à leur installation à Quimperlé. Elle ne fut possible qu'en 1653.

1726-1744. Condamnation des Capucins à accompagner les Bénédictins dans les processions et cérémonies à Notre Dame.

Dominicains.

1643. Procès de Sainte-Croix pour lever des droits sur le nouveau pont Saint Dominique construit par les Dominicains.

1681-1690. Procès obligeant les Dominicains à l'entretien et à la réparation de leur pont dégradé par l'endiguement de l'Ellé, résultant de la construction du logis abbatial de l'abbé de Sainte-Croix.

1684. Procès reconnaissant aux Bénédictins le droit de chanter la grand'messe en l'église des Dominicains le jour de la procession et d'y occuper les premières places.

Cisterciens de Saint Maurice.

1729. Défense faite de contester le droit de pêche exclusif de Sainte-Croix sur l'Ellé jusqu'au château de Carnoët (auteur inconnu).

Voir aussi  abbaye Sainte-Croix de Quimperlé Fondation de l'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé et ses premiers abbés. 

Voir aussi  abbaye Sainte-Croix de Quimperlé Des abbés réguliers de Sainte-Croix jusqu'à l'introduction de la Commende.

Voir aussi  abbaye Sainte-Croix de Quimperlé Des abbés commendataires de Sainte-Croix de Quimperlé jusqu'en 1790.

Voir aussi  abbaye Sainte-Croix de Quimperlé Chartes et Bulles du Cartulaire de l'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé.

Voir aussi  abbaye Sainte-Croix de Quimperlé La restauration de l'église Sainte-Croix de Quimperlé.

Voir aussi  abbaye Sainte-Croix de Quimperlé L'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé depuis 1789.

Voir aussi  abbaye Sainte-Croix de Quimperlé Description de l'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé.

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