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MUR-DE-BRETAGNE

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La commune de Mûr-de-Bretagne (pucenoire.gif (870 octets) Mur) est chef lieu de canton. Mûr-de-Bretagne dépend de l'arrondissement de Guingamp, du département des Côtes d'Armor (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de MUR-DE-BRETAGNE

Mûr-de-Bretagne vient du breton « muriou » (mur) et doit, semble-t-il, son origine à une station romaine (sur la voie de Rennes à Carhaix).

Dès l'arrivée des Bretons en Armorique, Mûr fait partie du comté de Cornouailles. Au Xème siècle, les comtes de Cornouailles prennent les titres de vicomtes de Poher et seigneurs de Mûr. Budic, qui vivait en 980, est le dernier à posséder toute la Cornouaille. Plus tard ce titre devint l'apanage de l'évêque de Quimper dont dépend Mûr jusqu'à la Révolution. Les enfants de Budic se partagent le comté et, au XIème siècle, l'on voit les deux fiefs de Corlay et de Mûr se séparer en faveur de deux des descendants. Rivalon, qui reçoit une partie de la seigneurie de Mûr, est la tige de la maison de la Rivière-Mûr (à noter qu'au XIIème siècle, l'on trouve Constance de Bretagne en possession de l'autre partie du fief de Mûr qu'elle fait passer à la maison de Rohan par son mariage avec Alain).

Vue général de Mûr-de-Bretagne (Bretagne).

Mûr-de-Bretagne est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Neulliac. Mûr-de-Bretagne (Mur) est citée comme bénéfice du diocèse de Quimper dès 1368. La paroisse de Mur avait pour succursales Saint-Connec et Saint-Guen, et avait pour subdélégation Pontivy (" Paroisse de l’ancien diocèse de Cornouaille, aujourd’hui dans le diocèse de Saint-Brieuc, sous le patronage de Saint Pierre. Elle comprenait autrefois deux trèves, actuellement paroisses Saint-Guen et Saint-Connec"). Elle ressortissait au siège royal de Ploërmel et la cure était à l'ordinaire.

C'est en 1280 qu'on trouve la première mention de Mûr-de-Bretagne. Jadis, le fief de la vicomté, dit de la "baillie de Mûr" s'étendait sur les paroisses de Mûr et de Saint-Caradec, et la seigneurie de Mûr s'étendait sur les paroisses de Neuillac et de Kergrist. Le siège de cette seigneurie se trouvait à Mûr-de-Bretagne où un vicomte de Rohan, probablement Alain IV (1195-1205) fait construire un château. Par la suite, le château, probablement ruiné, est remplacé par un manoir qui sert de rendez-vous de chasse à la famille de Rohan et porte le nom de Plaisance.

A la fin du XVIIIème siècle, le fief de Mûr (Mûr-de-Bretagne) est partagé entre : - 1° les Rohan, devenus ducs et maîtres de tout le Porhoët, et - 2° les seigneurs de Mûr dont les La Rivière-Mûr, puis les Boscher, sieurs de Launay-Mûr et de la Roche-Guéhennec. La succession de ces derniers est recueillie plus tard par la famille de Kerguezangor qui la transmet à celle de la Villéon de Boisfeuillet d'où elle sort pour devenir la propriété du comte de Noyan, puis, en 1815, de la famille Le Cerf.

Le Rôle des Décimes de 1783 assigne à la paroisse de Mûr-de-Bretagne comme chapelles : Saint-Elouan, taxé pour 6 livres 15 sols, Sainte-Suzanne (23 livres 17 sols 6 deniers), Saint-Tugdual (1 livre 15 sols), Saint-Jean (1 livre 15 sols), Notre-Dame de Pitié (1 livre 15 sols). La chapelle Sainte-Suzanne, qui avoisine le bourg, est ornée de peintures et de sculptures curieuses. Le recteur de Mur en 1779 était Hervë Le Coq, originaire de la paroisse. Son neveu, Corentin Le Coq, « joli enfant, de grande espérance (Cahier de Mgr de Saint-Luc) lui succéda le 12 Juin 1782 » (Cf. Le Cerf).

La première municipalité de Mûr-de-Bretagne est élue au début de 1790. A la même époque Mûr-de-Bretagne devient un chef-lieu de canton.

On rencontre les appellations suivantes : eccl. de Mur (en 1280), par. de Mur (en 1283, en 1284), Mur (vers 1330), Mûr (en 1861), Mur-de-Bretagne (en 1856) et enfin Mûr-de-Bretagne à partir de 1957 (décret du 26 mars 1957).

Ville de Mûr-de-Bretagne (Bretagne).

Note 1 : la commune de Mûr-de-Bretagne est formée des villages : Pouillet, Kerbahic, Keriel, Treffaut, Kervos, Kermarec, Squiriec, Lisquily, Nevert, Boconnaire, Coëtdrien, Kerguinal, Curlan, Kerhotesse, Kerguillaume, Cozquer-Kerguillaume, etc... Parmi les lieux dits, mention de Prat Saint-Ermaux et de Botminy.

Note 2 : liste non exhaustive des recteurs de la paroisse de Mûr-de-Bretagne : Guillaume Briant ou Riant (en 1617), Yves Le Toux (en 1633), Guillaume Gallerne (en 1659), Guillaume Gallerne (prêtre en 1650 et recteur jusqu'en 1676), Yves Le Berre (en 1752), Hervé Le Coq (décédé en 1783), Corentin-François Le Coq, neveu du précédent (décédé le 14 août 1791), J.-Thomas Le Frappaire (intrus), Joachim-René Ropert (nommé curé par arrêté préfectoral du 14 pluviôse an XI et décédé en 1806), François-Marie-Baptiste de Quélen (installé le 22 février 1829, devient chanoine titulaire en 1845), François Le Bihan (décédé en 1867), Hélary (avant 1872), Chanoine Daniel (en 1873-1875), Guillaume Le Roux (décédé le 16 septembre 1900), Louis Monnier (en 1901, nommé chanoine titulaire en 1919), Yves Le Moël (mort chanoine le 25 septembre 1946), Célestin Le Louette (nommé curé de Mûr le 22 décembre 1946, chanoine honoraire en janvier 1951), etc. .....

Ville de Mûr-de-Bretagne (Bretagne).

Voir Mûr-de-Bretagne "Les Recteurs, Curés ou Vicaires de Mûr-de-Bretagne". 

Voir  Mûr " Le doyenné de Mûr durant la période révolutionnaire ".

Ville de Mûr-de-Bretagne (Bretagne).

Note 3 : liste non exhaustive des maires de la commune de Mûr-de-Bretagne : Le Drogo (en 1793), Hémery, Joseph-François L'Hostis (ou Lostys), conseiller d'arrondissement en prairial an VIII (1800), Hémery et Fraboulet (de 1799 à 1804), Henrio (de 1815 à 1829), Jérôme-Marie Calvary-Tilan (1830 à juillet 1868), Jérôme-Ange Calvary-Tilan (1868-1884), René Le Cerf (jusqu'en 1901), Corentin Jan (en 1902), Léon Le Cerf (1908-1914), Antoine Guillo (1814 à 1923), Pierre Le Vaillant (1923 à 1932), Georges Deshayes, François Le Potier (1935 à 1942), Joseph Bidan, Jean-Baptiste Le Pottier (en 1944), etc ....

Note 4 : La Forêt de Mûr. L’existence de cette forêt n’est pas douteuse. Son aspect devait être analogue à celui que présente de nos jours la forêt de Quénécan, des villages formant des oasis cultivées de distance en distance. Des documents historiques n’établissent-ils pas qu’une forêt traversait toute la Bretagne entre Saint-Brieuc et Auray ? Le bois de Mûr était le lien entre Poulancre et le bois de Caurel, ne s’étendait-il pas aussi jusqu’aux environs de Loudéac par les terrains actuellement en lande de Roduel, de Kergrist, de Saint-Connec, de Saint-Caradec, d'Hémonstoir ? Le nom de Coetmeur n’indique-t-il pas le point où commençait le bois de Mûr quand on venait par les forêts du côté est ? Toutes ces landes qui entourent Mûr et parmi lesquelles les villages sont semés en forme d’oasis n’ont-elles pas été sous bois ? La tradition rapporte que la chapelle de Saint-Elouan a été bâtie sur le lieu où un saint avait été massacré, et cela au milieu d’un bois, la lande du Herlan serait donc un ancien bois ; celle de Saint-Guen doit avoir la même origine, il y a relativement peu d’années le versant nord formait le bois du Vreil que mentionnent les aveux de la Roche-Guéhennec. Une partie du bois du Quelennec appartenait à Coethuan et devait former la fin du bois de Mûr de ce côté. Launay-Mûr avait un bois qui couvrait la lande du Guer-Botrain avec le bois du Cornec, ces deux bois n’étaient-ils pas reliés entre eux par les landes de la Justice, de Kériel, de Trevejan qui auraient été boisées ? Cette hypothèse n’est pas appuyée sur des documents, mais à partir du bois du Cornec nous avons des actes établissant que toute la lande comprise entre Kervo, le bois de Caurel, Botminy, le bois de Poulancre (qui couvrait le sommet de Meneniez), l’étang de la Roche et le bourg de Mûr étaient autrefois sous bois. - 1° L’aveu de Coethuan en 1641 indique que la tenue Trepier consiste en une pièce de terre froide proche du bois taillis de Mûr, cette tenue est sise à Coëtcorrec ; - 2° L’aveu de la Roche en 1549 mentionne que le seigneur de la Roche a de temps immémorial le droit de chasser ès bois communs de la commune de la paroisse de Mûr prohibitif à tous autres que le vicomte de Rohan et le sieur de Coethuan, de même pour le droit d’y couper du bois ; il a la garde du marteau que les deux autres seigneurs peuvent requérir mais à charge de le rendre à ses gardes forestiers. - 3° L’aveu de la Roche en 1675 ne parle plus du bois de Mûr, il parle de la lande de Mûr joignant le ruisseau de Poulancre, le front de la forêt du même nom, Botminy, Kervo, de la Villeneuve, le bois de Caurel, (l’abbaye de Bonrepos), de la lande commune de Mûr indivise et non départie entre ledit seigneur et les autres seigneurs. N’est-ce pas le bois de Mûr qui a été transformé en lande entre 1549 et 1675 ? La chronique des abbés Galerne porte en marge d’un acte du 6 novembre 1661, ces mots : « La foret de Poulancre rasée » (René Le Cerf).

Note 5 : Le Lac préhistorique de Quénécan. Le Blavet, entre Goarec et Mûr. coule dans le fond d’un étroit vallon entre deux chaînes de coteaux escarpés ; le côté midi est boisé, c’est la forêt de Quénécan, au nord les bois alternent avec les rochers presque tous schisteux dont les sombres couleurs et les découpures variées donnent au paysage un aspect sauvage et pittoresque. Cette gorge se termine un peu avant Saint-Aignan, en face de l’écluse de Guerlédan ; au point où cesse la gorge une longue digue arrête le cours de la rivière actuellement canalisée et forme un étang d’une assez grande étendue. A partir de cette digue, le Blavet et le canal se divisent jusqu’à Poulhibet, le trop plein de l’étang tombe en cascade par dessus le déversoir et suit l’ancien lit du Blavet, formant la limite entre les départements des Côtes-du-Nord (aujourd’hui Côtes-d’Armor) et du Morbihan, le canal de dérivation établi dans une direction parallèle sort par une écluse du coin nord-est de l’étang et vient rejoindre la rivière au-dessous du moulin du Poulhibet. Dans ce parcours les deux cours d’eau traversent une assez large vallée dont le fond est en majeure partie composé de terre d’alluvion, de sable et de cailloux apportés par les eaux. Au premier coup d’œil il semble que le Blavet ait toujours dû passer là où il coule de nos jours, cependant quand on examine la composition du sol on reconnaît sur la rive gauche la présence de dépôts sableux recouverts de terre végétale et on est amené à penser que le lit de la rivière se trouvait plus à l'Est, vers l’endroit où on a établi le canal de dérivation, ou bien encore qu’un lac occupait autrefois la majeure partie de la vallée et était à la fois traversé et alimenté par le cours du Blavet. Quelle que soit celle de ces deux hypothèses à laquelle on s’arrête, il est certain que la variation dans le cours de la rivière remonte à une époque fort reculée, la végétation ne laisse pas de doute à cet égard ; nous avions pensé que ce phénomène s’était produit soit à l’époque diluvienne, soit même antérieurement. Mais la découverte de poteries au mois d’août 1890 nous oblige à reconnaître qu’il s’est accompli ou au moins terminé dans des temps où le pays était déjà habité. Ces poteries consistent en trois fragments de grès très dur, rendant un son métallique, elles ont dû être façonnées à la main, leurs formes sont très irrégulières, deux d’entre elles sont courbes et paraissent provenir du col d’un vase. Voici dans quelles conditions elles ont été découvertes : dans l’îlot enserré entre le cours du Blavet et celui du canal de dérivation, près du pont de Quénécan, au bord de la route de Moncontour au Blavet se trouve une parcelle de terre dont le sol se compose d’une légère couche de terre végétale puis d’un banc de sable mêlé de gros cailloux roulés par les eaux. Cette couche a deux ou trois mètres de profondeur et repose sur un sol très inégal. Depuis plusieurs années on exploite ce terrain comme carrière de sable. C’est au fond de la couche sableuse, sur le sol primitif qu’on a rencontré les poteries en question. Après cette découverte on est nécessairement forcé de conclure que l’homme a habité sur le sol primitif avant que le dépôt sableux y ait été apporté, ou tout au moins que la masse de sable a amené avec elle les poteries qui se trouvaient sur un sol en amont habité au moment où le cataclysme s’est produit. Si on admet la seconde de ces hypothèses, l’étude de la question s’arrête là et il n’y aurait plus qu’à rechercher en amont les traces d’une habitation correspondant à l’époque des poteries, cette recherche ne serait d’ailleurs pas des plus faciles et aurait bien des chances de ne pas aboutir. Si au contraire on s’attache à la première hypothèse. il reste à étudier dans quelles conditions devait se trou­ver le terrain au moment où la couche sableuse est venue le recouvrir, et tirer de cette situation quelques indices touchant la disposition des demeures qui ont pu être construites en cet endroit. Quand on considère d’un côté le lit de la rivière, de l’autre le canal de dérivation, on est amené à remarquer que le lit actuel du Blavet a dû se creuser de plus en plus et qu’il est le point le plus bas de la vallée ; le sol primitif dans la carrière de sable est un peu au-dessus du fond de la rivière, mais à la moindre crue il se trouve au-dessous du niveau des eaux courantes et les reçoit par infiltrations à travers la couche sableuse. Le fond du canal est plus élevé que cette couche, il repose sur un terrain solide et non sur des alluvions ; par conséquent, si le Blavet a coulé plus à l'Est, il devait à cet endroit s’épandre sur le sol primitif de la carrière et former un lac. Il est peu vraisemblable que les poteries soient tombées d’un bateau, on est donc amené à penser qu’elles proviendraient d’une habitation lacustre. En résumé si les fragments que nous avons découverts sont réellement de poteries il y aurait tout lieu de croire que dans la période préhistorique un lac occupait le fond de la vallée du Blavet en face de Saint-Aignan et que sur ce lac il y avait des habitations (René Le Cerf).

Note 6 : Sur le territoire de la paroisse de Mûr (aujourd’hui Mûr-de-Bretagne) se trouvaient plusieurs chapelles : outre l'église paroissiale, la mère-paroisse renfermait les chapelles de sainte Suzanne, de saint Jean, de Notre-Dame de Pitié. La trève de saint Guen avait son église dédiée à sainte Marie-Magdeleine, les chapelles de saint Elouan et de saint Tugdual. La trève de saint Connec ; son église, dédiée à saint Gonnery et une chapelle près du village de Tréhouët dédiée à saint Gildas. Les chapelles de saint Yves et de Tréhouët ont été abandonnées depuis fort longtemps, à peine peut-on reconnaître leurs ruines. La tradition rapporte que les chapelles de saint Jean et de sainte Suzanne ont été déplacées. Toutes les chapelles de Mûr furent fermées pendant la Révolution ; le 6 fructidor an XII, le Sous-Préfet avise le maire que le Gouvernement a autorisé l'ouverture des chapelles de sainte Suzanne et de saint Jean et lui transmet l'observation suivante émanant du Préfet : « Ces chapelles ne sont pas dans la classe des oratoires domestiques qui ne servent qu'aux propriétaires, à leurs familles et à leurs fermiers, elles sont destinées à un service public et doivent être considérées comme annexes ou chapelles de secours des cures ou succursales dans l'arrondissement desquelles elles sont situées. Le culte s'y exerce sous la surveillance des curés ou des desservants des succursales, et comme elles sont une dépendance des églises chef-lieu, elles sont également comprises dans l'administration des marguilliers et fabriciens des églises mères ; les offrandes doivent être recueillies par eux ou leurs préposés et employés de même ». La chapelle de Notre-Dame de Pitié avait été omise dans l'état des chapelles reconnues par l'Etat, on la rouvrit néanmoins, mais il fallut la fermer le 6 fructidor an XII jusqu'à ce qu'on eût régularisé sa situation (René Le Cerf).

Ville de Mûr-de-Bretagne (Bretagne).

Note 7 : Recherches sur Saint Yves. Quels sont les honneurs rendus à saint Yves dans la paroisse de Mûr ? Y a-t-il quelque indice du passage de ce grand saint Breton ? Telle est la double question que nous posait notre confrère, M. de Keranflec'h. Et comme nous lui demandions quels motifs lui faisaient supposer le passage de saint Yves à Mûr, il nous exposa que saint Yves avait contribué à la conversion et à la vocation religieuse d'une demoiselle de Mûr. Resterait à démontrer que cette demoiselle appartenait à la famille de ce nom qui effectivement, au temps de saint Yves, était établie au château de Launay-Mûr sur le territoire de la commune qui porte encore ce nom. Quoique nos recherches n'aient pas amené le résultat que nous espérions un instant, elles ne sont peut-être pas dépourvues d'intérêt, et, en les exposant, nous pourrons sans doute fournir quelques éléments pour le travail d'explorateurs plus habiles et plus heureux que nous. Nous avons d'abord examiné ce qui, de nos jours constituait dans la paroisse le culte de saint Yves : nom avons seulement trouvé une statue du saint dans la chapelle de sainte Suzanne ; cette statue est placée au haut et au centre du retable du maître autel, près du lambris. Saint Yves est représenté debout, tenant à chaque main un rouleau de papier ; la figure allongée exprime la douceur et la compassion. Les cheveux sont longs et rejetés en arrière ; la tête est couverte d'une coiffure formant bourrelet tout alentour, et qui, vue d'en bas, ressemble à la toque des Espagnols. La statue a été repeinte dernièrement (fin du XIXème siècle), on ne peut donc attacher une grande importance à ses couleurs ; il est possible qu'en la restaurant on les ait modifiées. Le corps est vêtu d'une soutane noire dont on aperçoit seulement quelques centimètres au-dessus du cou-de-pied. Sur la soutane est posé un second vêtement qui descend jusqu'au dessous du mollet, il tient de l'aube par sa longueur et du surplis par son emmanchure ; les manches très amples forment de gros plis tombant droit bien plus bas que le coude ; l'avant-bras replié se dégage de ces plis et paraît enveloppé d'une manchette étroite de couleur blanche. L'ampleur et la forme des plis de la tunique semblent indiquer qu'elle est faite d'étoffe épaisse ; en la restaurant, on a garni le bas d'une dentelle d'or, mais la sculpture ne justifie en aucune façon la présence de cet ornement. Sur les épaules, un camail très court descendant à peine jusqu'à la hauteur de l'aisselle se termine par un large capuchon qui entoure tout le cou et prend naissance de chaque côté de l'agrafe du col. Il nous a paru que cette statue devait être sinon l'original, du moins la copie plus ou moins exacte d'une autre plus ancienne, exécutée à une époque voisine du temps de saint Yves ; certains détails paraissant conformes aux indications si précises et si curieuses que M. de la Borderie a recueillies sur le costume du saint. Remontant aux époques plus éloignées, nous avons cherché quelle pouvait être la provenance de cette statue placée d'une façon anormale dans la chapelle de sainte Suzanne. Ne proviendrait-elle pas d'une ancienne chapelle tombée en ruine, et par suite saint Yves n'aurait-il pas été titulaire d'un oratoire érigé sur quelque point du territoire de Mûr ? De divers procès-verbaux relatant à différentes époques l'état de l'église paroissiale de saint Pierre à Mûr, il résulte que les seigneurs de Launay-Mûr avaient dans cette église une chapelle dédiée à sainte Anne, laquelle chapelle était en fort mauvais état et menaçait ruine de toutes parts au XVIIIème siècle. Un de ces procès-verbaux indique, comme patrons de la chapelle, sainte Anne et saint Yves, mais les autres parlent seulement de sainte Anne. Celle-ci n'aurait-elle pas donné l'hospitalité à saint Yves lorsque la chapelle de ce saint aurait disparu ? et la statue de saint Yves, échappée aux ruines de son oratoire, après avoir trouvé place dans la chapelle de sainte Anne, n'aurait-elle pas fini par orner le sommet du retable de sainte Suzanne ? L'hypothèse ainsi posée, il s'agissait de reconnaître où était située la chapelle de saint Yves. Nous avons commencé par trouver des indications précises et concordantes qui nous ont donné l'espoir d'une démonstration positive, mais malheureusement nous avons échoué au port, ainsi que nous l'exposerons tout à l'heure. A un kilomètre à l'est des ruines de Launay-Mûr se trouve un village nommé Le Neveist ; à la fin du XIXème siècle, le village se compose de quatre fermes provenant toutes de l'ancien fief de Launay-Mûr. Dans une de ces fermes, habite depuis plusieurs siècles une famille de cultivateurs dans laquelle s'est perpétué l'usage de donner le nom d'Yves au fils aîné ; et comme je demandais au représentant actuel de cette famille la cause de cette coutume, il me répondit que sur les terres de son domaine se trouvaient les ruines d'une chapelle dédiée à saint Yves détruite depuis bien longtemps, mais de père en fils on conservait le culte du saint ; on avait soin de donner au premier né le nom d'Yves, et on respectait les pierres de l'oratoire, lorsqu'on les rencontrait sous le soc de la charrue. Je me fis montrer l'endroit : il communique avec la route de Mûr à Kergrist par un bout de chemin creux, détruit aujourd'hui en partie, mais que j'ai connu intact. Le champ est cadastré sous le nom de Parc er Zant, le champ du saint, et presque tous les clos voisins s'appellent aussi Parc er Zant ; tout à côté une autre parcelle se nomme Toul Izan (le trou d'Yves). A l'endroit que m'indiquait le fermier, j'aperçus effectivement un renflement du sol, suivant une ligne orientée de l'est à l'ouest, comme le sont les longères des chapelles en général. Un peu au nord des Champs du Saint, il y a deux retranchements ; au sud, une maison, portant le nom de Mail, semble indiquer qu'un jeu de ce nom a dû exister là et que par conséquent, au lieu d'être désert, ce point était l'objet de réunions. Tout près du Mail se trouvent des sources dont l'une est appelée par les habitants fontaine de saint Yves. La dévotion à saint Yves est restée vivace au Neveist et dans les environs, et les habitants, m'encourageant dans mes recherches, m'offrirent de transporter des matériaux, si je voulais réédifier la chapelle. En présence d'une tradition aussi précise et des sentiments qu'elle avait laissés chez les voisins, j'entrepris des fouilles avec la persuasion que j'allais trouver quelques traces des fondations ; c'est ici que toutes mes prévisions furent déçues ; la couche arable une fois enlevée, je rencontrai des cailloux quartzeux épars sur un sol argileux ; non seulement les quelques matériaux que je trouvais n'étaient pas disposés en forme de fondations de chapelle, mais ils reposaient sur un sous-sol trop mou pour pouvoir supporter une construction de quelque importance. Parmi les cailloux se trouvaient deux petits morceaux de poteries, deux ou trois fragments de grosses briques dont un creusé forme une espèce de godet grossier ; une petite boule en granit et la moitié d'une meule à main de même nature. Il devenait à peu près certain qu'au lieu d'une chapelle nous trouvions des pierres qui avaient servi de base à une hutte ou à une maison en pisé assurément fort ancienne, mais dont il est difficile de déterminer l'époque. Malgré l’insuccès de nos recherches en ce qui concerne la chapelle de saint Yves, il n’en reste pas moins acquis qu'une fontaine paraît lui être dédiée et que la tradition affirme qu'une chapelle se trouvait aux environs : de ce que nous n'avons pas su en retrouver les traces, il ne résulte pas qu'il n'y ait jamais eu de chapelle sur ce point, les matériaux peuvent avoir été dispersés ; les habitants disent que les pierres de l'autel avaient servi à élever le socle d'un calvaire qui n'existe plus et dont les débris ont été employés dans une construction voisine, il y a une trentaine d'années (vers 1860-1870). La chapelle a dû être détruite à une époque fort reculée, conformément à la tradition locale, car elle n'est pas mentionnée dans un aveu de Launay-Mûr au commencement du XVIème siècle, aveu qui mentionne cependant une autre chapelle, celle de saint Jean, et qui comprend tout le territoire du Neveist. Si la chapelle de saint Yves avait déjà disparu au XVIème siècle, on peut en conclure que son origine était fort ancienne et qu'elle devait être un des premiers oratoires dédiés à ce saint ; il est tout naturel que la famille de Mûr ait fait élever au milieu de ses terres une chapelle en l'honneur du saint si celui-ci a déterminé la vocation religieuse d'une demoiselle de cette famille. Nous regrettons que le résultat de nos explorations n'ait point apporté la confirmation de la tradition locale et ne nous ait pas permis d'ajouter une page à l'histoire de saint Yves et à celle de Mûr (René Le Cerf).

Ville de Mûr-de-Bretagne (Bretagne).

Voir aussi   Mûr-de-Bretagne "Le Général de l'ancienne paroisse de Mûr".

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PATRIMOINE de MUR-DE-BRETAGNE

l'église Saint-Pierre (1873), édifiée entre 1873 et 1881 par l'entrepreneur Bellec sur les plans du chanoine Daniel, recteur de Mûr-de-Bretagne. Le chanoine Daniel était né le 14 août 1814 à Ploumilliau, prêtre le 25 mai 1839, il mourut le 11 juin 1875. Son oeuvre sera poursuivi par Guillaume Le Roux, prêtre nommé en remplacement de M. Daniel. La nouvelle église est bénite le 24 juin 1873 et consacrée le 4 septembre 1881. Cet édifice remplace une ancienne église (qui elle-même avait du remplacer un sanctuaire du XVème siècle) dont le choeur avait été édifié en 1623 et contre laquelle étaient accolés une sacristie en tourelle et un ossuaire. Cette vieille église possédait de nombreux écussons et des bancs pour les seigneurs, à savoir le duc de Rohan, le seigneur de Brohais, le comte de Noyan (La Roche), les propriétaire du Guer et de Botpleven, Le Moenne, du Quélennec, le hobereau de Kérichardet. L'un des autels était propriété de Launay-Mûr, et l'autre appartenait à La Roche Guehennec. L'ancienne église avait été restaurée en 1701 avant d'être remplacée au XIXème siècle par un nouvel édifice. " Le 13 février 1718, le Recteur de Mûr expose au général qu'il y a lieu de réparer l'église de Mûr. Le général en reconnaît la nécessité et invite le Recteur à se pourvoir au siège de la juridiction de Pontivy pour, avant ce faire, établir un état des droits honorifiques des particuliers en ladite église. Les 8 et 9 juin 1718, en présence du Procureur fiscal de Pontivy, le sieur du Bois, juge de la juridiction de Pontivy, assisté d'un greffier, constate que l'église menace ruine et rédige un procès-verbal des armoiries, bancs et enfeux existant dans l'église afin de réserver les droits appartenant à diverses familles qui se font représenter à cette opération. On reconnaît les droits du duc de Rohan, premier prééminencier, du marquis Le Sénéchal de Carcado, qui fait soutenir ses droits par le sieur de La Chesnaye et Maître Abel Baron, avocat, le Comte de Noyant fait soutenir ses droits par Maître Jouhannic, procureur fiscal de la Roche-Guéhenneuc, M. Claude Le Moenne, sieur du Quellennec, se présente lui-même, etc. Tous consentent à l'agrandissement de l'église sous réservation de leurs droits ". On y trouvait jadis les confréries du Rosaire et du Mont-Carmel. Le clocher de l'église actuelle mesure 37 mètres de haut. La nef latérale du côté de l'Evangile est contrebutée par une série de chapelles dont celles des Le Cerf et des Calvary-Tilan, bienfaiteurs de l'église. Le transept et l'abside sont éclairés par trois verrières : celle du chevet retrace la vie de Notre Seigneur et les deux autres représentent l'une la réhabilitation de Suzanne par Daniel, l'autre le P. Maunoir, armé de sa légendaire baguette blanche, enseignant le catéchisme aux Mûrois, en 1646. Sous ce dernier vitrail se trouve la tombe avec gisant du chanoine Daniel, architecte de cette église. Les boiseries (autels, stalles, table de communion, chaire, tribune, fonts baptismaux, clôtures du baptistère et de la chapelle des Le Cerf, l'ameublement de la sacristie) sont l'oeuvre du mûrois Joseph Langle. Sur la chaire est sculptée une allégorie représentant chacun des péchés capitaux (on dit que certaines figurines avaient des ressemblances troublantes avec d'anciens Mûrois). L'église abrite une statue de la Vierge à l'Enfant qui date du XV-XVIIème siècle et un aigle-lutrin qui date du XVIème siècle. On y trouve de nombreux écussons, un peu partout (en clefs de voûte, dans les verrières, ...) dont la croix engrelé de Mûr, le lion de Corlay, les mâcles des Rohan et les armes des Le Cerf "d'azur à la tige de lis fleuri d'argent en pal accostée de deux bois de cerf d'or". La façade de la sacristie porte les armes de la corporation des maçons et porte le nom du contremaître. L'église est embellie de 1884 à 1888. « Messieurs, la commune de Mûr a construit une des plus jolies églises du département ; cette dépense a dépassé la somme de 130.000 fr. Mais il existe encore des travaux extérieurs à terminer et à solder des dettes contractées lors de l'exécution des travaux. Pour arriver à couvrir toutes ces dépenses, la fabrique et le conseil municipal sollicitent de l'Etat un secours de 20.000 fr. Votre commission, Messieurs, en présence des sacrifices que se sont imposés les habitants de Mûr pour se doter d'une église vraiment monumentale, vous prie de demander que l'allocation la plus large possible leur soit accordée » (Rapports et Délibérations du Conseil général des Côtes-d'Armor du 11 avril 1877). La sacristie est agrandie en 1901. En 1929, M. Le Moël fait placer les deux magnifiques vitraux du transept (atelier Luc Fournier, Tours, coût : 15 000 francs). D'autres vitraux sont installés en 1931 (coût : 56 000 francs). Réfection de la toiture en 1932. La pose du coq-girouette au sommet du clocher par M. Le Guilcher, de Bourbriac, eut lieu le 30 septembre 1950. A signaler qu'en 1838-1839, le curé de Mûr-de-Bretagne, M. de Quélen, obtient par l'entreprise de son frère, archevêque de Paris, une relique de la "vraie croix" et une autre de sainte Suzanne martyre. Le nouveau cimetière est bénie le 22 juin 1856 ;

Nota 1 : En forme de croix, elle comprend une nef avec bas côtés de 7 travées et un choeur. Au sud, au droit des deux dernières travées, le bas côté s’élargit en aile ; au nord, au droit des trois premières travées et de la cinquième s’ouvrent des chapelles ; au droit de la quatrième, un porche ; enfin, au droit des deux dernières, le bas côté s’élargit en aile. L’ancienne église, dont le choeur avait été reconstruit en 1623-1630 par Jacques Jan, maître maçon, et Jean Guiomar, maître charpentier, menaçait ruines dès le XVIIIème siècle et avait été reconstruite en partie en 1719. Au XIXème siècle, elle était en très mauvais état, ainsi que l’indiquent deux rapports de M. Poterel Maisonneuve, architecte à Pontivy, daté de 1820, et de M. Lecor, architecte voyer du département, daté de 1824. Le nouvel édifice fut construit par M. Bellec, entrepreneur, sur les plans de M. le chanoine Daniel, recteur de Mûr. La bénédiction de la première pierre eut lieu le 24 juin 1873 et la consécration de l’église le 4 septembre 1881. Mobilier : Bénitier en granit du XVIIème siècle ; lutrin du XVIIème siècle : statues anciennes de saint Corentin, saint Patern et autre évêque ; modernes de saint Guillaume et saint Yves (R. Couffon).

Nota 2 : Deux confréries étaient établies dans la paroisse de Mûr (aujourd’hui Mûr-de-Bretagne) : celle du Saint-Rosaire et celle du Saint-Sacrement. Un fabricien était nommé tous les ans pour gérer les affaires de chacune d'elles. I°- La confrérie du Saint-Rosaire fut, au plus tard, fondée en 1644 ; un inventaire de 1683 signale l'existence d'un contrat pour la frairie du Saint-Rosaire fondée en l'église paroissiale dudit Mûr, en date du 18 décembre 1644, sur papier et par original doublement signé de garantie. Cette formule laisse quelque doute sur l'objet de l'acte. A-t-il pour but l'institution de la confrérie ? ou bien est-ce un contrat de constitut, doublement garanti, portant création d'une rente au profit de la confrérie ? Les comptes des fabriciens, loin d'élucider la question, ne font qu'augmenter le doute ; les plus anciens portent en bloc les sommes reçues pour oblations et testaments. Le mot testament est tantôt au singulier, tantôt au pluriel. Il est reproduit tous les ans, de 1688, date du plus ancien compte, jusqu'en 1700 ; il est certain que cette rubrique comprend les rentes, s'il en existe, car elle est employée encore quelques années après 1700, et à cette date une fondation fut faite par Perrine Nicol. Jean Pensivy, fabricien en 1700, nous fait connaître qu'il a payé dix-huit livres pour obtention de la bulle de l'autel privilégié ; ce privilège est renouvelé en 1707 et en 1724. La confrérie fait dire une messe le premier dimanche de chaque mois, et quatre services pour les confrères défunts : le premier en août, le lendemain de l'Assomption ; le second, le jour après la Nativité, 9 septembre ; le troisième, le jour après la Chandeleur ou Purification ; le quatrième, le lendemain de l'Annonciation, 26 mars. La confrérie entretient l'autel qui lui est affecté, le décore, possède une bannière et des ornements blancs pour les prêtres, des tentures blanches en satin pour entourer la niche de la sainte Vierge, elle fournit des cierges pour les offices et les processions. Mgr Caffarelli, évêque de Saint-Brieuc, renouvela, en 1806, en vertu d'un indult du 29 avril 1802, l'institution de la confrérie du Rosaire dans la paroisse de Mûr. II°- La confrérie du Saint-Sacrement fut probablement fondée en 1721 ; cette hypothèse repose sur les indications fournies par le plus ancien compte que nous ayons trouvé, lequel est daté de 1728 : - 1° Yves Corentin Le Bris qui présente ce compte, expose qu'il est en charge depuis le 7 décembre 1721 ; nous trouvons dans cette mention deux raisons de croire que la confrérie venait d'être fondée. D'abord, en règle générale, les fabriciens sont renouvelés tous les ans ; si on ne les remplace pas, tout au moins on leur donne une nouvelle investiture et ils présentent un compte spécial pour chaque année, au lieu de réunir plusieurs années dans un seul compte. La durée exceptionnelle des pouvoirs de Corentin Le Bris ne peut guère s'expliquer, s'il n'a été chargé d'une mission extraordinaire, telle que l'organisation d'une confrérie qui n'existait pas auparavant. Enfin, le 7 décembre n'est pas l'époque ordinaire de l'entrée en fonctions des fabriciens ; cette époque est habituellement le mois de mai. - 2° Le Bris n'indique pas le nom de son prédécesseur et son compte ne mentionne ni recette de reliquat ni recours à exercer en reddition de compte ; les recettes s'élèvent à 312 livres 10 sols provenant uniquement d'offrandes, dons, oblations, quêtes, menues denrées. - 3° La première dépense qu'il porte en compte a pour objet l'achat d'un plat d'étain à recevoir les offrandes. - 4° Parmi les autres dépenses nous trouvons l'achat de six chandeliers, étoffés d'argent, et d'une robe de ciboire payée à Madame de Kercadiou, supérieure de l'Hôtel-Dieu de Guingamp. Il semble bien que ce sont là les premiers objets qui aient dû être achetés par la confrérie lorsqu'elle fut établie. - 5° Le compte porte la mention suivante : « Déclare le sieur recteur ne prétendre aucun tiers dans ladite confrérie ». Si la confrérie était ancienne, le recteur déclarerait qu'il fait remise de son tiers, ou bien qu'il reconnaît ne pas avoir droit au tiers ; la formule employée équivaut à dire que la fondation de l'oeuvre ne crée aucun droit de tiers au profit du recteur. - 6° Nous n'avons pas trouvé, pour le Saint-Sacrement, de compte antérieur à celui de 1728, tandis que pour la confrérie du Rosaire il en existe de plus anciens. La Confrérie du Saint-Sacrement fait célébrer des offices pendant la semaine du sacre : elle achète des cierges, de l'encens, des pincettes, réchaud, soufflet, pour entretenir le feu des encensoirs : elle orne le saint Ciboire, tient en état le dais et le voile qui se met devant le Saint-Sacrement exposé : elle paie des tambours pour accompagner la procession. Des services sont chantés tous les ans pour les confrères défunts ; à l'origine ils sont au nombre de quatre : Le second jour de l'an, le lendemain du dimanche de la Quinquagésime, le lendemain de l'Ascension, le jour après la fête de Saint-Pierre ; plus tard on ne dit que deux services : à la Saint-Pierre et le 2 janvier ; et dans les dernières années un seul, le 2 janvier (René Le Cerf).

Eglise de Mûr-de-Bretagne (Bretagne). Eglise de Mûr-de-Bretagne (Bretagne).

Voir aussi   Mûr-de-Bretagne "L'ancienne église de Mûr-de-Bretagne".

Voir aussi   Mûr-de-Bretagne "Les cloches et horloges de Mûr-de-Bretagne".

Voir aussi   Mûr-de-Bretagne "Les Archives de la paroisse de Mûr-de-Bretagne".

Voir aussi   Mûr-de-Bretagne "Le presbytère de Mûr-de-Bretagne".

Voir aussi   Mûr-de-Bretagne " Description de l'église Saint-Pierre de Mûr-de-Bretagne".

la chapelle Sainte-Suzanne (1496 - 1694 - XVIIème siècle). Cette chapelle est construite le 14 avril 1496 grâce à la famille de Rohan (qui étaient prééminenciers de cette chapelle), et restaurée en 1694, date où fut construite la sacristie. En effet le 14 avril 1496, le vicomte Jean II fait "don du rachat de Coetanfao (après le décès de Jean de Keriec) à Gilles Le Boucher, recteur de Mur, pour aider à l'édification d'une chapelle de Sainte-Suzanne, entreprise à Mur au fief de la vicomté". La chapelle actuelle, dont les travaux s'échelonnent de 1693 à 1722 environ, remplace une première chapelle construite sur les hauteurs de Méné-Heiz (ou Meneniez). En 1732, les comptes des fabriciens de Sainte-Suzanne indiquent que le cimetière qui constitue l'enclos de la chapelle a englobé les ruines "d'un vieux château" (on suppose qu'il s'agit du château de Plaisance ruiné dès le début du XVIIème siècle car il n'est déjà plus cité dans les aveux de 1638 et 1682). En 1693, Guillaume Moigno, fabricien de la Chapelle Sainte-Suzanne en Mûr-de-Bretagne, nous fait connaître, dans une reddition de ses comptes, qu'il a payé les honoraires du Procureur fiscal de Pontivy et de ses assistants pour une descente de Justice (comme on n'en verrait plus évidemment de nos jours !) pour procéder à un procès-verbal de l'état de la chapelle et des droits honorifiques des particuliers qui en possèdent avant l'exécution des travaux que l'on se propose de faire. Le chœur date de 1694 et le clocher-porche, oeuvre de l'architecte Antoine Guiber, date de 1758-1764 (coût : 2400 livres). Le lambris de couvrement est peint en 1722-1723 par Roch Delaporte de scènes illustrant la Passion du Christ et la vie de sainte Suzanne. La balustrade de jubé avec bas-reliefs de la Passion date du début du XVIIème siècle. Le retable du maître-autel, oeuvre de Simon Ollivault (sculpteur à Ploërmel) et de Du Couédic (menuisier), date de 1699. Les retables latéraux, oeuvre de Simon Ollivault (sculpteur à Ploërmel) et de Du Couédic (menuisier), datent de 1706. Le tableau de la chapelle midi représentant la Sainte Vierge avec l'Enfant Jésus et saint Jean, est signé "Dupont pinxit 1739" (il s'agit en faite de Le Corre, de Pontivy). La maquette ex-voto de frégate date du XVIIIème siècle. Les fausses orgues datent du XVIIIème siècle ;

Nota 3 : Le 14 avril 1496, le vicomte de Rohan fit don du rachat de Coetanfao à Gilles Le Boucher, recteur de Mûr, pour aider à l’édification d’une chapelle dédiée à sainte Suzanne, que l’on avait entreprise à Mûr. L’édifice actuel date de la fin du XVIIème et du XVIIIème siècles. En 1694, Guillaume Moigno étant fabrique, on supprima la maîtresse vitre de l’ancien édifice, l’on modifia le choeur que l’on éclaira par trois fenêtres et auquel on adossa une sacristie. Jean 0llivier fournit les pierres de taille, François Amet fut le picoteur et Louis Kerdrein le charpentier. Celui-ci, en 1695, construisit également le gros dôme. Le chevet porte d’ailleurs une inscrip­tion rappelant ces travaux : L’AN 1694, V. ET D. MISIRE YVES GALLERNE, RECTEUR F. F., GUILLAUME MOGNO FABRIQUE, F. PAR FRA(N)Ç(OIS) AMETTE. L’on poursuivit ensuite la reconstruction de la nef dont on fit le lambris en 1697, et, en 1721, l’on pava la chapelle. Le 9 janvier 1757, le général décida l’augmentation de Sainte-Suzanne et le 8 avril suivant, Marc Le Ralle, fabricien, paya 15 livres à Antoine Guiber, architecte, pour un dessin de la tour. Celle-ci fut exécutée en pierres de Coetanfao de 1758 à 1764, ainsi que le rappellent d’ailleurs la date de 1760 sur l’étage inférieur et l’inscription suivante au sommet : MM. H(ERVÉ) LE COQ RECTr, I. BURLOT CURÉ, P. DUAU, LE COQ RENÉ, 1762. Les travaux furent reçus le 1er janvier 1764 et Le Bel, vitrier, fit les vitres en cette dernière année. La chapelle, fermée pendant la Révolution, fut rouverte en l’an XII ; la sainte patronne y est invoquée pour toutes sortes de maladies et spécialement pour les maux de tête. Mobilier : Retable du maître-autel exécuté en 1699 par Du Couédic, menuisier, et Simon Olivau, sculpteur, qui sculpta également en 1706 les deux autres retables ; statues anciennes de sainte Suzanne, peinte en 1735 par Lecorre, dit Dupont, peintre de Pontivy, de saint Louis, sculptée par Simon Olivau, en 1706, moyennant 20 livres, de sainte Catherine, de saint Eloi, de saint Yves, de saint Antoine ermite, de saint Adrien et de saint Roch ; restes d’un jubé du XVIème siècle (R. Couffon).

Voir aussi   Mûr-de-Bretagne "La chapelle de Sainte-Suzanne en Mûr-de-Bretagne".

Voir aussi   Mûr-de-Bretagne " Description de la chapelle Sainte-Suzanne de Mûr-de Bretagne"

la chapelle Saint-Jean (XVIème siècle, 1762-1803). Menaçant ruine au XVIIIème siècle, des réparations sont décidées en 1762 et s'échelonnent sur de nombreuses années. Elle est en forme de croix latine et comporte des fenestrages datant du XVIème siècle. La porte du bas-côté Sud porte la date de 1764, tandis que 1803 se lit au-dessus de la grande porte. L'aile Nord est édifiée de toute pièce au XVIIIème siècle. La croisée du bas-côté sud-est retient par son meneau en forme de fleur de lys. Au bas de la nef, sur le lambris se lit l'inscription suivante : "restauré par M. Le Roux, curé, Rudeguillé, vicaire - M. Le Cerf, maire, Rault, fabricien, l'an 1884". La toiture de la chapelle est complètement refaite en 1936. On prétend qu'elle aurait été transférée du lieu-dit Cosquer au lieu-dit Saint-Jean au début du XVIème siècle ;

Nota 4 : Elle est en forme de croix latine. Suivant la tradition, la chapelle primitive de Saint-Jean était au Cozquer. En tout cas, elle existait à l’emplacement actuel au XVIème siècle, ainsi que l’indiquent les fenestrages en fleurs de lys du chevet et de l’aile midi du transept. En 1755, elle menaçait ruines et fut l’objet d’une visite du sr. Bertré de Saint-Julien, ingénieur à Pontivy, les 27 et 28 août 1762, à la suite de laquelle elle fut restaurée de 1762 à 1770, sir les plans d’Antoine Guiber. En 1774, on décida de reconstruire au nord une aile semblable à celle existant au midi ; enfin l’on reconstruisit le pignon en 1803. Parmi les statues : saint Cado (R. Couffon).

Voir aussi   Mûr-de-Bretagne "La chapelle de Saint-Jean en Mûr-de-Bretagne".

la chapelle Notre-Dame de Pitié ou du Pénity (1729). La chapelle de Notre-Dame de Pitié (appelée quelquefois au dix-huitième siècle Notre-Dame de Pennittye ou Pinitye et Notre-Dame de Délivrance) est située dans un vallonnement au flanc sud du coteau qui domine le bourg de Mûr (aujourd’hui Mûr-de-Bretagne) dans la direction de Corlay. C'est un simple oratoire d'assez petite dimensions, sans style, tout d'une pièce, éclairé au midi seulement ; une porte au côté nord du choeur communique avec un petit bâtiment adjacent dont le rez-de-chaussée sert de sacristie ; au-dessus se trouve une petite chambre de même dimension : il semble que cette construction a dû être élevée par un prêtre qui y faisait sa demeure, c'est un espèce d'hermitage. Le nom de penitye que nous trouvons appliqué à cette chapelle au commencement du dix-huitième siècle est sans doute le même que le mot Penety usité dans d'autres dialectes bretons pour désigner une modeste habitation de paysans, un petit domaine rural comprenant une maison et quelques parcelles de terre insuffisantes pour former une exploitation agricole, en sorte que ses habitants ne peuvent y trouver de quoi vivre et doivent tout en consacrant quelques journées à sa culture, exercer un métier ou aller travailler ailleurs comme journaliers [Note : Le Penety est un type curieux au point de vue de l'organisation sociale, nous ne le trouvons à Mûr qu'à titre exceptionnel et en trop petit nombre pour pouvoir l'étudier ni même pour affirmer qu'il s'y trouvait avec son véritable caractère, mais il existe d'une façon plus générale dans les communes du Morbihan qui sont voisines aux grandes fermes sont jointes de petites maisons avec quelques terres, le grand fermier loue ces habitations à une famille, le petit locataire y établit sa femme et ses enfants, il a quelques bestiaux, reste chez lui de temps en temps pour cultiver, ensemencer, récolter ; d’habitude il travaille à la journée chez le grand fermier dont il est locataire, et son bailleur vient labourer ses champs, charroyer ses récoltes, l'aider à battre ses blés, le paiement de ces travaux se fait par voie de compensation avec le prix des journées que le petit locataire passe an service de son bailleur. A Mûr, il existait beaucoup de tenues à domaine congéable qui au premier abord paraissent devoir rentrer dans cette espèce, mais ce serait une erreur de les assimiler ; leur ressemblance n'est qu'apparente et consiste uniquement dans le peu d'étendue de la tenue ; les tenues de Mûr étaient simplement des habitations d'ouvriers tisserands ou carriers, soumises au régime commun du domaine congéable : la ruine de l'industrie textile et la diminution du nombre de bras nécessaires à l'exploitation des ardoisières ont eu pour résultat que beaucoup de ces colons sont devenus ouvriers agricoles et vont travailler à la journée chez les voisins ; ainsi leur position offre au premier aspect une certaine analogie avec celle des petits fermiers de penetys, mais au fond elle tient à des causes différentes et ne présente pas les mêmes caractères. Les petites tenues de Mûr ne sont pas désignées sous le nom de Penety, on les appelle quelquefois borderies] ; cette expression concorderait avec l'idée d'un hermitage. Nous n'avons trouvé de renseignements que dans la comptabilité des fabriciens : la seule indication intéressante concerne le retable : un reçu en date du 28 août 1740 constate la remise au sieur Pignart d'une somme de cent deux livres à valoir pour le retable ; la chapelle était si pauvre qu'elle ne pût finir de solder cette dépense, sainte Suzanne vint à son secours et fournit le reliquat, 47 livres, ainsi que le constate le compte de Le Ralle, fabricien de sainte Suzanne en 1740-1741. En 1782, on répara la fontaine qui se trouve dans un pré voisin ; on fit faire moyennant 3 livres 4 sols une statuette de la sainte Vierge et la niche qui la renferme fut garnie de ferrures (René Le Cerf) ;

Nota 5 : Edifice de plan rectangulaire, avec sacristie en appenti, datant de 1729. Mobilier : Retable fait, en 1740, par le sr. Pignart, qui avait également fait, en 1723, le retable du maître-autel de l’église avec Simon Olivau. Le tableau représente la Sainte Vierge transperçée d’un glaive avec la signature de Blévin et la date de 1803. Sur le côté, inscription : « Cet autel a été peint et doré du tems de fs Le Vieux fabrique en 1803 » ; statues de la sainte Vierge, N.-D. de Délivrance, sainte Chaterine (i,e) et sainte Anne (R. Couffon).

la chapelle du cimetière. Elégant édifice de plan rectan­gulaire, daté de 1890 ;

l'ancienne chapelle Saint-Yves, au village de Neveist, détruite. La fontaine subsiste encore en 1937 ;

les croix de Kerbohalen ou Kerbotin (XVIème siècle), de Coët-Drien (1751), de Squiviec (1767), du cimetière (XVIIème siècle), de Coët-Nohen (XVIIIème siècle) ;

le calvaire du Poulpry

le château de la Roche-Guézennec (XVIIème siècle), ancien siège de la seigneurie de la Roche-Guéhennec. Il s'agit d'un démembrement du fief de Launay-Mûr ("son château est ruiné de fond en comble en 1569") qui était propriété de la famille Kerguezangor au XVIème siècle. Ce nom de Kerguezangor s'éteindra dans la honte avec Hervé de Kerguezangor qui se convertira au protestantisme, deviendra précepteur des enfants de Rohan, puis chef de bande en commettant crime sur crime. Les comtes de Noyan l'habitaient au XVIIIème siècle. Le corps du logis est composé d'une tour carrée, contenant un monumental escalier. Ce château a fait l'objet en 1655 d'un siège : "1655 - Ce jour, 8 avril, le siège fut posé sur le Roche-Guéhennec par Monsieur du Roscouet, il y eut quatre blessés et un tué, le siège levé" ;

Château de Mûr-de-Bretagne (Bretagne).

le château Le Cerf (XIXème siècle), propriété de la famille Le Cerf. Vers 1815, cette famille entre en possession de ce qui reste de la seigneurie de Mur qui remonte dit-on au temps de Hoël II, duc de Bretagne (VIème siècle). L'édifice appartient aujourd'hui à la commune de Mûr-de-Bretagne ;

Château de Mûr-de-Bretagne (Bretagne).

les manoirs de Kerdanio (XVIIIème siècle), de Botrain (XVIIIème siècle) ;

les fontaines Saint-Jean (XVIIIème siècle), Sainte-Marguerite ou Sainte-Suzanne (XVIIIème siècle), Notre-Dame de Pitié (XVIIIème siècle), Styvell ;

les maisons de Curlan (1643 et 1688), du bourg (XVIIème siècle), de Botminy et Kervos (XVIIème siècle) ;

les maisons de Treffaut (1667), de Kervos (1721), de Bizidel (1728), de Squiviec (1730), Coët-Correc (1752) ;

la ferme de Lisquily (1722), édifiée par Hervé Quiterel et son épouse, Jeanne Léauté ;

les moulins à eau d'Embas, de la Roche, Launay, du Guer, de Poullihet ;

Ville de Mûr-de-Bretagne (Bretagne).

A signaler aussi :

les menhirs de Botrain et de Boconnaire ou Baconnaire (époque néolithique) ;

la motte de Castel-Gestin ;

l'allée couverte de Coët-Correc ;

la découverte d’un dépôt de 56 haches à douilles à Hent Trez (âge de fer) ;

Gare de Mûr-de-Bretagne (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de MUR-DE-BRETAGNE

La seigneurie de Mur remonte au temps de Hoël II, duc de Bretagne qui fut assassiné par Canao, son frère, en 537. Elle eut pour premiers seigneurs les comtes de Cornouailles, dont l'un, Eudon, épousa Soenne, tante du duc. De cette union naquirent plusieurs enfants. Vers 1160, une grande partie de l'héritage de Constance de Bretagne, épouse du vicomte Alain III de Rohan et soeur du duc Conan IV, est démembrée pour former Coëtbuhan-Mur. La branche qui possédait la seigneurie de Mur à titre de comté était désigné sous la qualification de comte de Launay-Mur. Christophe de Mur, fils puîné de Garcis de Mur et Béatrix de Rostrenen, qui vivaient en 1557, épousa Louise, fille de Thibaud de La Rivière (maison située en la paroisse d'Auverné, au diocèse de Nantes). Son fils Geffroy prit le nom de la Rivière.

Note : la famille de La Rivière a fourni de grands hommes au duché de Bretagne : un Thibaud de la Rivière, compagnon de Duguesclin, se distingua à Cocherel ; en 1450, Jean de La Rivière était chancelier de Bretagne. Robert de La Rivière fut évêque de Rennes au XVème siècle. Sous François II, ils étaient sergents féodés du duché. De 1667 jusqu'à la Révolution, le gouvernement de Saint-Brieuc fut en leur possession.

Fou ou Faou (du), sr. de Pilmil, — de la Roche-Guézennec et de Locmaria, en Mûr, — de la Nervois, — de Bézidel, en Cléguérec, — de la Villeneuve, — de la Moinerie, en Allineuc, — de la Porte, — de Beauchesne, — de Launay, — de Kerdaniel. Ancienne extraction chevaleresque. — Huit générations en 1669. — Réformes et montres de 1426 à 1562, en Mûr, évêché de Cornouailles. Blason : D'azur, à l'aigle éployée d'or. Guillaume du Fou, vivant en 1426, épouse Jeanne de la Houssaye. — Un gouverneur de Pontivy, en 1775. — Un membre de cette famille a été élevé à la dignité de comte en 1817.

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc en 1480 et de Tréguier en 1481, on ne comptabilise la présence d'aucun noble de Mûr-de-Bretagne.

A la "Montre" de l'Evêché de Cornouailles de l'an 1562 qui s'est tenue à Quimper les 15 et 16 mai, les nobles suivants de Mûr-de-Bretagne (Mur) sont mentionnés :

Christophe du Fou, sieur de la Roche-Guezennec, default ;

Maistre Jehan le Moal, default ;

Yvon Jouheny, default ;

Jehanne de Beaucour, dame de Kermolvan, default ;

Le sieur de la Villaudren, default ;

Morice Kervenes, default.

Voir aussi   Mûr-de-Bretagne "Les Seigneuries et Châteaux de Mûr (aujourd'hui Mûr-de-Bretagne)".

(à compléter)

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