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BEGARD |
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La commune de Bégard ( Bear) est chef lieu de canton. Bégard dépend de l'arrondissement de Guingamp, du département des Côtes d'Armor (Trégor - Bretagne). |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de BEGARD
Le nom de Bégard vient soit de l'anglais "beggar" (mendiant), soit du breton "beg-ar-c'ha" (sommet de la côte).
Bégard doit son origine aux fondateurs de l'abbaye situé jadis au lieu-dit Pluscoat (ancienne forêt située sur territoire de Guénézan). Il s'agit d'un lieu fort solitaire qu'habitait seul un pieux ermite du nom de Raoul ne vivant que d'aumônes et que l'on désignait à cause de cela sous le surnom de Bégar (mot signifiant "mendiant" dans la langue anglo-saxone). En 1129, quatre cisterciens de l'Abbaye de l'Aumône (diocèse de Chartres), sollicitent de Baldric, archevêque de Dol, un établissement de leur ordre en Bretagne. Le prélat les adresse alors à Geffroy Botherel, comte de Lamballe, qui lui même les recommande à son père, Etienne III, comte de Penthièvre et époux d'Havoise, comtesse de Guingamp. Etienne accorde le terrain, et Raoul, évêque de Tréguier, l'autorisation ecclésiastique. Ce monastère est le premier établissement des Bénédictins de la congrégation de Cîteaux en Bretagne, et il se qualifie pour cela sans doute de Petit-Cîteaux, nom qui sera remplacé plus tard par celui de "Abbatia beatae Mariae de Begario". L'abbaye de Bégard est citée en 1330 (lors du procès de canonisation de Saint-Yves). En effet à cette époque " Le frère Pierre, religieux, abbé du monastère de Bégard, de l'Ordre de Cîteaux, au diocèse de Tréguier, âgé de 50 ans " (témoin n° 19) dépose lors de l'enquête sur la vie de Saint Yves.
Jusqu'en 1792, les origines de Bégard se confondent avec celles du monastère cistercien fondé en 1130 (le 10 septembre, dit un vieux manuscrit) sur le territoire de la paroisse de Guénézan par quatre religieux de l'abbaye de l'Aumône. Guénézan semble être une ancienne paroisse primitive qui regroupait autrefois les territoires actuels de Bégard (avec Guénézan, Saint-Sauveur, Trézélan, Saint-Norvez, Botlézan et Lannéven, aujourd'hui en Bégard) et Coatascorn. " L'abbaye de Bégard fut fondée le 10 septembre 1130 par quatre moines cisterciens de l'abbaye de l'Aumone au diocèse de Chartres. C'était, avant la Révolution, une trêve de Guénezan. Supprimée en 1790, elle fut vendue, le 3 novembre 1791, à Etienne-Marie Le Bouteux du Mousseau, négociant à Paris. Par décret de la Convention du 26 mai 1793, elle devint le centre d’une commune comprenant les paroisses de Botlezan, Guénezan, Trézélan et les trêves de Lanneven et Saint-Norvez. En vertu d'un décret impérial du 21 octobre 1809, la vente des cinq églises paroissiales eut lieu le 16 avril 1810, et celle de Saint-Norvez fut alors démolie. Les habitants de Trézélan ne cessèrent de demander le rétablissement de leur paroisse qui fut rétablie comme succursale le 9 mai 1849 " (R. Couffon). Les édifices de l'ancienne abbaye sont rachetés en 1857 par les religieuses de l'ordre du Bon-Sauveur de Caen qui y créent un orphelinat et un asile privé pour femmes aliénées. Devenu hôpital psychiatrique en 1972, l'établissement reçoit une population mixte. En 1988, une Fondation Bon-Sauveur est créée et les religieuses lui revendent le site, à l'exception de quatre bâtiments datant des XVIIIème et XIXème siècle, situés derrière l'abbatiale. La congrégation des Soeurs missionnaires de l'Evangile a continué d'y vivre quelque temps..
Sous lancien Régime, le territoire communal actuel de Bégard est occupé par trois paroisses principales, dont dépendent deux paroisses succursales :
Guénézan, cité commune paroisse dès 1251. Saint-Sauveur est mentionné comme sa trève. Guénézan doit son nom à saint Conogan ou Guénécan, qui naquit au château de la Palue (en Beuzit) vers 400. Guénécan, qui fit ses études à Landevenec et à Quimper, fut élu évêque de Quimper et mourut le 15 octobre 456. L'ancienne paroisse de Guénézan ressortissait au siège de Lannion et avait pour seigneurs vers 1780 : le duc de Penthièvre, l'abbé de Bégard, M. de Pont et le baron de Thiers, de Cadoalan et de Perrien. La cure était à l'alternative. Les terres nobles de cette paroisse étaient : Barach (haute justice), Trébescont (moyenne et basse justice), Coatconien (moyenne et basse justice), Kergomo (moyenne et basse justice), Kernaudour, Kernaudoret et l'abbaye de Bégard.
Voir aussi " Le cahier de doléances de Guénézan en 1789"
Botlézan, cité aussi dès 1251 et qui a pour succursale Lannéven, cité comme paroisse dès 1481. Botlézan (Bocloezan) est mentionné comme paroisse en 1330 (lors du procès de canonisation de Saint-Yves). En effet à cette époque, " Geoffroy Ar Sec'h, paroissien de Botlézan, âgé de 40 ans " (témoin n° 72) dépose lors de l'enquête sur la vie de Saint Yves. Botlézan (signifiant "peuple de la religieuse") doit sa fondation à sainte Tunevel, soeur de saint Idunet. L'ancienne paroisse de Botlézan, ainsi que sa trève Lannéven, dépendait de l'évêché de Tréguier, de la subdélégation de Guingamp et du ressort de Lannion. La cure était à l'alternative. En 1500, elle avait pour maisons nobles : Pluscoat (à N. du Dresnay), le Rechou (à Olivier de Kersalio), Kermadio (à Yves Martin), le Parzan, le Boudan et Convent (à l'abbaye de Bégard).
Voir aussi " Le cahier de doléances de Botlézan en 1789"
Trézélan, cité comme paroisse dès 1330 (dans le procès de canonisation de Saint-Yves) et qui a pour succursale Saint-Novez (Saint-Norvez). A cette époque " Alain de La Roche Hugon, damoiseau, âgé de 60 ans et plus, paroissien de Trézélan " (témoin n° 17) dépose lors de l'enquête sur la vie de Saint Yves. L'ancienne paroisse de Trézélan, ainsi que sa trève Saint-Novez, faisait partie de l'évêché de Tréguier. Elle avait pour subdélégation Guingamp et ressortissait au siège royal de Lannion. La cure était à l'alternative. Elle rapportait 260 livres, dit le Pouillé de Tours. L'abbaye de Bégard possédait sur ce territoire quatre métairies dès 1380.
Voir aussi " Le cahier de doléances de Trézélan en 1789"
Voir aussi " Le cahier de doléances de Saint-Norvez (trève de Trézélan) en 1789"
Au début de 1790, il y a donc cinq municipalités. Puis elles sont toutes réunies en une seule commune, sous le nom de Bégard. Un décret impérial du 21 octobre 1809 ordonne la vente des cinq anciennes églises paroissiales de la commune. La vente a lieu le 16 avril 1810.
Note : " Le 6 octobre 1792, la paroisse de Guénézan a été transférée à Bégard avec adjonction de la trêve supprimée de Lannéven. Botlézan, réunie à Bégard par décret de la Convention nationale du 26 mai 1793, conserva une municipalité illégale jusqu'au 11 thermidor an II et resta ensuite quelque temps section d'état-civil de Bégard, on trouve des actes de la section de Botlézan dans les cahiers de Bégard dès le 27 thermidor an II. Trézélan, réunie à Bégard par ledit décret de la Convention nationale, conserva une municipalité illégale jusqu'à une date comprise entre le 18 et le 28 thermidor an II, et resta quelque temps section d’état-civil de Bégard, on trouve des actes de la section de Trézélan dans les cahiers de Bégard dès le 28 thermidor an II. Saint-Norvez fût incorporé à la nouvelle paroisse de Bégard dès sa création le 6 octobre 1792, mais ne cessa de protester contre cette réunion, on ne trouve aucun acte de Saint-Norvez, dans les cahiers de Bégard avant le 12 nivôse an IV, la municipalité de Saint-Norvez ou Prajou, illégalement constituée, semble avoir existé au moins jusqu'au 21 floréal an IV ".
Par un décret du 31 janvier 1852, le territoire de Bégard est agrandi des villages de Rech-Caër et Parc-Lan aux dépens de la commune de Pédernec, qui reçoit en contrepartie une partie du village de Kerilut.
Longtemps hostile à la fusion avec Bégard, Trézélan réussit à obtenir qu'une paroisse y soit recréée en 1837 (en application du décret de la Convention du 26 mai 1793) et qu'un prêtre y soit nommé. La décision est officialisée en 1849.
Voir aussi " Tentative d'érection de Trézélan-Saint-Norvez en commune. "
On rencontre l'appellation Begar (vers 1130, vers 1146, en 1170, en 1184-1189, en 1202, en 1238). On rencontre pour Guénézan, les appellations suivantes : Guenoesan (en 1251 et vers 1330), Guenesan (en 1391 et en 1445), Guenezan (en 1426). On rencontre pour Botlézan, les appellations suivantes : Boloezan (en 1251), Bocloezan (vers 1330), Bodlezan (à la fin du XIVème siècle), Botlezan (en 1449). On rencontre pour Lannéven, les appellations suivantes : Lannéven (en 1581), Lanéven (en 1641). On rencontre pour Trézélan, les appellations suivantes : Trézélan (vers 1330), Treselan (en 1330, en 1426, en 1486) ;
Note 1 : En 1146, le corps du comte Alain, dit le Noir, mari de Berte, héritière du comté de Bretagne, est inhumé à l'abbaye de Bégar. En 1171 y est inhumé aussi le corps de leur fils Conan IV, comte de Bretagne.
Note 2 : la commune de Bégard est formée des villages : Poulloguer, Quevez-Cron, Crec'h-Allain, Kervec-Bihan, Coat-Merien, Crec'hnon, Porzcoz, Kerambail, Crec'hmenguy, Morbihan, Rumorvan, Kernigen, Trézélan, Coat-Gouray, Kercadic, Kercadiou, Murio, Kerboens, Daunant, Guenez, Kernivinen, Trévourec, Rucrocq, Guerlain, la Trinité, Kerbelec, Botlézan, Mercrilanf, Keranf, Plégauguern, Lanneven, Kerbrunec, Barderou, Kerilut, etc... Parmi les lieux dits : Kerambellec en Botlézan. C'est la " villa sacerdotis " mentionnée dans la confirmation des biens de l'abbaye au XIIème siècle.
Note 3 : Liste non exhaustive des recteurs de BOTLEZAN : Jean le Bonniec (avant 1719). - Yves le Bonniec (1719-1736). - Pierre Jalo (1736-1771). - Gilles Maurice (1771-1772). - Jean-Marie Noblet (1772-1780). - Charles Briand (1780-1788), curé de Pleumeur-Gautier. - Yves le Marrec (1788-1790), etc...
Note 4 : Liste non exhaustive des recteurs de GUENEZAN : Louis Daniel jusqu’en 1718. - Henri Briand (1718-1721). - Alexandre-René le Garesec (1721-1729). - Claude le Coz (1729-1773), curé de Plouisy. - Paul Jolivet (1773-1790), etc ....
Note 5 : Liste non exhaustive des recteurs de TREZELAN : Guillaume Quilgarts, jusqu’en 1707. - Jean le Tiec (1707-1708). - Pierre Elien (1708-1730). - Yves Gérou (1730-1754), curé à Pleudaniel. - Rolland Cloarec (1754-1764). - Pierre Quérou (1764-1769). - Joseph-Marie Arzic (1769-1774). - Noël le Floch (1774-1775), recteur de Rospez. - Rolland Derrien (1775-1776), recteur de Trévou-Tréguignec. - Noble Gabriel-Louis du Largez (1776-1777), curé à Ploumilliau. - Yves 0llivier jusqu’en 1777, recteur de Landebaëron. - Yves le Louédec (1777-1790), recteur de Saint-Sauveur-les-Guingamp, etc ...
Voir " Le doyenné de Bégard durant la période révolutionnaire ".
PATRIMOINE de BEGARD
la chapelle ou léglise Sainte-Tumelle ou Sainte Tunvel de Botlézan (XVI-XVIIIème siècle). Le transept sud et le bas-côté sud semblent datés du XV-XVIème siècle. Les nefs datent de 1702 et de 1728. La sacristie semble datée du XVIIIème siècle si l'on en juge par la date de 1702 gravée sur le linteau d'une fenêtre. Le clocher date de 1746 et la cloche en bronze date de 1641 (elle semble provenir de l'abbaye de Bégar). La partie nord de la nef, le porche et la tour sont restaurés vers 1750. Les seigneurs du Réchou, puis de Kersaliou, et les moines de Bégar ont longtemps été en désaccord à propos de la prééminence dans cette ancienne chapelle. Le dernier recteur de Botlézan est messire Le Marrec (1789). Sainte Tunvel est une des 11 000 vierges, compagnes de sainte Ursule, martyrisée à Cologne en 383. La tradition locale en a fait la soeur de saint Idunet. " Elle est dédiée à sainte Tumelle, sœur de saint Idunet, suivant la tradition populaire. Edifice en partie de la fin du XVème siècle et en partie de la première moitié du XVIIIème siècle. Il comporte une nef avec bas côtés de six travées au nord, et, au sud, de quatre travées, dont deux du XVIIIème siècle et deux du XVème, et d’une chapelle latérale sud de la fin du XVème siècle. La sacristie, datée de 1702, paraît contemporaine du clocher qui porte l’inscription : STA TUMELLA. Mre P. JULOU Rr. Les travaux du XVIIIème siècle furent exécutés suivant devis dressé, le 23 septembre 1728, par Gilles Rannou, tailleur de pierres de Prat ; Charles Le Calvez, charpentier de Guénezan ; Jean Le Calvez, couvreur de La Roche-Derrien, et Laurent Bahic, peintre de Guingamp. Mobilier : beau balustre du début du XVIIIème siècle et tombe devant le choeur décorée d’une croix recroistée. Statues anciennes de sainte Tumelle, saint Méen, sainte Vierge, saint Joseph, saint Jean, évêque " (R. Couffon). A signaler trois bénédictions de cloches à Botlézan, en 1620, 1625, 1636 ;
la chapelle ou l'église Sainte-Geneviève de Guénézan (XVI-XVIIème siècle). Le clocher date de 1577 et possède trois chambres de cloches, avec accès par un escalier sur le rampant nord. Deux contreforts sont à signaler à l'ouest. Le porche ouest date de 1611. Réutilisation de deux fenêtres du XIVème siècle. La chapelle est restaurée de 1976 à 1979 grâce à la générosité de la famille Delestre. A l'intérieur de la chapelle, on remarque quelques pierres tombales portant les armes des seigneurs de Kernaudour, un albâtre ancien, une chaire en if (datée de 1655 et présentant en son milieu un panneau de bois représentant la scène de la passion du Christ), et des bois sculptés. La chapelle abrite plusieurs statues anciennes : celle de la Vierge de Pitié, en bois polychrome et datée de la fin du XVème siècle, celle du Père Eternel, en bois polychrome et datée du XVI-XVIIème siècle, celle de saint Yves, en bois polychrome et datée de la fin du XVIIème siècle, celle de sainte Geneviève, en bois polychrome et datée du XVIIème siècle. " Edifice rectangulaire des XVIème et XVIIème siècles, avec, dans la longère sud, remploi de deux fenêtres du XIVème siècle. Il comprend une nef avec bas côté nord de quatre travées allant jusqu’au porche situé au nord et en bas de l’église. Le clocher porte l’inscription : Y. STEPHNOU 1577. Mobilier : Restes de sablières du XVIème siècle ; sur la chaire, Crucifixion du XVIème siècle ; au bas de l’église, tribune ; statues anciennes de sainte Geneviève, saint Yves, sainte Marguerite, Pieta et saint Evêque. " (R. Couffon) ;
la chapelle ou l'église Saint-Méen (Saint Méven) de Lannéven (XVI-XVIIème siècle). Saint Méven est le neveu de sainte Tunvel et de saint Idunet si on croit la tradition. Vendue à la Révolution, en partie détruite, l'église est reconstruite en 1857. Le dernier vicaire de Lannéven est monsieur Le Roux. L'édifice gothique possède un clocher à trois chambres de cloches avec tourelle d'accès au sud. Le portail ouest date du XVIème siècle. Le transept sud date de la seconde moitié du XVIIème siècle. On y trouve un personnage en granit sculpté qui date du XVème siècle. " C’était une église tréviale de Botlezan avant la Révolution. Saint Méen y était invoqué par les lépreux. Edifice en forme de croix latine du XVIème siècle, avec clocher mur type Saint-Nicolas de Plufur dont la tourelle est toutefois couronnée d’un dôme. Des bustes anciens ont été encastrés dans les contreforts. Statue ancienne de saint Méen et moderne de saint Yves " (R. Couffon) ;
la chapelle ou l'église Saint-Rivoal de Trézélan (1868-1869), construite à l'emplacement d'un ancien édifice dont le fondateur était le seigneur de Coatgouray. Les seigneurs du Coulz (ou Cours) possédaient jadis des prééminences dans l'église. L'édifice actuel est l'oeuvre de l'architecte Alphonse Guépin. Saint Rivoal (ou Irvoal ou Ursol), oncle de saint Hervé, est le frère de la bienheureuse Rivanone et de saint Rioul ou Rivoaré. Ursol est fondateur de deux monastères : l'un dans l'archidiaconé d'Ach et l'autre dans le canton de Plouzévédé. On y trouve un chemin de croix en 14 tableaux de Xavier de Langlais, peint sur bois en 1935-1936. La chapelle abrite une statue de saint Evence (XVIIème siècle), en bois polychrome, ainsi qu'une statue en bois ciré représentant un diable enchaîné (vers 1880). " Edifice rectangulaire comportant une nef avec bas côtés de cinq travées ; clocher extérieur avec tribune intérieure. Les plans, dûs à M. Guépin, furent approuvés le 28 juillet 1858 ; mais la construction ne fut exécutée qu’en 1868, par MM. Le Mat, père et fils, entrepreneurs. Mobilier : Chemin de croix moderne de X. de Langlais. Statues modernes de saint Rivoal et saint Yves " (R. Couffon) ;
l'ancienne église de Saint-Novez, aujourd'hui disparue (détruite au XIXème siècle). Le seigneur de La Roche-Huon semble être le fondateur de l'église tréviale de Saint-Novez. Elle est vendue le 16 avril 1810 à monsieur François Calvez, puis démolie et les pierres sont utilisées pour construire des maisons d'habitation. Le dernier recteur de Saint-Novez est Guillaume Le Goff (1792). A la Révolution, il y avait une autre chapelle à Saint-Novez, la chapelle du Mouster ;
la chapelle ou l'église Notre-Dame (1903-1905), oeuvre de C. G. Lageat et reconstruite suite à un incendie le 21 décembre 1896. Elle est bénite le 24 décembre 1905. Ce nouvel édifice ne conserve de l'ancien que deux statues et la tombe de dom Philippe Hérault, décédé en 1751. Le maître-autel, oeuvre des sculpteurs Le Mérer (père et fils), date de 1876. La chapelle ou l'église abrite les statues de sainte Tunvel (XVIème siècle), Sainte Anne (XVIème siècle) et saint Bernard (XVIIIème siècle). " L’ancienne abbatiale, dans laquelle le comte Alain avait été inhumé, en 1146, et plus tard le comte Conan et la duchesse Constance, fut restaurée de 1875 à 1878, grâce au zèle de M. l’abbé Henry, recteur de Bégard, sous la direction de M. Maignan, architecte. Malheureusement, elle fut entièrement détruite par un incendie le 21 décembre 1896 ; elle était attenante à la Communauté. La nouvelle église paroissiale a été construite à un emplacement différent, sur les plans de M. C. J. Lageat, architecte, par M. Jean-Marie Le Besque, entrepreneur à Plouisy. L’adjudication des travaux eut lieu le 5 mars 1903 et la bénédiction de la première pierre le 13 septembre suivant. La bénédiction de l’église fut faite le 24 décembre 1905. Celle-ci, voûtée, et en forme de croix latine, comprend une nef avec bas côtés de cinq travées, plus celle du clocher (clocher encastré), un transept et un choeur cantonné de 2 chapelles ouvrant à la fois sur le choeur et sur le transept. Style roman. parmi les statues modernes : saint Yves " (R. Couffon) ;
la chapelle Saint-Nicolas (XVIIIème siècle). Datée de 1787, elle est restaurée en 1985. Saint Nicolas y était invoqué pour la guérison des rhumatismes ;
la chapelle de l'hôpital du Bon Sauveur (1880-1888), située dans le parc de l'hôpital psychiatrique et construite sur les plans de l'architecte C.G. Lageat pour héberger la communauté religieuse du Bon-Sauveur. On y trouve un orgue de Cavaillé-Coll, un des plus grand facteur d'orgue du XIXème siècle. " Edifice en forme de croix dont les bras sont raccordés entre eux par de larges pans coupés formant un déambulatoire octogonal autour du choeur. Celui-ci, au centre de la croix, est entouré d’un rond-point octogonal supportant une belle tour lanterne. La bénédiction de la première pierre eut lieu le 4 juillet 1880 et celle de la chapelle le 11 septembre 1888. Les plans sont dus à M. Lageat, architecte. Parmi les statues modernes : saint Yves " (R. Couffon) ;
Voir " La chapelle de l'hôpital du Bon-Sauveur ".
en 1789, il y avait deux autres chapelles à Botlézan, l'une au quartier de Feuteuniou, et la seconde au quartier de la Trinité. La chapelle de la Trinité était un édifice de plan rectangulaire sans aucun style. Elle paraissait remonter au début du XVIème siècle, à l’exception du pignon ouest plus récent. Elle renfermait une statue moderne de saint Yves. La chapelle Notre-Dame des Fontaines était jadis située près de l’église de Botlezan : un acte du 14 octobre 1590, concernant maître Jean Stephnou, indique qu’elle avait été fondée par dom Guillaume Stephnou, frère d'Yves, bisaïeul de Jean (R. Couffon) ;
l'ancienne chapelle Saint-Evence, au village de ce nom. Vendue les 21 et 27 prairial, an VII, et détruite ;
l'ancienne chapelle du Mouster, près de Kerdaniou, aujourd'hui détruite. Elle existait encore au XVIIIème siècle ;
l'abbaye de Bégard (fin XVII XVIIIème siècle) aujourdhui hôpital du Bon Sauveur. Daprès une notice rédigée vers 1650, quatre religieux de l'abbaye de LAumône, au diocèse de Chartres, sétablirent en 1130, en un lieu boisé appelé Pluscoat ou Pura Silva et précédemment occupé par lermite Raoul dit Bégar (« mendiant » en anglais). Ce fut lorigine de l'abbaye de ce nom, de l'ordre de Cîteaux. Elle dura de 1130 à 1790. Le 13 octobre 1857, arrivèrent à Bégard sept religieuses du Bon Sauveur de Caen (dont la première supérieure de Bégard, mère Mélanie Corbel) et s'établirent dans les bâtiments de l'ancienne abbaye pour y accueillir d'abord des orphelins et créer une école de filles, puis un asile pour femmes atteintes de maladies mentales. Dans un premier temps l'asile, dont le service médical était assuré par le docteur Guyader (médecin de Guingamp), ne soignait que 41 patientes mais pouvait accueillir jusqu'à 100 malades selon les dires de mère Corbel. En 1862, on comptabilise 117 malades, et en 1867, 150 malades. En 1879, on comptabilise 45 religieuses pour 336 malades, et à la fin du XIXème siècle, 115 religieuses (et 20 novices) pour 787 malades. En 1960, l'asile est transformé en hôpital et les soeurs sont remplacées par du personnel hospitalier dans les années 1980. L'ensemble du domaine est légué en 1988 à la fondation Bon Sauveur. L'église n'a pas de clocher. Au Concordat, cette église devint église curiale. Elle est, semble-t-il, pavée de pierres plates sans inscriptions. Alain le Noir, comte de Richemont, et Conan IV, duc de Bretagne, mort en 1171, y ont été enterrés. En 1452, par lettre du 20 juillet, le duc de Bretagne fonda deux anniversaires dans cette église, et en échange de cette faveur, les religieux de Bégard obtinrent pour eux l'exemption du droit de guet et de la garde de la forteresse de Guingamp. L'abbaye de Bégard, dont la juridiction s'étendait sur un grand nombre de localités des environs, a eu pour premier abbé Jean, auquel succéda Guillaume. Après eux vinrent successivement : Geoffroy (en 1202), Salomon (en 1267), Even (en 1309), Pierre (en 1321), Hervé de Coëtgourheden, Guillaume II (en 1417), Conan de Keremborgne (en 1442), Vincent de Kerleau (en 1476), Guillaume l'Epervier (en 1515), Pierre de Kerleau (en 1526), Guillaume de Kernevenoi (en 1560), Pierre de la Baune, évêque de Saint-Flour (en 1579), Jean Fleuriot (en 1624), Alexandre de Cossé (en 1675), ..., Melchior de Polignac (en 1707), Ignace Chaumont (en 1742), Manfré. Dans le XVème siècle, le revenu de l'abbé de Bégard, suivant le Pouillé de Tours, était de 16 000 livres. Au moment de la Révolution, l'abbaye possédait 80 000 livres de rentes annuelles. M. Le Boutteux de Mousseaux de Paris, acquit, au directoire du district de Guingamp, le 3 novembre 1791, l'abbaye de Bégard, et, 26 ans plus tard, la vendit à M. Claude Le Gorrec (homme d'affaires de Pontrieux), le 8 novembre 1817. Ce dernier céda l'abbaye aux religieuses de la congrégation du Bon-Sauveur de Caen, pour la somme de 85.000 francs. Cette congrégation de religieuses avait été fondée en Normandie au début du XVIIIème siècle à l'initiative d'Anne Le Roy. L'abbaye et ses dépendances, intactes en 1791, ne l'étaient plus en 1817. L'église abbatiale, qui datait dans sa plus grande partie de la seconde moitié du XIIème siècle, est détruite par un incendie le 21 décembre 1896. D'une longueur de 52 mètres, son plan était en croix latine et elle avait une nef avec collatéraux. La maîtresse vitre du choeur avait été restaurée au XIVème ou au XVème siècle. Il subsiste encore quelques bâtiments conventuels, reconstruits aux XVIIème et XVIIIème siècles, et affectés de nos jours à un asile d'aliénés.
Note : " L'abbaye de Bégard, anciennement Bégar, eut pour fondateurs Etienne, comte de Penthièvre et Havoise, comtesse de Guingamp, son épouse. Ils s'adressèrent à saint Bernard qui envoya quatre religieux de l'Ordre de Cîteaux pour établir à Guingamp ou dans les environs une maison de leur Ordre. Etienne autorisa ces derniers à choisir dans l'étendue de ses domaines l'endroit qui leur paraîtrait le plus convenable pour y bâtir un monastère. Ceux-ci désignèrent la solitude de Pluscoat, habitée alors par un ermite renommé dans le pays, et qui, ne vivant que d'aumônes, était désigné sous le nom de Raoul Begar : ce qui, en langue anglo-saxonne, veut dire : « Raoul le Mendiant ». Raoul, évêque de Tréguier, encouragea cette fondation. C'était le premier couvent de l'Ordre de Cîteaux qui s'établissait en Bretagne. Il fut mis sous l'invocation de Notre-Dame de Begar : Abbatia beatae Mariae de Begario. La fondation eut lieu le 10 novembre 1130. L'Ordre de Cîteaux prit en Bretagne une telle extension, qu'à la fin du douzième siècle, douze abbayes s'y élevaient déjà. En 1140, saint Bernard en fit la visite. C'est sous Ignace Chaumont de la Galaizière, premier aumônier du roi de Pologne, duc de Lorraine (1742-1785), que furent élevées la grande façade du levant et les constructions qui entourent aujourd'hui encore la cour d'entrée. Il fut le dernier abbé de Bégard et, après sa mort, on appliqua aux économats les revenus de la mense abbatiale. Le chapitre de Tréguier était en instance pour faire réunir cette mense abbatiale à la mense capitulaire, lorsque la Révolution vint dépouiller Bégard de ses biens. L'abbé de Bégard jouissait d'un revenu annuel de dix mille livres. La nation s'empara de l'abbaye et les religieux qui s'y trouvaient au nombre de sept furent obligés de se disperser. L'abbaye mise en adjudication, comme bien national, fut acquise le 3 novembre 1791 par M. le Bouteux des Mousseaux. Il n'existait pas alors dans tout le voisinage d'autres constructions que le monastère et l'église abbatiale — Plus tard des maisons s'élevèrent et formèrent la commune de Bégard, qui est devenue chef-lieu de canton et compte vers 1904 un peu plus de quatre mille habitants. En 1792, M. des Mousseaux s'engagea, moyennant une indemnité, à céder à la nation l'église de l'abbaye pour en faire l'église paroissiale, un terrain situé à une centaine de mètres pour être converti en cimetière et enfin la demeure de l'abbé commendataire qui devint le presbytère. Quant à l'abbaye proprement dite, elle fut divisée et donnée en loyer à diverses familles qui formèrent le premier noyau du bourg de Bégard. Le domaine de l'abbaye fut vendu de nouveau le 8 novembre 1817 et devint la propriété de M. Claude Le Gonec. Ses fils cédèrent une partie des terrains appartenant à l'abbaye pour l'établissement d'une place publique, pour la construction d'une halle et des maisons qui forment aujourd'hui le bourg. Le monastère, au moment où il fut acquis par la congrégation du Bon-Sauveur, contenait encore soixante-sept locataires " (Comte de Puiseux).
Voir " L'ancienne abbaye de Bégard ".
le calvaire de Guénézan (XVI-XVIIème siècle) ;
les croix de Kermolquin (XVIIème siècle), Saint-Nicolas (XVIIème siècle), Run-ar-Groaz (1659), Quinquis (1726), Poulloguer (1753), Guern-Nevez (1758), Rucroc (XVIIème siècle), près de la route de la gare (XVIIème siècle), de Chevaezennou (1787) ;
le calvaire de Guénézan (XV XVIIème siècle) ;
le manoir de Coatgouray (XIV-XVIIème siècle), situé à Trézélan. Son colombier, qui date du XVIIème siècle, comporte, dit-on, 875 trous ;
le manoir du Rechou (XV-XVIème siècle), situé à Botlézan. Seule subsiste une tour-donjon percée de meurtrières et de regards d'observation. Il s'agit du berceau de la famille du Rechou, dont la branche aînée se fond dans la famille de Kersalliou ;
le manoir de la Roche-Huon (XVIIème siècle), situé à Trézélan et édifié par Olivier du Dresnay, seigneur de La Roche-Huon ;
les manoirs de Parc-Lan (1716), Trévourec (1727), Kermolquin ;
le colombier (XVII-XVIIIème siècle), situé à Guénézan. Il dépendait jadis de l'ancien manoir de Kernaudour, aujourd'hui disparu. Les armes de cette seigneurie figurent dans la chapelle de Guénézan ;
la fontaine Saint-Bernard (XVIIème siècle, restaurée au XVIIIème siècle), de Keranforest (XIXème siècle, restaurée par H. Le Calvez et Marie Savidan son épouse) ;
la maison du Rest (réemplois de 1615, provenant de lancienne église de Saint-Novez) ;
la mairie (1938), située dans la rue de l'Hôtel-de-Ville. Elle est l'oeuvre de l'architecte Fauny ;
12 moulins à eau dont le moulin de Poulloguer, de Coet-Gouray, de Lanneven, du Vieux-Guingamp, Royant, du Cours, Coat-Merir, An-Traon, Daun, Louis, Kernaudour,
A signaler aussi :
le menhir de Kerguézennec ou Kergwezennec (époque néolithique) ;
le menhir de Pasquiou ;
la motte féodale de Pont-Niou (Moyen Age) ;
l'étang de Poulloguer, situé à Trézélan et créé vers le XIIIème siècle par les moines de l'abbaye de Bégard. Les moines implantèrent un moulin à "Pontlengar" (ou Poulloger), qui leur avait été donné par Eude (donation d'ailleurs confirmée par le duc Conan IV en 1158) ;
ANCIENNE NOBLESSE de BEGARD
Citons les seigneurs du Réchou à Botlézan, les Kersaliou, les Coattarel à Kernaudour, les seigneurs de Koad Gouarec et de Kermolquin. D'autres seigneuries ont existé à La Roche Huon, Parc Lan, Trévourec, Quinquis, Krec'h Allain, Rest, Kersylvestre, Keranforest, etc...
L'abbaye cistercienne de Bégard possédait jadis un droit de haute justice. Son gibet s'élevait dans la paroisse de Botlézan et sa prison se trouvait à Guénézan. L'abbaye possédait le droit d'avoir ses propres mesures. Deux autres justices seigneuriales appartenaient à l'abbaye de Bégard, celle de Penlan (en Trébeurden) depuis 1242 et celle de Penlan-Ponthou.
La seigneurie de Coatgouray (ou Coat Gouray ou Coatgourez), en Trézélan, est qualifiée de châtellenie en 1635. Elle possédait une haute justice ayant patibulaire à quatre piliers. Propriété successive de Jehan, sire du Pont (époux de Marguerite de Rostrenen) et de Pierre son fils (en 1456), puis de François Le Rouge, sieur de Kerbériou (en 1535), de Philippe Lorans et Louise du Halegoët (en 1583), d'Olivier Lorans (époux de Marie de Bégaignon), de Péronelle Péan, dame de Coatclaran (avant 1635), d'Olivier de Bégaignon, seigneur du Rumen (à partir de 1635).
La seigneurie du Coulz (ou Cours), en Trézélan, possédait jadis un droit de moyenne justice qui s'exerçait à Guingamp au XVIIIème siècle. Cette seigneurie s'étendait à Saint-Novez et à Saint-Laurent. Propriété de la famille du Cours au XVème siècle, de Vincent du Cours (en 1535 et 1552), puis de François Coignet et Jeanne Marchand (sieur et dame de Kerauffrédou). Elle passe ensuite, au XVIIème siècle, entre les mains de la famille de Kerautem.
La seigneurie de Kersylvestre, en Trézélan, possédait jadis un droit de haute justice. Cette seigneurie s'étendait à Coatascorn, Guénézan, Brélidy, Botlézan, Lannéven et Saint-Laurent. Propriété de Tanguy du Chastel, fils de François du Chastel et de Marie du Juch (en 1518), de Barthélémy Pinart, fils de Jean Pinart et de Marie Martin (en 1561), de Louis Philippe de Saint-Germain (en 1754), Jean Le Bouhellec (en 1760).
La seigneurie de la Roche-Huon, en Trézélan, possédait jadis un droit de moyenne justice. La seigneurie de Trobescond lui est associée. Propriété de Huon de La Roche-Huon (en 1428), puis des familles Dresnay (avant 1586, suite au mariage d'Hector du Dresnay avec Louise de La Roche-Huon) et Ladvocat (suite au mariage de Péronelle du Dresnay avec Jean Ladvocat, comte de La Crochaye et vicomte de Dinan).
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Tréguier de 1481, on comptabilise la présence de 1 noble de Botlézan (3 en 1426) et 4 nobles de Trézélan (8 en 1426) :
Botlézan : 1 noble en 1481 (3 en 1426) :
Vincent KERSALIOU de Ruhon (120 livres de revenu) : porteur dune brigandine et comparait en archer ;
Trézélan : 4 nobles en 1481 (8 en 1426) :
Jehan LE CORRE de le Cours 30 livres de revenu) : porteur dune brigandine et comparaît en archer ;
Guillaume LE DUIGOU (30 livres de revenu) : porteur dune brigandine et comparaît armé dune pertuisane ;
Jehan NICOLAS (10 livres de revenu) : porteur dune brigandine et comparaît armé dune pertuisane ;
Vincent ROCHEHUON de Rochehuon (40 livres de revenu) : porteur dune brigandine et comparaît en archer ;
Dans une "Montre" de Tréguier en 1503 (Archives Départementales des Côtes d’Armor, 1 C 184 et 74 J 49), plusieurs nobles de Botlézan sont mentionnés :
- Vincent de Kersalliou sieur du Richou comparu "luy est enioinct au prochain avoir brigandines faldes manches sallade gorgeline arc et trousse".
- Ollivier Guicaznou comparu à cheval.
Dans la "Montre" de Tréguier en 1503 (Archives Départementales des Côtes d’Armor, 1 C 184 et 74 J 49), plusieurs nobles de Trézélan sont mentionnés :
- Huon de Rochehuon sieur dudit lieu comparu à cheval en robe et espée sans harnois "et luy enioinct au prochain mandement avoir brigandines gorgeline sallade et trousse ou arbalaistre et traict".
- Jean du Coure sieur du Coure comparu par Ollivier du Coure son fils a deux chevaux armé de cuirace banniere sallade faldes manches arc et trousse.
- Ollivier du Bois de la Roche excusé "pour ce qu’est pauvre jouveigneur".
- Jean Nicolas comparu à cheval en brigandines et sallade espée et javeline "et luy est inioinct au prochain mandement avoir gorgeline arc et trousse".
Dans la "Montre" de Tréguier en 1503 (Archives Départementales des Côtes d’Armor, 1 C 184 et 74 J 49), une noble de Guenzam (Guénézan) est mentionnée :
- Margilie Helays excusée "pour ce qu’est informé elle estre pauvre damoisselle".
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